https://www.nantes-revoltee.com

  • Poutine VS macron
    https://www.nantes-revoltee.com/moscou-le-qr-code-sanitaire-abandonne-en-trois-semaines

    Dans la capitale russe, les autorités ont imposé une mesure très comparable à celle annoncée par le président Macron : un « QR code sanitaire ». Le 28 juin, le maire avait mis en place l’obligation de scanner un #QR_code officiel pour entrer dans les établissements publics, bars, restaurants, discothèques, etc … Même logique de flicage et de contrôle des corps à l’aide d’outils numériques pour imposer la vaccination.

    Trois semaines plus tard, la mesure est annulée par un décret du 16 juillet. Dans ce laps de temps, la fréquentation des établissements a drastiquement baissé, victimes d’un boycott massif. « Au moins 170 restaurants et cafés de la capitale ont dû fermer à cause des restrictions en vigueur » explique la presse. A noter que la mesure imposée à Moscou était moins autoritaire que celle voulue en France : il était possible d’aller en terrasse sans se faire scanner. Résultat : les terrasses étaient prises d’assaut mais quasiment personne ne rentrait à l’intérieur. Malheur aux bars et restos sans terrasse. Certains auraient perdu « près de 100% de leur chiffre d’affaire ».

    Une bonne partie de la population a tout simplement évité ces lieux même si le QR code leur permettait, comme en France, de le faire sans port du masque ni distanciation sociale. Entrainant l’annulation de la mesure du maire de la capitale russe. Un recul des autorités sur ce scannage et ce traçage permanent de toute la population est donc possible.

    www.lefigaro.fr/international/covid-19-a-moscou-l-impopulaire-qr-code-sanitaire-deja-abandonne

  • La CRS 8 passe le mur du son pour réprimer les révoltes - Paris-luttes.info
    https://paris-luttes.info/la-crs-8-passe-le-mur-du-son-pour-15215

    Début juillet, la création d’une nouvelle unité de #CRS, opérationnelle dès le 2 juillet, a été annoncée par Darmanin. Elle est stationnée à Bièvres, à 17km au sud-ouest de Paris. Cette unité spéciale de 200 CRS disponible 24h/24 et 7j/7 pourrait être « déployée en 15 minutes dans un rayon de 300 km en cas de troubles graves à l’ordre public et de violences urbaines » selon le sinistre Darmanin. On ne comprend pas bien ce que signifie : 300 km en 15 minutes, c’est plus rapide que le mur du son, fortiches les condés pour mater les révoltes.

    La création de cette unité fait suite aux demandes de la police. Selon les keufs, elle est nécessaire pour faire face à l’augmentation des manifestations violentes et des violences urbaines, notamment dans des villes moyennes qui n’auraient pas connu auparavant ce type de phénomènes. Cette réthorique et cette la création / l’expérimentation de nouvelles unités toujours plus violentes font partie d’une stratégie de contrôle social et de domination policière, qui vise en priorité les quartiers populaires. Il faut d’ailleurs s’attendre à voir ce genre d’unités être normalisées à l’avenir, car selon le ministère de l’intérieur, « si la CRS 8 démontre son utilité et son efficacité, alors il y aura d’autres CRS 8 ».

    Un article du « Canard enchaîné » 14/7/2021 toujours bien renseigné auprès de la maison Bourmann dit que ces superCRS, avec à sa tête un ancien béret vert des commandos marine, sont payés à se tourner les pouces. Les autres, eux, sont payés pour taper sur les manifestants.

    • La nouvelle unité de « super CRS » de darmanin expérimenté à Nantes !
      https://www.nantes-revoltee.com/la-nouvelle-brigade-de-super-crs-experimentee-a-nantes

      Nous en parlions il y a peu. En juillet, le ministère de l’Intérieur officialisait la création d’une unité spéciale au sein des #CRS, disponible 24H sur 24 et 7 jours sur 7 : les FAR – Forces d’Action Rapide, également nommée CRS 8. Des super-flics, volontaires, chargés de mater la population, présentés comme capables de se déployer « en 15 minutes dans un rayon de 300 kilomètres » selon #Darmanin, et composés de 200 agents sélectionnés, équipés de véhicules spéciaux capables de « traverser les barricades ». A leur tête, un ancien béret vert des commandos marines. L’expérimentation est destinée à se généraliser si elle « démontre son utilité et son efficacité ».

      Justement, c’est la ville de Nantes qui est choisie comme laboratoire. L’unité est « dépêchée en urgence à #Nantes, ce mercredi 4 août, sur ordre du directeur général de la #police nationale », après que deux jeunes gens, âgés de 19 ans et 20 ans, ont été blessés par balles. Cette unité quadrille les cités nantaises dès ce soir avec ses fourgons spéciaux. Selon le Ministère de l’Intérieur, cette CRS 8 répond « à l’augmentation des manifestations violentes et des violences urbaines, notamment dans des villes moyennes qui ne connaissaient pas auparavant ce type de phénomènes ». C’est le dernier outil de militarisation du maintien de l’ordre et de renforcement du contrôle. Nantes est au coeur des attentions du pouvoir : expulsion de la Maison du Peuple, plainte contre Nantes Révoltée, barbouzeries diverses et répression contre les cortèges …

      Il paraît évident que les phénomènes mafieux, communs à de nombreuses villes de France, sont utilisés comme prétexte pour tester cette unité dans les quartiers nantais. Des CRS n’ont de toute façon aucune prise sur des règlements de compte. En revanche, un CRS a abattu un jeune homme, Aboubacar, dans le quartier du Breil en juillet 2018. Une affaire toujours pas jugée.

      Depuis une quinzaine d’années, Nantes est une #ville_laboratoire des nouvelles techniques de #maintien_de_l’ordre, dans les #banlieues comme contre les manifestations. Les effectifs de police y sont déjà extrêmement nombreux, et quasiment chaque année, ils sont augmentés. Une unité de CRS est même déjà spécialement implantée à Nantes depuis les mobilisations anti-aéroport, et le dernier préfet a créé une équipe d’enquêteur spéciale “ultra-gauche”. Verra-t-on dès samedi ces « super-CRS » contre la manifestation ?

  • Mort de #Steve_Maia_Caniço : un commissaire de #police mis en examen
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/07/20/mort-de-steve-maia-canico-un-commissaire-de-police-mis-en-examen_6088929_322

    Grégoire Chassaing était chargé du dispositif d’ordre le 21 juin 2019, lorsque le jeune homme de 24 ans avait chuté dans la Loire après une charge policière.

    Les policiers avaient [tiré] 33 grenades lacrymogènes, 12 balles de défense (LBD) et 10 grenades de désencerclement (...)

    Six personnes physiques et deux personnes morales sont convoquées par le juge d’instruction dans cette affaire, d’ici à la fin du mois de septembre. Outre les deux policiers, il s’agit de la maire (PS) de Nantes, Johanna Rolland, de son ancien adjoint à la sécurité Gilles Nicolas, de l’ancien préfet de Loire-Atlantique, Claude d’Harcourt, ainsi que du directeur de cabinet du préfet en poste au moment des faits. La mairie de Nantes et Nantes Métropole sont également convoquées en tant que personnes morales.

    La mairie de Nantes avait été mise en cause dès le début de l’affaire [mais seulement] en raison de l’absence de barrières le long de la Loire près du lieu de la fête. Selon les témoignages recueillis, la chute du jeune homme aurait bien eu lieu « dans la zone dépourvue de barriérage [sic] concernée par quatre autres chutes concomitantes à l’intervention de la police », selon le parquet.

    #justice

  • À Redon, après la rave, un rassemblement devant la sous-préfecture - Affrontements violents lors d’une rave party à Redon - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/dossiers/affrontements-violents-lors-dune-rave-party-a-redon/a-redon-apres-la-rave-un-rassemblement-devant-la-sous-prefecture-26-06-


    Erwan Miloux

    Ce samedi matin, environ 400 personnes étaient rassemblées devant la sous-préfecture et la mairie de Redon, afin de protester notamment contre « la répression » après la rave party organisée sur la commune le week-end dernier.

    Les manifestants, répondant à l’appel du collectif « Pays de Redon en lutte », souhaitent marquer leur soutien « à la danse, à la joie et à la liberté » et dénoncer « la répression de toutes les contestations et formes de vie qui ne sont pas celles du pouvoir ». Ce mouvement de protestation intervient alors qu’il y a une semaine, dans la nuit de vendredi à samedi, des teufeurs avaient convergé vers la ville, afin de s’installer pour « danser et rendre hommage à Steve Maia Caniço ».

