• #suisse Les touristes britanniques sont plus rares et se serrent la ceinture RTS - Stephane Ferrer Yulianti - AFP
    https://www.rts.ch/info/economie/13658909-les-touristes-britanniques-sont-plus-rares-et-se-serrent-la-ceinture.ht

    Alors que l’inflation frôle les 11% actuellement au Royaume-Uni, les traditionnels touristes britanniques appartenant à la classe moyenne se font plus rares en cette fin d’année en Suisse. Et pour celles et ceux qui ont tout de même fait le voyage, il s’agit de limiter les factures au maximum.

    Au Royaume-Uni, la hausse des prix est plus importante qu’ailleurs en Europe et beaucoup peinent à payer leurs factures énergétiques ou à s’alimenter correctement. Et les plus précaires sont les plus durement frappés.


    Nombre de Britanniques sont ainsi contraints de se serrer la ceinture et beaucoup ont renoncé à partir en vacances à Noël. D’ordinaire présents en force en fin d’année, les touristes anglais sont moins nombreux dans les Alpes suisses.
    Si les grosses fortunes sont au rendez-vous, pour les revenus moyens, chaque penny compte. Certains adeptes ont cassé la tirelire pour venir skier en Suisse.

    Voyage en voiture, repas à l’appartement et logement plus petit
    La famille St John Cox est de ceux qui ont choisi le ski pour les fêtes. Chris, Paul et leurs deux adolescents ont acheté quatre Magic Pass en fin de saison passée et s’octroient dix jours de ski à Anzère (VS). Mais pas question de trop gaspiller l’argent.

    « On fait vraiment attention à nos dépenses. On se fait des pique-niques et, le soir, on mange à l’appartement. Chez nous l’inflation atteint les 10%. Nos salaires ne suivent pas. Les vacances, c’est un luxe », raconte Chris mardi dans le 19h30.

    Chris est conseillère en environnement auprès d’institutions gouvernementales et Paul chercheur dans l’industrie automobile. Leur budget atteint 3000 francs, Magic Pass compris : passer des vacances en Suisse passe donc par un voyage en voiture, avec le coffre bien rempli, et par un séjour dans un studio de 25m2.

    En outre, contrairement aux autres hivers, la famille St John Cox ne reviendra pas à Anzère cette saison.

    La Suisse, un pays cher
    Cette semaine l’Ecole de ski d’Anzère enregistre la présence de Suisses, de Français, de Belges alors que les Britanniques sont les grands absents.

    Shawn Verity, un retraité londonien en vacances en Valais, explique que les grèves à répétition n’incitent pas aux déplacements et qu’à 1 livre pour 1,1 franc suisse, le taux de change est désastreux. La livre sterling a fortement dévalué par rapport au franc depuis cinq à dix ans.

    Et d’ajouter : « La Suisse, c’est vraiment l’endroit le plus cher, à moins d’avoir la chance d’avoir des amis qui vous hébergent ou comme moi d’avoir un logement. C’est ironique qu’un petit village comme ici soit aussi onéreux que le centre de Londres. »

    • À Zoug, il facture 2.50 francs pour la deuxième cuillère à dessert Eric Felley - Le matin
      https://www.lematin.ch/story/a-zoug-il-facture-2-50-francs-pour-la-deuxieme-cuillere-a-dessert-1720973805

      Un supplément pour ceux qui partagent un dessert à deux ? Pour compenser la hausse des charges, le patron d’un restaurant zougois a décidé de frapper fort.

      Il n’y a pas de petits profits. C’est ce que doit se dire le patron du restaurant Raten à Oberägeri, dans le canton de Zoug. Il a trouvé une source originale de revenus révélée par divers médias alémaniques : facturer 2.50 francs une seconde cuillère à dessert. Autrement dit, si deux personnes se partagent le même dessert avec deux cuillères fournies par le restaurant, elles doivent payer un supplément. Si elles mangent avec la même, la conscience tranquille, il n’y en a pas.

      Dans le « Beobachter », le restaurateur, Iwan Iten, a justifié sa taxe à la cuillère : « Qui partage un dessert occupe deux places ». Il espère ainsi compenser en partie l’inflation et l’augmentation des salaires de ses employés. Si Gastro Zug ne veut pas juger cette trouvaille financière, un représentant de Gastro Luzern défend la pratique : « Les restaurateurs doivent faire preuve de créativité pour payer leurs factures ». Probablement que les clients aussi.
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      Notons encore que dans certains établissements zougois, une autre pratique voit le jour : celle de faire payer 3 francs par personne pour le pain et les couverts. Ce serait toujours pour compenser l’augmentation des charges dans la restauration.

      La #crise !