oAnth

« offene Ablage : nothing to hide » - acronyme : oAnth || l’origine sur soup.io comme base de toutes ses activités centralisées via RSS commencés en Janivier 2009 ; les serveurs de soup.io étaient définitivement débranchés en Juillet 2020, seulement son faible pour le flux RSS a survécu -> oAnth_RSS / depuis Février 2022 - Ukraine/Russie - réactivation d’activités à twitter :

  • Thomé Newsletter 26/2023 vom 20.08.2023
    https://harald-thome.de/newsletter/archiv/thome-newsletter-26-2023-vom-20-08-2023.html

    Liebe Kolleginnen und Kollegen,
    sehr geehrte Damen und Herren,

    mein heutiger Newsletter zu folgenden Themen:

    1. Bundesamt für Statistik: Armut oder soziale Ausgrenzung bedrohen ein
    Viertel der Kinder und Jugendlichen – Anteil in zwei Drittel aller
    EU-Staaten niedriger als in Deutschland
    –--------------------------------------------------------------
    Eine Meldung, die aufrütteln muss: Aus einer PM des Statistischen
    Bundesamtes vom 26.7.2023 geht hervor: “Armut ist ein mehrdimensionales
    Phänomen und kann sich nicht nur in finanziellen, sondern auch in
    sozialen Faktoren niederschlagen. Im Jahr 2022 war knapp jede oder jeder
    vierte (24,0 %) unter 18-Jährige in Deutschland von Armut oder sozialer
    Ausgrenzung bedroht.
    Im Vergleich zu anderen Mitgliedsstaaten der Europäischen Union (EU) lag
    das Risiko für Armut oder soziale Ausgrenzung für Kinder und Jugendliche
    in Deutschland 2022 mit 24,0 % nur knapp unter dem Durchschnitt: EU-weit
    waren im vergangenen Jahr 24,7 % der unter 18-Jährigen von Armut oder
    sozialer Ausgrenzung bedroht. Dennoch war der Anteil der armuts- oder
    ausgrenzungsgefährdeten Kinder und Jugendlichen in gut zwei Drittel aller
    EU-Staaten niedriger als hierzulande.”
    Mehr: https://t1p.de/c76n1 [https://t1p.de/c76n1]

    Auf ein Wort: Ich werde immer wieder wahnsinnig, wenn ich solche Zahlen
    lese. Besonders wahnsinnig werde ich über diese Friedhofsruhe hier im
    Land. Die Menschen müssen aufstehen gegen diese Politik, die nur noch auf
    Profitmaximierung basiert. Aufstehen gegen Sozialkürzungen, für ein
    auskömmliches Leben aller Menschen, gegen den konstanten Abbau
    demokratischer Rechte, gegen rechte Mobilisierung und einen Rechtsruck in
    Gesellschaft und Politik. Und vor allem auch gegen die weitere Zerstörung
    der Umwelt und Erde. Die Folgen dessen bekommen alle mittlerweile hautnah
    zu spüren.
    Gestern stand bei einer Demo gegen Rechtsextreme in Wuppertal auf einem
    Transparent: Nazis hatten wir schon mal. War Kacke!
    Das muss auch angegangen werden. Wir müssen rechten Mobilisierungen
    entgegengetreten treten. Hier, jetzt und immer wieder!

    2. Kinderarmut II: Gutachten zur Kindergrundsicherung: Wer bei den
    Kindern spart, zahlt später drauf
    –--------------------------------------------------------------
    Die Studie zeigt, dass die gesellschaftlichen Folgekosten von Kinderarmut
    vor allem in den Bereichen Gesundheit, Bildung und sozialer Teilhabe viel
    stärker diskutiert werden müssen. (…) Die Kurzexpertise, die DIW Econ,
    eine Beratungstochter des DIW Berlin, im Auftrag der Diakonie Deutschland
    erstellt hat, stellt umfassend das Ausmaß der Kinderarmut in Deutschland
    dar und erörtert die gesellschaftlichen Folgekosten in den Bereichen
    Gesundheit, Bildung und soziale Teilhabe. Darüber hinaus zeigt die
    Kurzexpertise auf, welche Effekte eine Erhöhung der monetären Hilfen für
    Kinder in armen Haushalten auf das Armutsrisiko der Betroffenen hätte.

    „In der Diskussion über die Kindergrundsicherung dürfen nicht nur die
    kurzfristigen Sparzwänge im Bundeshaushalt eine Rolle spielen. Wir müssen
    auch über die mittel- und langfristigen Belastungen für Staat und
    Steuerzahler sprechen, die sich zwangsläufig ergeben, wenn wir nicht
    frühzeitig in alle Kinder investieren“

    Alle wichtigen Informationen und die Studie dazu auf der Seite der
    Diakonie: https://t1p.de/ng4xj [https://t1p.de/ng4xj]

    weitere Infos auf Labournet: https://t1p.de/j4chf [https://t1p.de/j4chf]

  • La biographie visuelle d’Otto Neurath : l’Isotype au service de la cartographie - imago mundi
    https://www.imagomundi.fr/article29.html

    Les cartographes au service du public était l’un des titres qu’Otto Neurath (1882-1945) envisageait de faire paraître dans une série de livres d’images Isotype. En raison de son décès, cette série n’a jamais vu le jour. L’ouvrage qui devait l’inaugurer, Des hiéroglyphiques à l’Isotype, resté inédit du temps de son vivant, a paru aux éditions B42 dans sa version française [1]. C’est l’occasion pour nous de revenir sur le rapport qu’entretient l’Isotype avec les cartes.
    par Nepthys Zwer, historienne de l’œuvre d’Otto Neurath et de l’Isotype

  • Joshua Landis sur X :
    https://twitter.com/joshua_landis/status/1694084399170507249

    The $56 million of oil U.S. seized from Iran this week is chump change

    In 1953, US gifted itself 40% of the entire Anglo-Persian Oil Company (renamed BP) after overthrowing #Iran's democratically elected government.

    US is losing its mojo

    What is more, the US pushed #SaudiArabia to sell more oil to China to encourage #China to acquiesce to #Iran sanctions & make up for lost Iran oil.

    Now Saudi is moving into China orbit.

    And, Iran has expanded its oil exports to over 2 mbd.

    Lose, lose. Foolish #USA

    #états-unis

    • WTF ! pour des millions de gens si ça fait ça c’est horrible (en partie leur faute mais vu la place qu’à pris FB dans la vie depuis des années), avec des milliers de photos perdues, tous les contacts qui peuvent être professionnels pour certains, tout l’historique des conversations qui peuvent être de travail, amoureuses, etc, tout un morceau de vie perdu quoi

    • Comme ça t’interdit de récupérer ton mot de passe (parce que compte désactivé), et que le formulaire de contestation de la désactivation refuse d’expédier quoi que ce soit (parce que compte désactivé), le fait que le nom affiché soit « Meta Copyright Infringement », ça me semble destiné à pousser les gens à faire appel aux « services » d’un système qui prétend être capable de récupérer ton compte.

      Sur touiteur, dès que quelqu’un signale sa situation, l’essentiel des réponses, ce sont des messages qui conseille de contacter tel compte (notamment sur Insta) qui est capable de faire ça. Et évidemment, contre de l’argent…

      Ce qui m’échappe, c’est pourquoi Facebook bloque à ce point les moyens de contester, puisque le formulaire est bloqué d’office. Et derrière, va-z-y pour trouver un moyen de les contacter. C’est vraiment une incitation à recourir à ces escroqueries de pseudo-spécialistes qui te récupèrent ton compte…

      (J’ai essayé de contacter FB par MD sur touiteur, et sur différentes adresses email que j’ai trouvées dans des forums. On verra bien.)

    • Oui, j’ai vu ce thread, et c’est ce qui me pousse à penser que le but du changement de nom par le hackeur, c’est justement de pousser les gens à demander de l’aide (payante) à des escrocs. (Ce serait une forme élaborée de fishing, donc.)

      Mais ça n’explique pas pourquoi, si j’en crois ces threads, Facebook n’a pas l’air bien rapide à corriger le problème, en dehors de mettre un automatisme qui désactive (définitivement ?) tout compte qui s’appelle « Meta Copyright Infringement »).

    • Y’a du progrès, c’est un peu le foutoir : j’arrive à l’interface censée me permettre de récupérer mon accès. Sauf que le mot de passe a été changé, et que le code de « validation » ne m’arrive pas. Donc du progrès c’est j’ai pas encore récupéré le compte.

      Sur reddit, plusieurs messages indiquent qu’ils ne reçoivent pas non plus le code à 6 chiffres, un autre dit qu’il reçoit un code qui ne fonctionne pas, et un autre a posté il y a une heure que son app Facebook donnait le réseau en panne…

    • Il est arrivé la même chose sur le compte Instagram de visionscarto mi-juillet, suspension, impossibilité de joindre les admin et désactivation permanente. J’ai cherché des contacts possible pour écrire, rien trouvé... Et je me demande maintenant à la lecture de ce fil si ce n’était pas aussi un hacking (mais il est toujours impossible de réactiver le compte Instagram de visionscarto qui n’avait que 18 jours !).

  • Baignades en Seine et JO 2024, quand la fable tourne au fiasco
    https://blog.mondediplo.net/baignades-en-seine-et-jo-2024-quand-la-fable

    Fin juillet, la préfecture de la région Île-de-France, sur la base des analyses bactériologiques des deux mois précédents, autorisait « en principe » les épreuves de natation en eau libre qui devaient se tenir les samedi 5 et dimanche 6 août entre le Pont Alexandre III et le Pont de l’Alma, en plein centre de Paris.

    C’est une des épreuves de la Coupe du monde de natation en eau libre organisée sous l’égide de World Aquatics, la fédération internationale de natation, qui devait se dérouler dans la Seine, une compétition faisant figure de « test » pour les organisateurs des JO de Paris, une manière de roder l’épreuve olympique de l’année prochaine.

    Les nageuses le samedi et les nageurs le dimanche devaient crawler 10 kilomètres, en réalisant plusieurs boucles d’1,6 km entre les deux célèbres ponts, avec la Tour Eiffel en arrière-plan. Une image iconique attendue par l’armée de communicants attachés à l’affaire.

    La préfecture avait également autorisé les épreuves tests prévues entre les 17 et 20 août de trois disciplines olympiques devant se dérouler dans la Seine lors des JO de 2024 : la natation marathon, le triathlon et le para-triathlon.
    Chronique d’un désastre annoncé

    Las, le 3 août au soir la Fédération française de natation tirait la sonnette d’alarme. « Suite à de fortes pluies récentes à Paris, la qualité de l’eau de la Seine est actuellement en dessous des normes acceptables pour la sauvegarde de la santé des nageurs ».

    Des taux de présence de la bactérie Escherichia Coli dépassant les limites venaient en effet d’être constatés. World Aquatics impose pour cette bactérie un taux inférieur à 1 000 UFC (unité formant colonie) pour 100 ml pour que la compétition puisse avoir lieu. Or, le dernier relevé, remontant à 24 heures, faisait état de 1 300 UFC pour 100 ml.

    Conséquences, l’entraînement prévu le vendredi dans le fleuve était annulé, ainsi que l’épreuve de Coupe du monde de natation en eau libre prévue le week-end suivant…

    « Nous avons fait 42 mesures entre le 6 juin et le 19 juillet. Et nous avons constaté une amélioration de la qualité de l’eau » précisait la préfecture de Paris. Mais « l’épisode exceptionnel » de la fin du mois de juillet a mis à mal ces résultats. « Entre le 20 juillet et le 2 août, il est tombé 104 mm d’eau sur Paris, indiquait-elle. Ce n’était pas arrivé depuis au moins vingt ans et c’est quatre fois plus que la moyenne de ces vingt dernières années. »

    Le risque est pourtant connu de tous. Les athlètes s’étaient déjà plaints lors des jeux de Rio en 2016 et de Tokyo en 2021. Et c’est ce qui s’est à nouveau produit le dernier weekend de juillet cette année à l’occasion d’une compétition de triathlon organisée à Sunderland, au Royaume-Uni. Au moins 57 personnes ont souffert de diarrhées et vomissements après avoir nagé. Des analyses effectuées par l’Agence de l’environnement trois jours avant la compétition ont mis en évidence une présence de bactérie Escherichia coli 39 fois supérieure au taux habituel…

  • Warum und wodurch wird die Ausübung der vollen staatlichen Souveränität der Bundesrepublik Deutschland behindert ?
    https://www.nachdenkseiten.de/?p=102750

    L’Allemagne n’est pas un état souverain et indépendant comme la France ou le Royaume Uni. Les vainqueurs de la deuxième guerre mondiale y ont toujours des droits exceptionnels. Il s’agit entre autres de la possibilité d’une nouvelle intervention militaire par les vainquers de 39-45 sans autorisation expresse par l’assemblée générale des nations unis, aucune restriction de leurs activités d’espionnage et de surveillance de la population et l’immunité totale des membres de leurs forces armées stationnés sur le sol allemand.

    22.8.2023 um von Herbert Grießig
    ...
    Die UN-Feindstaatenklausel ist ein Passus in den Artikeln 53 und 107 sowie ein Halbsatz in Artikel 77 der Charta der Vereinten Nationen, wonach gegenüber Feindstaaten des Zweiten Weltkrieges durch die Unterzeichnerstaaten der UN-Charta Zwangsmaßnahmen ohne besondere Ermächtigung durch den UN-Sicherheitsrat verhängt werden können, falls die als Feindstaaten definierten Staaten erneut eine aggressive Politik verfolgen sollten. Dies schließt auch eine militärische Intervention ein.

    Als Feindstaaten werden in Artikel 53 jene Staaten definiert, die während des Zweiten Weltkrieges Feind eines aktuellen Unterzeichnerstaates der UN-Charta waren. Dieser Passus entstand 1945 mit der Urfassung der Charta in der Endphase des Krieges, ist jedoch auch noch in der aktuell gültigen Fassung enthalten.

    Nach Abschluss des Atomwaffensperrvertrages haben die USA, Großbritannien und Frankreich erklärt, dass Art. 53 und 107 der Charta kein Recht zur gewaltsamen Intervention in Deutschland gewähren. Mit der UdSSR respektive Russland wurde Ähnliches in den Ostverträgen vereinbart. Das Auswärtige Amt vertritt darüber hinaus die Ansicht, Artikel 53 und 107 seien obsolet, weil die Alliierten im Zwei-plus-Vier-Vertrag ein Weiterwirken ihrer Besatzungsrechte völkerrechtlich ausgeschlossen haben (§ 7 Abs. 1).

