rouges de nuit demeurent _
temps sur tempe d’autrui cogne veine pulse
voix écorchée velours le rouge se répand
tache immanquable il se passera que deux
« — sois gentil, si nous faisions un bout de route ensemble ? »
le temps de la route tempes des autruis
choquèrent cognant contre le rire court
contre le temps mesuré sans que bien le sache
gens comme nous dit-elle gens comme moi
ne s’accompagnent guère il a l’air fin l’autre
avec ses merisiers moscovites ses trams
son ocre rauque et mon pan de bois biffé
revers du drame doux de gris de verts flamands
les baies immanquables sont rouges matin
rouges midi le soir rouges de nuit demeurent
c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3.
(fabriqué dans un labo avec traces possibles d’interlocuteur Ossip)