Monolecte đŸ˜·đŸ€Ź

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • En juillet 2021, le NERVTAG 🇬🇧 avait publiĂ© les scenarii possibles quant Ă  l’évolution virale sur le long terme. #covid

    ▻https://threadreaderapp.com/thread/1500148815722078213.html
    ▻https://twitter.com/C_A_Gustave/status/1500148815722078213

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    En juillet 2021, le NERVTAG 🇬🇧 avait publiĂ© les scenarii possibles quant Ă  l’évolution virale sur le long terme.
    Pour rappel, le NERVTAG est le conseil scientifique britannique spĂ©cialisĂ© dans les infections respiratoires Ă©mergentes : gov.uk/government/gro

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    Le 10 fĂ©vrier 2022, ils ont publiĂ© une mise Ă  jour de ces scenarii, enrichie des connaissances acquises avec les prĂ©cĂ©dents variants :
    gov.uk/government/pub

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    Tout d’abord, ils rappellent que l’apparente ↘ de virulence d’Omicron BA.1 est « un coup de chance ». Cette caractĂ©ristique Ă©tant probablement absente des prochains variants... Image

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    Plusieurs raisons Ă  cela :
    A) les virus n’évoluent pas nĂ©cessairement pour devenir moins virulents.
    Pour SARS-CoV-2 c’est encore plus faux car sa transmission survient avant les symptĂŽmes, et mĂȘme si symptĂŽmes, l’infectĂ© contagieux survit de nombreux jours...

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    Ainsi il n’y a aucune pression de sĂ©lection sur le paramĂštre « virulence » car la transmission se fait bien avant que la virulence ait « triĂ© » les infectĂ©s et donc les variants (= l’hĂŽte ne meurt pas avant de pouvoir transmettre son variant)...
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    O. VERAN devrait d’ailleurs lire ce rapport !
    Le Ministre de la santĂ© use souvent de l’argument d’autoritĂ© pour dire « les pontes de la virologie nous disent que les virus Ă©voluent pour devenir plus transmissibles mais nous faire moins mal »...
    Rien n’est plus faux ! Image
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    D’ailleurs, on voit dĂ©jĂ  que BA.2 prĂ©sente des caractĂšres de virulence ↗ par rapport Ă  Omicron BA.1, puisqu’il infecte Ă  nouveau fortement les alvĂ©oles pulmonaires, induit de grands syncytia comme Delta :

    ▻https://twitter.com/MarcGozlan/status/1494707181060599812?s=20&t=9OuZcZViBGb3PTUWc0HfMQ

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    De plus, chez l’Homme, la ↘↘ apparente de virulence d’Omicron BA.1 Ă©tait essentiellement une illusion due Ă  son Ă©chappement immunitaire lui permettant de circuler majoritairement chez des immunisĂ©s (donc Ă  moindre risque de forme sĂ©vĂšre) :

    ▻https://twitter.com/yaneerbaryam/status/1489251231474147331?s=20&t=3hbPv0IiSbFxixxMq8Asvw

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    B) Autre raison Ă©voquĂ©e par le NERVTAG : les variants successifs ne descendent pas les uns des autres mais sont des lignages indĂ©pendants !
    Ainsi, Ă  tout moment nous pouvons ĂȘtre confrontĂ©s Ă  un nouveau variant indĂ©pendant d’Omicron

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    Ceci pourrait survenir par voie zoonotique = rĂ©servoir animal contaminĂ© par l’Homme.
    Puis Ă©volution virale non-documentĂ©e chez l’animal.
    Puis retour chez l’Homme par transmission animal -> Homme.
    Cette option est dĂ©jĂ  suspectĂ©e pour Omicron :
    keaipublishing.com/en/journals/jo
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    ▻https://www.keaipublishing.com/en/journals/journal-of-biosafety-and-biosecurity/news/researchers-discover-that-the-omicron-variant-may-have-originated-in
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    Il est important de garder Ă  l’esprit que plus la pandĂ©mie progresse (le NERVTAG estime que 175 millions d’humains ont Ă©tĂ© infectĂ©s depuis l’émergence du virus), plus le virus a d’hĂŽtes oĂč se rĂ©pliquer = ↗ de diversitĂ© virale et ↗ de + en + rapide... Image
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    Dans la section « supporting informations » (points 17 et suivants), le NERVTAG fournit un rĂ©sumĂ© trĂšs didactique des modes d’évolution virale sur le plan molĂ©culaire (comment) et sur le plan Ă©pidĂ©miologique (facteurs dĂ©terminant le remplacement d’un variant par un autre)... ImageImage