    In einer Erklärung der Wissenschaftlichen Dienste des Deutschen Bundestages zur Feindstaatenklausel, die nicht notwendigerweise die Auffassung des Deutschen Bundestages widerspiegeln muss, heißt es dazu, dass die Bundesregierung jedoch stets die Auffassung vertreten (hat), dass die Feindstaatenklauseln spätestens mit dem Beitritt der beiden deutschen Staaten zu den Vereinten Nationen obsolet geworden sind. Die Tatsachen, dass die Bundesrepublik Deutschland bereits vier Mal dem Sicherheitsrat angehört und einen Präsidenten der Generalversammlung gestellt hat, zeigen, dass Deutschland in den Vereinten Nationen die vollen Rechte eines gleichberechtigten Staates ausübt.

    Der Versuch, die Abschaffung der Feindstaatenklausel auf der 50. Tagung der Generalversammlung der Vereinten Nationen im Dezember 1995 zur Abstimmung zu bringen, scheiterte bereits im dafür zuständigen Sonderkomitee zur Charta, obwohl die Zustimmung von 155 Staaten bei keiner Gegenstimme und drei Enthaltungen sicher schien. Entscheidend war dabei die Befürchtung, dass die Streichung der Klausel eine Reihe von Forderungen nach kontroversen Überarbeitungen der Charta hervorrufen könnte, einschließlich einer Erhöhung der Zahl der Ständigen Mitglieder des Sicherheitsrates.

    ...
    Weiterhin – obwohl Besatzungsstatut und diesbezüglicher Überleitungsvertrag null und nichtig sind – besitzen die USA und die westlichen Siegermächte Großbritannien und Frankreich besondere Rechte auf dem Territorium und innerhalb der Jurisdiktion der Bundesrepublik Deutschland. So sind die in der BRD verbleibenden Dienststellen (zivil und militärisch) wie Kasernen, Flugplätze, Funkstellen und weitere Liegenschaften der o.a. Siegermächte weiterhin deren Hoheitsgebiete, wo die deutschen Rechtsorgane, Ermittlungsbeamten, Staatsanwälte und Richter nicht tätig werden dürfen.

    Die Siegermächte behalten das Recht, jederzeit auf dem Territorium der BRD zusätzliche und zeitlich begrenzte Hoheitsgebiete ohne Zustimmung deutscher Stellen einzurichten und zu unterhalten, wenn sie es zum Schutze eigener Interessen für erforderlich halten, wie das Stationieren von Flugzeugen, Raketen, Aufklärungsdrohnen und Atomwaffen. So besitzt der US-Luftwaffenstützpunkt Ramstein spezielle Lagerstätten für insgesamt 216 nukleare Bomben. Im 1.200-Seelen-Ort Büchel stationiert, hat das „Taktische Luftwaffengeschwader 33“ der Bundeswehr die „Aufgabe“ übernommen, Atombomben mit deutschen Tornado-Kampflugzeugen ans Ziel zu fliegen und abzuwerfen. „Nukleare Teilhabe“ heißt dieses Modell, durch das der Nicht-Atomwaffenstaat Deutschland an den Atombomben der USA partizipieren kann. Die Codes für die Bomben besitzt die US Air Force. Das benötigt keinen weiteren Kommentar.

    Erwartet wurde, dass mit dem Wirksamwerden des Zwei-Plus-Vier-Vertrages am 15. März 1991, der völkerrechtlich die staatliche Einheit Deutschlands besiegelte, auch die in mehreren Verträgen, zuletzt in den Pariser Verträgen von Mai 1955 vereinbarten alliierten Vorbehaltsrechte gegenüber der Souveränität Deutschlands endgültig aufgehoben werden. Im Artikel 2 des 2. Deutschlandvertrages (innerhalb der Pariser Verträge) heißt es dazu:

    „Im Hinblick auf die internationale Lage, die bisher die Wiedervereinigung Deutschlands und den Abschluss eines Friedensvertrages verhindert hat, behalten sich die Drei Mächte die bisher von ihnen ausgeübten oder innegehabten Rechte und Verantwortlichkeiten in Bezug auf Berlin und auf Deutschland als Ganzes einschließlich einer friedensvertraglichen Regelung.“

    Vonseiten der Bundesrepublik Deutschland wurde dieser Vorbehalt im Grundlagenvertrag mit der Deutschen Demokratischen Republik bestätigt.

    Die uneingeschränkten Vorbehaltsrechte der ehemaligen westlichen Siegermächte, in einem Zusatzvertrag zum NATO-Truppenstatut (NTS-ZA) von 1959 dauerhaft vereinbart, existieren nach wie vor hinsichtlich der Tätigkeit der elektronischen Medien wie Rundfunk und Fernsehen, den Printmedien, der Filmindustrie, im Bereich der Kultur (Theater, Musik) und im Erziehungs- und Bildungswesen. Die Rechte erstrecken sich auf Aufsicht, Kontrolle und Lenkung.

    Selbstredend, dass die westlichen Geheimdienste wie u.a. der größte US-amerikanische Auslandsgeheimdienst NSA (National Security Agency) frei agieren können. Insofern wird der milde Protest der Bundesregierung beim entdeckten Ausspionieren des Handys der Kanzlerin Angela Merkel mit der abschließenden Bestätigung „Alles roger“ nachvollziehbar.

    Die Deutschen Gesetze zum Datenschutz gelten nicht für die vier Siegermächte, deren „Dienste“ ohne Erlaubnis durch deutsche Stellen Telefon- und Fax-Nachrichten deutscher und anderer Bürger abhören dürfen – und selbst der große Lauschangriff ist erlaubt. Deutsche Datenschutzbeauftragte haben es bisher nicht gewagt, diesen Tatbestand anzusprechen.

    Das NTS-ZA wurde nach der Wiedervereinigung „nachgebessert“ und trat am 29. März 1998 in Kraft. Wenn auch das Abkommen nicht mehr per se als Besatzungsrecht qualifiziert werden kann, enthält es jedoch Nachwirkungen aus dem Besatzungsstatut der drei Westmächte. Die Sowjetunion hat sich derartige Rechte nach dem Inkrafttreten des Zwei-Plus-Vier-Vertrages nicht ausbedungen und besitzt seit dem Abzug ihrer Streitkräfte vom Territorium der DDR auch keine solchen mehr.

    Die bestehenden Beschränkungen und Verpflichtungen aus dem NTA-ZA haben zweifelsfrei nachhaltige Auswirkungen auf die Rechtsstaatsentwicklung und Souveränität der Bundesrepublik Deutschland, auch wenn die Bundesregierung in deren Zusammenhang von der Freiwilligkeit bei deren Übernahme spricht.

    In einer auf eine Kleine Anfrage der Fraktion Die Linke erfolgten Stellungnahme der Bundesregierung am 14. April 2011 zur gegenwärtigen Inanspruchnahme der im Zusatzabkommen gewährten Vorrechte ist zu lesen, dass die Aufsichtsbehörde der Bundeswehr und bei den Gaststreitkräften konsultativ tätig werden kann, jedoch eine Vollstreckung der rechtlich zulässigen Anordnungen aufgrund der völkerrechtlichen Immunität der Gaststreitkräfte ausscheidet.

    #Allemagne #droit_international #occupation_militaire

  • La croissance de l’économie russe au 2ème semestre 2023, par Jacques Sapir [Russeurope-en-Exil]
    https://www.les-crises.fr/la-croissance-de-l-economie-russe-au-2eme-semestre-2023-par-jacques-sapir

    La récente publication des résultats de l’économie russe pour le 2ème trimestre de 2023 indiquant une croissance de 4,9% ont provoqué un certain émoi. Si les accusations par certains de « trucage » des données statistiques ont refait surface, elles ne semblent guère fondées. Les grandes institutions internationales, le Fonds Monétaire International et la Banque […]

    #Économie #Russeurope_en_Exil #Russie #Sanctions_européennes #Économie,_Russeurope_en_Exil,_Russie,_Sanctions_européennes

  • Separate, Not Equal : Religious Women Against Gender Segregation in Netanyahu’s Israel
    https://www.haaretz.com/israel-news/2023-08-18/ty-article-magazine/.premium/separate-not-equal-religious-women-against-gender-segregation-in-netanyahus-israel/0000018a-05c3-d773-af9a-37c38c400000

    It’s getting increasingly difficult to keep precise track of the wave of instances of gender segregation in the Israeli public sphere - a wave that has has threatened to become a tsunami since the inauguration of the most religious coalition the country has ever had.

    […]

    The coalition agreements signed by Netanyahu stipulate that he will work to change anti-discrimination laws to pave the way for gender separation on the grounds of religious belief.

    The existing laws are not relevant, said the driver who sent the girls to the back of the bus and asked them to cover themselves. “They should be thankful that they were even allowed to get on the bus,” he said. The directness may be extraordinary, but it is a direct and blatant result of the government’s consistent messaging over the past decade: women have a responsibility not to offend men – by their presence, with their voice, or by not dressing “modestly.”

    Après nous avoir fait du pinkwashing et du veganwashing pendant des décennies, Israël promeut le ségrégation-des-sexes-washing. Mais ça ne devrait pas être beaucoup plus difficile à faire accepter ici que, je ne sais pas, la colonisation, l’occupation et le meurtre quotidien de Palestiniens.

    Je te donne l’astuce : il suffit de beugler « ouin ouin mais vous ne critiquez jamais la situation des femmes en Iran et en Arabie saoudite, donc c’est une focalisation malsaine que vous avez sur Israël… ».

  • Bouts de Bois, d’Agnès Stienne : Que savez-vous d’eux ? - imago mundi
    https://www.imagomundi.fr/article52.html

    Paru en mai 2023 dans la collection Zones des éditions La Découverte, Bouts de Bois. Des Objets aux Forêts invite à découvrir ce qui se cache derrière les objets en bois de notre quotidien et ce qu’ils révèlent de notre usage du monde. Pour Agnès Stienne, artiste plasticienne et cartographe, chacun de ces objets familiers est l’ombre d’un être vivant merveilleux : un arbre. Un arbre, dont nous ignorons à peu près tout…
    par la rédaction

  • La mort de Pierre Alferi, écrivain singulier
    https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2023/08/17/la-mort-de-pierre-alferi-ecrivain-singulier_6185726_3382.html

    L’écrivain et poète, auteur de réalisations diverses comme des recueils, des romans et des essais, est mort le 16 août, à Paris, à l’âge de 60 ans.

    Hommage à Pierre Alferi (1963-2023) : « Ma grande affaire est le maintien ou le retour de la vie dans ce qui s’arrête »
    https://diacritik.com/2023/08/17/hommage-a-pierre-alferi-1963-2023-ma-grande-affaire-est-le-maintien-ou-le

    • Pour les cinq de Villiers-le-Bel, 21 juin 2010
      https://www.liberation.fr/societe/2010/06/21/pour-les-cinq-de-villiers-le-bel_660439

      A Villiers-le-Bel, les 25 et 26 novembre 2007, un renversement s’est produit : ces gamins que la police s’amuse de mois en mois à shooter ont à leur tour pris leurs aises avec ceux qui les ciblent. Ces quartiers submergés par une occupation devenue militaire ont, un temps, submergé les forces d’occupation. Les roueurs ont été roués. L’espace de deux soirées, la peur a changé de camp. Comble de l’horreur, il paraît que les émeutiers étaient « organisés ».

      C’est cela l’événement de Villiers-le-Bel. Si l’ordre de ce monde s’affirme jusque dans les recoins les plus infimes de l’existence comme un ordre policier, cet ordre a été, en un point nommé Villiers-le-Bel, renversé. Or cet ordre du monde est celui sous lequel nous vivons tous, sous lequel nous étouffons. Quelle que soit l’aptitude du système à masquer l’étendue de son délabrement, chacun sent qu’il a fait son temps. Quand il s’effondrera finalement, Villiers-le-Bel entrera dans la longue chronique des soulèvements qui auront auguré de la fin d’un monde de malheur. Depuis deux siècles, l’histoire de France a cessé d’être la légende de ses rois pour devenir, un jour de 1789, celle de leur renversement. Elle a déserté les palais, et ses moments véritables ont lieu dans la rue, avec le peuple en armes, en grève ou en révolte. Elle tient désormais dans chacune de ces circonstances où la population, objet permanent de la sollicitude policière, cesse d’être la population et redevient le peuple. En novembre 2007, l’histoire était à Villiers-le-Bel. Dans ces moments politiques, les choses sont rendues à une simplicité aveuglante. On est soit du côté de la police, soit du côté du peuple. Il n’y a pas de tiers parti.

      Aujourd’hui s’ouvrit à Pontoise le procès des prétendus « tireurs de Villiers-le-Bel ». L’année dernière, le procès des premiers émeutiers avait été l’occasion d’une formidable unanimité journalistique contre les prévenus, et c’est le même phénomène qui se profile aujourd’hui. Comme Gambetta traitait la Commune d’« insurrection criminelle » et célébrait « le dévouement, la sagesse » des conseils de guerre chargés de liquider les communards, comme le bon Tocqueville louait durant le massacre de juin 1948 ces troupes qui « font admirablement leur devoir », les inculpés seront forcément présentés comme des délinquants-polygames-à-femme-en-burqa. On ne reculera devant aucune infamie pour justifier que l’on prenne ainsi le parti de forces de l’ordre qui, après avoir renversé deux enfants du quartier et entraîné leur mort, vont se plaindre devant le tribunal d’avoir reçu quelques plombs dans l’épaisseur de leurs gilets pare-balles.

      Les cinq inculpés auraient aussi bien pu être tirés au sort parmi les jeunes de Villiers-le-Bel. C’eût été plus démocratique. Le dossier de l’accusation a été établi en utilisant des méthodes inqualifiables - des dénonciations anonymes et rémunérées, dont plusieurs ont été discréditées depuis, de simples déclarations faites au cours de gardes à vue de quatre jours et sous la pression que l’on imagine. Et c’est avec ce dossier, fait de témoignages douteux, que l’on s’apprête à requérir des dizaines d’années d’emprisonnement. Une justice qui avaliserait de tels procédés ne serait plus qu’une chambre d’enregistrement de l’arbitraire policier. Ce serait une nouvelle étape dans la « guerre totale aux bandes » où le pouvoir en place croit trouver son salut. Ce serait couvrir la vengeance privée de l’institution policière contre le peuple de Villiers-le-Bel.

