OsservatorioBC

OBC Transeuropa è un think tank che si occupa di sud-est Europa, Turchia e Caucaso ed esplora le trasformazioni sociali, politiche e culturali di sei paesi membri dell’Unione Europea (UE), di sette paesi che partecipano al processo di Allargamento europeo e di buona parte dell’Europa post-sovietica coinvolta nella politica europea di Vicinato.

  • Slovenia e flussi migratori: via il filo spinato, arrivano i droni
    https://www.balcanicaucaso.org/aree/Slovenia/Slovenia-e-flussi-migratori-via-il-filo-spinato-arrivano-i-droni-219

    Il nuovo governo sloveno ha promesso, entro fine hanno, la rimozione delle famigerate barriere di filo spinato anti-migranti al confine con la Croazia. Non sarà un “liberi tutti”, ma solo la sostituzione di un rozzo meccanismo di controllo con altri più sofisticati

    • La Slovénie, la frontière et les réfugiés : des drones à la place des barbelés

      Le 15 juillet, le nouveau gouvernement slovène de gauche a entrepris la destruction du « mur » de barbelés érigé sur les frontières du pays avec la Croatie. Cela ne veut pas dire que celles-ci seront moins surveillées, bien au contraire : après les barbelés, place aux drones !

      Les premiers rouleaux de fil de fer barbelé à la frontière avec la Croatie avaient été posés en novembre 2015 près de Rigonce, dans le sud de la Styrie, un village qui était devenu l’une des principales voies d’accès à la Slovénie le long de la route des Balkans. Ensuite, les barrières se sont étendues sur toute la frontière, au grand étonnement de la population locale, qui a vu les soldats du génie militaire arriver pour placer des « barrières techniques » parfois jusque dans les jardins ou les cours des maisons. Cela n’avait pas manqué de soulever de vives protestations en Croatie et quelques manifestations symboliques ont été organisées ces dernières années le long de la frontière. La dernière a eu lieu au début de ce mois en Carniole Blanche (Bela Krajina), où des organisations non gouvernementales, l’office local du tourisme et des institutions culturelles ont descendu un tronçon de la rivière Kolpa avec une trentaine de bateaux, pour appeler le gouvernement à ôter sans attendre les barrières et à changer de politique de contrôle aux frontières.
      Durant la campagne électorale, le centre-gauche avait promis qu’en cas de victoire, il retirerait très rapidement les barbelés. Au lendemain de la victoire, certains se disaient même prêts, non sans enthousiasme, à former des équipes de volontaires pour aller détruire les barrières. Le gouvernement de Robert Golob s’est néanmoins empressé de dire aux citoyens de ne pas se ruer à l’assaut de ces clôtures honnies…

      Les 200 km de barbelés et les panneaux anti-migrants entre la Slovénie et la Croatie seront entièrement supprimés d’ici la fin de l’année, a confirmé le gouvernement. Le 15 juillet, les premiers mètres de la barrière ont été symboliquement retirés près du poste frontière de Krmačina, dans le sud-est du pays, en présence des représentants du ministère de l’Intérieur et de la police slovène. Peu avant, la ministre de l’Intérieur, Tatjana Bobnar, avait déclaré devant le Parlement que ces barrières seraient supprimées, afin que « plus personne ne meure en essayant de traverser la frontière ». La dernière victime en date est une jeune fille kurde qui s’est noyée en décembre dernier dans la Dragonja, le petit fleuve côtier qui sépare la Slovénie de la Croatie en Istrie. En tout, 23 personnes au moins sont mortes sur le sol slovène en tentant de remonter la route des Balkans. Selon les organisations qui s’occupent de l’aide aux migrants, les obstacles ont rendu la traversée des rivières plus difficile, augmentant les risques de noyade, surtout en hiver ou quand le niveau des eaux est élevé.

      “Il n’est nullement question d’ouvrir la frontière mais seulement de remplacer un mécanisme de contrôle rudimentaire par d’autres moyens plus sophistiqués.”

      Pour les ONG, cependant, le problème ne tient pas seulement aux barrières, mais surtout à l’attitude hostile contre les réfugiés adoptée par les institutions et la police, qui agissent de manière arbitraire en faisant obstacle aux demandes d’asile et en procédant à des refoulements forcés. Une stratégie qui n’a jamais été ouvertement assumée, mais qui a été mise en place dès le début de la crise, en 2015, par le gouvernement centriste de Miro Cerar. À l’époque, la Slovénie, qui redoutait de devenir un cul-de-sac pour les réfugiés syriens fuyant la guerre, avait lancé toute une série de mesures pour protéger l’ordre public, dont l’attribution à l’armée de tâches de contrôle des frontières ou même des manifestations. L’achat de canons à eau très modernes pour la police n’avait alors même pas fait débat. Ces gadgets ont été largement utilisés par l’ancien gouvernement conservateur pour réprimer les manifestations antigouvernementales et les protestations contre les restrictions imposées pendant l’épidémie de Covid-19.

