à la vie à la mort _
planté mitan mémoire en ras de terre tendre
parterre comme ourlé de pierres de lave
ardoise y est pilée cause indigo cendré
d’une ladre teinte stuméfiée chaque
dès potron-minet chaque matin j’entrelarde
mes journées de secondes oubliées jet-lag
on ne compte ses heures qu’après jamais
grains biais dans le bel ordre de la machine
crisse vie au mitan l’orga lisse tôt néant
dévorés les plus chers même tenir refuge
à la vie à la mort et adieu les deux
entoure de jadis las un là-bas-loin
inorganique bestiole du temps celle
qui pas comme nous n’existe pas
c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3.