• #LUXEMBOURG : Pagaille en vue à Luxexpo pour la présidentielle
    https://www.lessentiel.lu/fr/story/pagaille-en-vue-a-luxexpo-pour-la-presidentielle-530594365822

    Un certain nombre d’électeurs français du Luxembourg ont été convoqués à deux bureaux de vote différents. La situation s’annonce compliquée à Luxexpo, dimanche.

    Ubuesque. L’organisation du scrutin présidentiel pour les Français de l’étranger, notamment ceux du Luxembourg, a connu un gros bug. Contrairement à leurs compatriotes votant dans leur pays, les expatriés ne disposent pas d’une carte d’électeur, mais reçoivent une convocation à venir voter. Une convocation qui intervient en deux exemplaires, un arrivant par voie postale avec les propagandes électorales des candidats, l’autre par mail, dans un envoi du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères.

    Et cette année, quelque chose cloche. Selon des témoignages recueillis par L’essentiel, un certain nombre d’électeurs sont invités à voter dans deux bureaux de vote différents, un sur chaque convocation. « J’ai demandé autour de moi, sur une quinzaine de personnes, toutes étaient concernées », affirme une électrice, qui nous a alertés. De quoi compliquer l’organisation de ce dimanche, à Luxexpo, où se déroule le vote cette année.

    D’après nos informations, des volontaires attendront les électeurs à l’arrivée, pour vérifier les noms et les orienter vers les bons bureaux de vote. Une file d’attente en plus, donc, pour savoir où aller voter, avant de patienter pour entrer dans l’isoloir. Selon une personne concernée, le problème ne s’applique pas à tous les électeurs. Et le problème est général, au-delà du Luxembourg, selon lesfrancais.press, qui affirme que le couac a d’abord été relevé en Irlande. Le numéro du bureau de vote indiqué sur l’invitation arrivée par mail semble être le bon.

    L’ambassade de France à Luxembourg et ses services consulaires ont été sollicités par nos soins à plusieurs reprises ce jeudi, mais personne n’a donné suite.

    #élections #france #électeurs #expatriés #politique #international #démocratie #manipulation #emmanuel_macron #elections #élection

    • Pour qui votent les Français du Luxembourg ?

      Lors de la précédente présidentielle, près de 14 000 Français du Luxembourg avaient voté, soit un taux de participation de 61%. Comme en France, Emmanuel Macron était arrivé en tête avec 41,5%, contre 24% au niveau national. François Fillon était deuxième (31,4%), devant Jean-Luc Mélenchon (9,6%) et Marine Le Pen (6,1%), qui était deuxième en France avec 21,3%.

    • Covid : cuisant échec pour Olaf Scholz sur la vaccination obligatoire
      https://www.rtbf.be/article/covid-cuisant-echec-pour-olaf-scholz-sur-la-vaccination-obligatoire-10971184

      Camouflet pour Olaf Scholz : le chancelier allemand, déjà critiqué pour son manque de charisme, a échoué jeudi à faire voter un projet de vaccination obligatoire contre le Covid-19 pourtant en grande partie vidé de sa substance.

      Une proposition de loi, issue d’une promesse du successeur d’Angela Merkel, a obtenu 296 voix pour mais a été rejeté par 378 députés du Bundestag. Neuf membres de la chambre basse du parlement allemand se sont abstenus.


      Le ministre de la Santé, Karl Lauterbach, a dans la foulée assuré que l’objectif de vaccination obligatoire n’était pas « abandonné », afin « d’éviter des victimes inutiles à l’automne ».

      L’échec politique est néanmoins de taille pour le chancelier, qui s’était prononcé à l’automne pour une vaccination obligatoire pour tous les adultes, promise alors pour « fin février ou début mars ».

      « Je suis naturellement déçu, mais le Bundestag a décidé » et « je respecte une décision démocratique », a déclaré le chef du gouvernement lors d’une conférence presse à l’issue d’une réunion avec les représentants des Etats régionaux consacrée à l’accueil des réfugiés ukrainiens en Allemagne.

      Départ soudain de Bruxelles
      Le nouveau chancelier social-démocrate n’a pas pu entraîner derrière lui l’ensemble des trois partis de sa propre coalition gouvernementale, réunissant sociaux-démocrates, écologistes et libéraux, ni l’opposition conservatrice.

      Faute d’une stratégie visible et d’un projet ouvertement concocté par le gouvernement, qui s’est officiellement contenté d’appuyer une proposition du groupe parlementaire social-démocrate, le projet de vaccination obligatoire a été peu à peu vidé d’une partie de son contenu lors des tractations parlementaires. Avant d’échouer complètement.

      « On assiste rarement à une telle débâcle politique », a cinglé dans un éditorial le quotidien Süddeutsche Zeitung.

      « Ce n’est pas seulement de la lâcheté, mais aussi un manque de sérieux », a regretté le quotidien, convaincu que la vaccination obligatoire est « malheureusement » nécessaire.

      Le sujet est épineux dans une Allemagne où la mouvance anti-vaccins est fortement mobilisée.

      Les libéraux du FDP en particulier, bien qu’au gouvernement, ont freiné depuis des mois sur l’idée d’une obligation vaccinale. Six Allemands sur dix y étaient cependant favorables selon un sondage Civey réalisé mi-mars.

      Malgré une proposition d’obligation réservée au final aux seuls plus de 60 ans, le gouvernement n’a pas pu réunir de majorité au Bundestag.

      Ce revers va alimenter les critiques croissantes ces derniers mois sur la discrétion et le manque de leadership d’Olaf Scholz.

      Il s’est même attiré les sarcasmes jeudi en obligeant sa cheffe de la diplomatie, Annalena Baerbock, à quitter une réunion de l’Otan à Bruxelles sur l’Ukraine pour venir participer au vote, ont rapporté plusieurs médias.

      Ce départ soudain de Bruxelles de la populaire ministre écologiste a ainsi offert un angle d’attaque aux conservateurs.

      « Que le chancelier rappelle la ministre des Affaires étrangères et dise +non, l’Ukraine n’est pas importante, il est plus important que les intérêts politiques des partis soient pris en compte+, c’est un signal totalement déraisonnable, y compris pour le monde », s’est ainsi emporté un responsable du parti conservateur CDU d’Angela Merkel, Paul Ziemiak, sur le site internet du quotidien Die Welt.

      Déconvenues
      La situation sanitaire reste dégradée en Allemagne, qui enregistre ces derniers jours plus de 200.000 nouveaux cas de Covid toutes les 24 heures. Le taux d’incidence sur sept jours dépasse les 1.200.

      Quelque 76% de la population ont reçu deux doses de vaccin. Seuls 58,9% des Allemands ont reçu une dose de rappel contre le Covid, selon l’institut Robert Koch.

      Le gouvernement Scholz multiplie les déconvenues ces derniers jours au sujet de la pandémie.

      Le ministre de la Santé, Karl Lauterbach, a ainsi renoncé mercredi, face aux critiques, à lever le 1er mai l’obligation d’isolement en cas d’infection au Covid-19.

      « C’était une erreur dont je suis personnellement responsable. Cela a donné un mauvais signal » induisant que cette mesure en définitive « minimise la pandémie », a admis le ministre de la Santé.

      Le ministre du gouvernement d’Olaf Scholz avait annoncé lundi que l’obligation d’isolement, actuellement de sept jours avant un test négatif, serait levée le 1er mai. Une décision prise avec les représentants des 16 Länder mais immédiatement critiquée par l’opposition et des associations.