    Les forces de l’ordre étaient intervenues pour empêcher la tenue de cette rave party. Des heurts avaient alors éclaté et les secours sur place avaient dénombré au total 23 victimes, neuf teufeurs, dont l’un a eu la main arrachée, et quatorze parmi les gendarmes. Les manifestants pointent ainsi du doigt une intervention musclée des forces de l’ordre au cours de laquelle également « le matériel a été saccagé à grands coups de masses et de haches ».


    Des projectiles des forces de l’ordre ramassés par des teufeurs lors des affrontements, le week-end dernier.
    Erwan Miloux

    Après s’être rassemblés, vers 11 h, devant la préfecture, pour des prises de paroles, les participants à ce rassemblement sont regroupés, dans le calme, devant la mairie au rythme de la musique techno.

  • Bretagne, bol d’air à l’ammoniac, la première enquête de « SPLANN ! » - expansive.info
    https://expansive.info/Bretagne-bol-d-air-a-l-ammoniac-2745

    Cette #enquête au long cours débutée en septembre 2020 a été réalisé par la journaliste Caroline Trouillet, accompagnée par un comité éditorial composé de cinq journalistes professionnels qui interviennent ici à titre bénévole. Pierre Corbin est l’auteur des modélisations cartographiques. Tudual Karluer a traduit les textes en breton. Les articles et documents sont mis à la disposition du public gratuitement grâce à nos partenaires Mediapart, France 3 Bretagne, le réseau Radio Breizh (en breton) et Le Peuple Breton (en breton). D’autres volets suivront sur le sujet. Ce travail a été entièrement financé par des dons, versés à 92 % par des particuliers et à 8 % par des associations, au premier rang desquelles Les Amis de La Terre. En date du 11 juin, « #Splann ! » a collecté au total 66.000 € grâce au financement participatif via la plateforme HelloAsso, nous assurant de produire plusieurs autres enquêtes ambitieuses, en français et breton. Plus gros contributeurs, Les Amis de la Terre a versé 3.000 € et BDZH a distribué les 1.700 € lui restant après dissolution. « Splann ! » ne veut recevoir ni subvention ni mécénat d’entreprise, par souci d’indépendance. De plus, aucune fondation ne peut verser plus de 10 % du budget annuel de l’association. Aucune intervention éditoriale des donateurs n’est admise.
    « Splann ! » est une association d’enquêtes journalistiques en Bretagne, parrainée par #Disclose et #Inès_Léraud. Déclarée en septembre 2020, elle a lancé sa levée de fonds participative mi-février.

    https://www.nantes-revoltee.com/exclusif-la-meteo-du-turfu
    https://seenthis.net/messages/919233
    https://seenthis.net/messages/919217
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/carte-la-bretagne-region-la-plus-emettrice-d-ammoniac-e

    • les 3 volets de l’enquête de splann en breton et français avec la carte interactive
      https://splann.org/#carte-interactive

      Cette enquête au long cours débutée en septembre 2020 a été réalisé par la journaliste Caroline Trouillet. Elle a été accompagnée par le comité éditorial composé de Juliette Cabaço-Roger, Faustine Sternberg, Gwenvaël Delanoë, Sylvain Ernault et Kristen Falc’hon, qui interviennent ici à titre bénévole. Pierre Corbin est l’auteur des cartographies. Tudual Karluer a traduit les textes en breton. Les articles et documents sont mis à la disposition du public gratuitement grâce à nos partenaires Mediapart, France 3 Bretagne, le réseau Radio Breizh (en breton) Le Peuple Breton (en breton). « Splann ! » remercie son parrain Disclose et sa marraine Inès Léraud, pour leurs conseils et leur soutien.

      Ce travail a été entièrement financé par des dons, versés à 92 % par des particuliers et à 8 % par des associations, au premier rang desquelles Les Amis de La Terre. En date du 14 juin, « Splann ! » avait collecté plus de 71.000 € grâce au financement participatif via la plateforme HelloAsso, nous assurant de produire plusieurs autres enquêtes ambitieuses, en français et breton. Plus importants contributeurs, Les Amis de la Terre a versé 3.000 € et BDZH a distribué les 1.700 € lui restant après dissolution.

      « Splann ! » ne veut recevoir ni subvention ni mécénat d’entreprise, par souci d’indépendance. De plus, aucune fondation ne peut verser plus de 10 % du budget annuel de l’association. Aucune intervention éditoriale des donateurs n’est admise.

      #du_beau_travail

  • Parler de fascisme à propos de la France actuelle n’est pas un abus de langage | Titiou Lecoq
    http://www.slate.fr/story/210482/processus-fascisation-fascisme-france-histoire-banalisation-idees-extreme-droi

    Le sociologue Ugo Palheta dépeint très justement la situation : « Il n’y a pas de régime fasciste en France actuellement, mais il y a des mouvements politiques qui propagent diverses idéologies fascistes. » Il ne faut pas tomber dans le piège de la banalisation. Source : Slate

  • 🔴DES ARTISTES ARRÊTÉS POUR UNE FRESQUE SUR LA PALESTINE !
    https://www.nantes-revoltee.com/des-artistes-arretes-pour-une-fresque-sur-la-palestine

    https://nantes-revoltee.com/wp-content/uploads/2021/05/4-1-1024x848.jpg

    – Paris : une vingtaine de policiers arrêtent 5 personnes qui peignaient sur un mur autorisé –

    La scène, digne d’un Régime autoritaire, est une nouvelle attaque accablante contre la liberté d’expression et de création. Des dizaines de policiers déployés pour empêcher une fresque sur la Palestine, et arrêter des peintres !

    Le collectif Black Lines, célèbre pour ses grandes et belles fresques engagées en noir et blanc, organisait mercredi 26 mai, à Paris une œuvre collective en soutien à la Palestine. Le tout sur un mur légal du 13ème arrondissement, régulièrement graffé, et réservé à cet usage. Mais en 2021, il suffit de délivrer un message artistique sur un mur pour déclencher un déchaînement répressif. Une personne présente sur les lieux raconte à Nantes Révoltée :

    « On était en train de peindre la fresque quand, vers 19H, une première voiture de police s’arrête. Quatre policiers nous demandent ce qu’on fait, si on a l’autorisation de peindre sur le mur. » Une intimidation hors de propos, puisqu’il s’agit d’un mur d’expression libre. Mais l’opération ne fait que commencer.

    « Ils appellent leurs supérieurs, en décrivant exactement ce qu’il y a sur la fresque, en précisant qu’elle a un caractère politique. Une deuxième voiture de police arrive, puis une troisième… Finalement, ils étaient une vingtaine de policiers pour 5 artistes ! » Essayez la dictature, avait déclaré un certain Président de la République.

    « Sous prétexte qu’on n’avait pas de papiers officiel, ils ont emmené les peintres au commissariat pour prendre leurs identités. Et ils ont ouvert une procédure pénale pour « dégradation » ! Au poste, ils ont cherché à avoir le maximum d’informations sur la fresque, qui l’a commandité, pourquoi peindre sur la Palestine et pas sur Israël, etc … »

    Un procédé inquisitorial, dans la continuité des interdictions de manifester en soutien au peuple palestinien, et des innombrables atteintes aux libertés fondamentales ces derniers mois. Les peintres du collectif Black Lines sont même reconvoqués ce jeudi au commissariat pour être auditionnés.

    Nous vous invitons à faire connaître ce scandale pour ne pas laisser ce collectif de peintres seul face à la répression. Et à faire circuler au maximum les images de cette fresque censurée par un Etat en roue libre.

  • #Syrie. Dans un pays ruiné, scrutin sans gloire pour Bachar Al-Assad
    https://orientxxi.info/magazine/syrie-dans-un-pays-ruine-scrutin-sans-gloire-pour-bachar-al-assad,4784

    Le président syrien s’apprête à se faire réélire ce 26 mai 2021 dans un pays appauvri et affamé. Minée par la corruption, la reconstruction est à la peine, tandis que la Russie ne parvient pas à trouver une solution globale, notamment avec la Turquie qui contrôle le nord-ouest.

    http://www.urtikan.net/dessin-du-jour/syrie-une-presidentielle-sans-suspense


    Dessin de Cambon pour #Urtikan.net

  • CGT vs BB vs GJ ? ELI mentèrent, mon cher Watson.

