Naqoyqatsi

Pirate en Méditerranée - Resp. du Projet « Thémistocle » pour Alternative Méditerranéenne

  • Greek crisis : Asphyxies structurelles
    http://greekcrisisnow.blogspot.fr/2012/11/asphyxies-structurelles.html

    Asphyxies structurelles

    Athènes 07/11

    L’asphyxie devient incontestablement un élément essentiel et structurant du temps troïkan ainsi que de sa « gérance ». Tout y passe, les institutions démocratiques (certes déjà suffisamment parodiées), l’économie réelle, le monde du travail et ses règles, nos vies, nos rêves, nos projections imaginaires. Finalement, c’est l’hologramme de nos anciennes existences devenu « hésitant », qui doit disparaitre asphyxié, nous emportant avec lui. Et si possible, avant le futur mémorandum VI. Hier soir (07/11) maudit en tout cas, lors de la présentation et du débat au « Parlement » du texte de loi-cadre « de grande orientation politique, ce nouveau plan de rigueur pluri-annuel réclamé par nos bailleurs internationaux, l’UE et le FMI », autrement-dit du mémorandum III, nous avons assisté au rituel désormais « acquis » : la répression par l’asphyxie de notre manifestation (très massive), place de la Constitution.

    Inéluctablement la répression policière… se systématise mémorandum après mémorandum comme dans un rite de passage… conduisant à l’âge de l’Achéron social. Le régime bancocrate introduit en Grèce par l’U.E., le FMI, et par l’essentiel des élites du pays, se radicalise dramatiquement au fil des mois, imposant « un état d’exception » qui ne dit pas encore son nom (en entier). Nous l’avons (une fois de plus) bien senti ce soir devant le « Parlement », rien que pour avoir eu l’audace de manifester pacifiquement. Le mémorandum III a été adopté tard dans la nuit de mercredi à jeudi à une courte majorité de 153 députés des partis conservateur et « socialiste », soutenant l’exécutif de la coalition tripartite. Les élus Nouvelle Démocratie et Pasok, ont avalisé ces mesures… de l’asphyxie structurelle finale (le Parlement monocaméral grec est composé de 300 élus). Les députés issus des rangs de la « Gauche démocratique » (qui participe au gouvernement) se sont abstenus, tandis que six députés Pasok et un élu de la Nouvelle Démocratie, qui ne se sont pas exprimés en faveur du mémorandum III, ont été « automatiquement » exclus de leurs partis.

    #UE #Grèce #Panagiotis #Grigoriou #Euro #Krisis