« Vous devriez bosser plus pour le débat présidentiel. » Elle : « Ah parce que j’y serai ? Merci de votre confiance ! »
▻https://www.humanite.fr/sur-france-2-deplorable-concours-de-muscle-entre-gerald-darmanin-et-marine-
« Vous devriez bosser plus pour le débat présidentiel. » Elle : « Ah parce que j’y serai ? Merci de votre confiance ! »
▻https://www.humanite.fr/sur-france-2-deplorable-concours-de-muscle-entre-gerald-darmanin-et-marine-
Débat Darmanin-Le Pen : match nul
▻https://www.franceculture.fr/emissions/le-billet-politique/le-billet-politique-du-vendredi-12-fevrier-2021
Sur France, le ministre de l’Intérieur a affronté hier soir la candidate du Rassemblement national, à propos de la loi contre le séparatisme. Au même moment sur la chaîne C8, Jean-Luc Mélenchon a joué la contre-programmation. Retour sur cette soirée en mode « multiplex ».
#VALP Le Pen vs Darmanin
Extrême droite contre droite extrême.
à la télé
dans Paris, via RIOT’N’CHILL sur touiteur
#Darmanin a reçu V.A au ministère et fait aujourd’hui la une.
Les baisses et coupures d’APL qu’il avait programmé avec ses collègues lorsqu’il était ministre de l’action et des comptes publics ont commencé à s’appliquer en ce mois de février.
Sinon j’ai vu passé ca
▻https://www.youtube.com/watch?v=QKtaj1tZJrg
Darmanin-Le Pen : une semaine de feuilleton médiatique en vase clos par Pauline Perrenot, jeudi 11 février 2021
▻https://www.acrimed.org/Darmanin-Le-Pen-une-semaine-de-feuilleton
#acrimed
De la guerre de Sécession au Capitole - #CQFD, mensuel de critique et d’expérimentation sociales
▻https://cqfd-journal.org/De-la-guerre-de-Secession-au
Camionneur à la retraite, John Marcotte a milité au sein d’un courant marxiste humaniste influencé par l’intellectuel caribéen C.L.R. James. Depuis l’an dernier, il nous envoie régulièrement d’outre-Atlantique ses analyses sur une nation gangrenée par le racisme depuis ses origines. Ce mois-ci, il revient sur l’invasion du Capitole le 6 janvier dernier. Un événement inscrit selon lui dans la continuité de l’histoire de la domination blanche aux États-Unis.
Macron compare les gilets jaunes aux néo-nazi américains
▻https://www.nantes-revoltee.com/macron-compare-les-gilets-jaunes-aux-fascistes-des-usa-pourquoi-ces
Le coup d’État qui n’en était pas un
Paul Mattick Jr.
▻https://lundi.am/Le-coup-d-Etat-qui-n-en-etait-pas-un
Nantes Révoltée - #INTERVIEW : L’ART DE PEINDRE LES #BANQUES
►https://www.nantes-revoltee.com/interview-lart-de-peindre-les-banques
#art #rue #peinture #vandal #graff #seday #tag #pollock #harcor
" Parle moi de ton parcours.
– Je viens du graff. Du vandal pur et dur. J’ai pendant longtemps tagué des métros, des trains, de la street, avec différents pseudos. Un jour, je me suis rendu compte que ça n’était pas l’ego trip qui m’importait mais le cri de révolte. J’ai toujours aimé l’art de Jackson Pollok, la gestuelle, le corps, les trips, et les cris. Mon parcours est un cri de couleur. C’est mon langage contestataire.
– Parle-moi de la première banque que tu as « attaquée »
– C’était un Crédit lyonnais. Au début, je ne cassais que des banques Crédit lyonnais. Avec un tag qui disait : « Give me my money back. » C’était il y a environ douze ans, lorsque le Crédit lyonnais était à deux doigts de faire faillite. Le gouvernement avait alors obligé chaque citoyen inscrit à la banque à payer 250 euros – c’était directement prélevé de notre compte pour « sauver la banque », prétendu pilier de notre économie. Est-ce que, maintenant qu’ils font à nouveau des milliards de bénéfices, ils nous ont rendu nos 250 euros ? Non, bien sûr. Ils ont juste changé de nom. Ils s’appellent désormais le LCL. Je sais bien que l’on n’arrêtera pas le capitalisme en cassant des banques – il s’agit d’un symbole.
– Depuis, il me semble que tu t’es diversifié. Tu attaques d’autres enseignes que le LCL
–En effet. Aujourd’hui, je m’attaque à toutes les banques, avec une petite préférence pour la Société Générale, surtout depuis la fuite des Panama Papers.
– Depuis les manifestations des Gilets Jaunes, on a vu de nombreux casseurs de banques agir. Dirais-tu que chaque casseur a un style particulier ?
– Oui, il y en a que l’on reconnaît tout de suite. Quand je vois tel ou tel slogan, je sais direct qui est l’auteur. C’est un peu comme dans le graffiti, chacun a sa patte. Il y a aussi celui qui peint toutes « ses » banques systématiquement en jaune. Pour moi, c’est comme du Land Art, en version hardcore. Sinon, je crois en effet avoir influencé des plus jeunes avec des bank paintings, pourvu que le mouvement continue à prendre de l’ampleur … »"
Nantes Révoltée - INTERVIEW : L’ART DE PEINDRE LES BANQUES
►https://www.nantes-revoltee.com/interview-lart-de-peindre-les-banques
Tout janvier 2021 de l’interwebz en un seul meme:
▻https://twitter.com/jmgvostpt/status/1357261872609828869
▻https://video.twimg.com/ext_tw_video/1357261678342270976/pu/vid/1280x720/WHO5GZAsAzgCFXSR.mp4
En exclusivité, les images d’un concert illégal à l’Elysée pendant que la crise sanitaire perdure.
▻https://www.nantes-revoltee.com/concert-a-lelysee
▻https://www.nantes-revoltee.com/wp-content/uploads/2021/02/145081928_116557853691863_415723528386935026_n.mp4
Y a que la vérité qui blesse ! – L’envolée
▻https://lenvolee.net/y-a-que-la-verite-qui-blesse
Le 4 janvier dernier, par une « note de la direction » placardée dans toutes les prisons, l’administration pénitentiaire (AP) a interdit la diffusion du n° 52 du journal L’Envolée aux prisonnier·e·s abonné·e·s ; en même temps, elle a porté plainte pour diffamation et injure. Depuis vingt ans, L’Envolée soutient que les prisonniers, les prisonnières et leurs proches sont les mieux placés pour énoncer quelques vérités sur la #prison. À travers cette #censure et cette plainte, il s’agit de réduire au silence cet espace de libre expression, d’information et d’élaboration collective d’une critique de la prison.
L’Envolée publie des textes et des lettres qui décrivent le quotidien carcéral, dénoncent les conditions de détention et luttent contre l’enfermement. Notre journal est un porte-voix pour celles et ceux qui ont été mis au ban de l’humanité ; en effet, aucune parole de prisonnier·e·s ne peut être rendue publique hors du contrôle de l’administration pénitentiaire : conversations téléphoniques et parloirs peuvent être écoutés ; les courriers sont lus systématiquement et les passages « dérangeants » censurés. De plus, pour trop de gens à l’extérieur, toute parole sortie des prisons est forcément une parole infâme, toujours suspecte d’exagération ou de mensonge.
L’Envolée est une émission pour en finir avec toutes les prisons. Elle donne la parole aux prisonniers, prisonnières et à leurs proches. RDV chaque vendredi de 19 à 20h30 sur FPP 106.3 en région parisienne et MNE 107.5 à Mulhouse, RKB 106.5 en centre Bretagne les lundis à 22h, et sur les webradios Pikez (dimanche à 11h) et Station Station (lundi à 13h).
#Podcasts disponibles sur toutes les plateformes.
▻https://seenthis.net/messages/899517
►https://lenvolee.net/wp-content/uploads/2021/01/ENV-29-01-21-SLIM.mp3
L’administration pénitentiaire interdit la diffusion d’une revue dénonçant les violences pénitentiaires
▻https://www.nantes-revoltee.com/prisons-lenvolee-journal-censure
Attention, robot méchant
▻http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1448
Ceci n’est pas le meilleur ami de l’homme, mais son pire ennemi. Si vous le croisez, fracassez-le, mettez-le en pièces détachées, écrabouillez-le. Voici quelques mois de cela, on s’effarait de voir cet engin sinistre dans les rues de Singapour pour faire respecter la « distanciation sociale » et diffuser les messages officiels (voir la vidéo). Il est vrai qu’au même moment, on voyait des drones survoler les villes chinoises en en enjoignant aux gens de rentrer chez eux. C’était le bon temps. Maintenant, c’est chez nous. A Nantes par exemple, d’où une lectrice nous envoie ce lien vers un article du site Nantes Révoltée : « Un robot chien de surveillance dans les rues de Nantes » (ici et ci-dessous.)