      Pour toutes ces raisons, nous disons que la justice n’a pas à connaître de ce dossier : on ne traîne pas un événement devant une cour d’assises. Nous refusons de laisser le gouvernement mener en notre nom cette stupide « guerre à la banlieue », aussi rentable soit-elle électoralement. Nous sommes lassés d’avance de cette mauvaise mise en scène. Nous appelons tous ceux qui nous entendent à manifester leur soutien aux inculpés et leur refus de cette justice.

      Signataires : Pierre Alféri Ecrivain, Keny Arkana rappeuse, Miguel Benassayag Ecrivain, Rokhaya Diallo Militante associative et chroniqueuse, Dominique Grange Chanteuse, Eric Hazan Editeur, Hugues Jallon Editeur, Serge Quadruppani Ecrivain, Benjamin Rosoux Tarnacois, Bob Siné Dessinateur, Jean-Marie Straub Cinéaste, Miss. Tic Artiste plasticienne, Rémy Toulouse Editeur, Dominique Tricaut Avocat, Antoine Volodine Ecrivain.

  • #Otto_Neurath, sur les traces d’une #planification_écologique

    Organiser l’#économie à partir des #besoins, en se focalisant sur des #grandeurs_physiques plutôt que leur #valeur en monnaie, tel était le projet subversif de ce philosophe des sciences qui eut à affronter les néolibéraux et les fascistes de son temps.

    Otto #Neurath, un philosophe autrichien du début du siècle dernier, tiendrait-il sa revanche ? La planification écologique, dont on peut le considérer comme étant un des ancêtres intellectuels, est en tout cas sortie des catacombes doctrinales. Pièce maîtresse du programme présidentiel de Jean-Luc Mélenchon, elle est également devenue, avec des intentions certes différentes, un objectif affiché par le pouvoir macroniste. Un secrétariat général auprès de la première ministre lui est dévolu, et des annonces détaillées sont prévues pour la fin de cet été.

    Parler de planification tout court n’a pas toujours été aussi évident dans le débat public. Il fallait montrer patte blanche, en rappelant qu’il a existé des planifications différentes, et que toutes n’ont pas conduit à l’autoritarisme et aux dysfonctionnements de l’Union soviétique et de la Chine maoïste. Mais au moins y avait-il des précédents historiques à invoquer, des travaux intellectuels à citer. La planification écologique, elle, souffre du handicap supplémentaire de ne pas s’être déjà incarnée dans des expériences à grande échelle.

    Celles et ceux qui la promeuvent aujourd’hui ont à surmonter une défaite vieille de près d’un siècle, lorsque de rares penseurs socialistes ont élaboré des modèles économiques démocratiques, attentifs à l’environnement et aux générations futures. Une « brèche écologiste [qui] fut dans l’ensemble colmatée et oubliée », regrette Serge Audier dans son travail sur L’Âge productiviste (La Découverte, 2019). Encore plus qu’à Karl Polanyi (1886-1964), connu pour ses appels à « réencastrer » l’économie dans la société, c’est à un autre intellectuel de la Mitteleuropa que l’on doit cette brèche : Otto Neurath.

    Philosophe des sciences, économiste, ce dernier a connu la prison pour avoir participé à la république des conseils de Bavière en 1919. Durant la décennie suivante, il a polémiqué avec certains des pères fondateurs du néolibéralisme, Ludwig von Mises (1881-1973) et Friedrich Hayek (1899-1992). Dans le même temps, il s’impliquait dans la vie politique et associative de « Vienne la Rouge ». Après que celle-ci a été écrasée par la dictature du chancelier Dollfuss en 1934, il a pris le chemin de l’exil, d’abord aux Pays-Bas puis au Royaume-Uni, où il est mort en 1945.

    En dépit de ce pedigree, on aurait tort de voir en lui une tête brûlée imprégnée d’idéaux marxistes. Tout aussi pacifiste et attaché à la préservation des ressources qu’il fût, il serait également déraisonnable d’en faire un « Vert » avant l’heure. Mais à quelques décennies de distance, sa figure intéresse à la fois la tradition socialiste et la tradition écologiste : d’abord par sa critique frontale et assumée de la logique de marché, ensuite par sa quête optimiste d’un chemin rationnel et méthodique vers l’amélioration du bien-être collectif.
    Un cocktail d’ingénierie et d’utopies sociales

    Né en 1882 à Vienne, le jeune Otto Neurath est élevé dans une famille de la bourgeoisie intellectuelle austro-hongroise, qui lui fait profiter du dynamisme culturel de la capitale impériale autant que de contacts répétés avec la nature.

    Dans un mémoire universitaire en forme de biographie intellectuelle, Billal Tabaichount mentionne l’influence durable exercée sur Neurath par son père. Ce dernier portait en effet un regard négatif sur la concurrence capitaliste, en raison de ses conséquences socialement décevantes et moralement dommageables sur la population.

    Le même chercheur souligne aussi l’influence de l’intellectuelle suédoise Ellen Key (1849-1926), avec qui Neurath a entretenu une correspondance. De cette féministe engagée sur les questions de pédagogie, le jeune homme aurait retenu qu’une « réforme sociale » désirable doit viser le « bonheur humain », compris de façon non religieuse, et ne doit pas « passe[r] uniquement par l’élite d’une société, mais […] concerner de larges pans de la population ».

    Formé aux sciences sociales à Berlin, Neurath revient à Vienne en 1907. Il y côtoie des intellectuels réunis par leur insatisfaction envers les approches idéalistes et métaphysiques qui dominent dans l’université de l’époque. D’horizons différents, ils privilégient les faits observables et les raisonnements logiques pour mieux appréhender le monde réel, et tenter d’améliorer l’insertion et le développement de l’humanité en son sein.

    Spécialisé en économie, Neurath travaille sur la théorie de la valeur. Il se familiarise notamment avec des travaux de statisticiens réfléchissant aux méthodes les plus rationnelles pour répondre à la subsistance des populations. Il observe le fonctionnement de sociétés en guerre, d’abord dans les Balkans au début des années 1910, puis dans toute l’Europe à partir de 1914. Il est alors frappé par la capacité de la puissance publique à répertorier, affecter et redistribuer des ressources de manière volontariste, la décision politique se substituant au « laisser-faire » du marché.

    « L’économie monétaire qui existait avant la guerre, écrit-il en 1916, n’était pas capable de remplir les nouvelles exigences qui étaient celles de peuples intéressés par la victoire. Il est apparu que la guerre se mène avec des munitions et de la nourriture, pas avec de la monnaie. » Dès lors, explique-t-il, l’attention s’est focalisée sur les structures concrètes de production et de distribution. L’évolution de ces dernières était pourtant jusque-là négligée, ou considérée comme une fatalité même lorsqu’elle causait des souffrances sociales.

    L’épisode conforte Neurath dans son rejet de l’aspect anarchique et « sous-optimal » du #capitalisme. Sa condamnation ne repose pas tant sur les asymétries de pouvoir, les rapports d’exploitation et l’aliénation que ce mode de production implique, que sur son caractère irrationnel. Comme le résume l’économiste Gareth Dale dans la revue Jacobin, « le capitalisme n’est pas suffisamment moderne » à ses yeux.

    De la révolution bavaroise à #Vienne la Rouge

    Même en temps de paix, pense Neurath, un autre ordre économique est possible, qui ne serait plus structuré par la maximisation individuelle du profit. Grâce à la délibération et l’expertise, la société doit pouvoir s’organiser consciemment pour mieux diffuser le bien-être. Neurath est d’ailleurs avide d’expériences dans ce sens. Selon le chercheur Thomas Kayzel, historien de la planification économique aujourd’hui affilié au CEE de Sciences Po, « c’est un penseur pragmatique, politiquement flexible et toujours à la recherche de nouvelles voies d’engagement et de réalisation ».

    Ainsi se comprend sa participation à la #révolution déclenchée contre la monarchie bavaroise, en novembre 1918. Nommé à la tête du Conseil économique central de Munich, dans le cadre de la république nouvellement instituée, il œuvre en faveur de la socialisation de l’économie de la région. Il y acquiert la conviction qu’un tel programme nécessite de forger un « bloc anticapitaliste » allant bien au-delà de la classe ouvrière industrielle.

    Dans l’immédiat, cependant, il se heurte aux intérêts du patronat, à ceux de la paysannerie, mais aussi aux velléités anarchisantes des groupes les plus révolutionnaires, là où lui défend la centralisation des décisions économiques une fois les besoins identifiés. Et s’il s’efforce de défendre une conception « technique » de sa tâche pour mieux l’isoler des soubresauts politiques permanents de l’expérience bavaroise, ceux-ci le rattrapent.

    Après qu’un gouvernement de type soviétique a pris le contrôle de Munich, une violente répression s’abat au printemps 1919. Elle est soutenue par les sociaux-démocrates au pouvoir à Berlin, qui ont déjà maté une première insurrection en début d’année dans la capitale – celle au cours de laquelle Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht furent assassinés. Neurath échappe à un sort aussi funeste, mais il est emprisonné pour haute trahison, avant d’être exfiltré en Autriche grâce au social-démocrate Otto Bauer, ministre des affaires étrangères de ce pays.

    Si c’est à Vienne que l’économiste s’épanouira, ces années tumultueuses sont importantes. Elles sont d’abord l’occasion pour Neurath d’exprimer sa croyance en la nécessité d’« #utopies_scientifiques », contre tout fatalisme ou déterminisme historique. Sous ce terme, il désigne des conceptualisations de futurs possibles, d’ordres sociaux améliorés, qui tiennent compte des contraintes naturelles et du type de personnalités qui auront été façonnées par l’ordre antérieur. Ces exercices intellectuels ne peuvent se substituer à des mobilisations sociales et politiques, mais sont propres à les encourager, en leur fixant un cap à la fois désirable et atteignable.

    Ensuite, ces années de guerre et de sortie de guerre sont celles où Neurath formule la proposition iconoclaste de se passer des prix, exprimés en argent, pour prendre des décisions économiques, voire pour échanger des biens et des services. « Ce qui remplaçait le motif du profit comme principe conducteur, dans la conception de Neurath d’une économie socialisée, était le plan économique, résume le philosophe des sciences Thomas Uebel, spécialiste de son œuvre. Ce plan était basé sur des calculs statistiques de production et de consommation – et ceci en nature, pas en termes monétaires. »
    Un plaidoyer pour une économie « en nature »

    Son approche suscite une réplique de l’économiste autrichien Ludwig von Mises, attaché à démontrer l’irrationalité du socialisme. Le débat sur la possibilité d’un calcul économique dans une économie collectivisée se poursuivra tout au long des années 1920, mais ne deviendra fameux qu’après avoir changé de nature. Entretemps, il a en effet impliqué l’économiste polonais Oskar Lange, qui s’est efforcé de défendre la rationalité d’un socialisme de marché.

    Neurath, qui a été oublié au passage, défendait le point de vue plus radical d’une économie sans marché, c’est-à-dire sans système de prix pour décider de l’allocation des ressources. Comme le précise Bilal Tabaichount, « Neurath ne veut pas d’une économie de troc, [mais] plutôt d’une économie où les biens et services transitent par des organisations centrales de coordination », les ménages pouvant disposer de « bons de rationnement non échangeables ».

    À l’époque, von Mises pointe la difficulté d’appliquer une telle proposition à grande échelle. Neurath ne lui répond que partiellement et tardivement. Mais son argument le plus important, qui n’implique pas forcément de se passer de tout marché, réside dans son refus de réduire les choix économiques à une seule unité de mesure.

    « Neurath conteste que la monnaie puisse être un résumé adéquat de la valeur des choses, explique la militante et chercheuse Claire Lejeune, engagée dans une thèse en science politique sur la planification. La réduction aux prix lui semble une mesure trop grossière pour penser notre rapport aux ressources et au temps. » Cette conviction vaut d’ailleurs pour toute autre unité de mesure à prétention universelle. Pour lui, il y a une incommensurabilité indépassable entre les différentes facettes du bien-être à travers les générations.

    C’est ici que se repère la dimension écologique de l’argument de Neurath. Dans un article de 1925 paru dans la presse sociale-démocrate, il affirme que l’économie socialiste doit viser « le bien-être de tous ses membres ». « Dès le début, ajoute-t-il, doit être déterminé ce qu’est “l’intérêt de la totalité sociale”. Est-ce que cela inclut la prévention de l’épuisement prématuré des mines de charbon ou de la karstification des montagnes ou encore, par exemple, de la santé et de la force de la prochaine génération ? »

    Comme l’illustrent aujourd’hui les émissions excessives de carbone et les nouveaux projets d’exploitation d’énergies fossiles, la centralité du marché et de la quête de profit est incompatible avec un tel souci pour le long terme. « L’argument écologique fut le principal argument de Neurath contre le fondamentalisme de marché, c’est-à-dire l’idée que les marchés sont la clé de résolution universelle des problèmes de coordination sociale », remarque Thomas Uebel.

    Cela fait-il de Neurath un écologiste ? L’homme avait conscience du caractère irréversible de certains dégâts infligés à la nature. Dressant une comparaison avec la reprise d’une production de pain ou la reconstitution d’un cheptel, il relève dans un de ses derniers textes « qu’il faut un temps beaucoup plus long pour reboiser des vastes zones de territoires et pour en changer le climat – et en quel temps bref une forêt et un climat peuvent être détruits ! ».

    Pour autant, il a aussi défendu avec peu de prescience la monoculture en matière agricole. Plus généralement, Thomas Kayzel le voit davantage comme une source d’inspiration que comme un véritable précurseur de l’économie écologique. Celle-ci conçoit l’économie comme un sous-système inscrit à l’intérieur du système Terre et soumis à la finitude des ressources planétaires, ce qui correspond à des intuitions mais pas à une vision aboutie chez Neurath.
    Pédagogie et délibération

    On peut également estimer incomplète sa compréhension du capitalisme. Focalisé sur la concurrence et la quête du profit, il a négligé la domination et la conflictualité sociales inhérentes à ce mode de production, de même que ses effets sur d’autres sphères de l’existence, comme l’oppression de genre et les rivalités impérialistes. Selon Gareth Dale, il a ainsi manqué la façon dont le capitalisme – a fortiori un capitalisme d’État – pouvait trouver un intérêt fonctionnel à la planification. Pour les mêmes raisons, sa critique du nationalisme et du racisme serait restée « rudimentaire ».

