• Les jugements et opinions exprimés par les auteurs n’engagent qu’eux-mêmes, et non les institutions auxquelles ils appartiennent.

    Des chercheur·e·s de l’Inserm, du CNRS, de l’IRSAN, de l’INSEE et de l’AP-HP, s’associent dans la diffusion d’un rapport : L’épidémie de Covid-19 a eu un impact relativement faible sur la mortalité en France

    Il est important pour la qualité du débat public, au regard notamment de certaines comparaisons inappropriées avec des fléaux
    sanitaires passés (comme par exemple la grippe espagnole tant de fois invoquée pendant cette crise), d’évaluer le réel impact
    de l’épidémie de Covid-19 et d’évaluer tant sa nature que son importance au regard de l’histoire contemporaine des épidémies.
    Les mesures restrictives des libertés individuelles et collectives telles que les confinements ont été mises en place un peu
    partout dans le monde au nom de la survenance d’une pandémie présentée comme une menace majeure et inédite dans
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    l’histoire contemporaine de l’humanité. Le principal argument a résidé dans le recours à des modélisations prédisant dès le
    début du mois de mars la survenue de 500 000 morts en France, puis 7 mois plus tard, de 400 000 morts (discours du président
    de la République Française pour justifier un deuxième confinement
    32 ).
    A la fin de l’année, le bilan n’a rien à voir avec ces prédictions catastrophiques. La grande majorité des 64 632 morts attribués à
    la maladie Covid-19 se seraient inéluctablement produit en même en l’absence de cette épidémie.

    http://recherche.irsan.fr/fr/documentation/index/voir/154-L%E2%80%99%C3%A9pid%C3%A9mie-de-Covid%E2%80%9119-a-eu-un-impact-

    • Mais qui croire sérieux !? Vous, ceux qui rapportent tout simplement des infos sur le web et des avis sur tel ou tel chercheurs, eux qui sont chercheurs mais ce mot n’est plus systématiquement synonyme de confiance, un gouvernement Castex complètement à la ramasse et bouffi.

      Sérieusement...

    • Ce truc, écrit par les usual suspects, date de 2020, à l’époque où il n’y avait encore que 64000 morts officielles du covid. Depuis, ça a plus que doublé.

      Quand on prévoit 500000 morts, et qu’on prend des mesures de confinement, c’est pour éviter qu’il y ait 500000 morts. Et on se félicite de n’atteindre que 120000 morts un an après. Encore que. On aurait pu avoir bien moins. Il suffit d’aller voir le nombre de morts par millions d’habitant au Japon ou en NZ pour se dire qu’en effet, même si 120000 est inférieur à 500000, c’est encore très nettement supérieur à quelques centaines.

      A part la forme, ce tissu de crétineries est affligeant. Les prolégomènes sont désespérants. Et avec un an de recul de plus, on constate que ces grands chercheurs analystes des signaux et de la sociologie terminent au fond des oubliettes pour n’en ressortir que par hasard, comme on le voit ici.

    • Ces gens disaient qu’il n’y aurait pas de seconde vague, tout de même. Comment peut-on encore leur porter le moindre crédit ? Ils sont aussi affligeant que Blachier, qui a réussi à rester sur le devant de la scène jusqu’à maintenant... Quoi que finir dans les pages de Gala ne soit pas forcément un signe de crédibilité scientifique.

    • effectivement, histoire (un peu) ancienne…

      le papier de l’IRSAN est déjà passé par ici, c’était (entre autres ?) là
      https://seenthis.net/messages/910330, le 10/04/2021
      et là
      https://seenthis.net/messages/910799, le 13/04/2021

      à chaque fois, arrivé par l’intermédiaire d’un debunking de paidama

      et, à l’époque, l’analyse par Le Monde,
      https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/04/01/que-vaut-l-etude-de-toubiana-et-mucchielli-sur-la-tres-faible-surmortalite-d

      enfin, dans les conclusions du papier, le très explicite « de toutes façons, c’est pas grave, c’est que des vieux (ie +65 ans) », suggérant, sans aucunement le prouver, l’existence d’un effet de moisson, …

      … que la suite n’a pas du tout confirmé