• Jean-Luc Mélenchon : « Je demande aux Français de m’élire premier ministre » en votant pour « une majorité de députés “insoumis” » aux législatives
    https://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2022/article/2022/04/19/jean-luc-melenchon-demande-aux-francais-de-l-elire-premier-ministre-en-votan

    Par cette déclaration d’intention, Jean-Luc Mélenchon vise ainsi à imposer une cohabitation au futur vainqueur de l’élection présidentielle et veut ainsi faire des élections législatives des 12 et 19 juin un « troisième tour ».

    Si cette cohabitation « ne convient pas au président, il peut s’en aller, moi je ne m’en irai pas », a-t-il prévenu, affirmant qu’il souhaite une fois à ce poste « appliquer [son] programme », car « c’est le premier ministre qui signe les décrets », a-t-il affirmé.

    « Je ne négocie avec personne », a-t-il souligné en expliquant ne pas avoir répondu à l’appel lancé par Emmanuel Macron en direction des candidats malheureux du premier tour, formulé le soir de sa qualification au second tour et depuis lors.

    Contrairement à ce qu’il a pu affirmer au début de sa campagne présidentielle, M. Mélenchon a lancé : « Là ce n’est pas un trou de souris, il y a une porte qui est là, vous la prenez ou vous choisissez l’autre », pour tenter de convaincre ses précédents adversaires.

    Rassemblement aux législatives autour de son programme

    Alors que des négociations en vue d’une alliance pour les législatives ont été lancées à l’issue du premier tour par LFI avec EELV, le PCF et le NPA et ont commencé lundi, le député des Bouches-du-Rhône a donc appelé « tous ceux qui veulent rejoindre L’Union populaire à se joindre à nous pour cette belle bataille ». Il a notamment cité le NPA ou encore le candidat centriste Jean Lassalle, qui a obtenu 3,13 % des voix lors du premier tour du scrutin.

    Depuis ce premier tour et leur position hégémonique obtenue à gauche, les « insoumis » ont proposé une union autour de leur programme et du mouvement de L’Union populaire aux autres forces politiques. Leurs conditions : plus d’attaques envers leur mouvement et leur chef de file et une répartition des sièges de députés au prorata des résultats obtenus par chaque formation politique lors du premier tour de la présidentielle.

    si je dis "tribun", c’est une attaque. si je dis "bon tribun", ou mieux "excellent tribun" c’est ok. je me demande quelle type de divergence ou de crique reste sans importance (et sans suite...) en interne, et ce qui y est considéré comme "une attaque".

    #UP #LFI #législatives