• Des remaniements pour la forme en Arabie saoudite, par Rai Al-Youm - Actuarabe
    http://actuarabe.com/des-remaniements-pour-la-forme-en-arabie-saoudite

    Il nous est difficile de privilégier une des deux hypothèses, même si la seconde nous paraît plus vraisemblable car les rapports médicaux qui fuitent confirment que la santé du Roi Salman se dégrade. De plus, le Prince héritier s’accroche à son poste et il promet de résister jusqu’à la mort à toute tentative pour l’en écarter ou diminuer ses prérogatives. Il ne fait d’ailleurs face à aucune véritable menace interne, jusqu’à présent au moins.

  • Erdogan se rapproche d’Al-Assad - Actuarabe
    http://actuarabe.com/erdogan-se-rapproche-dal-assad

    La visite du Président soudanais Omar Al-Bashir à Damas n’a qu’une valeur symbolique. Elle intervient au milieu de nombreuses actions destinées à améliorer l’image du Président Bachar Al-Assad, en réponse aux Américains qui refusent la solution russe réhabilitant le régime syrien. Les Américains ont beau traîner les pieds, ils finiront par accepter Al-Assad.

  • En quoi consiste l’enseignement de la philosophie en Arabie saoudite ? Par Fahd Shoqiran - Actuarabe
    http://actuarabe.com/en-quoi-va-consister-lenseignement-de-la-philosophie-en-arabie-saoudite

    Enseigner la philosophie demande aux enseignants qu’ils ne jettent pas des réponses toutes faites aux étudiants et qu’ils n’écrasent pas leurs jeunes et vifs esprits. Ils doivent faire de la leçon de philosophie un atelier de discussion, sans dénigrement ni blâmes. La philosophie traite des évidences et des vacuités. Les étudiants doivent donc pouvoir poser les questions qui leur trottent dans la tête sans crainte. Que vaut la philosophie si son enseignement ne se base pas sur l’apprentissage de l’indépendance et du courage face aux dangers, aux questions et aux autres idées.

    Le lycée convient pour enseigner la philosophie avec un corpus solide. C’est à cet âge que l’homme commence à se former et à décider de son futur professionnel, scientifique et académique. La philosophie peut contribuer à améliorer les choix existentiels de l’homme et sa détermination à choisir ce qu’il veut faire de sa vie aux niveaux scientifique et professionnel.

    L’enseignement de la philosophie ne détruit pas les traditions et n’est pas hostile aux fondements de la société. C’est un large espace de discussion public, d’éducation de l’esprit, préservant la pensée de la rigidité, du fanatisme et de l’immobilisme. Bien entendu, la philosophie n’a pas pour mission de produire des sociétés extraordinaires mais il s’agit d’un pas dans la bonne direction, en accord avec les grands développements que connaît l’Arabie saoudite sous l’impulsion d’une politique courageuse.

  • La fonction pétrolière assignée à son protectorat saoudien par l’Amérique, par Gilbert Achcar dans Al-Quds Al-Arabi - Actuarabe
    http://actuarabe.com/la-fonction-petroliere-assignee-a-son-protectorat-saoudien-par-lamerique

    L’Arabie saoudite remplit une fonction pétrolière décisive pour l’hégémonie mondiale américaine : Riyad peut influencer les prix mondiaux du pétrole comme aucun autre Etat, en raison de ses réserves considérables et du fait qu’elle soit un des premiers exportateurs de pétrole au monde. L’Arabie saoudite est aussi le plus riche des grands exportateurs en ce qui concerne le revenu pétrolier par habitant. Toutes ces données permettent à l’Arabie saoudite de faire preuve d’une grande souplesse pour supporter la baisse des prix du pétrole suite à l’augmentation des exportations, ou baisser les exportations pour faire monter les prix.

