Monolecte 😷🤬

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • Dominique Costagliola : « Le #storytelling de McKinsey sur le #Covid n’est pas scientifique » - L’Express
    https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/dominique-costagliola-le-storytelling-de-mckinsey-sur-le-covid-n-est-pas-sc

    Il y a quand même déjà près de 18 000 #morts du Covid depuis le début d’année. Cent personnes meurent en moyenne tous les jours en ce moment. Mais cela ne pose aucun problème à personne. A ce rythme, le nombre de décès à la fin de l’année sera considérable - peut-être encore 40 000 !

    Par le passé, on a adopté des mesures en matière de #sécurité routière, notamment avec l’obligation du port de la ceinture, alors qu’il y avait moins de décès que cela. Chaque mort évitable est un échec. Il faut bien sûr une balance, en prenant en considération l’ensemble des facteurs. On constate aujourd’hui une #désorganisation dans certains secteurs, comme les compagnies aériennes, au Royaume-Uni, du fait des absences pour Covid. Donc, l’absence de mesure peut avoir un effet économique délétère. Aujourd’hui, on ne discute pas des enjeux globaux. Et si une part de ces personnes contaminées développent des pathologies dans le futur, cela nous coûtera plus cher, y compris en termes de capacité de travail.

    Pour l’instant, il y a des incertitudes sur les #Covid_longs, sur les effets neurologiques ou cardiovasculaires à moyen terme de l’infection. Mais on ne peut pas faire comme si cela n’existait pas. On ne voit jamais la logique scientifique des décisions prises par le gouvernement. Au final, elles sont toujours basées sur l’opinion d’une seule personne, le président, alors que les décisions de santé publique devraient être collectives.

    • Le cabinet McKinsey, qui fait aujourd’hui l’actualité, avait même publié un rapport en octobre dernier, « Pandemic to endemic, how the world can learn to live with Covid-19 », dans lequel le masque est présenté comme une contrainte. En faisant cela, on ne réussira jamais, comme en Asie, à dire aux personnes touchées par une maladie infectieuse respiratoire qu’il est recommandé de mettre un masque pour éviter de contaminer ses voisins. McKinsey n’a aucune compétence en santé publique. Avec un tel message dépeignant le masque comme une contrainte, on tue définitivement un outil de prévention dont on pourrait pourtant avoir à nouveau besoin bientôt.

      […]

      Je comprends qu’il ne peut pas y avoir uniquement des aspects sanitaires dans les décisions prises par les responsables politiques. Il y a un équilibre à gérer. Mais il faudrait au moins qu’une partie de leur raisonnement soit basée sur des éléments scientifiques et de santé publique, c’est-à-dire sur l’idée d’une solidarité vis-à-vis des personnes les plus fragiles. Le masque pourrait servir dans le futur. Mais on a tiré à boulet rouge sur lui.