alimielle

Les filles sages finissent au paradis, les autres vont où elles veulent.

  • SORTIR DE LA TYRANNIE DE LA « VALEUR TRAVAIL » - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=JZqjxAo5eoY

    Qu’est-ce que tu fais dans la vie ? La plupart du temps, quand vous rencontrez quelqu’un c’est l’une des premières questions que l’on vous pose. Aujourd’hui, nos vies, notre société sont entièrement organisées autour du travail. Quand on est enfant : on nous demande ce que l’on voudrait faire quand on sera grand et quand on est adulte, on nous demande ce que l’on fait pour gagner notre vie. En bref, notre travail est souvent considéré comme ce qui nous définit. Pourtant, qui choisit vraiment son métier ?
    Aujourd’hui, le travail ne permet pas de vivre correctement pour de nombreuses personnes, il peut être pénible, provoquer du mal être… Et il n’est pas accessible pour toutes et tous de la même manière. Pourtant les difficultés structurelles du marché de l’emploi sont souvent niés par nos responsables politiques à l’image d’Emmanuel Macron pour qui il suffirait de traverser la rue pour trouver du travail. Sans parler des éternels appels à travailler plus Pour la philosophe Céline Marty, que je reçois aujourd’hui, il est urgent de questionner l’organisation de notre modèle sociale fondé sur le travail, elle le dit “ce que nous faisons de nos journées, de nos vies, devraient être débattus publiquement “
    Alors que la contestation face à la réforme des retraites a fait émerger de nombreux débats de fond : Ne serait-il pas temps de remettre en question la place qu’occupe le travail dans nos sociétés ? De réorganiser le travail à l’aune de l’urgence écologique et sociale ? Comment s’émanciper du productivisme ? Doit on travailler moins pour vivre mieux ? C’est à toutes ces questions que nous tentons de répondre avec Céline Marty dans ce nouvel entretien Blast.

    #travail #capitalisme #paresse #organisation #temps_libre

    • Que tout cela est bien énervant...

      Déjà l’intitulé, qui place l’enjeu sur les cimes éthérées de la représentation – « valeurs ». Comme si c’était le problème.

      Car ce n’est pas de la « tyrannie de la valeur travail » dont il faut sortir, mais de la tyrannie de la reproduction du capital – ce qui est bien plus concret. Et qui ne se fera pas à coup de « désacralisation » ou de révision de nos valeurs !

      Car l’objectif, ce n’est pas de viser une quelconque « valeur travail », mais de liquider par une révolution le rapport social de production qui est le nôtre aujourd’hui à l’échelle planétaire – et d’où (mais on s’en tape) les représentations que l’on s’en fait se déploient et sur lesquelles elles s’épanouissent.

      Ce n’est que sur cette base – la fin du capitalisme – que l’on pourra utilement et définitivement « remettre en question la place qu’occupe le travail », « réorganiser le travail à l’aune de l’urgence écologique et sociale » et « s’émanciper du productivisme ».

      Quant à « questionner l’organisation de notre modèle sociale fondé sur le travail » sans cibler clairement le capitalisme mais on prônant (surtout et en fait) le bullshit du revenu universel ("qu’on pourrait mettre facilement en place" pour « changer les choses du jour au lendemain », sic et mouarf), c’est se mettre le doigt dans l’oeil jusqu’au coude et, somme toute, parler pour ne rien dire.