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    A partir du point 29, le rapport du NERVTAG dĂ©taille certains aspects molĂ©culaires de l’évolution de SARS-CoV-2.
    Par exemple, avec son taux de mutation.
    Il est estimé à 1 mutation tous les 1 à 10 millions de nucléotides répliqués...
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    Sachant que le gĂ©nome de SARS-CoV-2 contient ~30000 nuclĂ©otides, et que 1 infectĂ© produit bien plus de 100 millions de copies virales au cours de son infection, la production de variants chez CHAQUE infectĂ© est une certitude et une constante đŸ€·â€â™‚ïž Image
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    Cette notion est connue de toujours sous le terme « quasi-espĂšces ».
    Elle traduit la diversitĂ©+++ du virus qui apparaĂźt Ă  l’échelle individuelle lors de l’infection, avec des consĂ©quences cliniques via l’échappement Ă  notre immunitĂ© par exemple :
    oatext.com/impact-of-sars
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    Le NERVTAG Ă©voque aussi l’évolution par recombinaison (spĂ©cialitĂ© des Coronavirus).
    Ses consĂ©quences ne sont pas diffĂ©rentes de celles des mutations ponctuelles, mais la recombinaison provoque des changements de plus grande envergure dans le gĂ©nome et donc plus « brutaux » Image
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    Le NERVTAG poursuit avec une mini-revue des Ă©volutions dĂ©jĂ  observĂ©es, en rappelant qu’elles ne sont pas sĂ©lectionnĂ©es pour aller vers moins de virulence (puisque la transmission est indĂ©pendante de la sĂ©vĂ©ritĂ©), voire au contraire conduire Ă  un virus encore plus dangereux Image
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    L’émergence de nouveaux variants pouvant aussi modifier l’épidĂ©miologie de la COVID en faisant Ă©voluer ses modes de transmission.
    La transmission fĂ©co-orale Ă©voquĂ©e par le NERVTAG a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© documentĂ©e pour SARS-CoV-2 depuis 2020 :
    sciencedirect.com/science/articl
 Image

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    Le NERVTAG souligne la convergence Ă©volutive des variants, avec une 1Ăšre phase pandĂ©mique marquĂ©e par une ↗ de fitness viral via une transmission de +en+ efficace :
    D614G, N501Y... et affinitĂ© ↗ pour ACE2
    P681H... et fusion accélérée

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    Ce phĂ©nomĂšne Ă©tait annoncĂ© depuis longtemps, notamment via un article Ă©voquant la capacitĂ© de Spike Ă  muter pour ↗ son affinitĂ© pour ACE2 d’un facteur X600 !
    Ce qui indique que mĂȘme aujourd’hui, le virus est encore loin de son optimum de transmission...

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    Le preprint datait de janvier 2021 :
    biorxiv.org/content/10.110

    L’article a finalement Ă©tĂ© publiĂ© dans Nature en aoĂ»t 2021 :
    nature.com/articles/s4156

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    Également une ↗ du fitness intra-hĂŽte via des mutations hors Spike, et associĂ©es Ă  une accĂ©lĂ©ration des rendements de rĂ©plication virale, ou encore Ă  un Ă©chappement Ă  l’immunitĂ© innĂ©e (notamment rĂ©ponse interfĂ©ron) ImageImage

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    La 2Ăšme phase Ă©volutive (actuelle) est marquĂ©e par l’échappement immunitaire du virus.
    Elle fait suite Ă  la ↗ d’immunitĂ© dans la population, ce qui ↗ la pression de sĂ©lection en faveur des mutations qui ↘ l’entrave immunitaire Ă  la rĂ©plication/transmission...
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    Ce phĂ©nomĂšne n’a pas de fin et se poursuit tant que le virus circule chez ses hĂŽtes (et qu’il trouve donc un hĂŽte oĂč se rĂ©pliquer/muter).
    Ceci est dĂ©crit pour les Coronavirus endĂ©miques, comme par exemple 229E :
    Unroll available on Thread Reader