    Balancer de tous côtés des insultes racistes, sexistes, homophobes, etc. c’est bien pourri.

    Faciliter le travail des flics quand ils interviennent en cow-boys pour percer les rangs de la manifs et faire des « prélèvements » , c’est bien pourri.

    Voir des bolosses virils, qu’ils aient des chasubles rouges, des k-ways noirs ou des gilets jaunes, s’engueuler au point de se castagner, c’est bien pourri.

    Balancer la faute sur uniquement une de ces composantes et ne pas admettre qu’un SO qui comporte des fans du maintien de l’ordre (anciens flics, etc.) fait parfois le taf de flics, c’est bien pourri.

    Ne pas reconnaître qu’un courant GJ est totalement en vrille insurectionnelle-conspi et fait nawak depuis longtemps, c’est bien pourri.

    Ne pas reconnaître qu’une fois dans la montée d’adré y’a des adeptes du black-bloc qui savent pas se maitriser, c’est bien pourri.

    Dans une manif mixte, mettre des gens lambda d’une partie du cortège en danger parce qu’on estime qu’il « faut que ça pète » coûte que coûte, c’est bien pourri.

    Ne pas reconnaître que certains mecs du SO de la CGT ne maitrisent rien et aggravent des situations, c’est bien pourri (je me suis bien plus souvent engueulée avec eux face à des attitudes et propos déplacés alors que c’est systématiquement des adeptes black-blocs qui m’ont aidée au milieu des lacrymos...)

    Bref les flics ont foutu des pressions énormes dans plusieurs villes et des mecs vénères se sont fritté suite à ça et c’est doublement lamentable. D’une part parce qu’on n’a vraiment pas besoin de combats de coqs qui envoient encore plus de monde à l’hosto. D’autre part parce que la communication mega orienté par la plus organisée des 3 bandes « rivales » est une aubaine pour la nouvelle stratégie de #maintien_de_l'ordre avec les nouvelles brigades ELI, des flics en civils avec un brassard bleu qui viennent « collaborer » avec les centrales syndicales pour foutre des émeutier-e-s en zonz...

    Groumph.

    Ha, et si vous pensez que je n’ai pas donné de piste de solution, relisez-moi. Quelque chose aurait dû vous sauter aux yeux... La toxicité mascu, on n’en peut plus. Pendant ce temps là, toujours aucun appel à la Greve Générale pour changer réellement les rapports de forces !
    Je me sens obligée de préciser que si je parle de « toxicité mascu », ce n’est pas pour essentialiser une hypothétique « pacification féminise », hein, la plupart de mes copines ont le verbe très haut et des griffes. Juste que si de telles concentrations mascus sont possibles, c’est que politiquement il y a un gros problème de fond.

    Soyez militantes, chacune à votre manière, j’assume la responsabilité de tout ce que vous faites !"
    Emmeline Pankhurst, (Extrait de la BD « Jujitsuffragettes »)

    Quelques sources pour étayer mes propos qui font évidemment suite à beaucoup de visionnages de vidéos et une certaine expérience du terrain...

    – Sur les nouvelles *brigades ELI j’avais déjà tenté une alarme ici : https://seenthis.net/messages/907305
    Et BIM, tansdis que les mainstream sont en boucle sur le sujet, on apprend que le parquet a lancé une enquête et la pref en profite pour placer ses ELI aux côtés de la CGT dans son communiqué...
    Voilà voilà. C’est parti pour une nouvelle confusion entre plein de trucs pour une pseudo quête fabriquée de besoin de sécurité, et donc une dépolitisation du fond...
    https://www.francetvinfo.fr/economie/syndicats/manifestation-du-1er-mai-une-enquete-ouverte-sur-les-violences-contre-l

    On peut voir ici un brassard ELI à Lyon, histoire que vous les repériez bien

    Autres angles de vues,

    celui du chercheur en sciences politiques Samuel Hayat :

    Quelques éléments sociohistoriques pour comprendre les heurts entre autonomes et service d’ordre (SO) de la CGT le 1er mai – heurts qui révèlent une crise profonde et durable de la forme manifestation. #Manif1erMai #GiletsJaunes #manifestation ⬇️⬇️⬇️

    https://twitter.com/SamuelHayat/status/1389151863631749124

    Il y a donc eut des bagarres à Paris, à Lyon et à Nantes :

    Pour Paris :
    – Décryptage complet de Maxime Reynié (refait pour mise à jour ce dimanche) : https://twitter.com/MaximeReynie/status/1388597950008418304 ; Voir en particulier les explications de « Houanui Toanui », Gilet Jaune, ex-militaire videur puis agent de sécu qui explique pourquoi ils se sont confronté au SO en cherchant à retenir les camions
    https://www.facebook.com/manu.evrard.18/videos/2956434057937599
    – un autre décryptage avec plans et aussi des remises en contexte par Le Social Club : https://twitter.com/LeSocialClub/status/1388903706125611009
    + Le suivi de Paris Luttes Infos : https://paris-luttes.info/samedi-1er-mai-deconfinement-et-14971
    + Je ne ferai pas tourner publiquement la video de QG sur les réseaux marchands car ça montre trop de visages mais :
    https://qg.media/emission/1er-mai-la-rage-du-peuple-est-de-retour
    – à 14’20 le chef des flics qui gueule pour que le cortège continue à avancer pour éviter l’infiltration des BB
    – à 17’ des gens engueulent le SO de la CGT qui empêche toujours le cortège d’avancer pendant que devant le BB se fait défoncer...
    –vers 18’ le coffre de Benalla toujours introuvable
    – vers 20’ un autre tronçon de cortège, plus mixte, resiste clairement aux tentatives d’intrusion des flics
    – vers 22’ l’accélération de l’escalade est visiblement liée à l’incursion de la BAC venue « prelever » un « BB » juste pendant le début de l’embrouille... on voit aussi des manifestants tenter de contenir leurs « potes » pour limiter la baston par la suite... bref la pref doit être ravie...
    Désigner un seul groupe coupable serait injuste. C’est avant tout la pref, en changeant au dernier moment le parcours + les attaques contradictoires des flics et les percées des BAC qui ont été les plus gros facteurs de stress et énervements. Et les condamnations des un-e-s et des autres est tout bénéf pour elle.

    Pour Lyon : le collectif @SurveillonsLes a lancé un APPEL pour recouper les témoignages sur comment la police a violemment agressé le cortège. Rdv sur surveillonsles@riseup.net.

    – Un thread sur ce qui s’est passé (et tapé) à Lyon. https://twitter.com/johanjrd_/status/1388936852376276998

    – communiqué de la CGT UberEats/Deliverro Lyon, directement attaquée : https://twitter.com/CGTUberDeli69/status/1388576095293804545

    Pour Nantes :
    – La baston se prolonge sur twitter pour ce qui concerne Nantes : https://twitter.com/Nantes_Revoltee/status/1388770739885592577
    – premier compte-rendu de Nantes Révoltée : https://www.nantes-revoltee.com/un-premier-mai-haut-en-couleur-sous-le-soleil-nantais suivi de plusieurs textes (pas encore lus) : https://www.nantes-revoltee.com/alors-graslin-ca-gaze + https://www.nantes-revoltee.com/1er-mai-dejouer-le-piege-mediatique

    • Ici c’était calme, mais après un bon cortège tout mélangé, à un moment ya eu une pause batucada etc, sur une place où étaient plutôt les GJ à l’époque et là… la CGT et FO qui continuent sans attendre personne le chemin vers la place finale du parcours…

      Du coup cortège coupé en deux, plus que des petits groupes. Après un moment de pause, une partie seulement de celleux resté⋅es en pause a continué le parcours, d’autres ont replié. Et une fois à la fin, sur la place finale CGT et FO étaient déjà parti depuis longtemps… donc tout petit groupe aussi avec celleux qui ont fait la fin.

      Assez nul bizarre à partir du moment où ya eu cette pause et coupure au milieu quoi.

