• Présidentielle 2022 : comment Emmanuel Macron veut récupérer le vote musulman
    https://www.rtl.fr/actu/politique/presidentielle-2022-comment-emmanuel-macron-veut-recuperer-le-vote-musulman-7900

    69 % des électeurs de confession musulmane ont voté en faveur de Jean-Luc Mélenchon au premier tour de l’élection présidentielle 2022. Un intérêt révélé par un sondage exclusif de l’Ifop réalisé pour le journal La Croix. En 2017, plus de 2 millions de Français musulmans avaient voté pour le candidat En Marche selon un sondage Opinion Way. 

    Cette année encore, le président-candidat sait qu’il aurait besoin de cet électorat pour une réélection. Durant son quinquennat, la politique d’Emmanuel Macron à l’égard de l’islam a pris un tournant à droite. Le président a mis en place une loi contre « le séparatisme islamiste » après l’assassinat de Samuel Paty. Plus tard, la loi sur le port du voile s’est durcie et le gouvernement a pris plus de poids dans la formation des imams.

    Trompe l’oeil. Le succès tant vanté du vote LFI dans les quartiers s’est dit en %, là où pourtant l’abstention domine.

    Réservoir. La REM se saisi d’une dynamique autrement plus réelle du vote LFI et cherche à capter à son profit un geste d’autodéfense, « le vote musulman ».

    • Le débat de l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle, nouveau rendez-vous manqué pour Marine Le Pen, étouffée par un Emmanuel Macron offensif
      https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/04/21/le-debat-d-entre-deux-tours-de-l-election-presidentielle-nouveau-rendez-vous

      Le chapitre sur la laïcité s’est transformé en débat autour du voile musulman, sujet prisé par Marine Le Pen, qui propose de l’interdire dans les lieux publics. « Permettez-moi d’essayer de sortir du sujet », a-t-elle pourtant amorcé, comme pressée d’en finir. Sur la défensive, elle a assuré qu’elle n’avait « pas oublié » qu’il y avait du « terrorisme », en répétant que le voile était à ses yeux un « uniforme imposé par les islamistes », qu’elle entend bannir pour toutes. Emmanuel Macron a saisi la perche : « Ce qui est inquiétant, c’est votre cheminement » liant religion musulmane, islamisme, étrangers et terrorisme. Le président candidat a, lui, réitéré son attachement à la loi de 1905 et haussé le ton.

      « Vous allez créer la guerre civile », a-t-il lancé à une Marine Le Pen aux yeux écarquillés de surprise. « C’est grave, ce que vous dites », a-t-elle réagi à mi-voix. Emmanuel Macron, d’un ton professoral, a alors expliqué les contours de la laïcité, invoqué la « France de l’universalisme » contre « une trahison de la République » consistant à faire de la France « le premier pays au monde à interdire un signe religieux sur la voie publique ». Implacable.