Je n’ai toujours absolument pas compris le rapport entre cet article qui parle uniquement d’un point précis (supprimer justement la propriété privé qui est une des bases, loin d’être la seule, du capitalisme, sur des biens et des terrains) et le capitalisme vert, Hidalgo et le Grand Paris, etc.
Comme d’hab à parler de grands soirs où on mettrait à bas « tout le capitalisme » (d’un coup d’un seul ?), on ne fait strictement rien de concret… On en est encore là en 2022 à opposer grands mouvements nationaux/internationaux (qui de fait n’existent à peu près pas et n’ont à peu près pas de poids) et actions locales ? Lol. Surtout que toutes les personnes et actions citées ici sont clairement des actions collectives, et qui s’entraident et se coordonnent ensemble et non pas des robinsonades chacunes dans leur coin (genre « avec ma ptite famille on cultive des potirons dans le Larzac et si chacun faisait pareil le monde changerait »).
Comme l’explique brillamment Aurélien Berlan dans son dernier livre Terre et Liberté, pour « mettre à bas le capitalisme », une des bases obligatoire c’est la reprise en main collective (toujours collective) de la subsistance. Donc arracher des lieux et des terres à la propriété privé en fait partie, et ça ne peut se faire pareil dans tous les pays, comme disent les zapatistes, chacun doit lutter à sa manière en son lieu et en son temps. Eux l’ont fait par les armes dans les années 90 après plus de 20 ans de préparation : en France cette méthode ne peut clairement fonctionner, donc ici on doit remettre des bâtiments et des terres en propriété collective d’autres manières, en utilisant forcément d’autres mécanismes. Et de nombreuses personnes pensent que propriété collective et gestion des biens communs = à faire au maximum en dehors des instances de l’État (donc pas appartenant à l’État, ni la Région, ni le Département, etc).
Bref, je ne vois toujours pas le rapport avec la choucroute d’Hidalgo (mettre sur le même plan Hidalgo et Longo Mai, Baschet, Berlan, c’est très audacieux).