    • Je ferai pas tourner publiquement la video sur les reseaux marchands car ça montre trop de visages mais :
      – à 14’20 le chef des flics qui gueule pour que le cortège continue à avancer pour éviter l’infiltration des BB
      – à 17’ des gens engueulent le SO de la CGT qui empêche toujours le cortège d’avancer pendant que devant le BB se fait défoncer...
      –vers 18’ le coffre de Benalla toujours introuvable
      – vers 20’ un autre tronçon de cortège, plus mixte, resiste clairement aux tentatives d’intrusion des flics
      – vers 22’ l’accélération de l’escalade est visiblement liée à l’incursion de la BAC venue « prelever » un « BB » juste pendant le début de l’embrouille... on voit aussi des manifestants tenter de contenir leurs « potes » pour limiter la baston par la suite... bref la pref doit être ravie...

      https://qg.media/emission/1er-mai-la-rage-du-peuple-est-de-retour
      Désigner un seul groupe coupable serait injuste. C’est avant tout la pref, en changeant au dernier moment le parcours + les attaques contradictoires des flics et les percées des BAC qui ont été les plus gros facteurs de stress et énervements. Et les contaminations des un-e-s et des autres est tout bénéf pour elle.

    • En amont de ces scènes, à République, Saint-Ambroise, Voltaire et ensuite, le carré de tête et le SO CGT ont fait de très longues pauses pendant que la tête de manif où se trouvait aussi de nombreux syndicalistes se faisait tronçonner à répétition par des bonds offensifs et des prélèvement de manifestants aux fins de poursuites. La direction du syndicat a offert à la répression un rassemblement quasi statique encagé par une nasse en U dont partait des vagues d’incursions policières. Si ces cortèges n’en restaient pas à leurs rares slogans habituels, il aurait pas été étonnant d’entendre scander « CGT collabo ! ».

      #Manifestation #maintien_de_l'ordre #police #SO #syndicat

    • Sous le soleil de @rebellyon un œil dans le ciel.
      https://rebellyon.info/7-peches-capitaux-de-la-police-lyonnaise-23089

      #Lyon est la ville de France la plus surveillée par l’hélicoptère, surnommé « BAC hélico » par la police.Il est en effet aux mains de la brigade anti-criminalité (BAC). Ce vendredi, un manifestant saisit le tribunal administratif pour que l’appareil reste au sol : pour l’instant, son utilisation par la police est toujours illégale.

    • Répression du 1er mai : appel à soutien au Tribunal judiciaire
      Paris-luttes.info
      https://paris-luttes.info/repression-du-1er-mai-appel-a-14976


      (superbe photo de Caroline de Benedetti, soit dit en passant)

      Comme d’habitude, la justice prendra le relais de la police pour judiciariser le maintien d’ordre au travers de comparutions immédiates, visant à rapidement infliger une peine à celleux qui auraient manifesté trop bruyamment. Plusieurs personnes ont déjà été déferrées au Tribunal ; et si certaines ont écopé de rappels à la loi, d’autres s’attendent encore à comparaitre devant un juge lundi.
      Face à la répression judiciaire, nous appelons à soutenir les personnes inculpées au Tribunal judiciaire à Porte de Clichy, à 13h30 ce lundi 3 mai dans les salles de la 23e chambre (en général 204 et 205 mais à vérifier au tableau face à l’accueil du tribunal).
      La Legal Team Paris

    • « CGT, COLLABOS »
      https://lundi.am/CGT-collabos

      « Ce que la surexposition médiatique et politique de cette bagarre permet d’occulter, c’est le déroulé réel de ce 1er mai. »

      Premier Mai 2021, on s’ennuie en France. Les infos s’inquiètent de ces « festnozs », « rave party » et « free party » qui se sont tenus ces derniers soirs. Les journalistes sont indignés, les citoyens jouent aux fayots, les préfets tiennent des conseils de crise et les tribunaux sont saisis pour enquêtes pour « mise en danger de la vie d’autrui ». Mais le commentariat est aux aguets : la manifestation du 1er mai à Paris devrait offrir l’occasion de faire chauffer les claviers. Banco : les camions de la CGT se sont fait agresser. Qui, pourquoi ? Les différentes chapelles construisent l’ennemi qui les arrange.

      Depuis quelques années les manifestations du 1er mai sont inévitablement l’occasion d’un flot de commentaires d’après-match : MacDo, Black Bloc, Pitié Salpétrière. Sur les plateaux des chaînes d’info continue, comme sur Twitter, on devait trépigner vers 17h, quand cette édition 2021 ne semblait pas vouloir offrir d’occasion franche de déblatérer sans fin. Heureusement, l’événement est venu : cette fois l’affrontement entre le service d’ordre de la CGT, casqué, armé de gazeuses au poivre et de matraques télescopiquess, et ce qui semblait être une foule. La bagarre tournant au désavantage du SO, celui-ci s’est rapidement posé en victime « d’actes de vandalisations », mais aussi (et on ne l’attendait pas forcément sur ces questions vu le passif des bonhommes) d’« insultes homophobes, sexistes, racistes » commises par des « individus dont certains se revendiquant gilets jaunes ».

      La machine à indignation pouvait s’enclencher.

    • Pour Sohie Béroud, le nervi est probablement de sortie : La CGT prise pour cible le 1er-Mai : « Une attaque ciblée, qui dépasse la seule critique des syndicats »
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/05/04/la-cgt-prise-pour-cible-le-1er-mai-une-attaque-ciblee-qui-depasse-la-seule-c

      Pour la politiste à l’université Lyon-II Sophie Béroud, « la défiance envers les syndicats existe depuis plusieurs années », mais les violences de ce week-end rappellent les modes opératoires de l’extrême droite.

      [...]

      Mais ce qui s’est passé samedi ressemble à autre chose. Si l’enquête démontre que les auteurs des faits sont bien issus de l’extrême droite, comme l’affirme la CGT, cela fait penser aux années 1970, quand, dans le secteur de l’automobile, mais aussi de l’agroalimentaire, des syndicats « maison » d’extrême droite étaient payés pour réprimer les militants de la CGT. C’est inquiétant sur ce que cela dit de l’influence de l’extrême droite en France plus que sur ce que cela transparaît de la perte de vitesse des syndicats.

    • « Une personne vient nous voir et nous informe qu’elle aurait entendu un flic en civil, dire à un responsable de la CGT, qu’ils allaient procéder à des arrestations dans le bloc. »

      Il semble donc qu’à #Lyon c’est bien la collaboration avec les flics #ELI qui a (re)lancé les hostilités. Quand à l’attaque du SO « protecteur » des sans papiers, sans surprise ce n’est pas l’extrême droite mais bien un combat de coqs...
      https://groupeantifascistelyonenvirons.wordpress.com/2021/05/04/communique-suite-a-la-manif-du-1er-mai

    • L’attaque contre la CGT révèle les tensions au sein du mouvement social | Mediapart 05/05/2021

      https://www.mediapart.fr/journal/france/060521/l-attaque-contre-la-cgt-revele-les-tensions-au-sein-du-mouvement-social?on

      En effet, la CGT communique beaucoup pour rappeler que le temps est loin où ses cortèges étaient encadrés par des gros bras du syndicat du Livre et des cheminots. « Ceux qui participent à la sécurisation des manifestants, ce sont des salariés, des jeunes, des moins jeunes, de diverses professions, détaille Philippe Martinez. Ce sont des militants, des militantes, mais d’abord des salariés du public et du privé, parfois des retraités. Participer à l’encadrement des manifs, ce n’est pas un métier, c’est un acte militant. »

      Le secrétaire général de la CGT insiste sur le rôle qui est fixé au SO : « On n’est pas des auxiliaires de police. Nous, notre responsabilité, c’est que le défilé, qui est bien délimité, se passe dans les meilleures conditions. On s’occupe de ceux qui sont dans le cortège des organisations syndicales. Tout ce qui se passe à l’extérieur de ce cortège, c’est de la responsabilité des forces de l’ordre et du préfet. »

      Le texte signé par Solidaires dit les choses un peu différemment, mais le fond est identique : « Il n’est pas question d’imposer à quiconque sa stratégie mais le respect des stratégies différentes doit être mutuel. La stratégie de Solidaires est de permettre au plus grand nombre de manifester dans les meilleures conditions possibles afin de construire un rapport de force favorable pour gagner sur nos revendications. »

      Un argument qui ne convainc pas forcément les habitués des manifestations, mais en dehors des syndicats. Par exemple Priscillia Ludosky, initiatrice de la pétition sur le prix du carburant qui a fait naître le mouvement des gilets jaunes, et devenue une figure des mobilisations, identifiée comme appartenant à la gauche.

