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« vivere vuol dire essere partigiani » Antonio Gramsci

  • In-Q-Tel : quand la CIA investit dans des #start-up françaises -
    ▻https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/in-q-tel-quand-la-cia-investit-dans-des-start-up-francaises_2167

    MĂȘme trois mois aprĂšs, les responsables de Prophesee peinent encore Ă  cacher une certaine forme de rancoeur. « On se serait bien passĂ© de cette publicitĂ©-lĂ  », glisse l’un d’entre eux. En octobre dernier, la start-up parisienne qui a dĂ©veloppĂ© des technologies de vision avec des applications militaires (surveillance, dĂ©tection...) s’est retrouvĂ©e au coeur de l’actualitĂ© aprĂšs les rĂ©vĂ©lations autour de l’identitĂ© de l’un de ses investisseurs : #In-Q-Tel. Si ce nom un brin compliquĂ© Ă  prononcer ne vous dit rien, son propriĂ©taire vous parlera sĂ»rement puisqu’il s’agit ni plus ni moins de l’agence centrale amĂ©ricaine de renseignement, la fameuse « #CIA ».

    Pendant plusieurs jours, Ă©lus et investisseurs sont montĂ©s au crĂ©neau pour s’inquiĂ©ter du possible rachat de la pĂ©pite tricolore. « On a parlĂ© que de ça », se souvient un investisseur français. L’affaire a pris une telle ampleur qu’elle est remontĂ©e jusqu’à Bercy, qui n’a finalement pas donnĂ© suite. Il faut dire que In-Q-Tel n’a qu’une infime part du capital de la sociĂ©tĂ©. On parle d’un « ticket » d’à peine 200 000 euros, autant dire une broutille qui ne leur donne aucun pouvoir. « Ils ont juste un reprĂ©sentant au conseil qui est lĂ  comme observateur mais n’ont aucune influence sur la stratĂ©gie de la boĂźte », rĂ©sume un proche de Prophesee qui compte Ă  son capital des gĂ©ants tels qu’Intel, Renault-Nissan ou le chinois Huawei.

    "Un systĂšme trĂšs malin"

    Mais alors pourquoi avoir mis des billes dans la pĂ©pite tricolore ? C’est justement lĂ  toute la subtilitĂ© et l’objectif du fonds de la CIA crĂ©Ă© en 1999. Car In-Q-Tel, dont les mises peuvent atteindre quelques millions de dollars, n’est pas une structure comme les autres. Son but n’est pas de gagner beaucoup d’argent comme n’importe quel autre fonds d’investissement ni de prendre le contrĂŽle des sociĂ©tĂ©s dans lesquelles il a investi, mais de repĂ©rer et de suivre les projets les plus prometteurs qui pourraient servir aux intĂ©rĂȘts amĂ©ricains. Ils agissent comme des investisseurs dormants. « C’est un systĂšme trĂšs malin », souligne un proche du renseignement français. La NSA, connue pour avoir mis la planĂšte sur Ă©coute, a Ă©galement son propre fonds... Si jamais une sociĂ©tĂ© dĂ©veloppe une technologie intĂ©ressante pour la CIA ou un groupe comme Microsoft, In-Q-tel, va servir d’intermĂ©diaire. « Ils vont les rapprocher et leur permettre de faire du business ensemble », explique un bon connaisseur. Et c’est l’objectif avec Prophesee.

    En un peu plus de vingt ans, le fonds dirigĂ© par Chris Darby a rĂ©alisĂ© 500 investissements dans le monde avec une enveloppe annuelle d’un peu plus de 100 millions de dollars. Jusqu’en 2010, ses prises de participation se sont quasi exclusivement limitĂ©es au territoire amĂ©ricain. Puis le fonds, composĂ© essentiellement d’anciens membres du renseignement, a Ă©largi son terrain de jeu avec l’Europe en ligne de mire.