    Il n’en reste pas moins qu’Otto Neurath s’est distingué par sa conception « inclusive » de la planification. « Sa position est celle d’une construction démocratique de la rationalité, affirme Claire Lejeune. À ses yeux, les planificateurs et le centre politique n’ont pas le monopole de la décision, il est important de ménager une place à la pluralité des visions de ce que doit être un bon ordre social. »

    S’il s’est lui-même présenté comme un ingénieur social, il ne confondait pas ce rôle avec celui de philosophe-roi, ou d’un expert au-dessus des masses ignares. « Sa foi était grande dans le fait de définir et d’appliquer des programmes, précise Thomas Kayzel. Mais l’aspect délibératif comptait, car le but de la planification ne peut pas être établi de manière solitaire. Les “bonnes conditions de vie”, ce n’est pas quelque chose que des économistes et des ingénieurs peuvent calculer, les communautés concernées doivent s’exprimer dessus. »

    Neurath a ainsi distingué deux types de plans : un « plan directeur », fruit d’un processus démocratique d’identification et de hiérarchisation des besoins ; et un « plan technique », par lequel les experts mettent concrètement en musique la satisfaction de ces besoins, en tenant compte des diverses contraintes et en optimisant les ressources. Pour cela, Neurath accorde beaucoup d’importance aux données statistiques collectées et partagées de manière compréhensible par les pouvoirs publics.

    Ce n’est pas un hasard si l’économiste a travaillé pour plusieurs musées d’économie, notamment à Vienne, et sur la mise en forme visuelle d’informations, qu’elles soient chiffrées ou non. Avec sa compagne graphiste Marie Neurath et l’artiste Gerd Arntz, il a fondé un langage visuel international connu sous le nom de « système isotype », dont sont issus des pictogrammes que nous croisons tous les jours. « Sa visée était plus pédagogique que scientiste, défend Claire Lejeune. Il souhaitait inclure le corps social dans une prise de décision consciente. »

    La pensée de Neurath s’inscrit ainsi dans une tradition socialiste souhaitant poursuivre l’ambition des Lumières dans ses implications les plus radicales, c’est-à-dire l’exercice collectif de la raison, y compris dans le domaine de la production où l’on s’est habitués à ce que des décisions structurantes soient prises par une poignée de personnes, selon des critères éloignés de l’intérêt général et de la justice.

    C’est l’objectif de la démocratie économique qui est ainsi pointé. Rendu nécessaire pour lutter contre les « forçages » dont le système Terre fait l’objet, il a été perdu de vue par la social-démocratie au cours du XXe siècle. Ici réside l’actualité de Neurath, en plus du refus de la monétarisation et de la marchandisation des richesses naturelles.

    Même son souhait de raisonner « en nature » et « hors marché », qui pourrait apparaître hors de portée au regard de la complexité des économies actuelles, rencontre les nouvelles possibilités techniques de calcul et d’accumulation des données. Il fait en tout cas écho à la diversité des indicateurs dont le guidage de l’économie a désormais besoin, au lieu du simpliste produit intérieur brut (PIB).

    « Nous disposons aujourd’hui d’une grande quantité d’informations, qui devraient être considérées comme des “communs” pour naviguer dans l’anthropocène, et perfectionner nos outils d’action publique, estime Claire Lejeune. Otto Neurath nous rappelle qu’il ne sert à rien de rejeter la modernité en bloc, comme sont tentés de le faire certains écolos. L’héritage des Lumières comme l’histoire du socialisme ne sont pas monolithiques. »

    Neurath apparaît en tout cas comme une figure ayant plaidé pour une coordination centralisée et démocratique des activités économiques, au nom d’une répartition égale du bien-être qui ne soit pas opérée au détriment des générations futures. Si son socialisme proto-écologique laisse à désirer et n’offre pas de solutions clés en main à un siècle de distance, les coordonnées du défi qu’il proposait de relever nous sont familières.

    https://www.mediapart.fr/journal/culture-et-idees/190823/otto-neurath-sur-les-traces-d-une-planification-ecologique

  •  »Das hier ist die gezielte Zerstörung der Partei« 
    https://www.jungewelt.de/artikel/457193.niedergang-der-linkspartei-das-hier-ist-die-gezielte-zerst%C3%B6run

    Seize ans après de la fondation du parti de gauche allemand ses fonctionnaires sont en train de détruire Die Linke par leur opportunisme et carrièrisme.

    19.8.2023 von / Interview: Nico Popp - Über die Krise von Die Linke, die Schwäche des linken Flügels und das Projekt des Parteivorstandes. Ein Gespräch mit Julian Eder

    Wie beurteilen Sie die Lage der Partei nach dem angekündigten Rückzug der gesamten Fraktionsspitze?

    Es ist täglich weniger klar, wie es weitergeht. Bei der aktuellen Dynamik kann der angekündigte Parteikonvent schon so etwas wie die letzte Chance sein, eine Spaltung zu verhindern. Für uns ist klar, dass jetzt diejenigen, die keine Spaltung wollen, den Mund aufmachen müssen. Man muss sich den tatsächlichen Spaltern entgegenstellen und nicht immer nur mit Äquidistanz Aufrufe produzieren, dass jetzt mal alle aufhören sollen, sich zu streiten.

    Interessant ist, dass die Idee des Parteikonvents sofort wieder mit Forderungen gekontert wird, jetzt endlich ohne den Wagenknecht-Flügel zu planen.

    Diese Leute wollen diesen Konvent nicht oder wollen ihn allenfalls als Tribunal, das die Spaltung endgültig macht. Man muss sich klarmachen, dass es Akteure in der Partei gibt, die diese Spaltung seit Jahren vorbereiten. Dazu zähle ich auch den ehemaligen Parteichef Bernd Riexinger, der sich ja gerade wieder zu Wort gemeldet hat. Seit 2021 wurde das Projekt forciert. Und jetzt wollen die Schluss machen mit der Partei, wie sie bisher existiert hat. Das »progressive« Netzwerk hat sich allein zu diesem Zweck gegründet. Dazu gehört auch, dass nach Kräften versucht wird, den Vorwurf der vorsätzlichen Spaltung ausschließlich gegen das Wagenknecht-Lager zu richten. Aber diese Leute demaskieren sich mehr und mehr, weil sie jetzt alle Initiativen bekämpfen, die Partei doch noch zusammenzuhalten.

    Was kann denn dieser Parteikonvent noch retten, wenn man davon ausgehen muss, dass bei zahlreichen potentiellen Teilnehmern keinerlei Bereitschaft vorhanden ist, sich zu verständigen?

    Es kommt jetzt einfach darauf an, was die Teile der Partei machen, die sich die ganze Zeit aus diesen Auseinandersetzungen herausgehalten haben. Man muss deutlich machen, dass die Partei zu nichts mehr zu gebrauchen ist, wenn sich die Befürworter von Waffenlieferungen, von NATO und EU durchsetzen. Es muss auch begriffen werden, dass durch eine Spaltung die Bedeutungslosigkeit droht. Diese Teile der Basis müssen diesen Leuten entgegentreten und sie auf offener Bühne auffordern, mit der Zerstörung der Partei aufzuhören. Es handelt sich hier ja strenggenommen nicht um eine Spaltung, die sich politisch entwickelt. Das hier ist die gezielte Zerstörung der Partei durch einen Teil des Apparats. Diejenigen, die das betreiben, haben auch einen Begriff dafür: disruptive Neugründung.

    Müsste man in dieser zugespitzten Situation denn nicht überlegen, Zusammenkünfte zu organisieren, die unabhängig von der Regie des Apparats und des Parteivorstands stattfinden?

    Es ist leider so, dass es keine schlagkräftige bundesweite Vernetzung von Genossinnen und Genossen gibt, die diese Spaltung verhindern wollen und dafür einen eigenen inhaltlichen Ansatz entwickeln. Vielleicht reicht die Kraft, um durchzusetzen, dass an dem geplanten Konvent die Basis sichtbar beteiligt wird. Wir sind aber nicht wirklich in der Lage, diesem Putsch von oben wirklichen Widerstand entgegenzusetzen. Das hat sich zum Beispiel bei der Präsentation der Spitzenkandidatur für die Europawahl gezeigt. Da wird de facto eine Entscheidung des Parteitages vorweggenommen und nebenbei der Bundesausschuss ausgebootet. Und die ziehen das eben durch.

    Im Frühjahr gab es verstärkte Bestrebungen, eine bessere Vernetzung linker oppositioneller Zusammenschlüsse herbeizuführen. Zuletzt hatte ich den Eindruck, dass diese Aktivität wieder nachgelassen hat. Oder täuscht das?

    Wir sind in den vergangenen Monaten schon ein bisschen vorangekommen. Aber es ist alles sehr mühsam. Die Partei hatte nie einen richtigen linken Flügel, nur einzelne linke Zusammenschlüsse. Und in so einer Situation wie der jetzigen kann man den leider auch nicht einfach herbeizaubern.

    Welche Ziele verfolgt Ihrer Ansicht nach die Mehrheit im Parteivorstand?

    Die Floskel, die dort benutzt wird, lautet »moderne Gerechtigkeitspartei«. Mittel- und langfristig geht es darum, die im weitesten Sinne alternativen, kleinbürgerlichen, zum Teil aktivistischen Milieus in den größeren Städten an die Partei heranzuziehen. Also Leute, die überwiegend wirtschaftlich abgesichert sind, denen die ohne Probleme mit der CDU koalierenden Grünen aber zu staatstragend geworden sind. Sozial gibt es da Überschneidungen mit vielen Leuten, die ihren Lebensunterhalt bei der Linkspartei, bei den Fraktionen oder der Rosa-Luxemburg-Stiftung verdienen. Man will für diesen Teil des Kleinbürgertums gewissermaßen die Rolle spielen, die früher die Grünen gespielt haben. Und deshalb versucht man auch alles, um den Wagenknecht-Flügel loszuwerden. Wagenknecht ist mit ihrer Orientierung auf die sogenannten kleinen Leute in diesem grün-alternativ-liberalen Milieu regelrecht verhasst. Dieser Flügel ist auch außen- und friedenspolitisch im Weg, denn dieses Milieu hat kein grundsätzliches Problem mit der EU und mit der NATO, im Gegenteil. Das Funktionärs- und Stiftungsmilieu wiederum denkt sich, dass, wenn Wagenknecht weg ist, noch mehr Posten, Regierungsbeteiligungen und so weiter drin sind. Es geht letztlich um die vollständige Integration in das politische System der Bundesrepublik. Und zumindest in den Metropolen und Stadtstaaten gibt es, wie man in Berlin und Bremen sieht, ja durchaus eine ins Gewicht fallende Basis für ein solches Projekt. Aber das ist eben nicht mehr die Arbeiterklasse.

    Wie sieht es im hessischen Landesverband ein paar Wochen vor der Landtagswahl aus?

    Auch hier werden wir von diesen Auseinandersetzungen überrollt. Der Wahlkampf ist nicht einfach, weil sich viele Genossen zurückziehen. Sie denken sich, wenn der Parteivorstand mir sagt, dass die Strömung, der ich mich zugehörig fühle, in dieser Partei keine Zukunft mehr hat, dann mache ich auch keinen Wahlkampf mehr. Als Zusammenschluss werden wir vorerst noch toleriert, bei Kritik wird abgewiegelt. Darüber, wie es nach dem 8. Oktober mit einer dann möglicherweise noch vorhandenen Rest-Linken weitergeht, will im Moment noch niemand nachdenken.

    Julian Eder ist Sprecher der LAG »Linksrum« im hessischen Landesverband von Die Linke

  • HITLER’S SHADOW, Nazi War Criminals, U.S. Intelligence, and the Cold War
    https://www.archives.gov/files/iwg/reports/hitlers-shadow.pdf
    Dans cette publication on apprend que la CIA était plutôt sceptique en ce qui concernait la collaboration avec Stepan Bandera. Les parachutages d’agents anticommunistes étaient l’affaire des Britanniques. Plus tard c’étaient surtout les ex-nazis allemands proches d’Eichmann, particulièrement Gerhard von Mende, un participant à l’organisation de l’holocauste, qui le soutenaient jusqu’à sa mort. La CIA avait son propre homme de main, Mykola Lebed.

    Richard Breitman and Norman J.W. Goda, Published by the National Archives

    In 1998 Congress passed the Nazi War Crimes Disclosure Act [P.L. 105-246]
    as part of a series of efforts to identify, declassify, and release federal records on the perpetration of Nazi war crimes and on Allied efforts to locate and punish war criminals. Under the direction of the National Archives the Interagency Working Group [IWG] opened to research over 8 million of pages of records - including recent 21st century documentation. Of particular importance to this volume are many declassified intelligence records from the Central Intelligence Agency and the Army Intelligence Command, which were not fully processed and available at the time that the IWG issued its Final Report in 2007.
    As a consequence, Congress [in HR 110-920] charged the National Archives
    in 2009 to prepare an additional historical volume as a companion piece to
    its 2005 volume U. S. Intelligence and the Nazis. Professors Richard Breitman
    and Norman J. W. Goda note in Hitler’s Shadow that these CIA & Army records produced new “evidence of war crimes and about wartime activities of war criminals; postwar documents on the search for war criminals; documents about the escape of war criminals; documents about the Allied protection or use of war criminals; and documents about the postwar activities of war criminals”.
    This volume of essays points to the significant impact that flowed from
    Congress and the Executive Branch agencies in adopting a broader and fuller
    release of previously security classified war crimes documentation. Details about records processed by the IWG and released by the National Archives are more fully described on our website iwg@nara.gov.

    William Cunliffe, Office of Records Services,
    National Archives and Records Administration

    CHAPTER FIVE, Collaborators: Allied Intelligence and the Organization of Ukrainian Nationalists
    ...
    The CIA never considered entering into an alliance with Bandera to procure intelligence from Ukraine. “By nature,” read a CIA report, “[Bandera] is a political intransigent of great personal ambition, who [has] since April 1948, opposed all political organizations in the emigration which favor a representative
    form of government in the Ukraine as opposed to a mono-party, OUN/Bandera regime.”

    Worse, his intelligence operatives in Germany were dishonest and not secure. Debriefings of couriers from western Ukraine in 1948 confirmed that, “the thinking of Stephan Bandera and his immediate émigré supporters [has] become radically outmoded in the Ukraine.” Bandera was also a convicted assassin. By now, word had reached the CIA of Bandera’s fratricidal struggles with other Ukrainian groups during the war and in the emigration.
    By 1951 Bandera turned vocally anti-American as well, since the US did not advocate an independent Ukraine.” The CIA had an agent within the Bandera group in 1951 mostly to keep an eye on Bandera.