      Le 2 mai, la militante s’est fendue d’un tweet remarqué où elle commentait l’équipement du SO : « Le service d’ordre de la CGT est devenue une annexe de la BAC : matraque, gaz… » Son message a causé un certain émoi, des responsables de la CGT l’ont appelée pour discuter. Mais sa position n’a pas beaucoup évolué : « Je me pose toujours la question de l’équipement, déclare-t-elle à Mediapart. À quel titre ont-ils le droit d’avoir ce type de matériel, alors que lors du mouvement des gilets jaunes, même les “street medics” se faisaient parfois embarquer leur équipement ? »

      Priscillia Ludosky n’est pas plus convaincue par « la façon dont les gens des syndicats gèrent les manifestations » : « Je comprends bien qu’ils n’avancent pas lorsque des membres du black bloc viennent tout casser, mais le 1er mai, c’était différent. Ils nous ont laissé nous faire gazer dans tous les sens… Ils ne se mélangent pas aux autres, ils n’appliquent pas la convergence des luttes qu’ils disent toujours rechercher. »

      L’incompréhension est valable dans les deux sens. Chez les syndicats, les craintes ne sont pas nées ce 1er-Mai. « Depuis le mouvement sur les retraites, nous avons de plus en plus de difficultés à manifester avec des individus hostiles aux syndicats qui tentent par exemple de s’en prendre à nos camions syndicaux », écrivent les responsables du SO de Solidaires.

      Les attaques ont démarré il y a plusieurs mois

      Les diverses composantes du mouvement social font le compte des incidents. En décembre 2019, au début du mouvement contre la réforme des retraites, un camion de la fédération Sud Santé Sociaux a été attaqué, ses vitres brisées. « Certains individus qui apparaissent parmi les assaillants du 1er mai font partie de ceux qui ont attaqué le camion », assure Solidaires aujourd’hui.

      Une nette montée des tensions a surtout été remarquée à partir du début des contestations de la loi pour une sécurité globale, fin 2020. Lors de la grande manifestation du 28 novembre, le camion des organisateurs avait déjà été la cible d’un caillassage en règle, en plein cortège et alors qu’aucune échauffourée n’était en cours.

      C’est surtout la manifestation suivante, le 5 décembre, qui a marqué les esprits : le carré officiel a été attaqué à deux reprises par des membres du cortège de tête. C’est ce que décrit avec précision ce texte rédigé par des « communistes libertaires syndiqué·e·s à la CGT et à Solidaires », qui parlent carrément de « coups de poignard dans le dos ».

      Ces attaques, et les débats qu’elles ont déclenchés au sein de la coordination contre la loi sécurité globale, expliquent que la coordination n’ait pas appelé officiellement à manifester le 12 décembre, estimant qu’elle n’était pas en mesure de garantir la sécurité des participants – le 12, ce sont finalement les policiers et gendarmes qui ont empêché que le défilé ait réellement lieu. Le 16 janvier, enfin, Philippe Martinez a été copieusement insulté.

      D’autres observateurs font remonter les tensions au « contre-G7 » qui s’est tenu fin août 2019 au Pays basque. Les incompréhensions régnant dans le camp où s’étaient installés les manifestants ont donné lieu à des quasi-affrontements entre associations installées et « autonomes », désireux de s’en prendre aux forces de l’ordre. Ces dernières avaient menacé à plusieurs reprises d’investir le camp.

      Attac, l’une des associations-pivots de l’événement, a écrit en septembre 20019 un long texte, pesé au trébuchet, pour regretter en creux les désaccords : « Nous ne pensons pas que notre camp politique se réduise à celles et ceux qui pratiquent uniquement le même type d’actions que nous. À ce titre, nous n’avons jamais condamné aucune autre action, fût-elle qualifiée de violente par les médias et/ou l’État. […] Dans la même logique, nous avons souhaité que nos propres cadres de mobilisation soient respectés, avec le consensus d’action qui les accompagne. »

      Les militants CGT eux-mêmes divisés

      Difficile de savoir ce que pense de ces évolutions le milieu dit des « autonomes », qui n’ont par définition pas de représentants. Un jeune collectif parisien qui s’était réjoui des actions contre la CGT le 1er-Mai s’est livré le lendemain à une sévère autocritique. Et les médias considérés comme proches de ce courant de pensée ont évité de se mouiller.

      Le site Lundimatin, sans doute le plus connu d’entre eux, n’a ainsi ni approuvé ni condamné l’attaque contre la CGT. « Ce que la surexposition médiatique et politique de cette bagarre permet d’occulter, c’est le déroulé réel de ce 1er-Mai, l’état des forces en présence et leurs stratégies (ou absence de stratégie). Ce que nous avons vu, c’est un cortège syndical affaibli stopper la manifestation pendant quasiment deux heures afin de se distinguer d’un cortège “de tête” massif », écrivent seulement ses animateurs, fidèles à leur ligne – et tant pis si cette fois, le cortège de tête était bien moins « massif » qu’il ne l’a été par le passé.

      Aujourd’hui, le débat a aussi lieu en interne dans les syndicats. Et à la CGT en particulier. Exemple parmi d’autres, dans un groupe de militants habitués à échanger leurs impressions, l’un critique les attaques contre le SO : « Difficile de dire si le but de cette minorité agressive est d’empêcher les citoyens de manifester mais c’est en tout cas le résultat. […] Nul ne souhaite empêcher les plus marginalisés de manifester leur colère dans la rue mais qu’ils s’en prennent aux forces du désordre au lieu de frapper des syndicalistes. »

      Un autre, en revanche, refuse de condamner : « Je me revendique cégétiste, mais aussi Gilet jaune et militant révolutionnaire, et je ne pense pas être raciste ou homophobe, encore moins fasciste ou flic... Cependant les cortèges festifs de la CGT à Paris me lassent. La confédération et les unions départementales confondent, selon moi, les carnavals brésiliens et les mouvements contestataires qui devraient être à la hauteur de la répression et de la dictature qu’on se prend dans la gueule ! »

      Sans doute bien consciente du caractère délicat de la situation, la CGT n’a pas oublié de mettre largement en cause la stratégie de la préfecture de police de Paris et de son chef, Didier Lallement, qu’ils estiment responsables de leur agression : les policiers présents en nombre à Nation n’ont guère bougé pendant l’attaque des camionnettes, et ont refusé d’ouvrir les barrières qui leur bloquaient le passage.

      « Nous étudions les possibilités de dépôt de plainte, y compris vis-à-vis du préfet de police », a déclaré Philippe Martinez lors de sa conférence de presse. Valérie Lesage a pour sa part demandé que le préfet de police soit « révoqué », car « il a failli à de nombreuses reprises à la protection des manifestants et à l’exercice du droit de manifester ». La CGT va en outre « demander l’ouverture d’une enquête parlementaire, afin de faire la clarté sur la gestion du maintien de l’ordre lors de la manifestation de ce 1er-Mai, ainsi que lors des manifestations depuis 2016 », a-t-elle annoncé.

  • The French army is testing Boston Dynamics’ robot dog Spot in combat scenarios
    https://www.theverge.com/2021/4/7/22371590/boston-dynamics-spot-robot-military-exercises-french-army

    Spot appeared in research exercises alongside military students Spot, the quadruped robot built by US firm Boston Dynamics, has appeared alongside soldiers during military exercises carried out by the French army. The robot was apparently being used for reconnaissance during a two-day training exercise, but the deployment raises questions about how and where Boston Dynamics’ machines will be used in future. Pictures of the exercises were shared on Twitter by France’s foremost military (...)

    #robotique #CCTV #militaire #technologisme #vidéo-surveillance #surveillance #BostonDynamics

  • Nantes Révoltée - 🔵 DES CENTAINES DE FLICS PAYÉS POUR FAIRE DE LA PROPAGANDE DANS LES MÉDIAS !
    https://www.nantes-revoltee.com/des-centaines-de-flics-payes-pour-faire-de-la-propagande-dans-les-m

    Matin, midi et soir, dans les JT, sur les plateaux, dans les séries : la police est partout. Omniprésente, écrasante dans les médias. Il n’existe pas une profession aussi représentée à la télévision que celle des forces de l’ordre. Un fait divers ? Un syndicaliste d’extrême droite à la télé. Un reportage ? La #police. La moindre fiction à l’écran ? Un flic tourmenté par son travail. Une propagande quotidienne, étouffante, pour légitimer dans les esprits la sale besogne des matraqueurs.

