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  • Redevance audiovisuelle : compenser sa suppression avec une partie de la TVA n’est « ni fait, ni à faire », pour le PS
    https://www.francetvinfo.fr/economie/medias/france-televisions/redevance-audiovisuelle-compenser-sa-suppression-avec-une-partie-de-la-

    Pour l’élu PS, Arthur Delaporte, on « supprime un impôt […] dont certains sont déjà exonérés » pour le remplacer par « un impôt très injuste, la TVA, que tout le monde paye, même ceux qui n’ont pas la télé ».

    • Un aspect qui je ne vois pas abordé : les entreprises étaient soumises à la redevance télé, et cela pour chaque appareil détenu.

      Est-ce que cet aspect a sauté aussi ?

      (Perso ça m’arrangerait, parce que professionnellement j’avais pris l’habitude d’acheter des « écrans de télé » plutôt que des « écrans d’ordinateur », dans le but exclusif de les utiliser comme écrans d’ordinateurs branchés sur des ordinateurs, et que si tu dois payer une redevance de 138 euros chaque année sur de tels écrans, ça tourne au racket alors qu’au final il s’agit du même objet utilisé exactement de la même façon.)

      Je n’ai jamais non plus vu la répartition de la contribution des particuliers et des entreprises dans la redevance.

    • Sinon, dans la défense de gauche de la redevance, il y a la grosse difficulté in ze room : c’est quoi fondamentalement sa justification, ou au moins la justification de son montant ? En gros, l’idéal d’un service public de l’audiovisuel, c’est d’avoir un contrepoint pluraliste de l’information. Mais qui peut soutenir que le service public de l’information serait, ou aurait jamais été, pluraliste ? Qui, réellement, peut prétendre qu’on peut écouter France Inter, France Info ou France Culture pour obtenir une information de qualité ? Parce qu’à part une exception emblématique, à part Guillaume Meurice, on peut citer quoi ?

      Ou bien on est arrivés au stade où il faut défendre la « pluralité » de Léa Salamé parce que sinon c’est Christine Kelly ? La position gauche en est réduite à réclamer qu’on socialise les revenus de Léa Salamé et d’Alain Finkelkraut, au motif que sinon c’est CNews ?

      Pour le divertissement et la culture, est-ce que le mastodonte de la redevance se justifie pour financer les quelques exceptions qualitatives qu’on trouve sur le service public ? Ou bien est-ce que l’essentiel du budget part dans exactement les mêmes merdes que le privé ? Je veux dire, qu’on ait des concerts et des émissions musicales sympas sur le service public, certainement, qu’on ait parfois un truc à mater en replay sur Arte, oui. Mais ça représente quelle part de la redevance par rapport à Un si grand soleil, tous les soirs sur France 2 ? Qu’Un si grand soleil passe sur financements privés plutôt que sur un impôt obligatoire que je paie chaque année, est-ce vraiment un problème ?

    • Un débat sur ce que devrait être l’audiovisuel public serait intéressant.
      Ce matin, sur Twitter, un fil intéressant sur la nationalisation d’EDF, et la différence entre étatisation et socialisation, avec l’exemple de la sécu, qui a commencé socialisée et terminée désormais totalement étatisée.
      L’audiovisuel public, c’est la même chose.

    • La présentation de cette suppression de taxe comme un allègement fiscal est une bonne blague donc les macronistes ont le secret. Je n’ai jamais payé de redevance, refusant de financer ce très très mauvais « service public » qui a globalement toujours servi le pouvoir (et je ne l’écoute et regarde quasiment jamais), voilà que la taxe va revenir par une autre porte...

    • Les conditions d’exonération

      Mais, selon votre situation personnelle, votre âge et vos revenus, vous pouvez en être exonéré si vous êtes dans l’une des situations suivantes :

      être âgé de plus de 60 ans sous condition de revenus, et ne pas être soumis à l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) ;
      toucher le minimum vieillesse (allocation de solidarité aux personnes âgées ou allocation supplémentaire d’invalidité), sous réserve de revenus ;
      toucher l’allocation adulte handicapé (AAH) ;
      être invalide et ne pas pouvoir subvenir à vos besoins par votre travail en raison de l’invalidité ;
      être veuf ou veuve, sous réserve de revenus ;
      être exonéré de redevance télé avant 2005, et avoir eu 82 ans au 1er janvier 2021 ou être handicapé ou vivant avec une personne handicapée, et ne pas être soumis à l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) ;
      résider en maison de retraite ou Ehpad ;
      avoir un revenu fiscal de référence égal à 0 ;
      les étudiants rattachés au foyer fiscal de leurs parents mais personnellement imposé pour la taxe d’habitation n’ont pas à payer la contribution à l’audiovisuel public.

      Être au RSA n’exonère pas de redevance TV. Il faut un revenu fiscal de 0 €. Donc une pension alimentaire (genre 50 €/mois), une heure de boulot, un chèque de mémé à Noël et tu paies.

      Quant à l’invalidité… ben, faut être invalide de guerre ou suite à un accident du travail. Les autres invalides paient.