• La justice française suspend l’arrêté interdisant une conférence de l’avocat franco-palestinien Hamouri
    Agence France-Presse |16 mars 2023 à 20h40 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/160323/la-justice-francaise-suspend-l-arrete-interdisant-une-conference-de-l-avoc

    La justice française a suspendu jeudi l’arrêté préfectoral interdisant la tenue d’une table-ronde avec l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri, ses avocats saluant une « victoire importante ».

    « L’interdiction de la conférence "Fils de Jérusalem expulsé de sa terre natale par Israël" constitue une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté d’expression », indique le tribunal administratif de Nancy, dans l’est de la France.

    « C’est une victoire importante. La liberté d’association et la liberté d’expression ont prévalu, même s’il est regrettable d’avoir eu à saisir » la justice, ont réagi auprès de l’AFP Mes Vincent Brengarth et William Bourdon. (...)

    #Salah_Hamouri

    • Communiqué de l’AFPS
      A Nancy, le préfet déjugé, la liberté d’expression rétablie pour Salah Hamouri et pour la solidarité avec la Palestine
      vendredi 17 mars 2023
      https://www.france-palestine.org/A-Nancy-le-prefet-dejuge-la-liberte-d-expression-retablie-pour-Sal

      (...) Pour justifier son arrêté d’interdiction, le préfet avait pris le prétexte d’une contre-manifestation appelée par des organisations juives qui se font le relais de la politique de l’État d’Israël en France, et qui menaçaient de perturber la rencontre. Sa décision était d’autant plus incompréhensible et inacceptable que depuis des années, l’AFPS Lorraine-sud a organisé des dizaines de réunions y compris avec Salah Hamouri, de rassemblements, des semaines entières de la solidarité avec le peuple palestinien sans qu’aucun incident n’ait été à déplorer.

      Cette fois, il semble bien qu’il y ait eu une volonté du ministère de l’Intérieur d’empêcher Salah Hamouri de s’exprimer en public. Au nom de quoi ? Il est clair que le ministère de l’Intérieur prête une oreille complaisante aux exigences de l’ambassade d’Israël et du CRIF, aux agitations et pressions d’associations pro-israéliennes locales, qui ne supportent pas l’idée que les années de harcèlement judiciaire, les peines de prison à répétition, puis son expulsion en France par Israël en décembre dernier, n’aient pas réussi à faire taire ce militant infatigable de la cause palestinienne.

      De Versailles, à Poitiers en passant par Lyon et maintenant Nancy, les pressions pour faire taire le mouvement de solidarité avec la Palestine se sont multipliées, orchestrées au plus haut niveau de l’État par le ministre de l’Intérieur jusque dans les débats de l’Assemblée nationale sans qu’il ne soit contredit ni par la ministre des Affaires étrangères ni par le président de la République. (...)