    Le Canard Enchainé de cette semaine nous apprend que ce matraquage n’est pas suffisant pour le gouvernement. « Douze commissaires de police viennent d’être recrutés comme communicants », selon l’hebdomadaire. Spécialement pour arpenter les plateaux télés, grassement payés à plein temps. De quel droit ? Le gouvernement paie-t-il des enseignants ou des soignants pour communiquer dans les médias ?

    Ce dispositif scandaleux s’ajoute en réalité à une véritable armée de propagandistes de la répression. En effet, le ministère de l’Intérieur rémunère déjà quatre porte-parole : pour la Préfecture, pour la gendarmerie, pour la police et pour le ministère, auxquels s’ajoutent 11 « adjoints » ! Un pognon de dingue. Il faut dire qu’avec l’explosion des violences policières et la viralité des réseaux sociaux, le pouvoir a du travail pour étouffer les discours discordants.

    Ce n’est pas tout : au total, ce sont 409 flics dans plusieurs services de l’État qui sont payés pour assurer la com’ de la répression gouvernementale. Des centaines d’agents ! On ferme des hôpitaux et des écoles, mais on muscle la #propagande. Le gouvernement est en guerre contre la vérité. Et pour être certain d’imposer son récit, il met les grands moyens.

    https://www.lecanardenchaine.fr

    • Ah ok, c’est donc une stratégie de #propagande_macroniste, ce qui explique pourquoi des flics du pire des syndicats peuvent s’exprimer sans contradicteur sur les radios nationales sur les bienfaits sanitaires des restrictions sociales du confinement comme si ils étaient des médecins verbalisateurs.
      J’en étais abasourdie tellement c’était énorme.

    • https://themuslims.bandcamp.com/track/call-the-cops


      If I wanna get shot, I call the cops
      If I’m wanna get popped, I call the cops
      If I wanna die, I call the cops
      If I hate my life, I call the cops

      I would never call the cops
      That’s just not my steeze
      If you’ve got some beef with us
      Let’s take it to the streets
      I would rather get beat up
      Than end up in jail
      I would never call the cops
      Cuz then I’d burn in hell

      Cops. Cops. Cops. Cops

      If I wanna get shot, I call the cops
      If I’m wanna get popped, I call the cops
      If I wanna die, I call the cops
      If I hate my life, I call the cops

      It’s not my steeze yo
      Better come get your people
      Looking at me through the peephole
      Claiming we’re equal, receipts show that that is a lie

      If I wanna get shot, I call the cops
      If I wanna die, I call the cops
      If I hate my life, I call the cops
      Commit suicide, I call the cops

      Cops. Cops. Cops. Cops
      Cops. Cops. Cops. Cops
      Bacon, oh bacon, oh bacon, oh bacon, oh bacon

      #acab

  • Le virage en faveur du nucléaire de François de Rugy
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/03/15/le-virage-en-faveur-du-nucleaire-de-francois-de-rugy_6073185_3234.html


    François de Rugy (LRM) à la sortie de l’Elysée, à Paris, le 4 mars 2020.
    LUDOVIC MARIN / AFP

    Ancien avocat de la sortie de l’atome, le député de Loire-Atlantique explique avoir acquis de nouvelles convictions lors de son passage au ministère.

    L’ancien ministre de la transition écologique et solidaire François de Rugy (LRM) a un long passé de militant critique contre l’atome. Dans un entretien au Point publié samedi 13 mars, il explique que son passage au ministère l’a fait changer d’avis sur plusieurs dossiers, et notamment sur la question du nucléaire.

    « J’ai regardé au fond des choses et j’ai approfondi les dossiers. J’ai pu vérifier que l’enjeu de sécurité nucléaire – le risque d’un accident est le premier sujet – était extrêmement maîtrisé en France, avec des outils de contrôle de sûreté extrêmement resserrés », explique le député de Loire-Atlantique, qui dit que « ce qui se passe à Flamanville [Manche] le montre, d’ailleurs, et EDF se plaint beaucoup des mesures que lui impose l’Autorité de sûreté du nucléaire ».

    « La France est en train d’inventer un nouveau modèle »
    Il explique également qu’il a « acquis au ministère une conviction » qu’il n’avait pas auparavant, en devenant partisan du stockage en profondeur des déchets nucléaires les plus dangereux. « J’étais même favorable, lorsque j’étais ministre, à ce qu’on le dise publiquement… Je n’ai pas été suivi », explique-t-il. L’ancien militant Europe Ecologie-Les Verts (EELV), qui a démissionné du ministère après des accusations de dépenses excessives, défend un modèle qui allie le développement des énergies renouvelables et le maintien d’une capacité de production d’électricité nucléaire.

    « Dans le domaine de l’énergie, la France est en train d’inventer un nouveau modèle, dans lequel les énergies renouvelables associées au nucléaire pourraient nous permettre de nous passer totalement des énergies fossiles, quand tous les autres pays conservent des centrales thermiques », précise-t-il. « Dans le combat pour le climat, le fait d’avoir une production d’électricité de base en grande quantité décarbonée est un formidable atout pour la France. Or, c’était impossible à dire à EELV ! », dit-il à l’encontre de ses anciens camarades écologistes.

    • le retour du homard par @nantesrevoltee
      https://www.nantes-revoltee.com/ressortez-les-homards-francois-de-rugy-se-presente-aux-elections-da

      Toute personne raisonnable s’accorde à dire que François de Rugy est une rognure d’ongle à jeter dans la même poubelle que Manuel Valls et autres déchets produits par la gauche française ces dernières décennies.
      Mais puisque le ridicule ne tue pas, François Goullet de Rugy, arriviste nantais, rejeton de la noblesse, traitre récidiviste et amateur de homard est officiellement candidat pour les régionales en Pays-de-la-Loire. Tête de liste LREM. La presse rappelle son affiliation politique, car avec ses multiples changements, revirements et atermoiements, de la gauche de droite à la droite de gauche en passant par le gouvernement Macron, on risque de s’y perdre.
      Faut-il, encore rappeler son parcours exemplaire ? François De Rugy a lancé sa carrière chez Europe Écologie Les Verts jusqu’en 2015, où il défend une écologie pas du tout écologique mais purement capitaliste. Il sort un livre qui fait un flop monumental : « Écologie ou gauchisme : il faut choisir ! », puis crée un micro-parti éphémère : « Écologistes ! », dont personne n’a entendu parler. Malgré ses efforts intenses pour se transformer en paillasson, même François Hollande ne le recycle pas dans son gouvernement. Alors après avoir attaqué Macron lors des débats télévisés, il devient enfin son ministre de l’écologie. Il a le bon profil : à Nantes, cette flaque de boue aura passé plus de temps à réclamer une répression violente contre la ZAD de Notre-Dame-des-Landes qu’à dénoncer le projet d’aéroport.
      En 2019, la presse révèle qu’il organise des festins indécents aux frais du contribuable : homards, grands vins, plats gastronomiques et champagne dans un château avec ses copains. Après avoir bégayé qu’il ne « digère pas » le homard et accumulé les mensonges les plus ridicules, il est obligé de quitter piteusement son poste. Il faut dire aussi qu’il s’est aussi offert 3 chauffeurs personnels, un sèche-cheveux incrusté d’or et un logement social à Nantes en plus de son logement de fonction dans lequel il avait, par ailleurs, dépensé 60 000€ d’argent public de travaux ! Argent magique.
      Quelques semaines après cette « affaire du homard », un jeune homme est envoyé en prison pour avoir simplement tagué un message évoquant le scandale devant le domicile nantais du politicien. En septembre de la même année, une enquête pour « association de malfaiteurs » est lancée pour arrêter, avec des moyens délirants, des jeunes en possession d’un homard en papier mâché, de la peinture, des parapluies et un feu d’artifice. Une chose est sure, De Rugy ne digère pas non plus l’humour !
      C’est donc ce personnage admirable qui se présente aux régionales chez nous, en Pays-de-la Loire. Un asticot vert de gris qui a fait de « l’écologie » une arme contre les pauvres, et qui exige que les démunis se serrent la ceinture en temps de crise. Un individu qui salue la « loi renseignement » du gouvernement Valls et le saccage des libertés du Régime de Macron et regarde le capitalisme ravager la planète en se goinfrant.
      Comble de l’indécence, l’énergumène tente quand même d’apitoyer la populace : dans la presse, il déclare que depuis sa démission – le pauvre est seulement redevenu député fantôme, touchant un salaire mirobolant et tous les privilèges associés – il aurait vécu « une traversée du désert ». A-t-il mangé des langoustines ? Son appétit est-il revenu ? En tout cas, De Rugy semble requinqué pour affronter à nouveau la détestation populaire. Il a même mis en scène son retour sur instagram avec des vidéos gênantes de ses « footings » à Nantes. Sortez les homards !

