marielle 🐢

« vivere vuol dire essere partigiani » Antonio Gramsci

  • Comment se prendre les pieds dans un drapeau perché à cinquante mètres de haut ?
    https://blogs.mediapart.fr/jadran-svrdlin/blog/030122/comment-se-prendre-les-pieds-dans-un-drapeau-perche-cinquante-metres

    Les élections approchant, une bataille hégémonique se mène à gauche. J’ai essayé d’exposer il y a quelques semaines où se trouvait le point névralgique de cette bataille. Le clivage essentiel se situe sur le positionnement vis à vis du capitalisme néolibéral qui a tant étendu son emprise sur le moindre pan de nos vies que les négociations et les amendements de celui-ci ne sont plus possibles. Ainsi les partis politiques comme EELV ou le PS qui annoncent d’emblée leur soumission en se déclarant hostiles à une stratégie de rupture ne peuvent être porteurs d’un espoir réel.

    Le programme Avenir en commun, quant à lui, n’est pas non plus un programme qui annonce une rupture sèche avec le néolibéralisme, mais a pour lui l’avantage de nommer clairement celui-ci comme adversaire et de poser un certain nombre de décisions instaurant une rupture de fait avec la logique néolibérale selon laquelle la population est de plus en plus dépossédée de la chose politique censée être le domaine d’experts divers et variés mais ayant tous en bouche le mantra du « il n’y a pas d’alternative », le fameux TINA de Mme Thatcher. Donc, comme dit précédemment, l’Avenir en commun n’est pas une fin en soi mais peut servir de détonateur et ouvrir le champ des possibles pour des populations qui jusque là s’interdisaient de croire en la puissance de leur multitude, étant enchaînées par de multiples dominations qu’elles subissaient et subissent malheureusement encore...