  • Quel bilan du G20 pour Ben Salman ? Par Abdelbari Atwan - Actuarabe
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    La plupart des dirigeants qui ont serré la main au Prince Ben Salman l’ont rencontré en coulisses. Nous parlons ici des chefs des grandes nations telles que la Chine, l’Inde, la Corée du Sud, la Grande-Bretagne, la France, le Canada et le Mexique. Certains se sont concentrés sur les liens commerciaux, d’autres comme Theresa May lui ont demandé de collaborer avec les enquêteurs turcs dans l’affaire Khashoggi afin que les responsables soient punis de manière transparente, et de soutenir les négociations au Yémen. Quant à Emmanuel Macron, il est allé encore plus loin en demandant une enquête internationale pour déterminer les coupables et les juger. Une vidéo de la rencontre entre les deux chefs d’Etat montre le Président français reconnaissant son inquiétude et accusant le Prince saoudien de ne pas l’écouter, ce que ce dernier a réfuté. Justin Trudeau, le Premier Ministre canadien et dont les liens entre son pays et l’Arabie saoudite sont tendus, a été le plus audacieux en ouvrant l’imposant dossier des violations des droits de l’homme en Arabie saoudite et en évoquant à nouveau la question des militants et militantes incarcérés, en plus de l’affaire Khashoggi.

  • Que la lumière soit faite sur les transgressions de l’Arabie saoudite - Actuarabe
    http://actuarabe.com/que-la-lumiere-soit-faite-sur-les-transgressions-de-larabie-saoudite

    L’Arabie saoudite figure au second rang des clients de la France entre 2008 et 2017, note le Rapport au Parlement 2018 sur les exportations d’armement de la France, qui relève une très forte croissance des matériels « made in France » livrés à l’Arabie saoudite depuis le début des hostilités. 643,70 M€ en 2014, 900 M€ en 2015, 1 Md€ en 2016, 1.3 Md€ en 2017… Des super contrats, négociés par le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, puis validés par le président Hollande. Le rapport révèle aussi que 174 licences étaient encore en discussion avec le royaume en 2017. Montant total des « négos » : 14,7 milliards d’euros. À ce tarif, « il y en a pour tous les goûts » : 4.3 Mds € de missiles, de bombes et de roquettes, 4.5 Mds de matériels de conduite de tirs, 1.7 Md de navires…

  • Le sang des Palestiniens va-t-il permettre à Liberman de succéder à Netanyahou ? Dans Al-Quds Al-Arabi - Actuarabe
    http://actuarabe.com/le-sang-des-palestiniens-va-t-il-permettre-a-liberman-de-succeder-a-netan

    Ce nouveau désaccord entre Liberman et Netanyahou, qui pourrait renverser le gouvernement israélien, ne doit pas faire oublier que les deux hommes sont de la même nature. Liberman était directeur du cabinet de Netanyahou durant son premier mandat (1996-1999) et on peut le qualifier de fils politique de Netanyahou. Les deux hommes ont aussi en commun les accusations permanentes de corruption dont ils font l’objet. Liberman, qui a émigré en Israël en 1978 en provenance de l’ancienne république soviétique de Moldavie, s’appuie sur une « assise populaire » de juifs provenant comme lui des anciennes républiques soviétiques. Sa personnalité porte d’ailleurs les traces de la période soviétique avec ses idéologies colonialistes racistes et violentes dirigées contre les habitants originels. C’est pourquoi le Président palestinien Mahmoud Abbas l’a qualifié de « terroriste diplomatique ». Liberman a entre autres mené une campagne de haine contre les Palestiniens israéliens ne prêtant pas allégeance à l’Etat en déclarant qu’ils méritaient « qu’on leur coupe la tête avec des haches ».

  • La France veut « couvrir » son client saoudien, d’après Rai Al-Youm - Actuarabe
    http://actuarabe.com/la-france-veut-couvrir-son-client-saoudien

    Est-il possible qu’un pays si éloigné que le Canada reçoive une copie des enregistrements et que la France en soit privée ? Il est évident que le Ministre français des affaires étrangères fait les yeux doux à Riyad afin d’obtenir une grande part du gâteau de ses revenus pétroliers. Il est bien triste que la plupart des pays occidentaux, si ce n’est la totalité, fassent passer les transactions commerciales avant les libertés et les droits de l’homme.

