AnarSonore

La révolution ne sera pas télévisée, Ni retransmise en scène sur un i-pod de couleur. Elle ne sera pas non plus attisée par les socio-demo-quartz à l’urne transparente, Ni par les écrivains de plateau-télé-repas producteurs de Mac-book. Non, la révolution ne sera pas télévisée,... Elle ne s’invitera pas chez Pujadas, Ni ne savourera le Pernod du midi en montrant sa cuisse. Elle ne délivrera pas que le discours Et ouvrira d’autres grilles que celle des programmes. Elle sera à une autre place, en banlieue ou au centre-ville, Dans une ruelle peut-être, organisée et mobile, Eloquente enfin de silence, subtile, indétectée, avertie, avisée : La révolution ne sera pas télévisée !

  • Rues et lieux de #Toulouse : #EmileèCartailhac et la Galerie des cavernes
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article550&artpage=4-4#outil_sommaire_7

    Bien que né à Marseille (1845) et mort à Genève (1920), Toulouse tient une place particulière dans la vie d’Emile Cartailhac. D’abord élève du lycée Fermat il s’inscrit ensuite à la faculté de droit. Très rapidement cependant il s’oriente vers l’étude de la préhistoire. Après de nombreux autres travaux scientifiques, il est à l’origine d’une « première » mondiale : la création de « la galerie des cavernes » au Muséum d’histoire naturelle de Toulouse (près du jardin des plantes). C’est la première fois au monde que du « mobilier préhistorique » (pour reprendre le terme technique) est exposé aux yeux du grand public. Il s’agissait là d’une avancée pédagogique et culturelle de la plus grande importance. Tous ceux qui ont pu voir cette fantastique « galerie » - jusqu’à sa disparition lors de la récente et catastrophique « rénovation » du Muséum – en ont certainement gardé un fort souvenir.

    Là n’est pas le seul mérite de Cartailhac. Son honnêteté intellectuelle peut encore servir d’exemple aujourd’hui. En effet, dans un premier temps, Cartailhac fit partie de ceux –très nombreux- qui n’admettaient pas l’ancienneté des peintures rupestres que l’on venait de découvrir dans plusieurs grottes. Après avoir étudié la question à fond, Cartailhac publia un texte retentissant (« Mea culpa d’un sceptique ») dans lequel il reconnaissait son erreur et rectifiait sa position. Par la suite, il poursuivit ses travaux scientifiques jusqu’à sa mort.

    Aux côtés des géologues qui ont progressivement démontré l’ancienneté de la terre (plus de 4 milliards et demi d’années), des naturalistes qui ont démontré l’évolution des espèces, Emile Cartailhac fait partie des savants qui ont démontré l’ancienneté de notre espèce, de cette espèce humaine dont nous faisons tous partie, une espèce capable de créer il y a quelques 40 000 ans des œuvres d’art qui nous touchent encore aujourd’hui.

    Un vieux Toulousain

    #Un_Autre_Futur novembre 2012 - #ANARCHOSYNDICALISME !