* Le quadrupède robotisé fait aboyer les vrais chiens et pleurer les enfants sur la Place Graslin, à (...)
▻https://www.leparisien.fr/video/video-singapour-un-chien-robot-pour-faire-respecter-la-distanciation-soci
►https://www.nantes-revoltee.com/dystopie-un-robot-chien-de-surveillance-dans-les-rues-de-nantes #Service_compris
Thread by LouisWitter on Thread Reader App – Thread Reader App
29 Dec 2020
▻https://threadreaderapp.com/thread/1343833651667206145.html
8H45 à Grande Synthe où une expulsion de réfugiés a lieu en ce moment.
Deux contrôles d’identité, impossible d’entrer dans la forêt où une vingtaine de policiers sont entrés.
Ils sont accompagnés d’équipes de nettoyage, qui lacèrent les tentes pour empêcher leur réutilisation.
Il a beaucoup plus ces derniers jours, le sol est trempé, spongieux. Une à une, les policiers détruisent les tentes où dorment encore des exilés.
Un homme kurde est sorti à la hâte, paquet d’affaires en main, pour repartir plus loin dans la forêt. Image
Actuellement il pleut, il fait deux degrés. Certains filent vite, emportant sur des caddies ce qu’ils peuvent sauver des coups de cutter.
Des policiers tentent de les convaincre de prendre les bus, sans savoir eux-mêmes où ces bus emmèneront les réfugiés. Image
Toutes les tentes et bâches sont une à une coupées, lacérées, comme ici au loin (désolé pour la quali du zoom) Image
Un jeune Kurde d’Erbil, dépité et riant nerveusement, fait un snap de sa grande tente orange en train d’être détruite, « oh no, man, don’t touch my house, no, no » silence, puis « OH. I’m homeless now ».
Pour vous faire une idée des conditions de vie des réfugiés à Grande Synthe, voilà l’état du sol, près des tentes. Image
11H28, ceux qui n’ont pas pu ou pas voulu partir dans les bus brûlent leurs couvertures qui, jetées dans la boue lors de la saisie des tentes par les forces de l’ordre, sont trempées, salies et inutilisables. ImageTous les jours, ce sont les scènes de la Place de la République qui se rejouent dans le Nord sous la flotte et dans une routine terriblement révoltante. On a finalement pu zigzaguer et faire notre travail, publié bientôt je l’espère.
Fin de l’expulsion à Grande Synthe.
Voici une photo des membres des équipes de nettoyage qui accompagnent les policiers lors des expulsions de réfugiés à Grande-Synthe.
Cagoule deux trous, couteau à la main pour lacérer les tentes. Imaginez deux seconde la stupeur des exilés réveillés par ça à 8H ce matin. Image"Comment lacérer à coups de couteau une tente de réfugié à neuf heures du matin par trois degrés celsius", mode d’emploi offert par @prefet59 ce matin à Grande-Synthe.
Et j’aimerais bien interviewer les gens qui s’indignent du squat d’un resto à Paris parce que "LA PROPRIETE PRIVÉE C’EST SACRÉ" mais qui gilbermontagnent le fait qu’on détruit quotidiennement le dernier bien et le dernier toit de centaines de personnes chaque jour. Allez bonsoir.
►https://twitter.com/LouisWitter/status/1343833651667206145
#migrants #expulsions #Grande_Synthe
Louis Witter
@LouisWitter
30 décembre 2020
6H20, Coquelles près de Calais.
Devant le Conforama, des dizaines d’exilés sont en train d’être sortis de leurs tentes par la police.
Encore une fois il est impossible d’approcher le périmètre pour documenter cette expulsion matinale par 1°C Image
Plusieurs véhicules de la PAF sortent du dispositif avec des personnes à l’intérieur. Depuis 6H, toujours impossible de s’approcher des tentes vidées de leurs occupants et des bus dans lesquels montent les expulsés de la matinée.
9H33, non loin du stade de Calais, troisième expulsion et saisies d’affaires de la matinée. Troisième contrôle d’identité et de carte de presse et toujours une interdiction formelle de s’approcher pour raconter ce qui se passe.
9H43, quatrième expulsion de la matinée, toujours impossible de s’approcher. Gendarmes et policiers interdisent le passage.
▻https://twitter.com/LouisWitter/status/1344202646572433409
#Calais #exils #migration #frontieres #repression #jungle #expulsion
#le_sens_des_priorités #cruauté_sans_répit #France #honte #rage #tentes
A rajouter sur la triste liste des #pierres :
►https://seenthis.net/messages/573068
Le photographe Louis Witter est aussi sur facebook mais je n’ai pas le courage d’aller voir non plus. Trop grave, merci quand même pour le signalement.
▻https://www.nantes-revoltee.com/exiles-des-tentes-lacerees-en-plein-hiver
Nantes Révoltée - « VALORISER LE QUINQUENNAT »
▻https://www.nantes-revoltee.com/valoriser-le-quinquennat
Le quotidien Le Monde nous apprend que le clan qui entoure Macron est déjà en piste pour la Présidentielle. Mais que son principal problème est de réussir à « valoriser » le quinquennat. Il n’y a pas, selon eux, de « mesure marqueur ». Notre équipe de consultants offre gratuitement un rappel à l’équipe LREM :
– La suppression de l’ISF
– Les pleins pouvoirs à la police
– La démolition de l’Université et de la recherche, de l’éducation, de la santé …
– La liquidation des libertés publiques
– Des dizaines de milliers de morts du COVID
– Une batterie de lois racistes contre les exilé-e-s
– L’affaire Benalla
– La casse du droit du travail par ordonnances
– L’écrasement sanguinaire et militarisé du mouvement des Gilets Jaunes
– L’humiliation et le flicage permanent des pauvres et des chômeurs
– La création d’un faux syndicat lycéen pour soutenir le pouvoir
– Des opposant-e-s emprisonné-e-s
– Les scandales politiques et financiers ininterrompus
– Le recyclage tel quel des mots et des idées de l’extrême droite
Bref, que les équipes d’experts autour de Macron se rassurent, il y a un « haut potentiel de valorisation » !
Il est prévu une intervention claire et nette de Darmanin pour dénoncer la démonstration milicienne, la nuit dernière, devant de domicile de la maire de Rennes ?
Parce que du côté de LAREM locale, on n’est pas loin de justifier (« incident », flics « très éprouvés », « faisant l’objet d’attaques »…) :
▻https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/manifestation-de-policiers-c3-a0-rennes-c2-ab-une-m-c3-a9thode-contre-productive-c2-bb-regrette-carole-gandon/ar-BB1c2AyQ
Et chez Alliance, on n’y est pour rien, mais on n’est pas non plus dans la dénonciation trop virulente (« cette initiative n’était pas forcément la bonne », « maintenant, la maire ne s’intéresse pas à nous », « le gouvernement laisse pourrir »…) :
▻https://www.letelegramme.fr/ille-et-vilaine/rennes/grosse-polemique-apres-une-manif-de-policiers-sous-les-fenetres-de-la-m
Rennes : Gérald Darmanin réclame « des sanctions » après l’action des policiers sous les fenêtres de la maire
►https://www.20minutes.fr/societe/2935759-20201218-rennes-gerald-darmanin-reclame-sanctions-apres-action-pol
Après le tollé suscité par cette action des policiers, tant sur les réseaux sociaux que dans la classe politique locale, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin « a demandé un rapport au directeur général de la Police Nationale et que des sanctions soient prises », a indiqué son entourage à l’AFP.
Pour calmer la fronde, Gérald Darmanin fait plusieurs cadeaux aux policiers, 18/12/2020
▻https://www.lefigaro.fr/actualite-france/gerald-darmanin-recoit-des-representants-de-policiers-et-gendarmes-20201218
Le ministre de l’Intérieur a reçu vendredi les syndicats des forces de l’ordre. Les policiers auraient notamment obtenu la #gratuité_des_transports publics. [Selon Fabien Vanhemelryck et Thierry Clair, des syndicats Alliance et Unsa,]
(...) gratuité totale dans les transports publics pour le trajet domicile-travail, une revendication remontant à plusieurs années. Cette gratuité serait mise en application au 1er janvier 2022.