  • Le retour de « l’Etat islamique » ? Par Rai Al-Youm - Actuarabe
    http://actuarabe.com/le-retour-de-letat-islamique

    Si les informations parlant de la reprise de ses actions en Jordanie afin d’en faire un nouveau siège régional en exploitant la frustration populaire, l’inflation et la corruption, sont vraies, l’organisation pourrait vivre une nouvelle période d’ « expansion » horizontale dans plusieurs régions avec un retour aux méthodes de la maison-mère, Al-Qaïda. Il abandonnerait alors complètement la théorie de « l’établissement » avec l’institution d’un Etat islamique, comme cela s’est produit en Irak et en Syrie en 2014.

    La Jordanie est sur le radar de « l’Etat islamique », où il est chaleureusement accueilli dans certaines de ses régions où le salafisme est bien implanté, comme les villes de Zarka, où est né Abou Moussaab Az-Zarkaoui, Maan et Al-Karak. Il ne faut pas oublier le retour de nombreux « moudjahidines » de Syrie par différents chemins et la présence de théoriciens de l’organisation dans le pays, ce qui explique les dernières attaques terroristes à Salt et Al-Karak.

  • Les dictatures arabes : l’acide du développement et la scie de la réforme ! Par Al-Quds Al-Arabi - Actuarabe
    http://actuarabe.com/les-dictatures-arabes-lacide-du-developpement-et-la-scie-de-la-reforme

    Le tremblement de terre politique causé par l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi nous remet en mémoire d’autres assassinats célèbres perpétrés par les régimes arabes contre leurs opposants. On pense notamment à deux meurtres qui sont des plaies béantes dans l’histoire politique arabe et ont de nombreuses ressemblances avec l’assassinat de Khashoggi : ils se sont passés en dehors des pays des deux victimes, leurs détails sont restés mystérieux, les récits de l’exécution, de la torture et de la disparition du cadavre se sont multipliés, de nombreux groupes politiques et sécuritaires ont été accusés.

  • Le gendre de Trump fait tout pour sauver Ben Salman, par Gilbert Achcar dans Al-Quds Al-Arabi - Actuarabe
    http://actuarabe.com/le-gendre-de-trump-fait-tout-pour-sauver-ben-salman

    L’ensemble des médias internationaux ont mis en avant les échecs de Ben Salman à la suite de ses actions inconsidérées et l’assassinat de Khashoggi n’est que la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Mais le Prince héritier n’a pas pris en compte le fait que les actes que peut se permettre un dirigeant autoritaire comme Vladimir Poutine ne peuvent pas être commis aussi facilement par un dirigeant otage des Etats-Unis. Personne ne doute de la responsabilité directe de Poutine dans la tentative d’assassinat de l’ancien espion russe en Grande-Bretagne il y a huit mois, mais cette action n’a pas fait trembler le trône du nouvel empereur de Russie. Ce dernier ne dépend de personne et possède tous les éléments constitutifs du pouvoir. Il a même entre ses mains les éléments constitutifs de la puissance internationale, dont il se sert pour soutenir par exemple la famille Assad en Syrie.

  • Le boycott du « Davos du désert » annonce des jours difficiles pour l’Arabie saoudite, par Rai Al-Youm - Actuarabe
    http://actuarabe.com/boycott-davos-desert

    La représentation du Royaume comme un pôle d’investissement a été violemment ébranlée quand Ben Salman a incarcéré 350 des principaux hommes d’affaire saoudiens et quelques grands princes tels que Walid Ben Talal sous prétexte de lutte contre la corruption. Il semble que l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi dans le consulat saoudien en Turquie ait porté un coup fatal à cette image, d’autant que la plupart des ministres qui ont annulé leur participation représentent des Etats européens alliés du Royaume. Ils veulent faire passer le message que la justice et les droits de l’homme priment sur les transactions commerciales.

    Nous pensons que le boycott de cette conférence économique importante n’est qu’une première mesure, qui devrait être suivie d’autres plus douloureuses pour le Royaume d’Arabie saoudite et son économie, avec des menaces de sanctions économiques et la réactivation de la loi JASTA permettant aux victimes des attentats du 11 septembre, perpétrés par 19 membres d’Al-Qaïda, d’obtenir des dédommagements.