    ▻https://twitter.com/jbloom_lab/status/1339939720558563328?s=20&t=5Os0M3kWjJgwTze5u8Xhvw

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    Quand je dis « sans fin », c’est au sens littĂ©ral, puisque l’échappement immunitaire de 229E se poursuit de nos jours, alors que ce virus est apparu au 11Ăšme siĂšcle (lorsqu’il a divergĂ© d’un autre Coronavirus endĂ©mique NL63) :
    ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/P

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    Comme le NERVTAG le rappelle, la vaccination joue un rĂŽle dans cette Ă©volution car elle participe Ă  l’immunisation de la population Ă  grande Ă©chelle.
    MAIS, son implication est faible Ă  nulle dans les variants actuels pour plusieurs raisons :... Image
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    Tout d’abord, tous les variants actuels (hors Omicron) ont Ă©mergĂ© bien avant le dĂ©ploiement de la vaccination đŸ€·â€â™‚ïž
    Pour Omicron, ses origines sont potentiellement chez l’animal, et avec une Ă©mergence humaine remontant Ă  l’étĂ© 2021 en Europe ! Image
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    De plus, contrairement Ă  l’immunitĂ© par infection, la vaccination n’induit que peu ou pas d’immunitĂ© au niveau des muqueuses (= portes d’entrĂ©e/sortie du virus).
    Que cette immunitĂ© soit cellulaire :
    Unroll available on Thread Reader

    ▻https://twitter.com/VirusesImmunity/status/1433570077933199365?s=20&t=Iv54-4PQVPsEw7JpolMQYg

    Ou humorale : medrxiv.org/content/10.110
 Image

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    Ainsi, 💉 prĂ©sente 3 intĂ©rĂȘts par rapport Ă  l’immunitĂ© par infection :
    A) Peu/pas d’immunitĂ© des muqueuses via 💉 = peu/pas de pression sur transmission.
    Ainsi, 💉 n’↗ pas la pression de sĂ©lection de variants Ă  Ă©chappement immunitaire (↘ transmission des autres variants)
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    B) La vaccination permet l’immunisation sans passer par l’infection.
    Ainsi, 💉 Ă©viter une phase de rĂ©plication virale, ce qui ↘ l’émergence de nouveaux variants (pas d’infection = pas de rĂ©plication = pas de mutation) đŸ€·â€â™‚ïž

    ▻https://twitter.com/EricTopol/status/1425201397448941568?s=20&t=QWls9tdthj0EvjTQtYbuig

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    C) La vaccination permet d’éviter le risque individuel de COVID grave (contrairement Ă  l’immunitĂ© par infection qui peut se solder par une COVID grave au cours de la phase d’immunisation), et surtout, aucun risque de transmission virale lors de la vaccination

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    Il faut bien comprendre que de toute façon, la quasi-totalitĂ© de la population sera immunisĂ©e (sauf nouveau-nĂ©s, immunodĂ©primĂ©s, et personnes isolĂ©es+++), mĂȘme sans vaccination (par la simple progression du virus sur la planĂšte)...

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    Une pression de sĂ©lection immunitaire sera donc INÉVITABLE Ă  l’échelle planĂ©taire, qu’on vaccine ou pas.
    Elle sera bien plus nĂ©faste si elle est induite par une immunitĂ© via infection car :
    A) Ces infections induisent un impact sanitaire lourd...