[...]
Enfin, Gérald Darmanin aurait assuré aux syndicalistes que « l’article 24 [du projet de Loi Sécurité globale] n’est pas enterré », bien que le texte envisagé ne soit plus d’actualité. « Nous voulions un engagement de l’État sur cet aspect de notre protection. Le ministre nous a confirmé que la volonté du gouvernement restait intacte », indique Fabien Vanhemelryck.
Dans le Canard de la semaine :
La hotte bien garnie de Macron pour les flics.
le président profite du Beauvau de la sécurité pour asseoir son autorité. Facture : 1,5 milliard.
#papa_macron_et_ses_joujoux
Satisfaction des syndicats policiers après leur entrevue avec le ministre place Beauvau et de voir l’exécutif revenir à la raison !
▻https://seenthis.net/messages/892274
C’est sûr qu’avec la pression de ces derniers jours, l’exécutif n’avait pas vraiment d’autre choix. D’autant qu’il n’a jamais été déraisonnable, loin s’en faut, avec les coups de matraques, LBD et autre factions en tout genre. Le voilà revenu à la raison des plus forts jusqu’à la déraison la plus totale.
▻https://www.nantes-revoltee.com/nantes-ambiance-dictatoriale-ce-samedi
Nantes Révoltée - 🕶️CONTRE-POUVOIR : DÉCAGOULER ET FILMER LA POLICE !
▻https://www.nantes-revoltee.com/%F0%9F%95%B6%EF%B8%8Fcontre-pouvoir-decagouler-et-filmer-la-police
▻https://www.nantes-revoltee.com/wp-content/uploads/2020/12/131416454_387077742516986_5877866980370861517_n1.mp4
Des images fabuleuses de Biélorussie, où des femmes, de tous âges se ruent sur des policiers aux ordres du Régime pour arracher leurs cagoules. Le seul fait de découvrir le visage des forces de répression et de les filmer fait baisser la violence d’un seul coup, et fait même battre en retraite les agents. Il arrêtent leurs violences et partent se réfugier.
« Une mère de famille peut faire 70 heures de garde à vue simplement parce qu’elle tient un parapluie. »
►http://www.davduf.net/une-mere-de-famille-peut-faire-70-heures-de-garde
Travailleuse sociale, gilet jaune d’Amiens, membre des Mutilés pour l’exemple et de la Coordination nationale contre la loi Sécurité globale, Mélanie Ngoye Gaham a passé trois jours et trois nuits en garde à vue. Pour rien. Ou plutôt si : pour avoir manifesté le 12 décembre contre la loi Sécurité globale. Elle est sortie sans aucune charge retenue contre elle. « Bien sûr que oui j’ai peur. J’ai toujours eu peur d’aller manifester, mais bien sûr que non je ne lâcherai pas la rue. Dès janvier je serai de (...) #Allo_Place_Beauvau
/ Une, #Allo_Place_Beauvau, #Gilets_Jaunes, #Police, #Maintien_de_l'ordre
À la veille d’une nouvelle manifestation, Maria raconte son agression par des policiers à Marseille en 2018
▻https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/a-la-veille-d-une-nouvelle-manifestation-maria-raconte-son-agression-par-
▻https://twitter.com/afpfr/status/1337827055078010883
Le 8/12/2018, Maria, 19 ans, est frappée par des policiers en marge d’une manifestation marquée par des incidents à Marseille. 2 ans + tard, malgré la vidéo d’un voisin, l’enquête se dirige vers un non-lieu, laissant la jeune fille à ses cauchemars.
▻https://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/retour-sur-deux-ans-apres-l-enquete-sur-des-violences-policieres-sur-maria-
Ce samedi de 2018, une semaine après la mort de Zineb Redouane, une octogénaire décédée après avoir été touchée de plein fouet, à sa fenêtre, par une grenade lacrymogène tirée par un policier, l’ambiance est très tendue. « Gilets jaunes », militants contre le logement insalubre et manifestants pour le climat ont envahi la Canebière.
« La situation était insurrectionnelle », décrira le chef d’état major Jean-Marc Luca, directeur du service d’ordre ce jour-là, devant l’IGPN, la police des polices.
Quand Maria (un prénom d’emprunt, NDLR) quitte la boutique où elle travaille en alternance, à quelques mètres de là, plusieurs commerces ont déjà été vandalisés. Il est 18H30, la jeune femme est avec son ami et veut acheter à manger avant de rentrer dans le foyer pour jeunes travailleurs où elle vit.
Coincée entre les échauffourées d’un côté, vers le Vieux-Port, et un groupe de policiers qui se met à charger vers les incidents, elle se réfugie dans une ruelle. Là, touchée par un tir de lanceur de balles de défense (LBD) à la cuisse droite, elle s’effondre.
« J’ai cru que j’avais perdu ma jambe », explique Maria à l’AFP. Mais elle ne sait toujours pas pourquoi elle a été ciblée. Tout juste se souvient-elle avoir lancé quelques petits pétards - des « claque-doigts » - avant les faits, mais jamais les policiers ne lui en parleront.
– « Enquête +Canada Dry+ » -
Tombée à terre, elle reçoit un coup de pied en plein visage, d’un homme chaussé de rangers. Et une pluie d’autres coups, de pieds, de matraques, qui lui fracturent le crâne : « J’avais les yeux ouverts, j’étais consciente, mais à un moment j’ai cru que j’allais lâcher ».
Une photo prise à l’hôpital témoigne de la violence des coups : la tête partiellement rasée, elle porte sur le crâne deux énormes cicatrices.
Ce dossier est « une non-affaire », expliquera Jean-Marc Luca, nommé depuis directeur départemental de la Sécurité publique de Vaucluse, dans un document consulté par l’AFP.
Quant aux agresseurs, une quinzaine de policiers, dont au moins une femme, filmés par un voisin avec son téléphone, aucun n’a été identifié par l’IGPN.
« C’est un artifice d’enquête, une enquête +Canada Dry+ », s’insurge Me Brice Grazzini, l’avocat de Maria, auprès de l’AFP.
Interrogée par l’AFP, la Direction générale de la police nationale n’a pas souhaité faire de commentaire.
Après l’avis de fin d’information du juge d’instruction en août, le premier vice-procureur de Marseille a signé un réquisitoire aux fins de non-lieu, le 2 septembre.
Pour le représentant du parquet, l’information judiciaire a « démontré que ces violences illégitimes avaient été perpétrées par des fonctionnaires de police ». Et qu’elles n’étaient « ni absolument nécessaires au regard des circonstances, ni proportionnées à un comportement qui serait imputable » à Maria.
Mais il n’y a personne à renvoyer devant un tribunal et c’est une ordonnance de non-lieu que devrait rendre le juge d’instruction d’ici à quelques jours, s’insurge Me Grazzini, pour qui « Maria a été victime d’une meute qui n’a rien à faire dans la police ».
« Ils savent très bien qui c’était », lâche la jeune femme : « Je ne crois plus à un procès. A l’IGPN, quand j’ai raconté ce que j’avais vécu, c’était plus un interrogatoire qu’une déposition... Ils auraient au moins pu s’excuser, mais même pas ! »
– « J’ai été abandonnée » -
Quand Maria dépose une plainte le 19 décembre 2018 sur la plateforme de l’IGPN, à sa sortie de l’hôpital, les images des caméras de vidéosurveillance de la ville, conservées 10 jours, ont déjà été « écrasées ».
Les échanges radios entre les policiers sur le terrain sont eux stockés deux mois, mais ils n’ont jamais été demandés avant l’ouverture de l’enquête préliminaire fin avril.
Quant au logiciel Pegase, qui enregistre le positionnement de chaque brigade lors d’une intervention, un trou de près de neuf heures, entre 14H37 et 23H21 le jour des faits, rend son exploitation inutile. « Un bug informatique », affirme-t-on au Centre d’information et de commandement (CIC).
« J’ai été abandonnée. Ils n’ont rien cherché », accuse Maria qui a depuis décroché son bac pro, mention très bien. Mais « les cauchemars sont toujours là », comme les cachets contre les migraines, les insomnies, les crises de colère, les troubles de la vue à l’oeil droit, les douleurs à la jambe.