    • @vanderling : Joli condensé de sa carrière. À la place des nantais je ferais gaffe : Si par malheur il est élu il est capable d’appuyer la relance du projet de centrale nucléaire au Carnet… (c’est peut-être même pour ça qu’il a été renvoyé là-bas, va savoir)

  • Nantes Révoltée - 🔴 MOHAMED, MUTILÉ POUR AVOIR FAIT LA FÊTE
    https://nantes-revoltee.com/mohamed-mutile-pour-avoir-fait-la-fete

    Dans un article du vendredi 19 février, Libération revient sur un cas de violence policière gravissime passée relativement inaperçue datant du mois de novembre dernier.

    https://www.liberation.fr/societe/police-justice/eborgne-lors-dune-fete-clandestine-les-policiers-quand-meme-ils-sen-sont-

    Les policiers ne porteront évidemment pas assistance à cet étudiant lourdement blessé au visage. Mathieu, un ami de la victime interpelle les fonctionnaires : « vous êtes content, mon pote il a perdu son œil à cause de vous ! ». L’un des flics rétorque avec l’abjection qui les caractérise, « il lui en reste un ». Mohamed s’éloignera de la fête pour appeler lui-même les secours. Plus tard, à l’hôpital, un médecin lui annonce qu’il a perdu définitivement l’usage de son œil.

    #violences_policières

  • « Mercenaires de merde » : le rappeur espagnol Pablo Hasel arrêté pour des tweets attaquant les forces de l’ordre et la monarchie

    Plusieurs manifestations de soutien, parfois tendues, ont eu lieu. Pedro Almodovar et Javier Bardem ont signé une tribune en sa faveur.

    Le Monde avec AFP
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/02/16/mercenaires-de-merde-le-rappeur-espagnol-qui-avait-attaque-les-forces-de-l-o

    La liberté d’expression d’un rappeur, et ses injures, face à la monarchie : l’affaire passionne les Espagnols, au point de les avoir fait descendre dans la rue et d’être devenue une véritable épine dans le pied du gouvernement. La police a arrêté, mardi 16 février au matin, dans le nord-est du pays, Pablo Hasel — de son vrai nom Pau Rivadulla —, un rappeur condamné à une peine de prison pour des tweets attaquant la monarchie et les forces de l’ordre.

    Ce dernier s’était barricadé lundi dans l’université de Lérida, en Catalogne, avec des dizaines de ses soutiens afin de tenter d’empêcher une arrestation qui suscite la controverse dans le pays. « Nous sommes entrés dans l’université et avons entamé l’opération destinée à faire respecter la décision judiciaire » sur son arrestation, a déclaré un porte-parole de la police régionale catalane.

    L’opération a été lancée à 6 h 30 par des agents des Mossos d’Esquadra qui ont sorti un à un les soutiens de Pablo Hasel enfermés avec lui dans l’université. « Il y a quelques barricades qui ont été préparées » pour empêcher l’accès de la police « mais aucun incident grave pour le moment » n’a eu lieu, a ajouté le porte-parole de la force de police autonome de Catalogne.
    Soutien de Pedro Almodovar et Javier Bardem

    Ce rappeur avait jusqu’à vendredi soir pour se rendre volontairement en prison et y purger sa peine de neuf mois pour des tweets dans lesquels il qualifiait notamment les forces de l’ordre espagnoles de « mercenaires de merde », les accusait de torture et d’assassinats et s’en prenait également à la monarchie.

    « Ils devront venir m’enlever et cela servira aussi à dépeindre l’Etat sous son vrai visage, celui d’une fausse démocratie », avait-il déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) au téléphone, vendredi.

    Plusieurs manifestations, parfois tendues, en soutien au rappeur ont eu lieu ces dernières semaines à Madrid et Barcelone, et plus de 200 personnalités du monde culturel hispanophone, dont le réalisateur Pedro Almodovar et l’acteur Javier Bardem, ont signé une tribune en sa faveur.

    L’affaire embarrasse le gouvernement de gauche et surtout sa principale composante, le Parti socialiste. Sur la défensive, l’exécutif a promis lundi dernier « une réforme » pour que les « excès verbaux commis dans le cadre de manifestations artistiques, culturelles ou intellectuelles » ne relèvent pas du droit pénal et ne se traduisent plus par des peines de prison.

    Evitant de se prononcer sur la peine, la numéro deux du gouvernement Carmen Calvo a défendu, mardi, la nécessaire « tolérance propre à une démocratie mature comme la nôtre » dans le domaine de la liberté d’expression.
    « Pleine normalité démocratique »

    Partenaire des socialistes au sein du gouvernement, le parti de gauche radicale Podemos a vertement dénoncé, mardi, l’arrestation du rappeur. « Tous ceux qui se considèrent progressistes et se vantent de la “pleine normalité démocratique” [de l’Espagne] devraient avoir honte. Vont-ils fermer les yeux ? Il n’y a pas de progrès si nous ne voulons pas reconnaître les manques démocratiques actuels », a ainsi tweeté Podemos.

    Il s’agissait d’une allusion à des commentaires très controversés de son chef et vice-président du gouvernement, Pablo Iglesias, qui a déclaré la semaine dernière qu’il n’y avait pas « de pleine normalité politique et démocratique en Espagne ». Ces propos ont déclenché un tollé de la part de tous les partis de l’opposition de droite, mais aussi un énorme malaise au sein même du Parti socialiste de Pedro Sanchez.

    Le cas de Pablo Hasel rappelle celui d’un autre rappeur espagnol, Valtonyc. Ce dernier s’était exilé en Belgique en mai 2018 après confirmation de sa condamnation en Espagne à trois ans et demi de prison notamment pour « apologie du terrorisme » et « injures à la Couronne ». Dans un entretien à l’AFP, mardi, Valtonyc a assuré ressentir de la « honte » et de la « rage » face à l’incarcération de Pablo Hasel pour « avoir fait ce que les artistes font : provoquer ».

    L’Espagne s’enflamme depuis plusieurs nuits après l’emprisonnement du rappeur Pablo Hasél - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=xPft3ShhFB8

    Des manifestants ont protesté pour le troisième jour consécutif à Barcelone, en Espagne, contre l’incarcération du rappeur Pablo Hasél. Des manifestations ont commencé dès mardi soir dans la ville catalane après l’arrestation, la veille, du rappeur. Le mouvement s’est ensuite élargi à d’autres villes, comme la capitale Madrid, où plusieurs interpellations ont eu lieu à la suite d’affrontements entre des manifestants et des policiers.
    Le rappeur de 32 ans Pablo Hasél est devenu pour beaucoup d’Espagnols un symbole de la liberté d’expression. Il s’était barricadé lundi dans une université de Lérida, en Catalogne, afin d’échapper à la détention. Il est condamné à 9 mois de prison pour des tweets attaquant la monarchie, les forces de l’ordre et prônant l’« apologie du terrorisme ». Le rappeur avait jusqu’à mardi pour se rendre aux forces de l’ordre pour se rendre volontairement en prison.
    Le gouvernement espagnol a insisté sur le fait qu’il travaille à la « révision » de la loi qui régit les crimes liés à la liberté d’expression.

    • Culture en pleine air VS Numérisation
      Minéralisation du monde & grande dépression

      Ca fait plusieurs semaines que je me demande pourquoi les expos ne se passent pas en pleine air et que je réfléchis à en faire une... Je réfléchis encore car c’est tout de même une dépense et dans mon quartier les collages sont rapidement arrachés ou taggés par des messages « gentrification » du coup je reste chez moi dessiner.

    • Mais oui, à minima pour le pestacle vivant (musique, danse, théâtre, cirque), ça fait des mois qu’on devrait pouvoir voir et écouter des choses dehors dès qu’il ne pleut pas, et tant qu’on est pas collé les un⋅es aux autres… (cf la rave party qui n’a rien occasionné du tout, dans un grand hangar ouvert, alors encore plus si c’est vraiment totalement dehors)

    • Nous sommes bien d’accord, mais ce que rapporte Ruffin est éclairant. Vachelot pense qu’un programme pour la prochaine présidentielle sur la numérisation serait une bonne chose. Ce qui veut dire qu’elle ne fera rien, que son interet ira aux GAFAM et à Netflix et seulement pour des promesses electorales qui n’engagent que celleux qui y croient... Bref on est pas sorti des ronces et si on en réchappe illes nous jetterons dans les barbelés.