    Si In-Q-tel ne communique pas Ă  chaque fois sur ses prises de participation, on estime le nombre de ses investissements Ă  plus de vingt sur le Vieux continent. Parmi ceux-ci, on retrouve le finlandais Iceye (microsatellites), l’espagnol CounterCraft (cybersĂ©curitĂ©), ou encore l’allemand Toposens (capteurs de son 3D). « Ils sont prĂ©sents un peu partout », explique un expert du renseignement français. En France, Prophesee est Ă  l’heure actuelle, officiellement, la seule sociĂ©tĂ© tricolore dans laquelle la CIA a investi.

    Si In-Q-Tel n’est pas vu comme une menace, les EuropĂ©ens surveillent tout de mĂȘme de prĂšs son activitĂ©. « Il ne faut pas ĂȘtre naĂŻf. Quand on parle de sujets sensibles, il n’y a plus d’alliĂ©s », souligne un bon connaisseur du renseignement Ă©conomique. D’autant plus que les technologies sont devenues l’un des principaux sujets de souverainetĂ©. Et qu’à ce niveau-lĂ , l’Europe part de loin. Conscient du problĂšme, le gouvernement français a ainsi musclĂ© ses dispositifs, notamment pour surveiller les entreprises dites stratĂ©giques.

    En plus de sa vingtaine de dĂ©lĂ©guĂ©s en rĂ©gion auprĂšs des prĂ©fets pour surveiller les jeunes pousses, Bercy a mis en place en 2020 un dispositif d’alerte, en cas d’achats Ă©trangers de start-up. Ces alertes remontent des ministĂšres et du renseignement. En 2021, il y en a eu prĂšs de 500. « Dans ces cas-lĂ , on regarde si la start-up est sur la liste des entreprises sensibles, on regarde qui est l’investisseur et combien il veut prendre. S’il n’y a pas de risque alors on ne s’y oppose pas », souligne-t-on du cĂŽtĂ© de Bercy.

    Des dispositifs encore trÚs défensifs

    Les dispositifs financiers ont, eux aussi, Ă©tĂ© renforcĂ©s. CĂŽtĂ© public, il y a notamment le fonds « French Tech SouverainetĂ© » de Bpifrance. LancĂ© en 2020 et dotĂ© de 150 millions d’euros, ce vĂ©hicule est censĂ© permettre d’investir dans toutes les start-up technologiques qui auraient besoin de fonds. Le privĂ© est Ă©galement de la partie avec des structures comme Tikehau, Ardian ou Eurazeo... « On a un vrai rĂŽle Ă  jouer », explique Marwan Lahoud, qui dirige le dernier fonds aĂ©ronautique pour Tikehau Ace Capital (750 millions d’euros), filiale de la sociĂ©tĂ© d’investissement Tikehau.

    Reste que ces dispositifs ne suffiront pas Ă  inverser le rapport de force. « On a amĂ©liorĂ© les dispositifs, mais on reste des nains », tacle le responsable d’un fonds français. L’Europe part en mĂȘme temps de beaucoup plus loin que les Etats-Unis. « La France construit son dispositif petit Ă  petit. Il y a maintenant des ponts entre le privĂ© et le public. Avant, ces deux mondes ne se parlaient pas », explique un avocat, qui souligne la nĂ©cessitĂ© de passer Ă  une phase plus offensive. Quels que soient les domaines, la meilleure dĂ©fense reste encore l’attaque.

    • Dans les coulisses du Campus Cyber, la nouvelle vitrine de la cybersĂ©curitĂ© française
      ▻https://www.latribune.fr/technos-medias/innovation-et-start-up/on-a-visite-le-campus-cyber-la-nouvelle-vitrine-de-la-cybersecurite-franca

      Les locaux du Campus Cyber, Ă  deux pas de l’esplanade de la DĂ©fense, grouillent d’ouvriers. Plus de 120 hommes s’activent Ă  dĂ©baller des cartons, monter des meubles ou encore installer des routeurs internet. L’enjeu est grand : le bĂątiment neuf de 26.000 mĂštres sur 13 Ă©tages doit devenir le lieu totem de la cybersĂ©curitĂ© française. Autrement dit, il se positionne comme l’équivalent dans la cybersĂ©curitĂ© Ă  ce qu’est Station F pour le numĂ©rique, c’est-Ă -dire un mini-Ă©cosystĂšme en pleine ville.