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    B) L’immunitĂ© via infection induit une immunitĂ© des muqueuses, ce qui exerce une pression de sĂ©lection+++ sur la transmission virale (en ↘ la transmission des variants couverts par cette immunitĂ© = avantage de transmission pour les autres variants capables d’y Ă©chapper)

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    C) L’immunitĂ© par infection implique une infection 😅.
    Ceci permet alors au virus de se rĂ©pliquer et donc de gĂ©nĂ©rer de nouveaux variants, ce qui alimente l’évolution virale ! đŸ€·â€â™‚ïž (cercle vicieux)
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    Le NERVTAG évoque aussi la pression de sélection via les mesures barriÚres.
    C’est le mĂȘme « faux dilemme ». Si on les applique, on favorise mĂ©caniquement les variants les plus transmissibles... Image
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    Mais si on ne les applique pas, alors on dĂ©cuple la circulation virale avec :
    A) ↗ de l’impact sanitaire
    B) ↗ des infections = ↗ des rĂ©plications = ↗ des mutations
    C) SĂ©lection naturelle des mutations les plus performantes pour la transmission/fitness Image

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    Le NERVTAG évoque aussi la pression de sélection via les lymphocytes T.
    Tout d’abord il convient de rappeler que les lymphocytes T ne sont pas le support de la protection contre la COVID...

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    C’est notamment suggĂ©rĂ© par le bĂ©nĂ©fice observĂ© avec les 4Ăšmes doses vaccinales VERSUS 3Ăšme doses datant depuis >4 mois.
    Les « supporters » des lymphocytes T vantaient l’immunitĂ© pĂ©renne aprĂšs D3 via les lymphocytes T...
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    Ils peuvent aller se rhabiller puisque le risque de COVID grave/dĂ©cĂšs est ↘ x3 Ă  x4 aprĂšs D4 versus D3 > 4 mois... MalgrĂ© la persistance des lymphocytes T spĂ©cifiques de SARS-CoV-2 (qui je le rappelle sont des cellules Ă  trĂšs longue durĂ©e de vie)

    ▻https://twitter.com/EricTopol/status/1487844688052711424?s=20&t=duJS2QPNY0NMibZbbcSstw

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    Cette mĂ©prise vient du mĂȘme raisonnement erronĂ© que pour les « cellules mĂ©moires » censĂ©es nous protĂ©ger indĂ©finiment.
    C’est absurde puisqu’elles nĂ©cessitent plusieurs jours pour s’activer en cas de rĂ©infection ; ce qui laisse trop de temps au virus pour se rĂ©pliquer...

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    La protection immunitaire contre la COVID repose sur les anticorps neutralisants, les seuls Ă  pouvoir empĂȘcher d’emblĂ©e la propagation de l’infection et la rĂ©plication du virus, en l’empĂȘchant d’entrer dans ses cellules-cibles đŸ€·â€â™‚ïž...

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    Ces anticorps neutralisants sont alors une source importante de pression de sĂ©lection... Ce qui est trĂšs diffĂ©rent pour les lymphocytes T !
    Ils ne peuvent pas agir directement sur le virus.
    Ils ne peuvent que tuer nos cellules infectées...

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    Ce faisant, ils ne dĂ©truisent/entravent pas seulement le variant qu’ils sont capables de reconnaĂźtre, mais TOUS les variants contenus dans la cellule tuĂ©e !
    Ainsi, les lymphocytes T n’exercent que peu ou pas de pression de sĂ©lection (pas d’entrave sĂ©lective d’un variant) đŸ€·â€â™‚ïž
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    Le NERVTAG pose également quelques perspectives à propos des thérapies préventives ou curatives.
    Notamment pour les futurs vaccins qui devront viser à bloquer la transmission virale (ce qui n’est pas le cas actuellement)... Image
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    Quant Ă  l’anticipation de l’échappement immunitaire et mise Ă  jour vaccinales, cela restera le point faible car :
    A) l’anticipation des mutations est impossible, de mĂȘme que l’anticipation de leurs consĂ©quences sur le virus et son hĂŽte... ImageImageImage
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    B) En raison aussi des ressources trĂšs insuffisantes pour le testing et le sĂ©quençage Ă  grande Ă©chelle (indispensable pour une surveillance et une anticipation suffisante de l’émergence/diffusion de nouveaux variants) Image
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    Le NERVTAG recommande donc d’Ɠuvrer au renforcement des capacitĂ©s de production vaccinale (la demande ne va faire que ↗ au cours du temps et de l’évolution virale) ;
    ainsi qu’au recours PRUDENT et LIMITÉ aux antiviraux... Image
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    A propos des antiviraux, j’ai dĂ©jĂ  exprimĂ© mes rĂ©ticences face au Molnupiravir en raison de son mode d’action (mutagĂšne) :

    ▻https://twitter.com/C_A_Gustave/status/1465071635111849992?s=20&t=zWaNFTerwwfJbzTHXcKoHw

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    Cet antiviral a d’ailleurs Ă©tĂ© rejetĂ© par les autoritĂ©s sanitaires françaises, au profit du Paxlovid...