    British Intelligence (MI6), however, was interested in Bandera. MI6 first contacted Bandera through Gerhard von Mende in April 1948. An ethnic German from Riga, von Mende served in Alfred Rosenberg’s Ostministerium
    during the war as head of the section for the Caucasus and Turkestan section, recruiting Soviet Muslims from central Asia for use against the USSR. In this capacity he was kept personally informed of UPA actions and capabilities.

    Nothing came of initial British contacts with Bandera because, as the CIA learned later, “the political, financial, and tech requirements of the [Ukrainians] were higher than the British cared to meet.” But by 1949 MI6 began helping Bandera send his own agents into western Ukraine via airdrop. In 1950 MI6 began training these agents on the expectation that they could provide intelligence from western Ukraine.

    CIA and State Department officials flatly opposed the use of Bandera. By 1950 the CIA was working with the Hrinioch-Lebed group, and had begun to run its own agents into western Ukraine to make contact with the UHVR. Bandera no longer had the UHVR’s support or even that of the OUN party leadership in Ukraine. Bandera’s agents also deliberately worked against Ukrainian agents used by the CIA. In April 1951 CIA officials tried to convince MI6 to pull support from Bandera. MI6 refused. They thought that Bandera could run his agents without British support, and MI6 were “seeking progressively to assume control of Bandera’s lines.” The British also thought that the CIA underestimated Bandera’s importance. “Bandera’s name,” they said, “still carried considerable weight in the Ukraine and … the UPA would look to him first and foremost.”

    On trouve des informations sur les relations de la CIA avec les anticommunistes ukrainiens dans le chapître The United States and Mykola Lebed

    Nazi War Crimes Interagency Working Group
    https://www.archives.gov/iwg

    #histoire #USA #anticommunisme #Ukraine #Bandera

  • De nombreux cas de rachitisme inquiètent l’Écosse afp - Le figaro

    Le rachitisme, qui frappait les quartiers pauvres au Royaume-Uni au XIXe siècle, est en essor en Écosse, selon des données obtenues par le journal The Times .

    Au total, 442 cas de rachitisme, une maladie liée à un manque d’exposition au soleil et à une malnutrition, ont été observés en Écosse en 2022, contre 354 en 2018, selon les données des autorités locales de santé.

    L’espérance de vie la plus faible au Royaume-Uni
    « Des maladies généralement évitables comme celles-ci illustrent aussi que l’Écosse a l’espérance de vie la plus faible du Royaume-Uni » , a expliqué au Times Chris Williams, coprésident du Royal College of General Practitioners Scotland. La maladie, qui peut entraîner des déformations squelettiques lors de la croissance comme des jambes arquées ou des genoux cagneux, est liée à un manque d’exposition au soleil et donc de vitamines D, que l’on peut aussi trouver dans des aliments comme les poissons gras ou les œufs.

    En comparaison aux 442 cas en Écosse, 482 cas de rachitisme ont été enregistrés en Angleterre, pour une population pourtant dix fois plus importante. Le rachitisme a quasiment disparu au Royaume-Uni il y a plus d’un demi-siècle après des campagnes pour améliorer les régimes alimentaires et l’exposition au soleil.

    En Écosse, la plupart des cas ont été recensés autour de Glasgow, l’une des régions les plus pauvres de la province, avec un tiers des enfants vivant dans la pauvreté selon les dernières études. Selon des données de 2019, les hommes vivant dans les quartiers les plus pauvres de Glasgow vivent en moyenne 15 ans de moins que ceux qui vivent dans les quartiers les plus riches.

    Diversité ethnique
    Certains professionnels de santé suggèrent que l’augmentation de la diversité ethnique à Glasgow, avec certains types de peau réduisant la production de vitamines D, le développement d’activités plus sédentaires et une mauvaise alimentation peuvent expliquer la recrudescence de la maladie.

    D’autres maladies, comme la tuberculose ou la scarlatine, sont également en pleine augmentation en Écosse, rapporte le Times. Ces maladies sont des « maladies de pauvreté et sont fréquentes dans certaines parties du monde où les gens sont pauvres », explique un scientifique interrogé par le Times.

    #pauvreté #misère #Ecosse #Angleterre #capitalisme #Enfants #rachitisme #maladie #surnuméraires

    Source : https://www.lefigaro.fr/international/de-nombreux-cas-de-rachitisme-inquietent-l-ecosse-20230821

    • Les vols à l’arraché de montres de luxe suisses se multiplient à Londres Hélène Krähenbühl - RTS

      Le vol de montres suisses est en plein boom dans la plupart des grandes villes. Mais c’est à Londres que la situation est la plus grave. Dans la capitale britannique, une centaine de Rolex et une cinquantaine de Patek Philippe sont volées chaque mois, souvent en plein jour et avec une extrême violence.

      C’est lors d’une journée ensoleillée, peu avant la pandémie, que Paul Thorpe, propriétaire d’un magasin de bijoux et de montres dans la banlieue londonienne, a vu sa vie basculer.

      « Je venais de quitter le magasin et je marchais vers ma voiture. J’ai vu une moto passer sur ma gauche. Et soudainement, deux hommes qui portaient des masques m’ont attaqué par derrière. Ils m’ont tabassé et ont volé ma montre qui valait 55’000 francs », témoigne-t-il dimanche dans l’émission Mise au point. Le passionné de montres se retrouve inconscient et en sang sur le trottoir. La police ne retrouvera jamais les criminels.

      Toutes les dents de Paul Thorpe ont été cassées, fissurées ou broyées. Elles ont dû être remplacées. « Malheureusement, là où j’ai reçu l’impact initial, il n’y avait rien à faire. Du coup, j’ai perdu ces dents à jamais et je porte un dentier. Mon dentiste m’a facturé 22’000 francs », explique le Londonien, encore traumatisé par cette douloureuse expérience.

      Une patrouille spéciale dans les rues de Londres
      Ce type de scène d’une extrême violence est de plus en plus fréquent dans la capitale britannique
      . . . . . . .
      La suite : https://www.rts.ch/info/monde/14253657-les-vols-a-larrache-de-montres-de-luxe-suisses-se-multiplient-a-londres

      #luxe #montres #bourgeoisie #violence des #riches

  • Elon Musk’s Shadow Rule | The New Yorker
    https://www.newyorker.com/magazine/2023/08/28/elon-musks-shadow-rule

    How the U.S. government came to rely on the tech billionaire—and is now struggling to rein him in.

    Last October, Colin Kahl, then the Under-Secretary of Defense for Policy at the Pentagon, sat in a hotel in Paris and prepared to make a call to avert disaster in Ukraine. A staffer handed him an iPhone—in part to avoid inviting an onslaught of late-night texts and colorful emojis on Kahl’s own phone. Kahl had returned to his room, with its heavy drapery and distant view of the Eiffel Tower, after a day of meetings with officials from the United Kingdom, France, and Germany. A senior defense official told me that Kahl was surprised by whom he was about to contact: “He was, like, ‘Why am I calling Elon Musk?’ ”

    The reason soon became apparent. “Even though Musk is not technically a diplomat or statesman, I felt it was important to treat him as such, given the influence he had on this issue,” Kahl told me. SpaceX, Musk’s space-exploration company, had for months been providing Internet access across Ukraine, allowing the country’s forces to plan attacks and to defend themselves. But, in recent days, the forces had found their connectivity severed as they entered territory contested by Russia. More alarmingly, SpaceX had recently given the Pentagon an ultimatum: if it didn’t assume the cost of providing service in Ukraine, which the company calculated at some four hundred million dollars annually, it would cut off access. “We started to get a little panicked,” the senior defense official, one of four who described the standoff to me, recalled. Musk “could turn it off at any given moment. And that would have real operational impact for the Ukrainians.”

    Musk had become involved in the war in Ukraine soon after Russia invaded, in February, 2022. Along with conventional assaults, the Kremlin was conducting cyberattacks against Ukraine’s digital infrastructure. Ukrainian officials and a loose coalition of expatriates in the tech sector, brainstorming in group chats on WhatsApp and Signal, found a potential solution: SpaceX, which manufactures a line of mobile Internet terminals called Starlink. The tripod-mounted dishes, each about the size of a computer display and clad in white plastic reminiscent of the sleek design sensibility of Musk’s Tesla electric cars, connect with a network of satellites. The units have limited range, but in this situation that was an advantage: although a nationwide network of dishes was required, it would be difficult for Russia to completely dismantle Ukrainian connectivity. Of course, Musk could do so. Three people involved in bringing Starlink to Ukraine, all of whom spoke on the condition of anonymity because they worried that Musk, if upset, could withdraw his services, told me that they originally overlooked the significance of his personal control. “Nobody thought about it back then,” one of them, a Ukrainian tech executive, told me. “It was all about ‘Let’s fucking go, people are dying.’ ”

    In the ensuing months, fund-raising in Silicon Valley’s Ukrainian community, contracts with the U.S. Agency for International Development and with European governments, and pro-bono contributions from SpaceX facilitated the transfer of thousands of Starlink units to Ukraine. A soldier in Ukraine’s signal corps who was responsible for maintaining Starlink access on the front lines, and who asked to be identified only by his first name, Mykola, told me, “It’s the essential backbone of communication on the battlefield.”

    Initially, Musk showed unreserved support for the Ukrainian cause, responding encouragingly as Mykhailo Fedorov, the Ukrainian minister for digital transformation, tweeted pictures of equipment in the field. But, as the war ground on, SpaceX began to balk at the cost. “We are not in a position to further donate terminals to Ukraine, or fund the existing terminals for an indefinite period of time,” SpaceX’s director of government sales told the Pentagon in a letter, last September. (CNBC recently valued SpaceX at nearly a hundred and fifty billion dollars. Forbes estimated Musk’s personal net worth at two hundred and twenty billion dollars, making him the world’s richest man.)

    Musk was also growing increasingly uneasy with the fact that his technology was being used for warfare. That month, at a conference in Aspen attended by business and political figures, Musk even appeared to express support for Vladimir Putin. “He was onstage, and he said, ‘We should be negotiating. Putin wants peace—we should be negotiating peace with Putin,’ ” Reid Hoffman, who helped start PayPal with Musk, recalled. Musk seemed, he said, to have “bought what Putin was selling, hook, line, and sinker.” A week later, Musk tweeted a proposal for his own peace plan, which called for new referendums to redraw the borders of Ukraine, and granted Russia control of Crimea, the semi-autonomous peninsula recognized by most nations, including the United States, as Ukrainian territory. In later tweets, Musk portrayed as inevitable an outcome favoring Russia and attached maps highlighting eastern Ukrainian territories, some of which, he argued, “prefer Russia.” Musk also polled his Twitter followers about the plan. Millions responded, with about sixty per cent rejecting the proposal. (Volodymyr Zelensky, Ukraine’s President, tweeted his own poll, asking users whether they preferred the Elon Musk who supported Ukraine or the one who now seemed to back Russia. The former won, though Zelensky’s poll had a smaller turnout: Musk has more than twenty times as many followers.)

    By then, Musk’s sympathies appeared to be manifesting on the battlefield. One day, Ukrainian forces advancing into contested areas in the south found themselves suddenly unable to communicate. “We were very close to the front line,” Mykola, the signal-corps soldier, told me. “We crossed this border and the Starlink stopped working.” The consequences were immediate. “Communications became dead, units were isolated. When you’re on offense, especially for commanders, you need a constant stream of information from battalions. Commanders had to drive to the battlefield to be in radio range, risking themselves,” Mykola said. “It was chaos.” Ukrainian expats who had raised funds for the Starlink units began receiving frantic calls. The tech executive recalls a Ukrainian military official telling him, “We need Elon now.” “How now?” he replied. “Like fucking now,” the official said. “People are dying.” Another Ukrainian involved told me that he was “awoken by a dozen calls saying they’d lost connectivity and had to retreat.” The Financial Times reported that outages affected units in Kherson, Zaporizhzhia, Kharkiv, Donetsk, and Luhansk. American and Ukrainian officials told me they believed that SpaceX had cut the connectivity via geofencing, cordoning off areas of access.

    puis looongue remontée dans le passé de l’intéressé

  • Avoir raison avec... Günther Anders
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-avoir-raison-avec-guenther-anders

    « Anders » comme « autrement ». Le philosophe allemand Günther Stern - de son vrai nom - cherche par ce faux patronyme à annoncer une pensée critique qui s’inquiète des enjeux techniques, écologiques et politiques du 20e siècle. Retour en cinq volets sur l’œuvre de ce penseur méconnu.

    Élève d’Heidegger, premier époux d’Hannah Arendt et cousin de Walter Benjamin, Günther Anders (1902-1992) est un philosophe méconnu au cœur du 20e siècle. Il nous laisse une œuvre importante, traversant les grands enjeux de son temps, qui se trouvent être aussi les nôtres. Quelle morale face à la catastrophe écologique à venir et que devons-nous aux générations futures ? Que faire du nucléaire ? Comment ne pas nous laisser dominer par l’accélération du progrès technique ? Tant de sujets qu’il est aujourd’hui urgent d’affronter et pour lesquels la pensée de Günther Anders nous fournit une aide unique et précieuse.

    #audio #radio #France_Culture #Gunther_Anders #philosophie #nucléaire #écologie #politique

    • sur l’accélération [du progrès technique et du reste], un rapport avec Hartmut Rosa : 2eme et 3eme génération de l’école de Frankfort

      https://www.emerald.com/insight/content/doi/10.1108/JOCM-06-2020-0179/full/html

      The tradition of Gunther Anders and Hartmut Rosa (second and third generation Frankfurter School) and the implications of their work for our assumptions about the relations between technology, control and organization is for a first time evidenced in this article.
      –---
      Gunther Anders in the 20th century and Hartmut Rosa in the 21st have argued that the technics of organization – that is, its physical and social technologies, have from acceleration become so uncontrollable and unpredictable that circumstances actually outstrip awareness to the degree that intentional “organizing” is more a fable than a reality, as stated in the quote from Rosa that forms the title of this article : “The very idea of organizing becomes literally meaningless”.