  • Khashoggi : pourquoi l’Arabie saoudite l’a tué ? Par Walid Sharara dans Al-Akhbar - Actuarabe
    http://actuarabe.com/khashoggi-pourquoi-larabie-saoudite-la-tue

    Mohammed Ben Salman, sous le patronage de son père, a mené un véritable coup d’état qui a changé la nature du régime saoudien et a mis en place une nouvelle légitimité politique basée sur la monopolisation par un seul pôle de la famille royale des rênes du pouvoir et de ses prérogatives, au point que certains observateurs ont parlé de la fin du royaume saoudien et du début du royaume salmanien. Avant le coup d’état, le régime saoudien était en partie multipolaire, avec un groupe de princes influents à la tête des différentes institutions politiques, sécuritaires et militaires de l’Etat. Ils participaient à la prise de décision politique et cela était très important dans le réseau puissant et profond de relations tissées avec les alliés du Royaume. Parmi ceux-ci, il y a des princes qui ont joué un rôle décisif dans la politique extérieure et sécuritaire du Royaume comme Turki Al-Faysal, Mohammed Ben Nayef, Muqrin Ben Abdelaziz et Saoud Al-Faysal. Mais le Prince héritier n’a pas hésité à arrêter un grand nombre de ces princes et les hommes d’affaires qui leur étaient liés, ainsi que des personnalités politiques possédant des liens organiques avec certains anciens pôles du pouvoir. Il les a torturés et humiliés afin d’arracher leur loyauté et mettre la main sur une bonne partie de leur fortune. C’est dans ce cadre qu’est intervenue l’arrestation du Premier ministre libanais Saad Hariri et l’on ne peut comprendre la décision de Khashoggi de quitter l’Arabie saoudite pour se réfugier aux Etats-Unis et commencer à critiquer publiquement la nouvelle équipe au pouvoir que dans ces circonstances. La violence excessive utilisée par cette équipe envers ses adversaires montre qu’elle a peur de ne pas pouvoir mener à terme son coup d’état en vidant les institutions des éléments fidèles aux anciens pôles et en coupant leurs canaux de communication avec des parties occidentales et américaines influentes. Il ne fait aucun doute que Khashoggi incarnait l’un de ces canaux.

  • Un accord a été trouvé pour clore le dossier Khashoggi, par Abdelbari Atwan - Actuarabe
    http://actuarabe.com/un-accord-a-ete-trouve-pour-clore-le-dossier-khashoggi

    a question est maintenant de savoir qui sera le « bouc-émissaire » sacrifié à la place du Roi saoudien, du Prince héritier et des dirigeants du Royaume ? Quel est le prix à payer à la Turquie et aux Etats-Unis pour étouffer ce crime ?

    La transaction de Lockerbie
    Pour répondre à cette question, du moins en partie, il faut revenir à l’affaire de Lockerbie et la transaction qui a été trouvée pour sauver le Colonel Muammar Khadafi et lever le terrible blocus de la Libye. Il est d’ailleurs paradoxal que le Royaume d’Arabie saoudite et le prince Bandar Ben Sultan, son ambassadeur à Washington de l’époque, ait été parmi les principaux artisans de cette transaction.

    J’ai rencontré en personne le principal accusé, ou plutôt le « bouc-émissaire » libyen de cette affaire, Abdelbaset Al-Megrahi. C’était un agent des services de sécurité libyens, qui a été condamné à la prison à vie pour avoir mis une bombe dans une des valises de l’avion de la Pan Am qui a explosé au-dessus de l’Ecosse et fait environ 300 victimes. Al-Megrahi, qui m’avait invité à lui rendre visite dans sa prison à Glasgow, m’a affirmé qu’il n’avait rien à voir avec ce crime. Il souffrait d’un cancer de la prostate en phase terminale et n’avait plus que quelques mois à vivre. Il s’est alors mis à pleurer à chaudes larmes, comme jamais je n’ai vu quelqu’un pleurer.

