50 ans après, que nous dit aujourd’hui la lutte des Lip
« On fabrique, on vend, on se paye ».
C’est ce qu’ont fait les grévistes de Lip en 1973, il y a cinquante ans.
Ouvrières et ouvriers de l’horlogerie à Besançon, elles et ils ont défié l’ordre et la légalité capitaliste des mois durant.
Parce qu’elle a incarné l’insubordination ouvrière des années 68 et la convergence des combats de cette période, notamment avec celui du Larzac ;
Parce qu’elle a rendu vivante, en pratique, l’idée d’autogestion avec la remise en route de la production de montres et le versement de « payes sauvages » pour financer la grève ;
Parce qu’elle a été traversée, percutée, par l’affirmation féministe ;
Parce qu’elle a été une importante lutte contre les licenciements en ces premiers temps de montée au chômage de masse :
La grève des Lip porte en elle les aspirations d’égalité et d’émancipation qui nous anime, elle nous parle, elle nous inspire, elle est notre patrimoine commun.
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