      La suppression des barrières ne va certainement pas marquer un tournant décisif dans l’attitude des Slovènes envers les réfugiés. En résumé, il n’est nullement question d’ouvrir la frontière mais seulement de remplacer un mécanisme de contrôle rudimentaire par d’autres moyens plus sophistiqués. L’accord de coalition prévoit en effet le remplacement des barbelés par le renforcement de dispositifs de contrôle alternatifs, comme des systèmes de vidéosurveillance et des drones.

      Ljubljana ne veut pas du tout donner l’impression d’avoir lâché prise, mais la Slovénie tient au contraire à montrer qu’elle veut continuer à s’engager dans la lutte contre les migrations clandestines. Cela ne semble pourtant pas trop convaincre les Autrichiens, qui ont suspendu de facto le régime Schengen avec la Slovénie et ont « provisoirement » rétabli les contrôles aux frontières, depuis 2015. Les protestations de Ljubljana demandant le retour de l’ouverture de la frontière n’ont pas eu d’effets, et se sont heurtées aux réponses plutôt méprisantes de Vienne, où l’on ne cesse de répéter que le flux de migrants en provenance de Slovénie augmente.

      Schengen pour améliorer les relations de voisinage
      La situation devrait toutefois s’améliorer, au moins entre la Slovénie et la Croatie, mais pas à cause de la suppression des barrières. La frontière, établie il y a plus de trente ans, lors de la proclamation d’indépendance des deux pays, était initialement présentée comme une ligne de démarcation provisoire, mais elle est rapidement devenue une véritable frontière d’État. Les contrôles devraient être suspendus entre les deux pays l’année prochaine, quand la Croatie rejoindra à son tour l’espace Schengen. Une véritable libération pour les frontaliers qui, surtout en été et pendant les vacances, sont obligés de passer des heures et des heures dans les files d’attente pour pouvoir aller travailler ou rentrer chez eux. En trente ans, les deux pays n’ont pratiquement rien fait pour améliorer ce transit. L’adhésion de la Croatie à l’espace Schengen sera aussi un moyen de rétablir le dense réseau de relations qui existe au sein des populations locales, des deux côtés de la frontière. Les contacts n’ont jamais été complètement interrompus, mais s’étaient beaucoup compliqués, dans une zone qui par le passé n’avait jamais été divisée par une frontière.

      https://www.courrierdesbalkans.fr/La-Slovenie-la-frontiere-et-les-refugies-des-drones-a-la-place-de

    • Droni di pattugliamento al confine italo sloveno

      Droni di pattugliamento al confine italo sloveno, questa la recente notizia. I pattugliamenti dovrebbero iniziare entro un mese.

      L’idea ancora allo studio prevede l’inizio di un pattugliamento congiunto fra Italia e Slovenia per il controllo dell’immigrazione in continua crescita sulla rotta balcanica, questo è quanto emerso da una serie di incontri fra il nostro Ministro dell’Interno Luciana Lamorgese, e l’omologo ministro sloveno Aleš Hojs.

      L’iniziativa è stata promossa dal nostro Paese, che ha chiesto una collaborazione al governo sloveno per contrastare un flusso sempre crescente di immigrati clandestini che giungono in Italia senza i regolari permessi. Il nostro governo ha dichiarato di voler utilizzare visori notturni e droni di pattugliamento per migliorare e rendere più efficace le operatività delle forze dell’ordine che spesso si svolgono in zone impervi del confine italo-sloveno.

      Il ministro Lamorgese ha dichiarato che le zone di pattugliamento via terra e con droni riguarderanno principalmente le aree di Trieste e Udine dove si hanno maggiori riscontri di immigrazione clandestina. “Ci aspettiamo che le pattuglie congiunte diano risultati concreti” ha detto il ministro solveno Hojs che conferma l’impegno della Polizia slovena a svolgere controlli più serrati e precisi di tutta l’area di loro competenza. Il territorio sloveno è infatti un’are adi particolare transito di immigrati verso l’Italia e l’Europa in generale.

      Tra i primi a commentare l’incontro di Brdo è stata Tatjana Rojc, componente della commissione Esteri al Senato italiano, la quale ha dichiarato: “La ripresa delle pattuglie miste sul confine italo-sloveno conferma la volontà di collaborazione concreta che c’è tra i due Paesi – afferma la senatrice, e aggiunge “Credo sia da condividere anche l’accelerazione dell’ingresso della Croazia nell’area Schengen, come indicato dalla Commissione europea nella nuova strategia Ue che prevede misure per proteggere la libertà di movimento e la sicurezza dei confini allo stesso tempo“.

      https://www.droneblog.news/droni-di-pattugliamento-al-confine-italo-sloveno
      #drones