• #Covid-19 et #enfants : que sait-on deux ans après le début de la pandémie ?
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    Empêcher l’épidémie de circuler activement chez les enfants aurait pourtant un double intérêt. Leur protection tout d’abord, mais cela constituerait également un frein à la diffusion du virus.

    Contrairement à ce que l’on pensait il y a deux ans, les plus jeunes jouent en effet un rôle non négligeable dans la dynamique épidémique : « Les enfants se contaminent en masse dans les milieux scolaires à grande promiscuité pas très bien ventilés, dans les environnements où ils passent des heures avec peu de gestes barrière », avance Antoine Flahault. « Quand ils reviennent à la maison, ils contaminent alors leurs parents et parfois leurs grands-parents.

    On voit aujourd’hui qu’ils jouent un rôle moteur dans l’épidémie, comme dans toutes les infections virales respiratoires ». Ainsi, pour la grippe par exemple, même si l’essentiel de ses victimes sont des personnes âgées, la moitié des contaminations a lieu chez les moins de 20 ans.

    Il existe donc un fort intérêt à protéger au maximum les enfants de l’infection et à ne pas laisser courir l’épidémie dans cette classe d’âge comme on l’entend parfois.

    Malheureusement, on en est très loin aujourd’hui en France : le taux d’incidence est proche de 2 000 cas pour 100 000 enfants en maternelle. Il est supérieur à 3 000 pour les plus grands et avoisine même 5 000 chez les lycéens.