    Al-Megrahi m’a dit qu’il aurait assez de courage pour dire qu’il avait commis ce crime car il n’avait plus rien à perdre mais m’a affirmé qu’il avait été sacrifié pour sauver d’autres personnes. Abdel Rahman Shalgham, ancien Ministre libyen des affaires étrangères et camarade de classe, m’a confirmé quelques semaines plus tard que la Libye n’avait rien à voir avec Lockerbie et qu’ils avaient payé environ trois milliards de dollars en compensation aux Etats-Unis afin que le blocus soit levé. Cet homme est toujours vivant…

  • Trump et l’affaire Khashoggi, par Abdelbari Atwan - Actuarabe
    http://actuarabe.com/trump-khashoggi

    Revenons au point le plus important de notre article : l’administration Trump est embarrassée et ne veut prendre aucune mesure contre le Royaume d’Arabie saoudite, même si sa culpabilité est prouvée. Le Président américain a déclaré mot pour mot dans cet entretien : « Arrêter les ventes d’armes nous ferait du mal. Il y a les emplois et beaucoup d’autres choses. L’économie de notre pays n’a jamais aussi bien tourné et cela est en partie dû à nos systèmes de défense…Franchement, je pense que la pilule serait difficile à avaler ». Il a fermement critiqué les 22 membres du congrès américain qui lui ont adressé une lettre pour lui demander d’imposer des sanctions contre l’Arabie saoudite en application de la loi Magnitsky. Il a répondu qu’ils étaient allé bien vite en besogne et que cela nuirait aux Etats-Unis.

    Ces paroles révèlent que la priorité est actuellement donnée à la conclusion d’un marché secret sur le « dos » de la victime et non à la recherche de la vérité. Il y a des discussions à ce sujet entre trois responsables américains, John Bolton (conseiller à la sécurité nationale), Jared Kushner (gendre et conseiller du Président Trump) et Mike Pompeo (Ministre des Affaires étrangères), et le Prince héritier Mohammed Ben Salman. Dans le même temps, il y a des discussions secrètes entre la Turquie et l’Arabie saoudite alors que l’on dit que le gouvernement turc ne veut pas de confrontation avec l’Arabie saoudite, « puissance régionale », et cherche une « issue négociée » à cette crise.

  • Nadia Murad et son Prix Nobel : la paix pour les Yazidis et la mort pour les Palestiniens ? Par Al-Quds Al-Arabi - Actuarabe
    http://actuarabe.com/nadia-murad-et-son-prix-nobel-la-paix-pour-les-yazidis-et-la-mort-pour-le

    Il faut croire que c’est son point de vue « impartial » envers les conflits au Moyen-Orient et sa « défense de tous les opprimés » qui ont poussé Nadia Murad à se rendre en Israël pour s’entretenir avec des membres de la Knesset sur les persécutions et meurtres dont étaient victimes « son peuple ». Elle a fait part de sa « grande joie » d’être en Israël et a considéré que « ce pays qui a connu l’holocauste comprend les crimes commis par Daech contre le peuple yazidi et de nombreuses minorités en Irak et en Syrie ».

  • La disparition troublante de Jamal Khashoggi, par Al-Quds Al-Arabi - Actuarabe
    http://actuarabe.com/la-disparition-troublante-de-jamal-khashoggi

    Ce qui est troublant, comme le dit Khashoggi, c’est que la plupart des personnes arrêtées sont non seulement des intellectuels respectés mais surtout qu’ils étaient encore il y a peu au service de l’Etat dont ils sont victimes aujourd’hui. Khashoggi lui-même a été le rédacteur en chef du quotidien Al-Watan, avant d’être conseiller en communication du prince Turki Al-Faysal, ambassadeur d’Arabie saoudite en Grande-Bretagne puis aux Etats-Unis. La plupart des personnes arrêtées sont des prédicateurs, des écrivains et des vedettes des réseaux sociaux qui ont soutenu les projets de réforme du Prince héritier. Ils ne sont pas, Khashoggi en tête, des opposants et n’ont aucun lien avec les Frères musulmans. Cela n’a pas empêché la machine répressive de les incarcérer et de fabriquer de graves accusations à leur encontre. Pour quelle raison ?

