heurt au blanc _
tant de blanc ne l’ayant pas rendu aveugle
et le moment maintenant ayant passé
il se demandait comment faire à quoi bon
tant de choses renversées d’êtres refaits
les nœuds tranchés s’entassent parfaits cendrés
les pas s’entassent sur des terres croulantes
les cadavres s’effondrent au fond des caves
la poitrine heurte en cadence la contrée
qu’elle traverse d’autre part ça trébuche
à son rythme désaccordé rendement
lamentable la faim nourrit son objet
en l’entravant les crosses crissent sous les pas
expirent dans le velouté de la cendre
sans pitié enroulée sur toutes ses fibres
c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3