  • Le Soleil émet une lumière de haute énergie d’origine inconnue
    https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/soleil-soleil-emet-lumiere-haute-energie-origine-inconnue-106954

    Selon les dernières estimations, notre Soleil pourrait atteindre un maximum d’activité d’ici un an environ. Les taches solaires de plus en plus nombreuses et étendues et les éruptions solaires de plus en plus fréquentes le confirment. Mais ce que des chercheurs de l’université de l’État du Michigan (États-Unis) rapportent aujourd’hui n’est pas en lien avec ce cycle d’activité. La découverte a d’ailleurs été faite pendant une période plutôt calme de notre Étoile. Il s’agit pourtant bel et bien du rayonnement le plus énergétique jamais enregistré en provenance du Soleil.

    Le High Altitude Water Cherenkov (HAWC, Mexique) Experiment est un télescope pas tout à fait comme les autres. Pour lui, pas de lentilles, mais des réservoirs d’eau nichés entre des volcans endormis. De quoi enregistrer le rayonnement dit Cherenkov créé par les gerbes de particules engendrées par les interactions des rayons gamma avec l’atmosphère terrestre. © Jordan A. Goodman, Wikimedia Commons

    Un instrument pour dévoiler les secrets de la lumière du Soleil

    Les physiciens l’ont déniché dans les données recueillies par un observatoire dédié à l’étude des rayonnements gamma, le High Altitude Water Cherenkov (HAWC, Mexique) Experiment. Un observatoire qui présente l’avantage en la matière de fonctionner 24 heures sur 24 et pas seulement de nuit. Entre 2014 et 2021, les chercheurs ont ainsi détecté des émissions provenant de notre Soleil et comprises entre 0,5 et 2,6 téraélectronvolts (TeV) — avec des pointes à 10 TeV — soit de l’ordre de 1 000 milliards d’électronvolts. Soit, pour comparaison, de l’ordre de 1 000 milliards de fois plus que l’énergie de la lumière visible que nous envoie notre Étoile.

    Et cela reste bien moins que la source de rayons gamma la plus intense jamais observée dans notre Univers, à quelque 450 TeV. Mais tout de même bien plus que ce que les astronomes avaient imaginé possible pour le Soleil.

    Une lumière brillante générée par les interactions avec le rayonnement cosmique ?

    Pour expliquer le phénomène, les chercheurs invoquent des interactions entre des rayons cosmiques galactiques de la gamme du gigaélectronvolt (GeV) — produits par des trous noirs ou par des explosions d’étoiles en supernova — et des noyaux atomiques dans l’atmosphère solaire. Ils les avaient théorisés dans les années 1990. Mais les avaient difficilement imaginées atteindre la Terre. Puis la mission Fermi les avait dévoilés. En quantités plus importantes que prévu.

    Et les physiciens avaient alors soupçonné l’existence de rayonnements gamma encore plus énergétiques. Surtout lorsque le Soleil est dans une phase calme. Ce que les données de l’observatoire HAWC viennent de confirmer. Reste à comprendre comment de telles énergies peuvent être atteintes. Et si les champs magnétiques qui règnent au cœur de notre Étoile ont un rôle à y jouer.

  • Indiens Verteidigungsministerium wechselt von Windows auf Linux
    https://www.heise.de/news/Indiens-Verteidigungsministerium-wechselt-von-Windows-auf-Linux-9241516.html

    von Martin Holland - Auf allen Computern mit einer Internetverbindung in Indiens Verteidigungsministerium soll die Linux-Distribution Maya OS jetzt Windows ablösen. Das berichtet die Zeitschrift The Hindu unter Berufung auf Quellen aus dem Haus. Der Schritt würde die Cybersicherheit erhöhen, heißt es demnach. Gleichzeitig wird auf die zunehmende Zahl von Cyberangriffen und Malware-Attacken verwiesen, um den Schritt zu rechtfertigen. Maya OS basiert demnach auf Ubuntu und wird im Auftrag der indischen Regierung entwickelt: Es „hat das Interface und alle Funktionalitäten wie Windows, Nutzer werden durch den Wechsel nicht viele Unterschiede bemerken“, gibt man sich überzeugt.
    Nicht der erste Abschiedsversuch

    Maya OS wurde dem Bericht zufolge innerhalb von lediglich sechs Monaten entwickelt, verantwortlich sind zwei IT-Forschungseinrichtungen der indischen Regierung und ein staatlicher Anbieter von IT-Infrastruktur. Den Entwicklungsauftrag haben die Institutionen aber bereits 2021 bekommen, ergänzt der Financial Express. Das Betriebssystem kann demnach Cloudspeicher einbinden, die Festplatte verschlüsseln und mit digitalen Signaturen sowie biometrischer Authentifizierung umgehen. Auch ein Antiviren- und Malware-Schutz soll auf den Geräten verfügbar sein.

    Schon bis zum 15. August soll die Installation auf allen Rechnern im Hauptgebäude des Verteidigungsministeriums in Neu-Delhi abgeschlossen sein, die restlichen sollen bis Jahresende folgen. Anfangs geht es laut The Hindu nur um jene, die ans Internet angeschlossen sind, die mit Anbindung an die Netze der drei Teilstreitkräfte würden aber folgen. Die Marine habe es dafür bereits freigegeben, bei der Armee und der Luftwaffe werden das Betriebssystem noch geprüft. Laut The Hindu ist der jetzt publik gewordene Schritt nicht der erste Versuch der indischen Regierung, sich von Windows zu verabschieden. Sogar im Verteidigungsministerium seien bereits zuvor Versuche unternommen worden.

  • Zeitgeschichte: Holocaust in Saloniki
    https://www.jungewelt.de/artikel/456762.zeitgeschichte-holocaust-in-saloniki.html


    Sadistisches, antisemitisches Spektakel auf dem »Platz der Freiheit« in Thessaloniki (Juli 1942)

    12.8.2023 von Jürgen Pelzer - Innerhalb von fünf Monaten, von Mitte März bis Mitte August 1943, wurde fast die gesamte jüdisch-sephardische Gemeinde Thessalonikis nach Auschwitz deportiert. Im April 1941 hatte die deutsche Invasion zur Kapitulation und Aufteilung Griechenlands in deutsche, italienische und bulgarische Besatzungszonen geführt. Die Deutschen behielten sich neben Athen Thessaloniki vor, das schon vor dem Krieg ins Visier des »Sonderkommandos Rosenberg« geraten war, das sogleich mit der Plünderung von Bibliotheken, Synagogen, Zeitungsredaktionen und Buchhandlungen begann, angeblich, um Material für eine Fachbibliothek zur »Judenfrage« zu sammeln. Die ökonomische Ausplünderung des Landes, namentlich die Requirierung von Lebensmitteln, führte zu hoher Inflation und einer massiven Hungersnot. Der Massenmord an den Juden wurde deshalb verzögert in Gang gesetzt, zumal sich die italienischen Bündnispartner gegen Judenverfolgungen oder gar Deportationen sperrten. Die angestrebte »Endlösung« konnte also zunächst nur in den von den Deutschen besetzten Gebieten stattfinden, und dazu gehörte Thessaloniki, die »Mutter Israels«, wie die Stadt von den jüdischen Einwohnern stolz genannt wurde.
    Antisemitische Hetze

    Auf die Verbreitung judenfeindlicher Parolen in Cafés und Restaurants, die Schließung jüdischer Zeitungsredaktionen, die Vertreibung der Juden aus ihren Häusern und willkürliche Enteignungen folgten die Plünderung der Kunstschätze der Gemeinden, die Erniedrigung von Rabbinern und die Erschießung »jüdischer Bolschewisten«. Im Juli 1942 wurde ein sadistisches Spektakel auf dem zentralen »Platz der Freiheit« veranstaltet: Um die männliche jüdische Bevölkerung für zivile Arbeiten heranzuziehen, versammelte der für Nordgriechenland zuständige Wehrmachtskommandeur Curt von Krenzki 10.000 Männer an einem Sonnabend, ließ sie stundenlang in der Sonne stehen und setzte sie grausamer Behandlung, Schlägen und Verhöhnungen aus. Wehrmachtsführung und -verwaltung, Sicherheitsdienst (SD), SS und das »Kommando Rosenberg« zogen an einem Strang, auch wenn sie verschiedene Zwecke verfolgten. So forderte die Wehrmacht Arbeitskräfte für die angeblich notwendige Verbesserung der militärischen Infrastruktur an, ließ sich dann aber eine Freistellung von der Zwangsarbeit hoch bezahlen. Im Dezember 1942 nahmen sich die Deutschen den großen jüdischen Friedhof im Osten der Stadt vor, dessen schrittweise Verlegung in langwierigen Verhandlungen zwischen Stadtverwaltung und jüdischer Gemeinde ins Auge gefasst worden war. Die Deutschen ordneten nun kurzerhand den Abriss des Friedhofs an und verwendeten die Grabsteine für den Bau von Straßen und Befestigungsanlagen. Die gewaltige Nekropole bot bald, wie ein Augenzeuge berichtet, den »Anblick einer schwer bombardierten oder von einem Vulkanausbruch zerstörten Stadt«.

    Anfang 1943 wurde der SS-Offizier Dieter Wisliceny von Adolf Eichmann nach Thessaloniki geschickt, um das »Judenproblem« in kürzester Frist zu lösen. Systematisch wurden Juden zunächst ausgeplündert, ihrer Wohnungen beraubt und in das als Ghetto dienende Baron-Hirsch-Viertel in der Nähe des Bahnhofs eingewiesen. Es galt eine Ausgangssperre, der gelbe Stern mit der Aufschrift »Evraios« (Jude) musste getragen werden, Gespräche mit Nichtjuden waren verboten. Das ganze Arsenal der antisemitischen NS-Gesetzgebung wurde aufgeboten, um Juden und Jüdinnen vom Rest der Stadt zu isolieren. Anfang März teilte Wisliceny dem Oberrabbiner Zvi Koretz mit, dass Eichmann die Deportation der gesamten jüdischen Gemeinde angeordnet habe. Der Appell, jüdische Arbeiter in Griechenland einzusetzen, fruchtete nichts. Auch ein Besuch beim griechischen Ministerpräsidenten Ioannis Rallis verlief ohne Ergebnis.

    Insgesamt wurden 48.000 Juden und Jüdinnen in Viehwaggons nach Auschwitz deportiert. Die Fahrt dauerte jeweils fünf Tage. Etwa 37.000 Menschen wurden sofort nach ihrer Ankunft in den Gaskammern ermordet, weitere 8.000 bis 9.000 gingen an Zwangsarbeit, Krankheiten und Unterernährung zugrunde. Am Ende des Krieges bestand die sephardische Gemeinde Thessalonikis praktisch nur noch aus einer kleinen Gruppe von etwa 1.200 Menschen.

    Einem ähnlichen Schicksal waren nach der deutschen Übernahme der italienischen Besatzungszone auch die anderen auf antike Zeiten zurückgehenden jüdischen Gemeinden ausgeliefert, wenn sie nicht – wie etwa in Athen oder auf der Insel Zakynthos – von mutigen Bürgermeistern, griechisch-orthodoxen Geistlichen oder anderen nichtjüdischen Griechen geschützt, gewarnt oder versteckt wurden. Dass das Ziel der Deportationen in der massenhaften Ermordung bestand, stellte sich auch hier sehr bald als traurige Gewissheit heraus.

    Unwiederbringlich zerstört

    Man hatte den Deportierten in Thessaloniki erzählt, sie würden »umgesiedelt«, um in Polen eine jüdische Stadt zu gründen. Gold und Schmuckstücke wurden ihnen abgenommen. Geld musste in polnische Złoty gewechselt werden, wofür sie eine Quittung erhielten. Tatsächlich floss dieses Geld auf ein Konto bei der Griechischen Nationalbank, auf das die Deutschen Zugriff hatten. Im März 1943 wurde auch eine sogenannte Treuhandstelle eingerichtet, um die zwangsweise verlassenen jüdischen Wohnungen, Geschäfte, Unternehmen und anderen Vermögenswerte zu übernehmen. Dies führte zu chaotischen Zuständen. Die örtliche Wehrmachtsverwaltung ließ es zu, dass trotz der Wohnungsnot Gebäude abgerissen wurden und die neuen Eigentümer nach versteckten Schmucksachen oder anderen Schätzen suchten. Die Deutschen nutzten die zahlreichen Synagogen zur Unterbringung ihrer Pferde, plünderten sie oder sprengten sie in die Luft. Hätten die ursprünglichen Bewohner zurückkehren können, hätten sie nur noch die Ruinen ihrer einstigen Heimstätten vorgefunden.

    Einst aus Spanien (daher »sephardisch«) geflohen, hatte die Juden und Jüdinnen Thessalonikis ihre Kultur und ihr altkastilisches »Ladino« bewahrt und ihren Beitrag dazu geleistet, die mittelmeerische Metropole zu einer blühenden, verschiedene Ethnien beherbergenden Handelsstadt zu machen. Diese Tradition wurde unwiederbringlich zerstört. Heute erinnern nur noch Gedenksteine und Museen an das jüdische Leben der Stadt. Eingerichtet wurde auch eine digitalisierte Sammlung von Berichten und Erinnerungen an die Jahre der von Raub und Zerstörung, von Massenmord und Massakern gekennzeichneten Besatzung.
    »Aussiedlung« in die Vernichtung

    »Die Aussiedlung der hiesigen etwa 56.000 Personen zählenden Juden griechischer Staatsangehörigkeit hat heute mit dem Abtransport von 2.600 Personen von Saloniki nach dem Generalgouvernement begonnen. Es ist in Aussicht genommen, wöchentlich vier Transporte durchzuführen, so dass die ganze Aktion in etwa sechs Wochen beendet sein wird. Das bewegliche und unbewegliche Vermögen der ausgesiedelten Juden wird beschlagnahmt und einem Fond zugeführt, aus welchem die Transportkosten bestritten und die Schulden bezahlt werden. Die Geschäfte der Ausgesiedelten werden bis auf weiteres durch eingesetzte griechische Treuhänder weiterbetrieben. (…)

    In den Besprechungen mit den zuständigen hiesigen deutschen Stellen ist von diesen darauf hingewiesen worden, dass der Zweck der Aussiedlungsmaßnahme, die Sicherung des von den deutschen Truppen besetzten nordgriechischen Gebietes, nicht erreicht würde, wenn den nicht-griechischen Juden der Aufenthalt weiter erlaubt bliebe. (…)

    Der Bevollmächtigte des Reichs für Griechenland in Athen erhält Durchdruck dieses Berichts.«

    Fritz Schönberg, deutscher Generalkonsul in Saloniki, am 15. März 1943 an das Auswärtige Amt über die Deportation jüdischer Bürger, zitiert nach: Martin Seckendorf und Bundesarchiv Koblenz (Hg.): Europa unterm Hakenkreuz, Band 6. Die Okkupationspolitik des deutschen Faschismus in Jugoslawien, Griechenland, Albanien, Italien und Ungarn. Berlin/Heidelberg 1992, S. 226 f.

    https://die-quellen-sprechen.de/14-210.html

    Generalleutnant Curt von Krenzki (1888–1962), Berufssoldat; Juli 1941 bis Jan. 1943 Befehlshaber Saloniki-Ägäis und Leiter der Feldkommandantur 395 (Thessaloniki), Jan. 1943 bis Sept. 1943 Führerreserve, Sept. 1943 bis Okt. 1944 Kommandant des rückwärtigen Armeegebiets 584; Aug. 1945 bis Okt. 1955 in sowjet. Gefangenschaft.