      Michel Van Den Berghe, ancien dirigeant d’Orange CyberdĂ©fense devenu prĂ©sident du Campus Cyber, essaie de ne pas s’attarder sur les travaux qui restent Ă  faire alors que la date de l’inauguration approche. « Ils installent les enceintes, c’est bon signe », se rassure-t-il aprĂšs un passage dans le futur auditorium. Le campus doit accueillir ses premiers locataires le 16 fĂ©vrier. L’inauguration, elle, est prĂ©vue quelques jours avant, en prĂ©sence -sauf imprĂ©vu- du prĂ©sident de la RĂ©publique Emmanuel Macron lui-mĂȘme. Alors forcĂ©ment, l’absence de moquette Ă  certains Ă©tages et les bruits constants de perceuses ont de quoi angoisser le dirigeant. « Le but de ce lieu, ce n’est pas de faire un projet immobilier, c’est de prĂ©parer des offres communes, et de monter le niveau de la cybersĂ©curitĂ© de la Nation », rappelle-t-il.

      Toute la cybersécurité française au rendez-vous

      ImpulsĂ© par l’exĂ©cutif Ă  l’étĂ© 2019, le projet de Campus Cyber a Ă©mergĂ© trĂšs rapidement. CommanditĂ© par le premier ministre, Michel Van Den Berghe a remis son rapport intitulĂ© « FĂ©dĂ©rer et faire rayonner l’écosystĂšme de la cybersĂ©curitĂ© » le 7 janvier 2020. Celui-ci conclut sur la volontĂ© des entreprises du secteur, des grands groupes aux startups, de mieux collaborer les unes avec les autres. Ces rĂ©sultats ont dĂ©clenchĂ© la mise en Ɠuvre effective du projet, toujours confiĂ©e au mĂȘme homme. En avril 2021, il quittait donc ses fonctions Ă  la tĂȘte d’Orange CyberdĂ©fense, et 3 mois plus tard, le 21 juillet 2021, il signait le bail du bĂątiment, peu aprĂšs avoir crĂ©Ă© la sociĂ©tĂ© Campus Cyber, dont l’Etat est actionnaire Ă  hauteur de 44%. Les travaux d’amĂ©nagement des bureaux ont dĂ©butĂ© au pas de course en septembre, pour donc accueillir les locataires Ă  la fin du mois de fĂ©vrier 2022.

      PensĂ© comme un « porte-avions » de la cybersĂ©curitĂ© française, la Campus Cyber accueille toutes les strates de l’écosystĂšme : des grands groupes (Thales, Atos...), la recherche publique (l’Inria, le CEA...), l’Etat (l’Agence nationale de la sĂ©curitĂ© des systĂšmes d’information -Anssi-, le ministĂšre de l’IntĂ©rieur et celui des ArmĂ©es), des PME, des startups, des Ă©coles, des associations ou encore des fonds d’investissement. « Nous sommes le seul campus au monde oĂč sont rĂ©unis des offreurs, l’Etat, les Ă©coles, mais aussi des clients finaux : 40 sociĂ©tĂ©s du CAC40 ont placĂ© des experts chez nous », promeut Michel Van Den Berghe. Autrement dit, des grands groupes dont l’activitĂ© principale n’est pas la cybersĂ©curitĂ© se sont aussi greffĂ©s au projet. A titre d’exemple, un groupe interbancaire -avec des experts issus des 8 plus grosses banques françaises- va se rĂ©unir sur le campus pour crĂ©er des solutions communes.

