Lutter et/ou se faire manipuler au nom d’un lutte ? Soulèvements de la terre versus état : même combat
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C’est ça le défi lancé aux manifestant-es du 25 mars, de tenter de procéder à un arrêt définitif du chantier ? Avec des masques FFP2, des écharpes, quelques cocktails molotov, des feux d’artifice et des pierres ? Contre 3200 miliciens armés de grenades explosives, de grenades assourdissantes, de LBD, de famas, certains perchés sur des quads pour pourchasser des gen-tes à pieds ?
N’est-ce pas prétentieux et terriblement dangereux ?
Comment une manifestation sur une demi journée, même si des sabotages s’y réalisaient, pourrait- elle mettre un terme définitif à un tel chantier, quand on sait que le lobby de la fnsae, aux manettes, est largement validé par le gouvernement qui va jusqu’à parler de retenues d’eau bénéfiques aux écosystèmes (leur mauvaise foi ne connaît pas de limites). S’il n’y avait pas eu tous ces miliciens, qu’auraient fait les manifestant-es ? Iels auraient saccagé les grilles et la pompe car c’est là tout ce qu’il y avait à saccager, ce qui n’aurait évidemment pas signé l’arrêt définitif du projet. Quel était le niveau d’informations des personnes présentes le samedi matin, quant à la militarisation des lieux et aux armements auxquels elles s’exposaient ? Qui a pu prendre connaissance des lieux bien avant cette action ? Comment les personnes pouvaient-elles mesurer l’opportunité ce jour du 25 de se rendre jusqu’aux points névralgiques compte tenu de l’état des lieux à ce moment là ?
Qui a tenu les manettes du grand jeu ? Qui a élaboré un plan d’action décliné en notamment 3 cortèges sensés se retrouver autour de cette bassine ? Qui savait que en dehors d’un cratère nu, et d’une pompe, qu’à part une armada de terroristes d’état, il n’y aurait ce jour là pas de moyens pour mettre à sac cette gigantesque structure ?
Le staff.
Celui qui va se planquer dans sa base arrière et observer, hors du danger, le déroulement des charges menées contre tou-tes ces civil-es.