« Je survis, mais je n’y arrive plus. Je me demande si je suis folle. Je ne sors plus, je ne fais plus rien », explique-t-elle, craignant de perdre son travail une nouvelle fois : « J’aimerais juste faire mon deuil de ce jour là, je veux juste vivre ».
Violences policières sur Maria : le procureur de Marseille demande un non-lieu
16 décembre 2020 Par Pascale Pascariello
En marge d’une manifestation des « gilets jaunes » à Marseille, des policiers avaient fracassé le crâne de Maria∗, 19 ans, lui blessant gravement le cerveau. Alors que notre enquête avait révélé la partialité de l’IGPN, le réquisitoire du procureur conclut au non-lieu, aucun des agresseurs n’ayant été retrouvé.
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/161220/violences-policieres-sur-maria-le-procureur-de-marseille-demande-un-non-li
e 8 décembre 2018, Maria rentrait tranquillement chez elle après sa journée de travail. Mais ce maudit 8 décembre était aussi une journée de mobilisation des « gilets jaunes » et de manifestation contre les logements insalubres. Sur son chemin, elle croisa des policiers, qui, pour une raison inexpliquée, se jetèrent sur elle, la rouèrent de coups. Et changèrent le cours de sa vie.
Dans un réquisitoire définitif révélé ce mercredi par l’AFP, le procureur de Marseille évoque ces « violences illégitimes » commises sur « une plaignante dont il ne ressort nulle part qu’elle ait manifesté une quelconque violence justifiant l’intervention des policiers ». Ce réquisitoire conclut cependant au non-lieu : aucun des agresseurs n’a été mis en cause. « Les investigations très poussées réalisées par le juge d’instruction n’ont pas permis d’identifier les auteurs, qui demeurent inconnus », conclut le parquet de Marseille.
« Très poussées » les investigations ? Il faut relire notre enquête (ci-dessous) pour s’en faire une idée plus juste. Deux autres articles complétaient l’enquête :
– Maria : « Les policiers m’ont enlevé ma vie »
– Le 8 décembre à Marseille, un dispositif « de guerre » face aux « gilets jaunes »
*
Blanchir les policiers. Dédouaner les responsables. Et ne retrouver sous aucun prétexte les auteurs du tir et des coups qui ont changé la vie de Maria, 19 ans, qui rentrait chez elle après sa journée de travail à Marseille, le 8 décembre 2018, samedi de mobilisation des « gilets jaunes » et de manifestation contre les logements insalubres. À la lecture des pièces du dossier, que Mediapart a pu consulter, ce sont les seuls objectifs que semble s’être donnés l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), la police des polices.
Le 30 avril, le procureur de la République de Marseille a ouvert une enquête préliminaire pour « violences aggravées » par trois circonstances : elles auraient été commises par des personnes dépositaires de l’autorité publique, en réunion et armées. Dans ce cadre, l’IGPN a été saisie, puis son enquête versée à l’information judiciaire enclenchée fin juillet.
Il y a quelques jours, le 31 octobre, le ministère de l’intérieur vantait encore la transparence de l’IGPN en annonçant que sur les 313 enquêtes judiciaires pour violences policières pour lesquelles elle avait été saisie, la police des polices avait transmis les deux tiers à la justice. Mais transmis quels éléments ? Après quelles enquêtes ?
Aucune mesure n’a à ce jour été prise à l’encontre du moindre policier. Cet été, déjà, la cheffe de l’IGPN, Brigitte Jullien, réfutait « le terme de violences policières » et déclarait au Parisien que s’il n’y avait pas de policier suspendu, c’était « parce qu’aucune enquête n’a[vait] permis de conclure que la responsabilité d’un policier était engagée à titre individuel ».
À la lecture de « l’enquête » menée à Marseille, on comprend mieux comment il est possible de ne jamais aboutir.
Le fait que ce soit la section marseillaise de l’IGPN qui ait été saisie et non une antenne délocalisée (comme celle de Paris ou de Lyon) a-t-il accentué ce manque d’empressement à identifier les responsables ? Pour rappel, c’est déjà à Marseille que tout a été fait pour que le policier ayant causé la mort de Zineb Redouane le 1er décembre 2018, une semaine avant le drame de Maria, ne soit jamais identifié (à lire ici).
Dans le cas de Maria, l’autoprotection des policiers a commencé par une obstruction. La jeune femme de 19 ans se serait d’abord vu opposer deux refus de dépôt de plainte dans deux commissariats en décembre, à sa sortie de l’hôpital. Elle n’a pu le faire qu’en avril. (voir et entendre ici son récit complet).
L’IGPN est alors saisie. Mais près de cinq mois après les faits, les images de vidéosurveillance de la ville ont été écrasées selon les délais d’usage, de même que les écoutes des échanges radio de la police (Acropol), qui sont, elles, conservées deux mois.
Maria à terre entourée de policiers, aux alentours de 18 h 40, le 8 décembre. Maria à terre entourée de policiers, aux alentours de 18 h 40, le 8 décembre.
L’IGPN dispose donc seulement de deux vidéos et de quelques photos prises par des témoins.
Le problème est que d’autres preuves, qui auraient pu être exploitées par la justice, ont disparu : le précieux rapport informatique faisant état de l’ensemble des mouvements et des interventions des policiers la journée du 8 décembre a été tronqué entre 14 h 37 et 23 h 21. Plus un mot de disponible.
Auditionnée sur ce dysfonctionnement majeur, la fonctionnaire en charge de ce logiciel policier nommé Pegase, n’en revient pas : « C’est particulièrement étonnant. Cela fait deux ans que je suis au CIC [centre d’information et de commandement – ndlr] et c’est la première fois que je vois une fiche avec un tel défaut. Je ne suis jamais tombée sur une fiche qui présentait un tel “trou” dans les commentaires ». Selon cette fonctionnaire, il ne peut en aucun cas s’agir d’un bug informatique. Seulement d’une intervention humaine.
Pourtant la conclusion que l’IGPN livre au procureur de la République est radicalement différente : le « rapport de synthèse Pegase […] apparaissait comme tronqué sur la tranche horaire 14 h 37-23 h 21 en raison d’un dysfonctionnement informatique, incident s’étant produit ponctuellement par le passé ».
Interrogée par Mediapart sur cette contre-vérité, l’IGPN est restée silencieuse sur ce point, se réfugiant derrière « un nombre important d’auditions et d’actes d’enquête ». Comme si le volume du dossier d’enquête pouvait en masquer les incohérences.
D’autres dysfonctionnements apparaissent vite. Alors que Maria a reçu un tir de LBD dans la cuisse, Philippe Combaz, le commissaire divisionnaire, qui supervise les opérations sur le terrain, concède n’avoir « peut-être même pas fait de sommations » ce samedi 8 décembre. Selon le code de la sécurité intérieure (ici et là) et le code pénal, il lui incombe pourtant impérativement de le faire avant que la force ne soit employée. Seule exception, si les policiers sont violemment attaqués et en danger – cas de figure qu’exclut la vidéo de Maria.
Au cours des auditions, les responsables de police disculpent les agents placés directement sous leur commandement. Plusieurs d’entre eux rejettent la faute sur des policiers appartenant aux « compagnies de marche ». (lire ici notre article Un dispositif de « guerre »). Reconstituées à l’occasion des mouvements des gilets jaunes, ces brigades sont composées de huit à dix agents, en tenue ou en civil et recrutés dans différentes unités, comme la brigade anticriminalité (BAC), le service de sécurité des transports en commun, des fonctionnaires de bureaux, ou de la sûreté départementale.
Certains policiers portent donc un brassard et un casque identifiable. D’autres n’ont ni insigne ni brassard, ont le visage masqué et sont affublés de matériels non réglementaires comme des casques de skate. Leur hiérarchie va se dire incapable de les authentifier.
Lorsqu’il est auditionné, l’ami de Maria∗ rappelle qu’il a essayé de lui venir en aide, lorsqu’elle était rouée de coups, à terre, mais que d’autres policiers « l’ont poussé contre le mur […] et [lui] ont donné un coup de genou dans la tête ». Quand il a enfin pu porter secours à son amie, « consciente. Elle tremblait. Elle était pleine de sang, sa veste était pleine de sang. On voyait qu’elle était blessée gravement. Aucun policier n’est venu pour l’aider […] ou pour appeler des secours ».
Il précise que si « les trois policiers du début qui donnent des coups de pied étaient en civil […] portaient des jeans, certains avec des rangers, d’autres des chaussures normales », ils ont ensuite été rejoints « par des policiers » identifiables à leur casque qui, eux aussi « ont frappé » Maria.
