Des papiers pour personne
Il partit à l’aube, sans bruit,
Emportant dans sa gibecière
Quelques arpents gorgés de mil
Et d’une illusion nourricière
Et puis la peur, la grande peur
de celui qui tourne le dos
A ses soleils, à ses senteurs
Pour conquérir l’eldorado,
Un rivage neuf où la mer
viendra s’échouer sans fureur,
Pailletée d’or et de lumière,
Laissant au reflux le meilleur,
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