    Dok. 14-148

    Der Chef der deutschen Militärverwaltung in Serbien Harald Turner unterrichtet am 11. April 1942 den SS-Führer Karl Wolff in einem privaten Brief über die Ermordung von Frauen und Kindern aus dem Lager Semlin bei Belgrad

    Bekanntmachung vom 10. Juli 1942, dass alle männlichen Juden Thessalonikis zum Appell auf der Platia Eleftherias anzutreten haben

    Appell an alle Israeliten im Alter von 18–45 Jahren

    Auf Anordnung des Militärbefehlshabers Saloniki-Ägäis werden alle in Thessaloniki lebenden männlichen Israeliten [...] von 18 bis 45 Jahren aufgefordert, am 11. Juli 1942 um 8.00 Uhr vormittags auf der Platia Eleftherias zu erscheinen. Als Israelit wird betrachtet, wer der israelitischen Rasse angehört, gleichgültig welcher Religion er ist. Ausweispapiere müssen mitgeführt werden. Israeliten italienischer oder spanischer Staatsangehörigkeit sind ausgenommen. Nichterscheinen wird mit Geldstrafe und Haft im Konzentrationslager bestraft.

    Wilhelm List
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Wilhelm_List

    ...
    Als Oberbefehlshaber der 14. Armee nahm List am Überfall auf Polen 1939 teil und erhielt am 30. September das Ritterkreuz des Eisernen Kreuzes.[4] Beim Westfeldzug unterstand sein jetzt in 12. Armee umbenannter Großverband der Heeresgruppe A im Zentrum der Front. Für seinen wesentlichen Anteil am Sieg über Frankreich wurde er am 19. Juli 1940 zum Generalfeldmarschall befördert (ebenso 11 weitere Generäle).

    Im Balkanfeldzug mit Beginn am 6. April 1941 war List Oberbefehlshaber der 12. Armee und in dieser Stellung Chef der gesamten deutschen Bodenoperationen gegen Griechenland und Ostjugoslawien. Am 21. April nahm List die griechische Kapitulation entgegen, nachdem bereits am 17. April das Königreich Jugoslawien kapituliert hatte.
    ...
    Nach dem Abschluss des Balkanfeldzuges wurde List Wehrmachtbefehlshaber Südost. In dieser Funktion unterstanden ihm die Militärbefehlshaber Serbien sowie Nord- und Südgriechenland. Am 4. Oktober 1941 gab er den Befehl, Sammellager für Geiseln zu errichten, um diese beim Widerstand von Partisanen zu erschießen.[5] Aufgrund einer Erkrankung gab List seinen Posten im Oktober 1941 wieder ab.

    Verbrechen der Wehrmacht
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Verbrechen_der_Wehrmacht

    Die Wehrmacht stellte ihre Infrastruktur, unter anderem das europaweite Wehrmachttransportwesen, vielfach für die Judendeportationen zur Verfügung, so etwa für die Transporte der französischen Juden und griechischen Juden ins KZ Auschwitz.

    #histoire #nazis #Grèce #holocaust #Wehrmacht

  • Kein Wunder - Was der Putsch im Niger mit dem Ukraine-Krieg zu tun hat
    https://www.rosalux.de/news/id/50860/kein-wunder?pk_campaign=NewsletterAfrika&pk_medium=05%2f2023

    Im Niger ist das Militär seit dem 26. Juli nach einem Putsch der Präsidentengarde wieder an der Macht. Präsident Bazoum Mohamed, seit April 2021 im Amt, hat zwar kein Rücktrittsgesuch eingereicht, ist aber weiterhin in seiner Residenz eingeschlossen, die genau dort liegt wo die Präsidentengarde ihren Sitz hat. Die Ankündigung der Machtübernahme durch das Militär hat viele im Niger und anderswo überrascht, obwohl es sich dabei um ein Ereignis handelt, das für jeden aufmerksamen Beobachter, der die Faszination für die Junta in der Region kennt, absolut vorhersehbar war.

    Moussa Tchangari ist Generalsekretär der Journalist*innenvereinigung Alternative Espaces Citoyens im Niger, mit der die Rosa-Luxemburg-Stiftung seit vielen Jahren zusammenarbeitet.

    In der Tat ist es wichtig zu wissen, dass Niger, wie alle seine Nachbarn, ein Land ist, in dem Militärputsche üblich sind, und der Putsch vom 26. Juli der fünfte in einer Reihe von Putschen ist, die das Land seit seiner Unabhängigkeit am 3. August 1960 erlebt hat. Das Besondere an diesem Putsch war, dass er in einem Umfeld stattfand, in dem nur wenige damit gerechnet hatten, da die üblichen Zutaten für ein solches Ereignis, insbesondere politische oder soziale Spannungen, nicht vorhanden zu sein schienen.

    Wie dem auch sei, die Macht liegt heute in den Händen einer Militärjunta, die nicht beabsichtigt, sie so schnell wieder abzugeben, und das trotz der von der Westafrikanischen Währungsunion (UEMOA) verhängten und von der ECOWAS (Westafrikanische Wirtschaftsgemeinschaft) bestätigten Sanktionen sowie der Drohung einer ausländischen Intervention. Die jüngsten Entwicklungen machen deutlich, dass die Junta und ihre Unterstützer hoffen, aus der Empörung und den Ängsten vor einer möglichen Militärintervention durch die ECOWAS Kapital schlagen zu können.

    In Niamey haben seit der Ankündigung der von den Staatschefs der ECOWAS-Mitgliedsländer beschlossenen Sanktionen viele Menschen demonstriert; es besteht die große Gefahr, dass das Land einer schwierigen Zukunft entgegengeht. Der Chef der nigrischen Militärjunta, General Tiani Abdourahamane, hat dies in einer Ansprache an die Nation am Vorabend der Feierlichkeiten zum 63. Jahrestag der Unabhängigkeit des Landes deutlich gemacht. Obwohl er sich der Risiken bewusst ist, die er dem Land aufbürdet, zieht er es offensichtlich vor, darauf zu setzen, dass er sich an der Macht halten kann– wie seine Kollegen in Mali und Burkina Faso, die ihm ihre feste Unterstützung zugesagt haben.

    In den letzten Tagen hat sich die nigrische Militärjunta den Juntas von Mali und Burkina Faso angenähert, die der Ansicht sind, dass eine ausländische Militärintervention in Niger eine Kriegserklärung gegen ihre jeweiligen Länder darstellt. Diese Haltung deutet darauf hin, dass die Führer dieser beiden Länder (Mali und Burkina Faso) sich bewusst sind, dass eine gewaltsame Wiedereinsetzung der gestürzten nigrischen Behörden auch sie in Schwierigkeiten bringen würde. Es ist jedoch fraglich, ob sie die Mittel haben, ihrerseits gegen ein von der ECOWAS entsandtes und wahrscheinlich von anderen Ländern unterstütztes Militärkontingent in den Krieg zu ziehen.

    Die aktuellen Ereignisse in Niger wälzen bereits jetzt schon vieles in der Region um. Es ist klar, dass eine der aufkommenden Fragen sehr wohl die nach dem Verhältnis zum Westen ist. Die nigrische Militärjunta, die weiß, dass nur die Unterstützung der Bevölkerung ein Schutzschild für sie sein kann, hat keine andere Wahl, als sich in die gleiche Richtung wie die Militärs in Mali und Burkina Faso zu bewegen; und so ist auch ihre Entscheidung von gestern Abend zu verstehen, alle Verteidigungs- und Sicherheitsabkommen, die sie in den vergangenen Jahren mit Frankreich unterzeichnet hatte, zu widerrufen.

    In den nächsten Tagen wird die Junta, wenn sie sich denn halten kann, sicherlich einen Schlussstrich unter die guten Beziehungen zu allen westlichen Ländern ziehen, die sie nicht anerkennen; und selbst wenn ihr Vorgehen auch von Russland verurteilt werden wird, wird sie wahrscheinlich hier die Annäherung suchen, so wie es Mali und Burkina Faso ebenfalls getan haben. Das ist jedenfalls der Wunsch vieler, die in den letzten Tagen in Niamey und anderswo im Land demonstriert haben, und man kann das ganze Dilemma ermessen, in dem sich die Regierungen der westlichen Länder befinden, die diesen Staatsstreich nicht haben kommen sehen und die von der Unnachgiebigkeit der Junta verunsichert sind.

    Die aktuellen Ereignisse in Niger deuten darauf hin, dass einige Machthaber in der Sahelzone, sowohl militärische als auch zivile, zu glauben scheinen, dass sie von den Spannungen und Rivalitäten zwischen dem Westen und den aufstrebenden Mächten (Russland, China) profitieren können. Die Tatsachen zeigen, dass sie selbst es sind, die versuchen, die gesamte Region in ein Feld der Konfrontation zwischen diesen rivalisierenden Mächten zu verwandeln. Dabei übersehen sie, dass eine solche Perspektive die Situation nur verschlimmern und die verschiedenen bewaffneten Gruppen stärken würde. Aber gegen diese hat sich die militärische Option bisher immer als wirkungslos erwiesen – egal ob sie nun wie in Niger vom Westen oder wie in Mali von Russland unterstützt wurde.

    Dieser Artikel wurde zuerst bei medico international veröffentlicht.

  • Inflation : les bons plans de TF1 pour partir en vacances sans se ruiner (et sans manger)
    https://www.telerama.fr/television/inflation-les-bons-plans-de-tf1-pour-partir-en-vacances-sans-se-ruiner-et-s

    MA VIE AU POSTE - Débordant d’imagination, le 20 heures de TF1 a reconduit l’expérience déjà réalisée l’an dernier : envoyer des journalistes en vacances avec 300 euros en poche. L’occasion de donner des idées d’économie aux téléspectateurs frappés par l’inflation. Par exemple : se priver de manger.

    [...]

    « Il nous reste à découvrir notre chambre chez Bernadette. En s’éloignant de la plage, les prix sont plus intéressants, 42 euros la nuit par personne. C’est notre bon plan logement trouvé sur un site de réservation en ligne. » Pourvu que Bernadette ait mis à disposition une machine à café et quelques morceaux de sucre, ça permettra de faire le plein de calories. Il va y en avoir besoin : « Nous décidons de longer la côte à bord d’un kayak. Une heure de location, 7,50 euros chacune. » Et de bien belles images pour faire rêver les Français qui n’ont que leur baignoire pour pratiquer le snorkelling.

    « Le kayak, ça creuse. » Tu m’étonnes, avec seulement quelques morceaux de sucre dans le ventre, c’est un miracle que les journalistes n’aient pas défailli. « Pour notre dîner, ce sera tapas en terrasse. » Quoi ? C’est déjà le dîner ? Mais alors… Il n’y a pas eu de déjeuner ? « Ratatouille froide, tartare de tomates et camembert rôti pour une addition de 16 euros par personne. » Astuce : glisser discrètement le pain de la corbeille dans vos poches, ça vous fera un petit déj pas cher pour le lendemain. « À la fin de cette journée, il nous reste 195,70 euros. » Chapeau ! Et merci TF1 pour le bon plan : les vacances à prix imbattable, c’est possible, il suffit de jeûner du matin au soir. Alors, les pauvres, qu’est-ce que vous attendez pour partir à la mer ?

    #inflation #media

  • Le décès d’un alpiniste entouré de 50 personnes suscite l’indignation : "Ce qu’il s’est passé là-bas est scandaleux" La Rédaction - La Libre

    Mohammad Hassan, un alpiniste pakistanais de 27 ans, a entamé l’ascension du K2, la deuxième plus haute montagne du monde. Mais il a vu son aventure prendre fin à 400 mètres du sommet, abandonné par ses confrères et suscitant l’indignation dans le monde de l’alpinisme.

    Mohammad Hassan a gravement chuté à la suite d’une avalanche le 27 juillet dernier, alors qu’il escaladait le K2. Les lourdes blessures dont souffrait l’alpiniste ont finalement causé sa mort. Mais ce dernier n’est pas décédé sur le coup. Mohammad Hassan s’est retrouvé suspendu par les pieds, la tête en bas, par une corde.

    Mohammad Hassan n’aura pas pu compter sur l’aide de ses coéquipiers, qui ont contourné Mohammad pour continuer leur périple. Des images de drone enregistrées par le caméraman Philip Flämig montrent qu’une cinquantaine d’alpinistes sont passés à côté de lui sans lui porter secours. Ces alpinistes ont même tendu une nouvelle corde pour poursuivre leur épopée.


    Situé dans le massif du Karakoram, le K2 est le deuxième plus haut sommet du monde avec une altitude de 8611 mètres.

    Après de longues minutes d’agonie, seul un travailleur humanitaire est finalement venu en aide à Mohammad et a tenté de le maintenir conscient au moyen d’un massage. Aucune opération de sauvetage n’a été organisée pour sauver le jeune homme, qui a succombé à ses blessures.

    Philip Flämig médusé a partagé ses impressions sur cette scène épouvantable. Pour lui, les autres alpinistes, animés par le défi, ont mal évalué leurs priorités : “C’était une ascension très animée et compétitive vers le sommet”. Ce sentiment d’incompréhension est partagé par Wilhelm Steindl, qui a participé à l’expédition mais a rebroussé chemin suite aux conditions dangereuses. "Ce qu’il s’est passé là-bas est scandaleux. Une personne vivante est laissée sur place pour que l’on puisse encore monter. Il n’aurait fallu que trois ou quatre personnes pour le sauver. Si j’avais vu ça, je serais monté pour aider ce pauvre homme", a-t-il déclaré au Telegraaf.