      En tout, plus de 90 organisations vont s’installer dans le bĂątiment, qui regroupera ainsi plus de 1.800 experts de la cybersĂ©curitĂ©. « Il ne nous reste que 25 postes sur toutes les places que nous avons commercialisĂ©es », se rĂ©jouit Michel Van Den Berghe. Pour autant, le Campus ne serait pas encore victime de son succĂšs. « Nous nous sommes arrangĂ©s pour que personne ne reste Ă  la porte », rassure-t-il. Pour permettre cette mixitĂ© d’organisation, il a fallu s’adapter : le campus se loue Ă  750 euros du mĂštre carrĂ©, une somme Ă©levĂ©e pour une petite entreprise, mais modĂ©rĂ©e pour le quartier de la DĂ©fense, dixit Michel Van Den Berghe. « Les grandes sociĂ©tĂ©s ont jouĂ© le jeu : elles paient leur loyer un petit peu plus cher pour que les petites sociĂ©tĂ©s paient un peu moins cher. Je trouve que c’est un bel exemple de solidaritĂ©. »

      Une vitrine pour la cybersécurité française

      L’architecture de l’immeuble se prĂȘte bien Ă  cette cohabitation. Comme une fleur, chaque Ă©tage se divise en trois « pĂ©tales », accessibles depuis une mĂȘme colonne centrale -la tige en quelque sorte- oĂč se trouvent les ascenseurs. Les locataires s’installent soit sur un Ă©tage entier -c’est le cas d’Orange CyberdĂ©fense et de Capgemini-, soit sur une ou deux pĂ©tales -comme les ministĂšres de l’IntĂ©rieur et des ArmĂ©es-, soit sur des postes dans les espaces collaboratifs opĂ©rĂ©s par Campus Cyber. Dans le dĂ©tail, 35% des espaces sont occupĂ©s par des grands groupes, 20% par l’Etat ou encore 10% par les Ă©coles (Epita, Simplon...). Bien que le bĂątiment serve Ă  mettre en avant les expertises françaises et Ă  crĂ©er des synergies entre elles, un des 13 Ă©tages est dĂ©diĂ© Ă  l’accueil d’entreprises Ă©trangĂšres. On y retrouve les incontournables Google, Amazon Web Services, Microsoft, IBM ou encore Cisco.

      « Quand j’ai signĂ© le bail de l’immeuble, beaucoup de gens m’ont regardĂ© en se disant que c’était un petit peu dingue. Il faut dire que lorsqu’on avait remis l’étude d’opportunitĂ©, on parlait de 10.000 Ă  12.000 mĂštres carrĂ©s », se souvient Michel Van Den Berghe. Finalement, l’immeuble de 26.000 mĂštres carrĂ©s est deux fois plus grand que prĂ©vu, ce qui permet Ă  la sociĂ©tĂ© de proposer des espaces peu densifiĂ©s. Par exemple, le bureau de 8 postes de travail mesure environ 90 mĂštres carrĂ©s, et certains lieux sont dĂ©diĂ©s aux Ă©changes. Cette faible densitĂ© donne aussi un effet de prestige aux bureaux, essentiel aux yeux de Michel Van Den Berghe. « Notre Ă©tat d’esprit, c’est de faire de ce lieu un lieu totem, un lieu extrĂȘmement visitable, un lieu le plus ouvert possible pour susciter des vocations ».

      Le précédent Station F

      En France, dĂšs qu’on parle de lieu totem, #StationF apparaĂźt comme un exemple Ă©vident. « La #French-Tech est pour moi une rĂ©ussite car c’est un mouvement qui fĂ©dĂšre l’écosystĂšme et crĂ©e des dynamiques. Station F c’est 30.000 mĂštres carrĂ©s pour tout le numĂ©rique, nous c’est 26.000 mĂštres carrĂ©s rien que pour la cyber, on peut ĂȘtre fiers de ça », fait remarquer le dirigeant du Campus Cyber. Pour endosser sa fonction de vitrine de l’écosystĂšme, le nouveau bĂątiment va pouvoir s’appuyer sur une salle de confĂ©rence, un auditorium, ou encore un « showroom » Ă©quipĂ© en technologies -avec notamment une salle Ă  360° et des dispositifs de rĂ©alitĂ© virtuelle- oĂč des dĂ©monstrateurs seront installĂ©s.

