Les autorités libanaises ont finalement cédé aux fortes pressions exercées par l’Ukraine et d’autres pays occidentaux. Elles ont mis sous scellé le navire syrien transportant la cargaison d’orge et de farine.
Le chef de la diplomatie libanaise Abdallah Bou Habib a déclaré que Beyrouth avait reçu de « nombreux #avertissements et plaintes de plusieurs pays occidentaux » au sujet de cette affaire. Il a cependant ajouté que le Liban « n’est pas encore en mesure de déterminer l’origine des denrées » transportées par le Laodicea, qui a accosté jeudi dans le port de Tripoli.
L’ambassadeur d’Ukraine avait assuré que la cargaison avait été « volée » par la Russie, ce que l’ambassade russe à Beyrouth a démenti. Un responsable des douanes libanaises a pour sa part déclaré à la presse que « les papiers des marchandises étaient en règle et qu’il n’y avait aucune preuve qu’elles étaient arrivées au Liban volées ».
En attendant le fin mot de l’histoire, le procureur a ordonné la saisie de la cargaison et l’ouverture d’une enquête. Cette décision a provoqué une vague de critiques sur les réseaux sociaux, surtout qu’elle intervient alors que le Liban, en rupture de stock de #farine, est frappé par une forte pénurie de pain.