Frustration_mag

Le magazine de la guerre des classes

  • Syndicats : les dirigeants s’excusent, les bases agissent
    https://www.frustrationmagazine.fr/syndicats-rapport-de-force

    Mardi 7 mars, la France a connu un nombre record de manifestants dans les rues de toutes ses villes. Du jamais vu depuis des décennies voire depuis toujours. Et la preuve qu’après deux mois de mobilisation, les gens sont encore plus remontés qu’ils l’étaient au début. Les sondages se succèdent et montrent le rejet massif […]

    • ...tout ces gens auraient bien besoin du soutien sans faille et de la force médiatique que pourraient leur donner les dirigeants des organisations censées les aider et les représenter.

      À vrai dire, les travailleurs en lutte ne doivent strictement rien à en attendre.

      On ne pourra pas

      réfléchir à une organisation des travailleurs qui soit plus forte, plus moderne, plus radicale que celles dont nous disposons actuellement

      si l’on a pas clairement conscience que les les chefs des confédérations syndicales, Laurent Berger en tête, n’ont qu’un seul objectif : encadrer strictement la mobilisation.

      Le véritable enjeu, pour tous les militants ouvriers, tous les travailleurs conscients, est d’agir à leur niveau pour convaincre leurs collègues de travail et leurs proches d’engager le combat jusqu’à ce que la mobilisation s’étende et s’approfondisse dans les entreprises du privé – notamment dans les bastions que sont les grandes entreprises.

      Si le mouvement prenait cette orientation et cette ampleur, gageons que les confédérations syndicales, et pas seulement celles dites réformistes comme la CFDT, mettront tout leur poids pour l’arrêter et le canaliser vers des voies de garage, comme elles l’ont fait tant de fois dans le passé.

      Bref : "L’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes" et protégeons-nous de toutes nos forces des «  lieutenants ouvriers de la classe capitaliste  » (pour reprendre la formule du militant socialiste américain Daniel de Leon reprise par Lénine dans La maladie infantile du communisme) que sont les dirigeants des confédérations.