Sombre

“Only the mob and the elite can be attracted by the momentum of totalitarianism itself. The masses have to be won by propaganda.” (Hannah Arendt)

  • Cannabis : Le Conseil constitutionnel précise la définition des stupéfiants et en écarte le CBD, redonnant espoir à la filière
    https://www.20minutes.fr/societe/3213155-20220107-cannabis-conseil-constitutionnel-precise-definition-stupe

    L’Europe et l’OMS estiment que le CBD ne présente pas de risques

    Ces deux critères « essentiels remplissent un vide laissé par la loi », analyse Yann Bisiou, maître de conférences à l’université de Montpellier et fondateur de l’association L630 qui défend une réforme des politiques publiques des drogues en France. Désormais, « on va faire valoir que ces critères ne sont pas remplis concernant le CBD », assure-t-il, précisant que la Cour de justice de l’Union européenne ou l’Organisation mondiale de la santé convergent vers une « absence de risques » de la molécule.
    Les juges européens avaient rappelé en 2020 qu’à la différence du tétrahydrocannabinol (THC), cette molécule du cannabis aux effets psychoactifs, le CBD ne peut pas être considéré comme un stupéfiant, n’ayant « aucun effet psychotrope ni d’effet nocif sur la santé humaine ». « Des études scientifiques ont montré que le CBD agissait au niveau du cerveau sur les récepteurs à la dopamine et à la sérotonine en faisant ainsi un produit psychoactif à part entière », a jugé au contraire la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives le 31 décembre dernier, évoquant notamment de possibles effets « de sédation et somnolence ».

    Où est la logique ? A moins que l’on préfère les effets psycho-actifs et la dépendance créés par les opioïdes, les anxiolytiques ou les antidépresseurs ? Voilà qui ne va pas calmer la diffusion des théories du complot.