    #K2Trajedy 
Top female climber Tamara Lungar exploded on the human tragedy on K2 & behaviour of follow climbers there. 
Read her exact words of a true alpinist, who lost a close mate in K2 Winter 2021 

“ I have now really needed a few days to sort out my thoughts because I am pic.twitter.com/x3L97FLPvw
    -- The Northerner (@northerner_the) August 10, 2023 _

    #Montagne #Alpinisme #Sport #performances #ascension #accident #racisme

    Source : https://www.lalibre.be/international/asie/2023/08/11/un-alpiniste-meurt-apres-une-chute-sans-pouvoir-compter-sur-laide-des-50-aut

    • * Menacée sur la toile, l’alpiniste la plus rapide du monde se défend après la mort d’un sherpa : « Nous avons fait de notre mieux » Afp - La Libre

      Kristin Harila, co-détentrice du record du monde des 14 sommets de plus de 8.000 mètres gravis le plus rapidement, s’est défendue à la suite de critiques l’accusant d’avoir enjambé un sherpa mourant pour achever son ascension du K2 au Pakistan.

      Avec son guide népalais Tenjin Sherpa, la Norvégienne a escaladé ces 14 sommets en trois mois et un jour (92 jours), arrachant le 27 juillet le record du monde détenu jusqu’alors par le Népalo-britannique Nirmal Purja.


      Mais cet exploit vient d’être terni par une controverse. Des images de drones partagées par d’autres alpinistes la montrent avec son équipe passer au-dessus du corps visiblement blessé de Mohammad Hassan, un sherpa d’une autre équipe qui est décédé peu après, tandis qu’elle poursuivait son ascension du deuxième sommet le plus haut du monde pour décrocher le record.

      Ils se trouvaient à ce moment-là sur le Bottleneck du K2, un couloir étroit et hautement dangereux surplombé par des séracs d’un champ de glace à seulement 400 m au-dessous du sommet.

      Selon le secrétaire du club d’alpinistes, Karar Haidari, quelque 100 grimpeurs ont atteint le sommet du K2 ce jour-là.

      Les autorités pakistanaises du tourisme au Gilgit Baltistan, qui délivrent les autorisations d’ascension, ont annoncé vendredi avoir ouvert une enquête relative à ce décès.

      « Personne ne se souviendra de ton succès sportif, seulement de ton inhumanité », a écrit un internaute sur Instagram.

      « Le sang des sherpas est sur tes mains », a ajouté un autre.

      Kristin Harila a aussi essuyé des critiques pour avoir célébré son ascension une fois revenue au camp de base, à flanc de montagne.

      Tard jeudi, l’athlète de 37 ans a affirmé sur Instagram « avoir tout fait pour lui (Mohammad Hassan) », dénonçant les « menaces de mort » dont elle a fait l’objet depuis l’accident.

      Elle a assuré qu’elle avait, en compagnie de son caméraman Gabriel, ainsi que deux autres personnes dont « l’ami de Hassan », passé « une heure et demie » à essayer de le remonter après sa chute. Il n’est pas indiqué où se trouvait l’équipe du sherpa, mais de nombreux alpinistes se trouvaient « derrière eux », a relaté la Norvégienne.

      L’alpiniste a ensuite poursuivi sa route, après une alerte à l’avalanche transmise par son équipe.

      Gabriel est lui resté aux côtés de Hassan, a-t-elle assuré, partageant avec lui son oxygène et son eau chaude.

      Au bout d’une heure supplémentaire, le caméraman a décidé de partir, car il avait besoin « de plus d’oxygène pour sa propre sécurité ».

      A leur descente, ils ont constaté que Mohammad Hassan, 27 ans, était décédé.

      Mais son équipe, composée de quatre personnes, « n’était pas en mesure de descendre son corps » en toute sécurité, car il aurait fallu au moins six personnes pour le faire, s’est défendue la Norvégienne qui a relevé que le sherpa n’était pas correctement équipé.

      Sa mort est « vraiment tragique (...) et j’ai beaucoup de peine pour la famille », a-t-elle encore dit, mais « nous avons fait de notre mieux, en particulier Gabriel ».

      De nombreux utilisateurs ont pris la défense de Harila, relevant les dangers encourus lors d’une telle ascension. D’autres se sont demandés pourquoi le sherpa n’avait pas été correctement équipé, une internaute dénonçant l’inégalité de traitements entre les alpinistes occidentaux et les sherpas : « La vie des locaux est bon marché ».

      #Sherpa #Femme #Sportive #Pakistan #athlète #drones #record

      Source : https://www.lalibre.be/international/asie/2023/08/11/menacee-sur-la-toile-lalpiniste-la-plus-rapide-du-monde-se-defend-apres-la-m

  • [46] Un jour, une archive – 14 août : Les Roums, citoyens d’Istanbul (2011)

    https://visionscarto.net/les-roums-citoyens-d-istanbul

    par Céline Pierre-Magnani

    L’évocation de « la Ville », en grec i Poli (η Πόλη), nous mène directement à Istanbul… Les hellénophones orthodoxes ont prospéré sur les rives du Bosphore depuis des milliers d’années. Dans l’historiographie grecque, l’Empire byzantin est présenté comme l’apogée de la culture hellène, et la continuité revendiquée par la communauté roum (communauté des Grecs d’Istanbul) durant toute la période ottomane a contribué à perpétuer le visage cosmopolite de cette gigantesque agglomération. La naissance de la République en 1923 et la volonté d’affirmation de l’État-nation turc ont conduit à définir un statut juridique pour les Roums, dès lors reconnus comme une « minorité ».

  • Verein über italienische Mafia : „Wir sind ein Geldwäsche-Paradies“
    https://taz.de/Verein-ueber-italienische-Mafia/!5944231

    L’Allemagne est une plaque tournante pour les bande criminelles multinationales. Les mafias italiennes profitent des lois ultralibérales pour y blanchir leur argent. Une association informe sur ces pratiques.

    5.8.2023 von Jean Dumler - Jährlich werden in Deutschland 100 Milliarden Euro gewaschen. Die Mafia hat daran großen Anteil. Trotzdem gibt es kaum Institutionen zur Bekämpfung.
    Polizist steht nachts vor einem Auto, das in deiner Straße parkt

    wochentaz: Frau Raspe, Ihr Verein mafianeindanke engagiert sich gegen Organisierte Kriminalität, vor allem gegen die italienische Mafia. Warum ist das in Deutschland notwendig?

    Helena Raspe: In Deutschland wird massiv Geld gewaschen. Schätzungen zufolge sind es 100 Milliarden Euro im Jahr, dem Bundeshaushalt geht dadurch extrem viel Geld verloren. Kriminelle Organisationen wie die ’Ndrangheta verdienen dieses schmutzige Geld weltweit mit Unterdrückung und Gewalt, Waffen-, Menschen- und Drogenhandel. Jede einzelne Person in Deutschland ist von den Folgen direkt betroffen.

    Inwiefern?

    Durch Geldwäsche und Spekulation im Immobilienmarkt steigen etwa die Mietpreise, durch den Einfluss der ma­fiö­sen Organisationen auf den Lebensmittelmarkt haben wir gestreckte Lebensmittel im Supermarkt. Dazu kommen kriminelle Aktivitäten, die weltweit unsere Lebensgrundlagen zerstören, wie illegale Entwaldung oder die illegale Entsorgung von Giftmüll. Aber auch die legale Wirtschaft wird in Deutschland systematisch unterwandert.

    Wie viele Mafiamitglieder gibt es überhaupt in Deutschland?

    Die ’Ndrangheta aus Kalabrien ist die größte und einflussreichste kriminelle Organisation in Deutschland. Offiziellen Zahlen zufolge sind es 505, ita­lie­ni­sche Ex­per­t:in­nen wie Nicola Gratteri sprechen von mehr als 3.000 Mitgliedern in Deutschland. Recherchen haben belegt, dass die ’Ndrangheta Deutschland nicht nur als Rückzugsraum, sondern auch als geostrategisch wichtiges operatives Zentrum nutzt.

    Warum geschieht das ausgerechnet in Deutschland?

    Deutschland ist aufgrund der mangelhaften Gesetzeslage ein Paradies für Geldwäsche und damit auch für die Mafia. Es gibt kaum Gesetze oder Institutionen zur Bekämpfung der Mafia wie in Italien. Nach der Wende wurde viel in Ostdeutschland investiert, aber auch in Westdeutschland sind mafiöse Organisationen flächendeckend aktiv, etwa im Raum Stuttgart, Mannheim oder am Bodensee.

    Sie sind selbst Italienerin und in Rom aufgewachsen. Wie kam es zu Ihrem Engagement in der Antimafiabewegung?

    In Italien ist die Mafia ein gesellschaftlich genauso anerkanntes Problem wie der Faschismus. Dort wurde durch eine lebendige Antimafiabewegung einiges erreicht: Beispielsweise ist mafiöse Zugehörigkeit ein eigener Straftatbestand, es gibt Gesetze zur sozialen Wiederverwendung von konfiszierten Besitztümern der Mafia, jährliche Berichte der An­ti­ma­fia­be­hör­de, spezialisierte Polizeieinheiten. Als ich nach Deutschland gekommen bin, war ich sehr schockiert darüber, dass das Thema Organisierte Kriminalität und die Präsenz der italienischen Mafias kaum bekannt waren. Das ändert sich glücklicherweise gerade. Es ist erschreckend, wie wenig Forschung und Berichterstattung es gibt.

    Ihr Verein wurde 2007 von Gas­tro­nom:in­nen in Deutschland gegründet als Reaktion auf die Mafiamorde von Duisburg.

    Gas­tro­nom:in­nen hatten sich damals zusammengeschlossen und gesagt: Wir zahlen kein Schutzgeld, wir brechen das Schweigen, kooperieren mit der Polizei und leisten Widerstand. Doch nicht nur die italienische Community, die noch durch die grausame und gewalttätige Geschichte der 80er und 90er Jahre in Italien sensibilisiert ist, sollte sich dagegen einsetzen. Vor allem wir Deutsche müssen endlich aufwachen und das Problem selbst in die Hand nehmen. Aber nicht indem wir romantisierende oder rassistische Diskurse befeuern, sondern indem wir den Kampf gegen Mafias als ökologische und feministische Frage der sozialen Gerechtigkeit verstehen. Deshalb nehmen wir natürlich auch die deutsche Finanzkriminalität und Politikverflechtungen in Deutschland in den Blick.

    Regelmäßige Razzien gegen sogenannte Clankriminalität bekommen in Deutschland große mediale Aufmerksamkeit, währenddessen wissen wir über die Mafia und deren Bekämpfung kaum etwas.

    Es gibt von der italienischen Mafia hier in Deutschland Schutzgelderpressungen und gewalttätige Einschüchterungen. Nur weil man es nicht auf offener Straße wahrnimmt, heißt es nicht, dass sie nicht existiert. Boulevardmedien stürzen sich aber lieber auf aufsehenerregende Ak­tio­nen der sogenannte Clankriminalität. Straßenkämpfe mit verfeindeten kriminellen Organisationen und der Goldmünzenraub von Berlin sind sichtbarer als etwa die Unterwanderung der legalen Wirtschaft und Geldwäsche. Teile der Politik, die in den rassistisch geführten Diskurs einsteigen, können sich mit öffentlichkeitswirksamen Razzien mehr brüsten, als wenn man gegen Finanzkriminalität vorgeht.

    Was soll sich politisch ändern?

    Die politische Haltung muss sein: Wie erkennen wir die organisierten kriminellen Strukturen, wie operieren diese, wie unterwandern sie die Demokratie? Welche Angebote muss der Staat dort machen, wo er aktuell abwesend ist? Wie erreichen wir Personen, für die Geschäfte mit der Organisierten Kriminalität attraktiv scheinen? Wie schützen wir die Betroffenen? Stimmen, die sich immer nur auf die sogenannte Clankriminalität stürzen, interessieren sich dafür wenig. Wenn man aber die Bekämpfung von Organisierter Kriminalität nicht als gemeinnützige Frage begreift, landet man in diesen Handlungsmustern, die dazu führen, dass einzelne Gruppen stigmatisiert werden.

    Sie meinen, Antimafiaarbeit ist gemeinnützig?

    Ja, man könnte so viel Geld generieren, wenn man Steuerhinterziehung, Korruption und Organisierte Kriminalität wirksam bekämpfen und ­dieses Geld auch für Prävention und so­zia­le Zwecke verwenden würde. Allein die gemeinnützige Verwendung konfiszierter Immobilien würde uns als Gesellschaft sehr weiterhelfen, gerade in Berlin. Italien hat im weltweiten Vergleich eine vorbildliche Antimafiagesetzgebung. ­Deswegen orientieren sich viele Länder daran. Aber natürlich kann man in Deutschland nicht einfach das italienische Modell kopieren. Bei uns hat zum Beispiel das Thema Datenschutz zu Recht einen viel höheren Stellenwert. Deshalb machen wir Vorschläge für Reformen, die dem deutschen Kontext angepasst sind.

    Wie hat sich die Arbeit gegen Organisierte Kriminalität in Italien verändert, seit Meloni im Amt ist?

    Es war von Anfang an klar, dass Meloni eher mafiöse Strukturen befördern wird, als sie zu bekämpfen. Sie macht mit dem Thema höchstens Stimmung für ihre Agenda, vergleicht Steuern für Klein­un­ter­neh­mer:in­nen mit Schutzgeld der Mafia. Das alles ist jetzt nicht überraschend bei einer faschistisch orientierten Premierministerin. Es gibt zahlreiche historische Beispiele für Ko­op­e­ra­tio­nen zwischen mafiösen und neofaschistischen Gruppen.

    Was sind derzeit die ersten Auswirkungen?

    In den letzten Jahren arbeitete die Politik in Italien daran, die Obergrenze für Bargeld zu senken. Im völligen Widerspruch zur Bekämpfung der Schattenwirtschaft hob die neue Regierung zum Januar 2023 die Bargeldobergrenze von 2.000 auf 5.000 Euro an. Das ist ein direktes Geschenk an mafiöse Organisationen. Noch einladender bleibt es für die Mafia in Deutschland, hier gibt es gar keine Obergrenze. Man muss ab 10.000 Euro nur seinen Ausweis vorlegen. Das ist absurd.
    36.000 – mit Ihnen noch eine:r mehr!