• L’ingénierie territoriale sans pilote

    Peu de travaux sont menés sur le fonctionnement et l’organisation de l’ingénierie territoriale. Et pour cause : en se retirant, l’État a créé de multiples agences, dont la toute récente ANCT, et finalise la réorganisation du Cerema. Sans compter les divers programmes d’appui, dont les plus récents sont Action cœur de ville ou Petites villes de demain. Parallèlement, les collectivités se sont organisées et dotées de services d’ingénierie au gré des compétences qui leur ont été transférées. Résultat : un puzzle de compétences dans les collectivités, les départements, les régions… Pour s’y retrouver, et faire avancer leurs projets, une seule solution : le réseau. La Nouvelle-Aquitaine l’a bien compris, et soutient fortement l’ingénierie territoriale à travers sa Datar régionale.

    Après l’Atesat : la nature n’aime pas le vide

    Ademe, Banque des territoires, Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT), Cerema, Idrrim, Anru, Anah, BRGM, agences techniques départementales, agences de l’eau, CAUE, agences d’urbanisme, sans compter les sociétés publiques locales… N’en jetez plus ! Et pourtant la liste des acteurs de l’ingénierie territoriale n’est pas exhaustive. Autant d’organismes au service des projets des collectivités, mais qui constituent un paysage complexe pour les quelque 36000 ingénieurs que compte la fonction publique territoriale (FPT).

    https://www.lagazettedescommunes.com/819334/lingenierie-territoriale-sans-pilote