Une partie des difficultés est là : certains des policiers ont sciemment masqué leur visage et ne portaient aucun signe indiquant leur appartenance à la police comme les y oblige pourtant le Règlement général d’emploi (RGE) de la police nationale.
Faire porter la responsabilité aux « compagnies de marche » est dès lors pratique pour la haute hiérarchie policière.
Loin de les disculper, les principaux chefs d’unité répondent souvent « je ne sais pas ». Impossible, par exemple, de savoir s’ils avaient des casques personnels. Ni de quel type d’armes ils disposaient. « C’est possible qu’ils aient été porteurs de grenades, mais je n’en suis pas sûr du tout. »
Au terme de l’enquête préliminaire ouverte le 30 avril pour « violences aggravées par personnes dépositaires de l’autorité publique, en réunion, avec arme », le procureur de la République de Marseille a requis, le 25 juillet, l’ouverture d’une information judiciaire pour que soit saisi un juge d’instruction. Cette instruction a aussi été ouverte pour « non-assistance à personne en danger » et « violences aggravées ».
Brice Grazzini, l’avocat de Maria, n’est pas rassuré pour autant. Il souhaite que les investigations ne soient plus menées par l’IGPN. « Quand on entre dans le détail, on s’aperçoit que les questions qui fâchent ne sont pas toujours posées, que les personnes “ambiguës” ne sont pas toujours interrogées ! Après avoir essuyé deux refus de plainte, une enquête partiale de l’IGPN, il faut continuer à se battre même au niveau judiciaire. J’ai dû de nouveau porter plainte pour tentative de meurtre contre les policiers… »
Interrogé par Mediapart, le ministère de l’intérieur est catégorique : « L’IGPN déploie toutes les investigations pour faire la lumière sur cette affaire. » Le ministère assure aussi que l’IGPN a pris des mesures administratives sans préciser lesquelles.
Des sanctions peut-être ? Le chef d’état-major Jean-Marc Luca, principal responsable de ce dispositif, en salle de commandement au moment des faits, a bien connu une évolution de carrière au cours de l’enquête. Mais pas celle qu’on aurait pu imaginer. Il a été promu directeur départemental de la sécurité publique du Vaucluse , le lundi 3 juin, en cours d’enquête.
reprise de l’article de Pascale Pascariello publié sur mediapart le 16/12/2020
▻https://seenthis.net/messages/893052
En fin de manif contre la Loi de sécurité globale à Marseille : « j’ai été traitée de petite pute, de salope tout le long du trajet suivant mon interpellation »
▻https://www.nantes-revoltee.com/anastasia-15-ans-gravement-blessee-lors-dune-manif-arretee-insultee
Deux lycéennes portent plainte pour violences et humiliation sexuelle lors de leur arrestation, mais ce sont elles qui sont mise en examen
▻https://mars-infos.org/deux-lyceennes-portent-plainte-5530
Ce 23 décembre, une des deux lycéennes de 15 ans arrêtées et blessées par les flics à la manif du 12 décembre a été replacé en garde à vue. Toutes deux avaient initialement été relâchées sans charge, en effet la première avait dû être hospitalisée, et la garde à vue de la seconde était bourrée de trop d’irrégularités. Non seulement elles avaient été blessée, l’une d’entre elle souffrant d’un trauma crânien et de blessures à la mâchoires, mais aussi traitées de « petite pute », de « salope », menacées de fouille au corps par les policiers hommes.
Et, comme par hasard, une semaine après leur dépôt de plainte respectif pour violences et humiliation sexuelle par les flics, les voilà mise en examen pour violences et rébellion. Une tactique tristement classique des flics qui ont « dérapé ». Dissuader leurs victimes de porter plainte en attendant qu’elles portent plainte pour le faire à leur tour, en sachant pertinemment qu’une plainte de keuf a plus de poids.
Joyeuses #ACAB !
L’islamophobie d’Etat à son paroxysme – Le blog de Christine Delphy
▻https://christinedelphy.wordpress.com/2020/12/12/lislamophobie-detat-a-son-paroxysme
▻https://blogs.mediapart.fr/collectif-du-10-novembre-contre-lislamophobie/blog/091220/lislamophobie-detat-son-paroxysme
Le projet de loi « confortant les principes républicains » est une machine de guerre contre les musulmans. Après la loi sécurité globale, l’Etat de droit est en train d’être démantelé. Contre ces lois liberticides, meeting en ligne ce soir 19H avec des historiens, avocats, religieux, militants antiracistes. Retransmission en direct sur Mediapart et le BondyBlog.
La fermeture d’associations qui ne respecteraient pas les principes et « valeurs » de la République est inique. Qui décide des valeurs de ladite République ? Le ministre de l’intérieur ? Macron ? Zemmour respecte-t-il les valeurs de la République ? Las, il s’agit en fait de terroriser toute une partie de la population afin qu’elle se « tienne tranquille ». * La dissolution inique du CCIF (qui conteste cette décision au Conseil d’Etat), est un signal annonciateur des objectifs du gouvernement que cette loi lui permettra de systématiser. Il n’y a rien dans le dossier du CCIF que des faits grossièrement fallacieux. Sur le fond, ce qu’on lui reproche c’est de contester l’islamophobie et d’aider les citoyens à défendre leurs droits, ce qui est considéré par le ministre de l’intérieur comme une incitation au terrorisme. On en est là.
Sept militants de l’ultragauche mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste », Samuel Laurent et parquet national antiterroriste
▻https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/12/11/sept-militants-de-l-ultragauche-deferes-devant-un-juge-antiterroriste_606310
Arrêtés en début de semaine, ces militants sont soupçonnés de projets d’actions violentes ciblant éventuellement des policiers, sans qu’un projet précis de passage à l’acte ait été identifié à ce stade.
Sept personnes soupçonnées d’avoir voulu préparer une action violente ont été mis en examen, vendredi 11 décembre, pour « association de malfaiteurs terroriste » criminelle a indiqué une source judiciaire à l’Agence France-Presse (AFP). Le parquet national antiterroriste (PNAT) a requis le placement en détention provisoire pour six de ces personnes, qui étaient en cours de présentation vendredi soir à un juge des libertés et de la détention.
Ces sept personnes avaient été présentées vendredi à un juge d’instruction antiterroriste, selon les informations du Monde de source judiciaire, confirmant celles de BFMTV.
Lire aussi « Gilets jaunes » : la crainte d’une convergence avec des militants adeptes de la stratégie du black bloc [avril 2020]
►https://seenthis.net/messages/844871
Ces militants de gauche radicale, six hommes et une femme, âgés de 30 à 36 ans, sont soupçonnés d’avoir envisagé des actions violentes, ciblant éventuellement des policiers, sans qu’un projet précis de passage à l’acte ait été identifié à ce stade.
Information judiciaire ouverte en avril
Mardi, neuf personnes avaient été arrêtées dans plusieurs lieux en France : à Toulouse (Haute-Garonne), en Dordogne, dans le Val-de-Marne, ou encore à Rennes (Ille-et-Vilaine). Une opération de police a ciblé un squat toulousain fréquenté par les mouvances de gauche radicale [▻https://seenthis.net/messages/890522]. Les perquisitions ont permis de saisir des éléments pouvant être utilisés pour la fabrication d’explosifs, ainsi que des armes blanches et des armes à feu.
Ce coup de filet a eu lieu dans le cadre d’une information judiciaire ouverte en avril par le Parquet national antiterroriste (PNAT) et menée par la direction générale de la sûreté intérieure (DGSI). Deux des personnes mises en cause ont été remises en liberté à l’issue de leur garde à vue. La détention provisoire a été requise pour six des sept personnes présentées au juge d’instruction.
Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, s’est félicité sur Twitter de cette « action contre ces activistes violents de l’ultragauche ».
Pas de saisine connue depuis l’affaire de Tarnac
La dernière saisine connue de la justice antiterroriste pour des faits liés à l’ultragauche remonte à l’affaire de Tarnac en 2008, pour des soupçons de sabotage de lignes de TGV. Mais les qualifications terroristes, objet d’un âpre débat, avaient été abandonnées par la justice avant le procès.
Lire aussi Comprendre l’affaire Tarnac, désormais sans « terrorisme »
A la fin de 2017, la revendication par des groupes d’ultragauche de trois incendies de casernes de gendarmerie avait suscité des déclarations inquiètes de la part de l’exécutif quant à une possible résurgence de velléités terroristes de cette mouvance.
