yohooo

Rameur orienté ketchup, ce qui le rend foutrement sourd.

  • Cette critique de la #fait-diversification des médias date de septembre 1906. La rubrique « chiens écrasés » ou les titres putaclics ne datent pas d’hier.
    Il y a tout dans cette Une de « l’#assiette_au_beurre » :
    – la place des #médias dans le colportage de l’#insécurité
    – le #voyeurisme de la foule
    – la satisfaction bien baveuse de la maréchaussée
    Darma-nain apprécierait !
    (trouvé dans « quand le crayon attaque »- Images satiriques et opinion publique en France 1814-1918 - Éditions autrement)

    • La « fait-diversification » c’est aussi beaucoup de violences systémiques, ce sont les violences faites la plus part du temps par les hommes aux femmes et aux enfants qu’on dépolitise alors qu’il s’agit de faits de société. Ce sont aussi souvent des faits de voisinages car les hommes violents s’en prennent aussi souvent à leur voisinage et aussi aux animaux. Le fait que les hommes des classes populaires méprisent les faits divers sert le maintiens dans l’invisibilité de leurs privilèges et domination sur la famille et les femmes de leur quartier.
      C’est aussi souvent utilisé comme outil de controle sociale des femmes. On l’a vu recement avec le retour des injonctions faites aux joggeuses de ne plus courir seules la nuit sous couvert d’un fait divers sans aucune mise en perspective par les journalistes.
      cf https://www.crepegeorgette.com/2021/11/11/le-gendarme-la-coureuse-et-les-bonnes-ames

    • Hello @mad_meg :

      les hommes des classes populaires méprisent les faits divers

      J’ai une impression inverse en matière de classe sociale. Je serai curieux de lire des études :
      – Sur la lecture des faits divers par classe et par genre
      – Sur le mépris des faits divers par classe et par genre (nuance qui doit être plus dur à trouver).

      Tu as des billes là-dessus ?

    • Pour les lectures par genre je te renvoie au tag #féminicide ou #violences_parentales et #violences_conjugales on peu aussi y ajouter les violences sexuelles dans le couple et dans la famille qui ont été politisés par les féministes.
      Ces violences concernent toutes les classes sociales ce qui fait que ca concerne aussi les classes populaires et pour le mépris pour les faits divers le poste auquel je réagit qui souligne l’ancienneté de la problématique et son aspect negatif (chiens écrasés, voyeurisme, colportage d’insecurité...) qui remonte au moins jusqu’à l’assiette au beurre. Peut etre que tu es un bourgeois et que l’assiette au beurre etait un canard bourgeois mais je peu me trompé. J’ai vu souvent un mépris pour les faits divers et je pense que la catégorie « faits divers » est problématique car elle cache la plus part du temps de la violence conjugale et parentale la plus part du temps venant des hommes. Les hommes de toutes les classes ont interets à cette « fait diversification » car elle rend invisible le carracère systémique. Rien que le fait de parler de « chiens écrasés » montre que ces faits concernent des personnes à peine humaines (femmes, enfants, personnes racisées, catégories pauvres de la populations, personnes neuroatypiques...)

    • J’aurais du dire « les dominants méprisent les faits divers » plutot que « les hommes des classes populaires », car c’est une dépolitisation qui leur est profitable à tous. Si j’ai précisé les hommes des classes populaires c’est à cause des critiques et des sources que tu fournis. Il y a aussi une critique élitiste des faits divers, qui consiste à trouvé que s’interessé à ces faits est vulgaire et qu’il n’y a pas de temps à perdre avec les « chiens écrasés ».