casser sans brèche _
casser du blanc dans l’atelier lignes crues
teintes boueuses bouseuses marque au mur
des dernières inondations la fureur
on surnage on reprend lenteur ses outils
pour extraire la couleur brosser le sens
arpenter frotté à crû de sang caillé
les longueurs hauteurs du cube de l’espace
une fois fini se renfermer dehors
l’atelier n’existe plus raison de l’incendie
des vaines couleurs qui emplissaient le lieu
à déborder de son lit colère terreuse
des éléments ligués la ligne de front
tranche dans le paysage tout stagné
de cassures et de coupures sans brèche
c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3