Au début de 2020, le procureur de Grenoble avait demandé, en vain, au parquet antiterroriste de se saisir des actions revendiquées par l’ultragauche : une quinzaine d’incendies dans sa région commis en trois ans visant la gendarmerie et différentes institutions (mairie, église, services publics).
Il y a quelques jours on lisait en presse "Macron ordonne à Darmanin de « régler le problème [Black blocs] par tous les moyens ».
Edit ces propos de Macron suite aux manifestations du 5 décembre ont été rapportées par le Canard enchainé ▻https://seenthis.net/messages/891037#message891103
La formule « soupçonné d’avoir envisagé » et la mention de Tarnac ont encouragé les commentaires sarcastiques et critiques sur les RS. Le journal a dans la foulée modifié l’article en le lestant de quelques mots clés supplémentaires en appelant BFM (et d’autres membres des services ?) à la rescousse :
Selon BFM-TV, un des suspects, Florian D., a combattu au côté des Kurdes au Rojava, une zone kurde autoproclamée autonome dans le nord-est de la Syrie. Considéré comme le « meneur », il est « ancré dans une idéologie prônant la révolution », a précisé une source proche du dossier.
Scary Movie
▻https://lemoinebleu.blogspot.com/2020/12/scary-movie.html
Edit depuis 2016, la police et ses chefs incitant sur la nécessité de redéployer renseignent et enquête vers « l’ultra gauche ». En avril dernier, Le Monde annonçait des enquêtes et des poursuites à venir ►https://seenthis.net/messages/844871
vous avez dit « ultra-gauche » ? à propos de la dernière mise en scène « anti-terroriste »
▻https://www.nantes-revoltee.com/terrorisme-vous-avez-dit-ultra-gauche
Depuis quelques jours, les médias mettent en scène une affaire de « terrorisme » qualifiée « d’ultra gauche ». Mardi 8 décembre au petit matin, juste après un week-end marqué par une très forte mobilisation contre la « loi de sécurité globale », 7 personnes étaient arrêtées dans plusieurs villes, et 5 incarcérées après 4 jours de garde à vue sous régime « anti-terroriste », pour un « projet d’action violente.
Quand l’anti-terro justifie la répression politique
▻https://expansive.info/Quand-l-anti-terro-justifie-la-repression-politique-2528
L’opération s’est déroulée le mardi 8 décembre dans plusieurs lieux de France, 9 personnes sont arrêtées chez elle à 6h tapantes du matin, perquisitionnées, et interrogées pendant 3 jours par les services de la DGSI à Levallois-Peret. Elles sont passées devant le juge d’instruction vendredi 11 décembre : 5 sont placées en détention provisoire dans différentes prisons de la région parisienne, 2 sont inculpées mais libérées sous contrôle judiciaire et 2 autres personnes sont libérées sans être mises en cause.
D’autres personnes plus ou moins proches des prévenu.es ont été perquisitionnées et auditionnées dans la foulée. Plusieurs type de polices sont intervenues (CRS, BRI, RAID, DGSI,…) lors des opérations.
Nous avons appris par les médias que l’enquête est ouverte depuis le mois d’avril 2020. Bien que des arrestations aient déjà eu lieu, les investigations sont donc toujours en cours pour continuer de construire un dossier d’accusations de terrorisme et d’autres auditions pourraient avoir lieu dans les temps à venir.
Cette opération de police intervient dans le cadre d’une enquête à gros moyens. Il n’y a qu’une surveillance exceptionnelle des milieux politisés qui a pu permettre des interventions d’une telle ampleur et telles quelles se sont produites : irruption des keufs à la même heure précisément dans sept lieux différents, qui pour une partie des personnes arrêtées n’étaient pas leurs lieux de vie habituels ou officiels.
Tout cela nous amène à nous poser des questions concernant d’éventuelles mise sur écoute des téléphones, des surveillances des lieux de vie (caméra, personnes en planque, écoutes, imsi catcher), des véhicules (un micro découvert, possible borne gps), des indics, des filatures…
Il n’est donc pas à exclure que d’autres arrestations, perquiz’ ou surveillance soient à envisager dans les temps à venir autour de cette affaire.
Nous invitons chacun.e à prendre d’extrêmes précautions quant aux initiatives de soutien avec les prévenu.es particulièrement dans les échanges.
à la suite de cet article d’@expansive quelques liens utiles sur leur site.
Encore un « suicide » au mitard de Seysses : « trop de frangins sont morts » – L’envolée
▻https://lenvolee.net/encore-un-suicide-au-mitard-de-seysses
Jules est mort au #mitard de la maison d’arrêt de #Seysses dans la nuit du 5 au 6 décembre. Il avait 20 ans. L’administration pénitentiaire prétend qu’il s’est pendu, mais les prisonniers sont formels : Jules ne s’est pas suicidé.
Ils sont très nombreux à témoigner, et c’est toujours la même équipe qui est mise en cause ; ce sont toujours les prénoms des mêmes surveillants qui ressortent. Le pire, c’est que ça fait des années que ça dure.
Taoufik mort à Perpignan, Jules mort à Seysses … Trop de « morts suspectes » en prison
▻https://lenvolee.net/taoufik-mort-a-perpignan-jules-mort-a-seysses-trop-de-morts-suspectes-en-p
L’Envolée, l’émission pour en finir avec toutes les prisons, donne la parole aux prisonniers, prisonnières et à leurs proches. Émission de #radio chaque vendredi de 19 à 20h30 sur FPP 106.3 en région parisienne et MNE 107.5 à Mulhouse, sur RKB 106.5 en centre Bretagne les lundis à 22h, et sur les webradios Pikez (dimanche à 11h) et Station Station (lundi à 13h). Podcasts disponibles sur toutes les plateformes de podcast.
Témoignage et lettre de prisonniers en Italie qui reviennent sur la révolte à la prison de Modène le 8 mars 2020 et qui rappellent les 12 personnes tuées ce jour là et que l’administration essaie de faire oublier.
Je suis allé en prison parce que la police est venue contrôler et m’a trouvé sans papiers, ils m’ont envoyé en prison. Depuis que j’étais en prison, les problèmes ont commencé, une fois il y a eu une bagarre, je n’avais rien à voir avec ça. Ensuite, la police est arrivée et ils sont entrés et nous ont battus et nous ont cassé les os, puis ils nous ont mis en cellule d’isolement pendant 3 jours sans nous emmener à l’hôpital. Finalement, un garçon a été emmené à l’hôpital et s’est évanoui à cause des douleurs. Quand il l’a vu, le médecin l’a laissé entrer de toute urgence. Le médecin a dit à la police qu’il devait rester à l’hôpital au moins 3-4 jours, mais la police ne voulait pas. Le médecin avait demandé qu’il y avait quelqu’un à l’intérieur de la prison pour l’aider à bouger pendant un mois, mais la police n’a rien fait de tout ce que le médecin avait demandé et lui a donné un certificat. Il a fait un rapport à la police à l’hôpital et a pris le dossier avec lui, à la fin ce soir-là, ils l’ont pris et l’ont immédiatement emmené à la prison de Modène où j’avais également été transféré, dans une cellule où se trouvaient également mes amis de ma ville, j’y suis resté jusqu’à ce que le coronavirus arrive et lorsque le corona est arrivé il y avait un homme malade du virus et ils ne voulaient pas le laisser sortir et ils nous ont interdit de voir les membres de nos familles. Après cela, une révolution s’est produite et ils ont incendié la prison et les forces spéciales sont entrées et ont commencé à tirer, 12 personnes sont mortes dont 2 de mes amis, ils sont morts sous mes yeux, je suis toujours sous le choc. Je m’étais échappé sur le toit de la prison pour qu’ils ne me tirent pas dessus après ils nous ont tous pris et emmenés et mis dans une pièce, ils nous ont enlevé tous nos vêtements et ils ont commencé à nous battre, nous gifler et nous donner des coups de pied. Ensuite, ils nous ont rendu nos vêtements et ils nous ont mis en ligne et ils nous ont encore battus avec la matraque, à ce moment-là, j’ai réalisé qu’ils allaient nous emmener dans une autre prison. Tels étaient les coups que nous avons reçus qu’ils m’ont envoyé dans une autre prison sans chaussures. Puis, quand nous sommes arrivés à la prison, ils nous ont battus à nouveau. Au final j’ai purgé ma peine je suis très choqué pour mes amis je n’ai pas pu porter plainte contre les carabiniers parce qu’ils sont trop forts. Et je n’ai ni argent ni documents. Je suis toujours très choqué je n’arrive plus à dormir ni à bien manger. Après tout, je me sens encore très mal, mais malgré tout j’aime l’Italie, grâce à vous qui m’avez fait parler.
