• Musk + Twitter = no love ? | 10.07.22

    https://www.mediapart.fr/journal/international/100722/twitter-et-musk-la-menace

    l’abandon du 8 juillet.

    L’affaire s’avère peut-être plus retorse. Il est en effet loisible de se demander si, au lieu de mettre un outil enfin dépouillé de tous ses anticorps au service du virus républicain (en la personne du gouverneur de la Floride, Ron DeSantis, par exemple), Elon Musk ne souhaiterait pas rouler pour lui-même en roulant Twitter : se faire un maximum de publicité, quitte à y perdre un milliard de pénalités – la Toile et sa chambre d’échos devenant alors l’équivalent de ce que fut la télévision dans l’ascension de Donald Trump.

    La saga du rachat, annulé ou confirmé peu importe, serait alors un formidable tour de piste électoral qui ne dirait pas encore son nom, en attendant de prochaines échéances présidentielles, sait-on jamais, pour cet homme pressé qui ose tout. Et qui réussit, jusqu’à présent, au-delà des espérances de bien des fripouilles et des craintes de bien des opinions civilisées : Elon Musk.