    • Oui c’est ce que j’ai compris aussi, et j’en suis fort dépité et énervé, car je disais depuis un mois que là ça y est, je commence à péter un plomb pour de vrai. J’ai tenu longtemps en pouvant rester bloqué, et encore ya eu des ouvertures en été, mais là j’en peux plus.

      Car moi qui passe ma journée devant l’ordi sans voir personne même sans covid, je sors normalement très très souvent en concert, que ce soit vraies salles ou juste trucs locaux dans des bars, pour voir des musicien⋅nes en vivant, qui donnent de la joie à d’autres gens, et aussi voir des expos, de la danse, du cirque, etc.

      Donc là ça fait un an (moins l’été) que je suis tout seul chaque journée et qu’ensuite je vois que 3 personnes, les proches, fils, copine, coloc… Pas comme les gens qui voient quand même du monde au travail, qui sociabilisent. Donc ça y est, c’est vraiment dur là… fuck le numérique et les lives youtube, j’en n’ai rien à foutre. L’autre jour je disais à quelqu’un que la prochaine fois où je pourrais voir des gens chanter et jouer des instruments en live devant moi, avec d’autres gens heureux autour que je ne connais pas du tout, je vais pleurer je pense, et c’est pas une image.

    • Arf @arno ca a l’air tellement insoluble tout ca avec la bande de cannibals qui nous gouvernent en plus c’est l’insolubilité au cube.
      @rastapopoulos je connais ca, je travaille seul aussi et au premier déconfinement, une pote et venu me voire et me parlait en face et j’arrivais pas à entendre ce qu’elle disait tellement j’étais en joie de voire une amie, j’en ai pleuré aussi ^^ je compatie c’est dur et meme pour les asociaux ou/et habitué·es de la solitude.

    • Je crois que le point intéressant dans ce qu’il dit au début, c’est l’absence de visibilité. Mais il développe ça trop peu, ou surtout mal (il parle de fin de l’été, ou alors une fois qu’on a vacciné les vieux, dans les deux cas c’est pas une solution).

      Parce que quand on parle d’alternatives ou de nouvelles façons de faire vivre la culture, un aspect qui bloque le champ des possibles, c’est justement le fait qu’on n’a même pas la visibilité à court terme.

      Meg quand tu parles d’exposition à l’extérieur, une raison pour laquelle l’investissement en temps est problématique, c’est notamment parce que tu ne sais pas si dans deux semaines on ne sera pas totalement reconfinés, ou si au contraire ils décideront de rouvrir les lieux de culture, rendant inutile cette « complication ». Quant aux institutions qui pourraient financer ces nouvelles formes d’événements, elles ne peuvent pas mettre des sous là-dedans, exactement pour les mêmes raisons.

      De mon côté je le vois avec la médiation culturelle : beaucoup de clients potentiels se demandent quoi faire. On commande des petites bidouilles pour faire du numérique pas cher en attendant, mais c’est beaucoup plus compliqué d’imaginer quelque chose d’un peu plus ambitieux et sérieux, parce qu’ils n’ont rigoureusement aucune idée de ce qu’on leur réserve dans un mois. Et derrière eux, on a aussi des collectivités locales qui prennent leur temps pour voter les budgets, parce qu’elles ne savent pas quelles seront leurs priorités cet été (elles pourront relancer le spectacle vivant, organiser des festivals, financer les expositions… ou plutôt être contraintes d’engager tous leurs budgets dans des mesures sociales d’urgence face à une explosion de la misère ?).

      Pour moi, c’est ça le blocage du moment : il n’y a aucune perspective à deux-trois semaines, et du coup tout le monde est coincé dans l’attentisme, parce que le moindre investissement (en temps et/ou en pognon) pourrait être totalement invalidé par la moindre décision gouvernementale, dont la caractéristique est d’être totalement imprévisible.

      On dirait « on confine strictement pendant quatre à six semaines, et ensuite on pourra rouvrir les lieux de culture », ben on pourrait faire quelque chose. Là, c’est merdique, ça montouille, ça baissouille, p’têt que ça va déraper grave, p’têt qu’ils vont reconfiner tout le pays dans le désordre le plus complet, ou alors il vont rouvrir les musées mais pas les bistrots, ou tout aussi bien l’inverse, ou plutôt les concerts en extérieur mais à condition de ne pas fumer d’herbe… M’enfin merde, qu’est-ce qu’on peut imaginer d’alternatif ou d’intelligent ou de solidaire ou d’auto-organisé, si on ne sait même pas si au mois de mars on sera en prison ou à la plage, ou encore bloqués dans cet entre-deux merdique métro-boulot-couvre-feu…

    • Merci d’avoir pointé tout ca @arno c’est tout à fait judicieux. J’ai lancé l’idée hier d’une expo en pleine air au musée de Nancy ou mon expo est incarcérée depuis novembre et il y a toutes les chances que ca ne soit pas possible pour les raisons que tu indique. ahhhh quelle frustration...

    • « exposition de rue » mobilisation artistique à Nantes
      https://www.nantes-revoltee.com/exposition-de-rue-mobilisation-artistique-a-nantes
      https://www.nantes-revoltee.com/wp-content/uploads/2021/02/FB_IMG_1613589026455.jpg

      Dimanche des collages et couleurs sont apparues dans les rues de la ville de Nantes.
      Il s’agit de l’événement baptisé « Pour l’amour de l’art », une initiative d’artistes qui se mobilisent pour rappeler leur existence et souhaitent alerter sur la précarité de leurs professions. Voici leur appel :

      « Depuis le 17 mars dernier, les artistes nantais.e.s sont passé.e.s de « moteurs culturels » et fierté de la ville de Nantes à « population non essentielle ». Nous voici mis au placard, cristallisés dans notre création. On nous fera signe au retour des beaux jours pour animer la ville. Depuis le 17 mars nous peinons à présenter notre travail. Nous voyons les événements qui nous font vivre être annulés, les lieux qui nous exposent fermés, nos collaborations reportées et le fruit d’années de travail se dégrader. Certain.e.s d’entre nous se trouvent en détresse professionnelle et sociale.Cette ville qui veut briller en France par son investissement culturel et social ne propose aucune solution à ces artistes qui font sa vitrine. Il est vrai que notre statut d’artiste-auteur a toujours été un peu bâtard et mal compris, mais il ne justifie en rien notre mise à l’écart, notre isolement et notre oubli. Aujourd’hui, nous devons rappeler à Nantes et aux nantais.e.s que nous sommes toujours là en le criant sur les murs de notre belle cité. C’est pourquoi nous vous invitons, street artistes, graphistes, plasticiens, illustrateurs, photographes… à faire descendre l’art dans la rue. Investissons tous ensemble les murs, affichages libres et palissades nantais lors d’une grande exposition de collage à ciel ouvert. Il est temps que l’on nous voit ! »

      La date d’ouverture de l’exposition à ciel ouvert fut celle du jour de la Saint Valentin, « une fête commerciale essentielle », et explique le nom de l’évènement « Pour l’amour de l’art ».

    • samedi dernier en milieu d’aprème, y avait une fanfare qui jouait en plein air devant chez Monop caserne de Bonne à Grenoble, avec du public.

      Y a deux-trois semaines, y avait prévu des spectacles de rue sporadiques - je crois plus ou moins avec l’aval de la ville - mais j’ai rien vu - et il faisait pas super beau.

  • Mobilisation de soutien aux inculpés de la Maskarade - expansive.info
    https://expansive.info/debat-sur-le-RIC-au-Grand-Cordel-Resume-1578

    Les neuf personnes accusées d’avoir organisé le réveillon dénommé « Maskarade » sont toujours sous contrôle judiciaire avec des restrictions de mouvements et d’interactions très contraignantes. Également, ils vivent avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête, le procureur leur faisant miroiter la possibilité de lourdes peines de prison. Isolés, contrôlés, immobilisés et terrorisés, c’est une peine qui ne dit pas son nom.

    https://fkymusic.bandcamp.com/album/okup-07-tapage-nocturne-01


    #maskarade