Derrière les murs des prisons, la violence est souvent invisible et silencieuse. Morts suspectes de détenus, coups de la part de matons : trois histoires qui viennent d’avoir lieu dans les #prisons_françaises.
▻https://www.nantes-revoltee.com/%e2%9a%ab-violences-carcerales-breves-prison
Dans l’angle mort des violences d’État : les violences pénitentiaires
▻https://lenvolee.net/dans-langle-mort-des-violences-detat-les-violences-penitentiaires
En prison, on compte en moyenne un décès tous les deux ou trois jours. La plupart du temps par suicide.
▻https://oip.org/decrypter/thematiques/deces-en-detention-et-suicides
Le Gouvernement autorise le fichage des « opinions politiques, philosophiques, religieuses ou syndicales »
Révolution Permanente, le 7 décembre 2020
▻https://www.revolutionpermanente.fr/Le-Gouvernement-autorise-le-fichage-des-opinions-politiques-phi
#France #fichage ce n’est même plus #EnMarcheVersLeFN on est en plein #fascisme
▻https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000042607323
aperçu
…
« 5° Activités susceptibles de porter atteinte à la sécurité publique ou à la sûreté de l’Etat :
« a) Activités publiques ou au sein de groupements ou de personnes morales ;
« b) Comportement et habitudes de vie ;
« c) Déplacements ;
« d) Activités sur les réseaux sociaux ;
« e) Pratiques sportives ;
« f) Pratique et comportement religieux ;
« 6° Facteurs de dangerosité :
« a) Lien avec des groupes extrémistes ;
« b) Eléments ou signes de radicalisation, suivi pour radicalisation ;
« c) Données relatives aux troubles psychologiques ou psychiatriques obtenues conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur ;
« d) Armes et titres afférents ;
« e) Détention d’animaux dangereux ;
« f) Agissements susceptibles de recevoir une qualification pénale ;
« g) Antécédents judiciaires (nature des faits et date) ;
« h) Fiches de recherche ;
« i) Suites judiciaires ;
« j) Mesures d’incarcération (lieu, durée et modalités) ;
« k) Accès à des zones ou des informations sensibles ;
« 7° Facteurs de fragilité :
« a) Facteurs familiaux, sociaux et économiques ;
« b) Régime de protection ;
« c) Faits dont la personne a été victime ;
« d) Comportement auto-agressif ;
« e) Addictions ;
…
voir aussi :
Les possibilités de #fichage de la #police discrètement élargies par trois #décrets
►https://seenthis.net/messages/890224
Par trois décrets sortis la semaine dernière, le gouvernement vient d’autoriser la police à ficher les personnes en fonction de leurs opinions politiques, leurs convictions philosophiques, religieuses ou leur appartenance syndicale.
▻https://paris-luttes.info/des-fiches-toujours-plus-riches-et-14569
▻https://lenumerozero.info/Le-gouvernement-muscle-les-possibilites-de-fichage-politique-5039
Recours contre l’extension des données enregistrées dans trois fichiers de sécurité publique.
▻https://www.gisti.org/spip.php?article6538
Trois décrets du 2 décembre 2020 ont considérablement élargi les données susceptibles d’être enregistrées dans trois fichiers de sécurité publique dits respectivement : « Gestion de l’information et prévention des atteintes à la sécurité publique » (GIPASP), « Enquêtes administratives liées à la sécurité publique » (EASP) et « Prévention des atteintes à la sécurité publique » (PASP).
Consultable sur le site du #Gisti
le projet de décret qui a été adopté n’est pas celui qui a été soumis à la CNIL et comporte des éléments nouveaux qui exigeaient une nouvelle consultation de cette commission.Il en va ainsi de la collecte de données relatives aux opinions politiques, aux convictions philosophiques, religieuses ou à l’appartenance syndicale d’une part, et de la mise en œuvre d’un dispositif d’interrogation par la photographie d’autre part.
Darmanin s’en fiche
[… Matignon et l’Intérieur se sont payés le luxe d’adresser au passage un joli bras d’honneur à la Cnil. L’exécutif a délicatement attendu que la Commission ait rendu son avis sur les décrets pour ajouter, au dernier moment, les nouvelles dispositions sur le fichage des opinions politiques, religieuses ou syndicales qui risquaient de la faire tousser. Ce tour de passe-passe n’a pas empêché Darmanin de proclamer, ces jours-ci, que la Cnil avait rendu un « avis favorable » à son projet.
Pourquoi se gêner ?]
« Le Canard enchaîné » 16/12/2020
Darmanin, une langue bien pendue et fourchue !
▻https://www.nantes-revoltee.com/usine-a-mensonges-le-ministre-de-linterieur-a-menti-7-fois-en-1-moi
Gérald Darmanin équipe la Police nationale de Peugeot 5008 « Origine France Garantie » 11/09/2020
▻https://www.bfmtv.com/auto/gerald-darmanin-equipe-la-police-nationale-de-peugeot-5008-origine-france-gar
Le ministre de l’Intérieur a annoncé que plus de 600 exemplaires du #SUV assemblé à Rennes allaient être remis aux forces de l’ordre avant la fin de l’année. Des SUV pour la #Police Nationale. Le ministre de l’Intérieur a indiqué ce jeudi sur Twitter que les forces de l’ordre allaient recevoir « plus de 600 exemplaires » du Peugeot 5008, diffusant au passage un visuel permettant d’observer le véhicule habillé de ses nouvelles couleurs. On notera d’ailleurs le choix d’un gris comme couleur principale, en lieu et place du blanc qui recouvre traditionnellement les voitures de police française.
Le Peugeot 5008 de deuxième génération a été lancé en 2017. Il est assemblé à l’usine PSA de Rennes-La Janais et dispose aussi du label « Origine France Garantie », avec 68% de ses composants fabriqués en France.
et pompili, elle roule en SUV aussi ?
#cadeaux
Réception des premiers exemplaires des Peugeot 5008 du ministre de l’Intérieur offert à la police nationale.
▻https://twitter.com/PoliceNationale/status/1330862832095801344
▻https://video.twimg.com/amplify_video/1330845209274494976/vid/1280x720/8hPvcRUtYumWXA3I.mp4?tag=13
A présent, #Darmanin annonce en guise de cadeau de Noël « les nouvelles 5008 de la Police Nationale et de la Gendarmerie nationale sont arrivées ! ». Prix à l’unité d’un tel véhicule : entre 30 et 40 000 euros pièce. Estimation de la dépense : 39 millions d’euros minimum. Cet achat ostentatoire en pleine crise sanitaire s’accompagne de lois liberticides : le gouvernement appuie de toutes ses forces la police, matériellement et politiquement.
▻https://www.nantes-revoltee.com/argent-magique-des-4x4-vitres-teintees-pour-la-police-2
Frankus - Uniformes
▻http://www.insomniaqueediteur.com/wp-content/blogs.dir/9/files/2012/03/13-Uniformes.mp3
Nantes Révoltée - CADEAU DE NOËL : 89 NOUVEAUX BLINDES POUR LA RÉPRESSION, POUR 65 MILLIONS D’EUROS
▻https://www.nantes-revoltee.com/cadeau-de-noel-89-nouveaux-blindes-pour-la-repression-pour-65-milli
►https://www.boamp.fr/avis/detail/20-154690/2
Nous évoquions ce projet d’achat massif de nouveaux blindés pour la #gendarmerie il y a quelques semaines. L’appel d’offre est officiellement paru juste avant #Noël. Publié ce 22 décembre, il porte sur « l’acquisition de véhicules blindés maintien de l’ordre et sa maintenance associée au profit de la gendarmerie nationale ». Dans un rapport rédigé par le célèbre Benjamin Griveaux, l’estimation évoque une dépense de 65 millions d’euros pour 89 blindés.
Le député En Marche Xavier Batut justifie ainsi cette dépense : « depuis près de trois ans, une accélération et une multiplication de situations de crises variées ont nécessité le recours accru aux VBRG, outre-mer mais également, pour la première fois depuis des décennies, sur le territoire métropolitain. […] Ces engagements aujourd’hui réguliers ont mis en évidence l’urgence de procéder au remplacement du parc blindé ». En d’autres termes : on cogne de plus en plus fort et on compte bien continuer, il faut du matériel flambant neuf.
