Ils n’ont pas peur du couteau, c’est la vérité qui les terrifie
« Une voix d’abord – ici, une voix « en enfer » d’une femme prénommée Paradis -, un murmure nocturne, un lamento à travers les claies de la pénombre et qui trouve naissance dans l’ancrage soudain éclairci d’un intérieur privé de ciel. Une blessure aux rets trop anciens, ouverte enfin pour, peu à peu, assumer son chant. Et la révolte se développe à la recherche de mots neufs, du timbre rauque, incongru, de l’imprécation en huis clos, et la révolté s’enroule ici du rythme circulaire et récurrent de son dit… ». Extrait de la préface d’Assia Djebar.
note sur : Nawal El Saadawi : Ferdaous, une voix en enfer
▻https://entreleslignesentrelesmots.blog/2022/02/17/ils-nont-pas-peur-du-couteau-cest-la-verite-qui-les-ter