    ▻https://twitter.com/nicolasberrod/status/1469710951951781890?s=20&t=ujvjhoHvCa1n6RETox-UGg

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    A propos du Paxlovid, voici Ă  nouveau mon thread.
    J’y Ă©voquais la nĂ©cessitĂ© de limiter son dĂ©ploiement aux seules populations ne pouvant ĂȘtre vaccinĂ©es, ou immunodĂ©primĂ©es, afin de limiter sa pression de sĂ©lection et ainsi prĂ©server son efficacitĂ©

    ▻https://twitter.com/C_A_Gustave/status/1491470648853544969?s=20&t=2JH-bRCuW9Ft7OsIV1KN2w

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    Le NERVTAG insiste également sur le risque+++ de sélection de variants résistants à ces antiviraux suite à leur déploiement. ImageImage
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    Le NERVTAG Ă©voque enfin des tendances Ă©volutives dĂ©duites des observations chez l’animal (oĂč bcp plus de Coronavirus sont documentĂ©s) :
    A) Ă©chappement immunitaire et mise en pĂ©ril de vaccinale (= ↘ de la durĂ©e de protection ; voire inefficacitĂ© si Ă©chappement total) Image
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    B) PossibilitĂ© d’émergence de mutations capables d’↗ la virulence et/ou changer les organes cibles de l’infection : Image

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    C) Le danger des vaccins atténués/inactivés.
    Contrairement Ă  ce que bcp de rĂ©fractaires Ă  la vaccination ARNm ont pu demander, les vaccins dits « classiques » (inactivĂ©s/attĂ©nuĂ©s) sont certes plus simples et anciens, mais potentiellement plus dangereux...
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    D’une part parce que l’ADE ("maladie renforcĂ©e par les anticorps") a Ă©tĂ© dĂ©crite avec ces vaccins inactivĂ©s/attĂ©nuĂ©s (exemple du VRS dans les annĂ©es 60) ;
    d’autre part parce qu’ils fournissent une source de recombinaison virale à l’origine de nouveaux variants Image

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    Sur la base de toutes ces donnĂ©es, le NERVTAG propose 4 scenarii pour l’évolution de la pandĂ©mie sur le moyen/long terme...
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    Scénario 1 = évolution vers un profil similaire au SRAS-CoV (2003) ou au MERS-CoV ImageImage
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    Scénario 2 = évolution vers un échappement immunitaire complet.
    Quid du dĂ©lai ? (plus la circulation virale est tolĂ©rĂ©e Ă  haut niveau, plus ce dĂ©lai ↘).
    Rejoint la situation oĂč on refuserait les rappels vaccinaux rĂ©guliers (= ↘↘ de l’immunitĂ© acquise) ImageImageImageImage
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    Scénario 3 = émergence de variants résistants aux thérapies antivirales.
    DĂ©jĂ  le cas pour les anticorps monoclonaux (mAbs).
    Peut se superposer aux autres scenarii. ImageImage
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    ScĂ©nario 4 = Ă©volution vers virulence ↘
    Improbable car :
    A) transmission de SARS-CoV-2 avant apparition des symptÎmes (donc indépendante de la virulence)
    B) nĂ©cessite adaptation virus/hĂŽte (absence de lĂ©sions/rĂ©ponse immunitaire) = LONG+++ (seulement si possible 😅) Image

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    Contrairement aux mĂ©dias qui vous parlent « d’apocalypse nuclĂ©aire » tous les jours, ce n’est pas du « fear mongering » !
    C’est simplement un document qui offre un peu de visibilitĂ© sur la suite de la pandĂ©mie.
    Savoir oĂč l’on va est toujours prĂ©fĂ©rable.

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