Évidemment, chez les gendarmes, on se félicite de ces nouveaux jouets, surtout que la commande est plus élevée qu’espérée. Un colonel de gendarmerie explique avec gourmandise dans la presse que le nouveau Véhicule Blindé de Maintien de l’Ordre « doit être en mesure de transporter un groupe de maintien de l’ordre, d’intervention ou de combat de 8 à 10 gendarmes » qu’il doit être « compatible avec le combat, rustique et facile à entretenir ». L’engin sera armé d’un dispositif de lance-grenades et de contre-tir téléopéré ou sous tourelle (lance-grenades, arme collective et/ou de précision) ; il devrait aussi être équipé d’une lame ou à défaut d’un treuil très puissant. « Ce futur blindé devra plus particulièrement être doté d’un blindage sérieux, c’est-à-dire protégeant des armes légères d’infanterie et des engins explosifs improvisés (IED) simples. ». Parmi les candidats déjà pressentis, le véhicule Sherpa APC de la firme Arquus et la variante « Gendarmerie » du blindé militaire léger Serval de Nexter – sur la photo.
Dans le projet de finances pour l’année qui vient, la mission « Sécurités » doit être dotée d’une enveloppe de 13,9 milliards d’euros, augmentée d’un milliard d’euros au titre du plan de relance pour le ministère de l’Intérieur. Forcément, entre les achats de drones, de grenades, les nouvelles voitures de police et les primes, il faut sortir le carnet de chèque avec l’argent public. Et pour la santé et l’éducation ? Rien. Nous sommes en guerre.
signalé ici aussi : ▻https://seenthis.net/messages/893417
« #AvenirLyceen, c’est la Macronie en plus petit.
On met des noirs pour porter la parole des racistes.
Désespérant... »
▻https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/avenir-lyceen-des-anciens-lyceens-orleanais-denoncent-ce-syndicat-qui-les
Après de nouvelles accusations visant « Avenir lycéen », une organisation accusée de soutenir le ministre de l’Education dans un article publié ce samedi dans le journal Libération, deux anciens représentants de lycéens orléanais témoignent et dénoncent ce syndicat qui les aurait manipulés.
« Je suis libéré, parce qu’on donne enfin la parole aux personnes qui ont été manipulées comme moi ». Giovanni Siarras peut enfin souffler après ce qu’il a vécu au sein du mouvement « Avenir lycéen ». Libération a publié une longue enquête ce samedi assurant que cette organisation syndicale, créée en 2018, est pilotée par l’entourage proche de Jean-Michel Blanquer « pour servir la communication du ministre », et surtout rompre tout dialogue avec les syndicats lycéens opposés à ses réformes, notamment celle du bac.
▻https://www.liberation.fr/france/2020/11/21/jean-michel-blanquer-dans-la-tourmente-apres-les-revelations-sur-le-syndi
Après les enquêtes de Médiapart et de Libé, des députés insoumis, communistes et PS signent une proposition de résolution pour créer une commission d’enquête sur l’activité du syndicat Avenir lycéen et ses liens avec l’exécutif.
#daronnoir
▻https://etudiant.lefigaro.fr/article/les-relations-troubles-entre-le-syndicat-avenir-lyceen-et-jean-mic
Alors que l’affaire « Avenir Lycéen » concerne un trafic d’influence, Blanquer se dérobe et fuit ses responsabilités en minimisant et en accusant Mélenchon.
Le juriste qu’a été Blanquer a-t-il donc oublié que le trafic d’influence pouvait être puni par 10 ans de prison ?
« Il y a vraiment beaucoup de sauce et peu de lapin » nous dit Blanquer qui s’enfonce un peu plus dans la sauce en outrageant à son tour la liberté de presse.
Ce numéro de clown sinistre a assez duré...
#BlanquerDemission #AvenirLyceen #BlanquerGate
▻https://twitter.com/AiphanMarcel/status/1330605720610484228
« Une affaire à partir de rien » : ce rien, ce sont donc des lycéens qui ont témoigné pour dénoncer ces détournements de fonds. Tout est dit ici pour Blanquer : on comprend que le ministère ait manipulé ces lycéens car pour lui, ils ne sont rien.
Les lycéens de ton bahut vs. les lycéens du Ministère.
Avenir Lycéen, c’est le syndicat des gamins qui s’achètent d’abord un costume avant de traverser la rue pour aller au ministère.
Des bébés champions.
▻https://twitter.com/StylosrougesR/status/1330847395563888640
Pitoyable !
Pour Blanquer, Libé-Mediapart-SNES-UNL sont des organisations liées à l’extrême gauche. Pour lui, c’est simple, basique : tout est de la faute à « ce secteur de l’ultra gauche qui essaie de faire de la mousse ».
(*)Bonus liberté de la presse. À BFM : « Vous n’êtes pas obligés de relayer ça »
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Blanquer qui se noie dans sa propre sauce n’a pas vu le lapin qui était en dessous.
Peu importe, puisque tout le monde a vu qu’il avait manipulé des mineurs pour dénier à d’autres leur liberté d’expression.
Lui, c’est un loup !
▻https://www.telerama.fr/idees/monsieur-blanquer-vous-ne-voyez-pas-de-lapin-mais-laffaire-souleve-un-lievr
L’HUMEUR DU JOUR – Le tout jeune syndicat Avenir lycéen, subventionné par l’État, a-t-il été créé “pour servir sa communication” ? Le ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer, balaie les accusations d’un revers de main. L’avenir des lycéens, lui, semble bien mal servi.
« Il y a beaucoup de sauce et peu de lapin, comme on dit chez moi », lâchait Jean-Michel Blanquer ce dimanche sur RTL à propos du scandale qui menace de lui exploser à la figure. On prédit un bel avenir à cette formule probablement pesée au trébuchet (elle joue le bon sens paysan face à l’agitation médiatique parisienne). Un peu comme l’expression « les yeux dans les yeux », désormais associée pour l’éternité à Jérôme Cahuzac. Car du lapin, il semble y en avoir à s’en péter la sous-ventrière (comme on dit chez moi).
Rappelons les faits, tels que révélés par Mediapart et Libération. En décembre 2018, pour contrer la contestation lycéenne qui menace de converger avec le mouvement des Gilets jaunes, l’entourage du ministre a l’idée du siècle : créer Avenir lycéen, un syndicat d’élèves qui serait d’accord avec lui. Objectif, jouer la carte de l’apaisement auprès des jeunes pyromanes qui brûlent des poubelles devant leur établissement et plus généralement porter la bonne parole ministérielle. Un outil de propagande, en somme. Dûment subventionné (au contraire de syndicats lycéens moins d’accord avec le ministre, qui ont vu dans le même temps fondre leur ressources).
Jean-Michel Blanquer pouvait-il ne pas être au courant ? Quoi qu’il en soit, on ne sait trop ce qui choque le plus : que l’appareil d’État se prête à pareilles magouilles ou qu’il instrumentalise des mineurs. Car parmi les membres d’Avenir lycéen, on compte manifestement des jeunes gens sincèrement investis, fiers d’avoir eu l’oreille du rectorat, voire du ministère. Et qui découvrent qu’ils étaient manipulés. Dur…
« une affaire cousue de fil blanc, les islamo-gauchistes essayent de faire de la mousse » dixit le mickey maousse de l’éducation nazionale.
▻https://www.nantes-revoltee.com/ultra-gauche-et-islamogauchisme-les-mots-de-lextreme-droite-au-pouv
▻https://www.nantes-revoltee.com/wp-content/uploads/2020/11/20.11.24.1.mp4
– Corruption : pendant que les lycéens en lutte se font tirer dessus, les jeunesses macronistes se gavent jusqu’à l’indigestion –
▻https://www.nantes-revoltee.com/anti-blocus-et-pro-macron-un-groupuscule-lyceen-se-goinfre-avec-lar
Les libraires s’adaptent au reconfinement | Urtikan.net
▻http://www.urtikan.net/dessin-du-jour/les-libraires-sadaptent-au-reconfinement
à boire et à manger ! avec @nantesrevoltee
▻https://www.nantes-revoltee.com/a-voir-et-a-lire-pendant-le-confinement
Deuxième confinement, probablement pour plusieurs semaines. En ces temps difficiles, nous avons tenté de compiler une série de #films, #documentaires et #livres à lire et à voir, en libre accès sur internet, histoire de se renforcer pendant la période. Ces ressources ont vocation à être mise à jour.