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« … en deçà d’un monde qui ne sait plus nourrir que son propre cancer, retrouver les chances inconnues de la fureur » (André Breton)

  • Résumé de la situation — inspiré par Les Échos du jour :

    Les maux qui minent le capitalisme de l’intérieur lui sont consubstantiels. Putrescible, le #capitalisme, donc, pourrit :

    Mais la bourgeoisie est aussi aveugle aujourd’hui, aussi perdue devant la crise de son propre système, aussi désarmée qu’elle l’était dans la crise qui a conduit à la 2e Guerre mondiale. «  La bourgeoisie elle-même ne voit pas d’issue  », commentait Trotsky en 1938, dans le Programme de transition, à propos de l’attitude de la #classe_capitaliste face à la précédente grande crise de son économie celle commencée en 1929  : «  Tous les partis traditionnels du capital se trouvent dans une situation de désarroi qui frise par moment la paralysie de la volonté  », écrivait-il à une époque où, comme aujourd’hui, «  Les crises conjoncturelles dans les conditions de la crise sociale de tout le système capitaliste accablent les masses de privations et de souffrances toujours plus grandes. La croissance du #chômage approfondit à son tour une crise financière de l’État et sape les systèmes monétaires ébranlés.  » Le seul domaine où il n’y a pas de «  paralysie de la volonté  », c’est la distribution des dividendes, qui ont battu tous les records cette année.

    Pas de paralysie non plus pour s’attaquer aux conditions d’existence des masses exploitées, en commençant par le chômage, la généralisation de la #précarité et la destruction insidieuse ou brutale de tout ce qui dans les services publics concerne les exploités (la #réforme_des_retraites fait partie de cette ensemble de prédations).

    Pas de paralysie non plus pour répondre à la crise par l’option de la #guerre. C’est du reste la seule solution dont ce système dispose : plonger le monde dans un chaos sanglant. L’analyse de classe (marxiste) nous l’a appris depuis longtemps : tant que le système capitaliste et sa phase sénile, l’#impérialisme, ne seront pas détruits, l’état de paix ne sera jamais qu’une période intermédiaire entre deux #guerres_mondiales.

    C’est donc naturellement que la crise du capitalisme entraine les domestiques de la classe possédante à intégrer la course aveugle vers l’incendie mondial comme une forme d’existence permanente de la vie sociale :

    La destruction, c’est la perspective de la reconstruction. Une perspective qui a naturellement de quoi redonner le moral à celles et ceux qui ont toujours fait leurs profits sur la dévastation des exploités et la décomposition de leurs structures collectives :