      Le campus intĂšgre aussi une brasserie, un rĂ©fectoire sur le modĂšle des « food courts » amĂ©ricains, un espace de massage ou encore un espace de coiffure. L’objectif : rendre le lieu le plus attractif possible pour les employĂ©s des sociĂ©tĂ©s locataires.

      Délocalisations dans les autres régions

      En s’installant Ă  cinq minutes de l’esplanade de La DĂ©fense, le Campus Cyber n’échappe pas aux critiques sur le parisiano-centrisme de la profession. « Le prĂ©requis Ă©tait que l’immeuble soit extrĂȘmement bien desservi et accessible car sinon, les locataires n’auraient pas rĂ©ussi Ă  convaincre leurs experts cyber de venir », se dĂ©fend Michel Van Berghe. D’aprĂšs lui, le campus israĂ©lien Cyber Spark -modĂšle du genre- installĂ© Ă  Beer-Sheva, peine Ă  faire venir les ingĂ©nieurs Ă  cause de l’heure de route qui le sĂ©pare de Tel-Aviv.

      Pour autant, un groupe de travail est dĂ©jĂ  en discussion avec dix des treize rĂ©gions françaises pour crĂ©er des antennes rĂ©gionales partout dans l’Hexagone. L’objectif : amener les expertises au plus prĂšs du terrain. Campus Cyber prend en charge le processus de labellisation et participera Ă  l’animation du rĂ©seau, mais ce n’est pas lui qui gĂšrera ces autres campus. « C’est la rĂ©gion qui dĂ©cide de l’implantation du campus et de son statut (GIP, sociĂ©tĂ©, association...) », prĂ©cise Michel Van Den Berghe.

      Pour ce qui est du campus parisien, une extension est dĂ©jĂ  prĂ©vue dans les Yvelines Ă  l’horizon 2024, Ă  un emplacement Ă  dĂ©terminer sur le futur tronçon du RER E (baptisĂ© Eole), qui passera Ă  La DĂ©fense. L’ancien patron d’Orange CyberdĂ©fense projette « un campus Ă  l’amĂ©ricaine, trĂšs vert, avec des terrains de sport et une piscine ». Cet espace, plus grand, permettra d’adresser les questions de cybersĂ©curitĂ© industrielle -avec des dĂ©monstrateurs imposants- ou encore celle des drones -qui ne peuvent pas voler en ville. Mais chaque chose en son temps. « Mon rĂŽle c’est dĂ©jĂ  de faire que le projet initial tienne dans la durĂ©e », conclut Michel Van Den Berghe.

    • #CampusCyber, capitale de la cybersĂ©curitĂ©
      ▻https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/campus-cyber-capitale-de-la-cybersecurite-20220213

      Inauguré ce 15 février, ce lieu innovant doit permettre de renforcer le niveau de sécurité numérique en France.

      « Le porte-avions de la cybersĂ©curitĂ© française », « le vaisseau amiral de l’écosystĂšme cyber », « la caserne des casques bleus du rĂ©seau » 
 Les mĂ©taphores militaires ne manquent pas pour qualifier le Campus Cyber qui ouvrira ses portes mardi 15 fĂ©vrier. Cette tour de 13 Ă©tages, situĂ©e dans le quartier de la DĂ©fense, regroupera en un mĂȘme lieu tout ce que compte l’écosystĂšme cyber en France : les grands industriels privĂ©s, des services de l’État comme l’Agence nationale de la sĂ©curitĂ© des systĂšmes d’information (Anssi), des PME et des start-up spĂ©cialisĂ©es, des sociĂ©tĂ©s utilisatrices, des centres de recherche, des Ă©coles de formation
 AprĂšs plus de deux ans de gestation, le projet devient opĂ©rationnel. L’objectif : faire travailler ensemble acteurs privĂ©s et publics, pour dĂ©velopper l’écosystĂšme français, ĂȘtre Ă  la pointe technologique dans ce domaine hautement stratĂ©gique et former les compĂ©tences nĂ©cessaires. L’enjeu ? Élever in fine le niveau de sĂ©curitĂ© informatique de la France.