• « D’habitude je ne fais pas de prédictions mais là je redoute vraiment... » - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=1WjWqAYnaKY

    … une épidémie de poux, avec les maladies qui vont avec : le typhus, la borréliose à poux, la fièvre des tranchées,… Ça tue à une vitesse folle !
    […]
    Ça se traite avec des choses très simples, j’espère qu’il n’y aura pas d’embargo sur ces médicaments, parce que comme c’est des médicaments qui ne rapportent rien,…
    Les poux, ça se traite avec l’ivermectine en dose unique.

    • Bingo !

      Traitement anti-poux - Faut-il utiliser l’ivermectine ? - Actualité - UFC-Que Choisir
      (article du 19/09/2019)

      https://www.quechoisir.org/actualite-traitement-anti-poux-faut-il-utiliser-l-ivermectine-n70755

      Indiquée dans le traitement de certaines affections parasitaires comme la gale, l’ivermectine n’est pas autorisée en France dans le traitement des poux. Des études ont pourtant prouvé son efficacité dans cette indication. Mais le risque de voir émerger des résistances incite les professionnels à la prudence.
       
      Sur le papier, l’ivermectine a tout du traitement idéal. Ce médicament antiparasitaire que l’on trouve en France sous le nom Stromectol (laboratoire Merck Sharp and Dohme) ou ses formes génériques (laboratoires Mylan, Biogaran, Pierre Fabre…) s’avère non seulement efficace contre les poux de tête mais il ne nécessite qu’une seule prise par voie orale (avec un nombre de comprimés déterminé en fonction de l’âge et du poids). C’est pourquoi certains parents et médecins y voient le remède miracle contre cette infestation certes sans danger (les poux de tête ne transmettent aucune maladie) mais extrêmement désagréable et laborieuse à endiguer.

      NON INDIQUÉ CONTRE LES POUX MALGRÉ SON EFFICACITÉ
      Pourtant, en France, la substance n’est pas indiquée dans le traitement des poux, faute d’autorisation de mise sur le marché (AMM). Les médecins qui la prescrivent « hors AMM » engagent donc leur responsabilité. L’ivermectine reste en effet réservée au traitement d’autres infections parasitaires telles que la gale et des parasitoses tropicales (filariose lymphatique et anguillulose). Des aspects économiques pourraient en partie expliquer cet « oubli », comme l’expliquait en 2014 le professeur Didier Raoult, spécialiste des maladies infectieuses, dans le magazine Le Point : « Est-ce que le laboratoire l’ayant découvert (Merck) ne veut pas investir d’argent, car décrocher l’agrément d’une indication nouvelle pour un médicament est un processus très coûteux […] ? Probablement, car ce médicament ancien peut être utilisé comme générique et, dans ces conditions, les études de mise sur le marché ne seront jamais rentabilisées pour le laboratoire. »

      Mais au-delà de ces considérations économiques existent également des arguments scientifiques. Les spécialistes redoutent l’émergence de résistances qui ont déjà rendues inefficaces un pan entier des traitements anti-poux, à savoir la famille des insecticides neurotoxiques. Ces produits très populaires il y a une vingtaine d’années ont alors peu à peu disparu du marché français. Ainsi le Prioderm (malathion), leur dernier représentant, a cessé d’être produit fin 2018. Or dès 2010, une étude parue dans The New England Journal of Medicine indiquait que le traitement par ivermectine présentait une efficacité significativement supérieure aux traitements insecticides habituels (malathion). Et à l’époque déjà, l’article concluait que cette prescription devait demeurer exceptionnelle en raison du risque d’émergence de résistances.