Les jugements et opinions exprimés par les auteurs n’engagent qu’eux-mêmes, et non les institutions auxquelles ils appartiennent.
Des chercheur·e·s de l’Inserm, du CNRS, de l’IRSAN, de l’INSEE et de l’AP-HP, s’associent dans la diffusion d’un rapport : L’épidémie de Covid-19 a eu un impact relativement faible sur la mortalité en France
Il est important pour la qualité du débat public, au regard notamment de certaines comparaisons inappropriées avec des fléaux
sanitaires passés (comme par exemple la grippe espagnole tant de fois invoquée pendant cette crise), d’évaluer le réel impact
de l’épidémie de Covid-19 et d’évaluer tant sa nature que son importance au regard de l’histoire contemporaine des épidémies.
Les mesures restrictives des libertés individuelles et collectives telles que les confinements ont été mises en place un peu
partout dans le monde au nom de la survenance d’une pandémie présentée comme une menace majeure et inédite dans
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l’histoire contemporaine de l’humanité. Le principal argument a résidé dans le recours à des modélisations prédisant dès le
début du mois de mars la survenue de 500 000 morts en France, puis 7 mois plus tard, de 400 000 morts (discours du président
de la République Française pour justifier un deuxième confinement
32 ).
A la fin de l’année, le bilan n’a rien à voir avec ces prédictions catastrophiques. La grande majorité des 64 632 morts attribués à
la maladie Covid-19 se seraient inéluctablement produit en même en l’absence de cette épidémie.
▻http://recherche.irsan.fr/fr/documentation/index/voir/154-L%E2%80%99%C3%A9pid%C3%A9mie-de-Covid%E2%80%9119-a-eu-un-impact-