• #Covid-19 : à l’#université, la crainte d’une contamination massive pendant les examens

    A quelques heures du début des épreuves, lundi 3 janvier, les déclarations inquiètes se sont succédé, par centaines, sur les réseaux sociaux, ponctuées d’une conclusion des plus anxiogènes : même positifs au SARS-CoV-2, une majorité d’#étudiants se rendront à leurs partiels plutôt que d’apparaître comme défaillants.

    Les établissements, soumis au respect d’une circulaire publiée dans la foulée des déclarations de la ministre, avisent en fonction de leurs ressources propres et de la configuration de leurs locaux. A l’université Claude-Bernard Lyon-I, 15 000 masques #FFP2 sont mis à disposition des étudiants, distribués au début de chaque épreuve. « Nous en recommanderons par la suite », précise le service de communication.

    Un exemple isolé, alors que la plupart ne peuvent engager de telles dépenses. A Sciences Po Toulouse, Jérémy Nollet a surveillé une épreuve dans un amphithéâtre rempli à demi-jauge, lundi matin. « J’ai ouvert les portes sur les couloirs où il n’y a pas vraiment de circulation d’air, témoigne le maître de conférences. Y avait-il un purificateur d’air ou un test sur le niveau de CO2 ? Je n’en sais rien. »
     
    Pétitions pour un report des épreuves

    Un peu partout, les pétitions fleurissent pour demander le report des partiels ou leur bascule à distance. Comme à Aix-Marseille Université, où les cours seront dispensés à distance tout le mois de janvier afin de libérer des salles et de permettre la tenue des épreuves sur table, ce qui suscite l’incompréhension des 2 800 étudiants signataires. « Des contaminations vont avoir lieu durant ces examens. N’oublions pas que nous côtoyons nous aussi des personnes à risque et que nous pourrions mettre leur vie en danger », écrivent-ils.

    Saisi en appel par un étudiant du centre de préparation au concours de la haute fonction publique de Paris-I Panthéon-Sorbonne, le Conseil d’Etat a jugé, dimanche 2 janvier, que les étudiants peuvent passer leurs examens en présentiel, car ils appartiennent à une classe d’âge dont le taux de vaccination est supérieur à 90 % et qu’ils pourront composer dans des conditions permettant le respect des règles de distanciation [wtf, ndc] . « Ce chiffre est critiquable puisqu’il ne prend pas en compte la troisième dose, observe Amine Elbahi, le requérant, qui s’interroge : Quid de l’accès aux autotests, conformément à la circulaire gouvernementale ? Quid de l’#aération des amphithéâtres dépourvus de fenêtres ? »
     
    Session de substitution

    Avec l’assouplissement des contraintes annoncé dimanche 2 janvier par le ministre de la santé, Olivier Véran, les cas contacts dont le schéma vaccinal est complet se voient libres de leurs mouvements, a fortiori à la fac, où aucun test négatif n’est exigé avant de pénétrer dans un amphithéâtre – contrairement aux règles qui prévalent pour le reste de la population cas contact (un test négatif puis un autotest à J + 2 et J + 4). [...]

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    Il faut « modifier l’organisation des examens de janvier dans les universités » Collectif

    (...) des examens, c’est-à-dire de la réunion de centaines d’étudiants dans des amphithéâtres souvent mal aérés, qui parfois n’ont pas de fenêtres et ne peuvent compter, dans la situation actuelle, que sur une ventilation mécanique contrôlée (VMC), qui n’a pas été conçue pour assurer l’aération. A l’heure où le taux d’incidence dans la tranche des 20-29 ans s’approche de 2000, la situation dans laquelle vont se retrouver les #enseignants et les étudiants pose question.

    https://justpaste.it/6rjj9

    #école

    bon, covidisairborne, ça commence à se savoir, à suivre