communisation

Sur la communisation et le chaos.

  • « Tu prends le premier Black qui passe » : un policier #suisse raconte le #racisme au quotidien
    https://www.heidi.news/explorations/racisme-en-suisse-un-flagrant-deni/tu-prends-le-premier-black-qui-passe-un-policier-suisse-raconte-le-racisme-a

    Car le racisme dans la police, au-delà des mots, ce sont aussi des actes. Le travail qui est demandé aux agents pousse au profilage racial, explique Damien. « Notre performance se mesure avec des statistiques. On doit avoir une prise sur l’insécurité, mais comment la comptabiliser ? Une des façons de le faire, ce sont les arrestations. S’il y a par exemple 400 dépôts de plaintes pour agressions et 600 arrestations, on peut mettre ces chiffres en avant, même si les arrestations n’ont peut-être aucun rapport avec les plaintes en question. »

    Et quelle est l’arrestation la plus facile, pour faire du « chiffre » ? C’est celle d’une personne sans papier, détaille Damien, qui s’échauffe : « Et quand on cherche des sans-papiers, on se tourne vers des personnes qui sont racisées ! On ne va pas commencer à contrôler Madame-tout-le-monde. Quand passe une personne noire, la plupart des policiers disent à leurs collègues : “C’est goal !” Parce que ce sera peut-être l’opportunité d’arrêter quelqu’un. »

    Pas raciste, le marché du travail suisse ? Lisez plutôt
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    C’est factuel : les citoyens suisses descendants d’immigrés camerounais doivent envoyer 30% plus de dossiers de candidature que leurs homologues d’origine suisse afin d’être convoqués à un entretien d’embauche. « Ce chiffre est important au niveau individuel, il montre quels efforts il faut faire en plus, simplement parce qu’on a une autre couleur de peau », réagit Robin Stünzi. Surprise : si les inégalités de traitement sont inférieures à celles documentées en France, elles sont supérieures à celles observées en Belgique et aux Pays-Bas, et très proches des chiffres américains. Mais en Suisse, certains sont encore davantage discriminés à l’embauche que les candidats ayant la double nationalité suisse et camerounaise : il s’agit des porteurs de la double nationalité suisse et kosovare, qui doivent postuler 44% de plus que les Suisses pour obtenir un entretien.