  • Série d’assassinats de femmes irakiennes par des « inconnus », dans Al-Quds Al-Arabi - Actuarabe
    http://actuarabe.com/les-assassinats-de-femmes-irakiennes-par-des-inconnus

    La police a refusé de qualifier le meurtre de l’activiste Souad Al-Ali, qui soutenait les manifestations dans sa ville de Basra, de politique. Elle a déclaré que cet assassinat n’avait aucun lien avec les protestations, mais l’assassin a utilisé un pistolet silencieux et les gestes du tueur montrent qu’il était bien entraîné : il s’est rapidement éloigné de la caméra et ne l’a jamais regardée, il a visé la tête de sa victime. Tout cela indique une opération des services secrets.

    Cette manœuvre des autorités pour fuir leurs responsabilités nous rappelle les chiffres annoncés par le Forum des journalistes irakiennes, qui parle de 12 cas de meurtres et atteintes au droit des journalistes femmes en Irak durant l’année 2018. Ces cas englobent en plus des meurtres et des agressions armées, le harcèlement, le chantage, la diffamation, et les menaces venant de bandes armées…

  • Le discours de Mahmoud Abbas à l’ONU : une mascarade ! Par Abdelbari Atwan - Actuarabe
    http://actuarabe.com/discours-de-mahmoud-abbas-a-lonu-une-mascarade

    La communauté internationale ne remerciera pas le Président Abbas pour son engagement à rejeter la violence et à ne pas retourner au « terrorisme », c’est-à-dire à la résistance légitime à l’occupant. Comment pourrait-elle le remercier alors que 170 Etats membres ont eux-mêmes obtenu leur liberté et leur indépendance en luttant et non en quémandant et en faisant semblant de s’apitoyer sur les droits bafoués depuis les pupitres des organisations internationales.

    Cela fait pratiquement dix ans que le Président Abbas parle de résistance populaire pacifique comme unique choix, mais où est cette résistance ? Pourquoi les services de sécurité de l’Autorité palestinienne mettent tous les activistes en prison et transmettent leurs dossiers aux autorités d’occupation ? Arrêtez donc de mentir et de raconter n’importe quoi. Respectez votre grand peuple, vos martyrs et vos prisonniers.

  • Attaque d’Ahwaz : l’explication « complotiste » ne suffit pas, d’après Al-Quds Al-Arabi - Actuarabe
    http://actuarabe.com/attaque-dahwaz-lexplication-complotiste-ne-suffit-pas

    Le défilé militaire commémorait le début de la guerre irako-iranienne dans une ville à majorité arabe, à l’intérieur d’une région autrefois appelée Arabistan, que les Britanniques ont occupée et dont ils ont chassé le gouverneur Khazaal Al-Kaabi et son fils Abdelkarim, avant de la rattacher à l’Iran en 1925. Le nombre des habitants arabes de cette région est d’environ 10 millions (la plupart d’entre eux étaient chiites mais 40% sont devenus sunnites pour raisons « politiques », par refus de l’hégémonie nationale perse). Cette région est riche en pétrole mais ses habitants souffrent de discriminations. Elle a aussi été victime d’une opération destinée à modifier sa démographie puisqu’environ 4 millions de Perses y ont été ajoutés, ce qui en fait un des nombreux foyers de protestation en Iran, ayant d’ailleurs participé aux manifestations de la fin d’année dernière.

  • Les régimes arabes et Trump, dans Al-Arabi Al-Jadeed - Actuarabe
    http://actuarabe.com/les-regimes-arabes-et-trump

    Il est évident que le concept de sécurité nationale a un sens particulier dans le monde arabe, au niveau de la pratique et de la théorie (en relations internationales), car il se limite à la sécurité des régimes au pouvoir : la famille régnante dans les régimes monarchiques, la minorité stratégique (qui peut-être religieuse, ethnique, régionale, ou un mélange des trois) dans les régimes républicains. Certaines de ces républiques se sont transformées en monarchies hybrides, avec une présidence à vie et la transmission linéaire du pouvoir, même si la Syrie est le seul exemple de « réussite » alors que les deux autres tentatives ont été tuées dans l’œuf en Egypte et au Yémen. Résumer la sécurité nationale à la sécurité du groupe au pouvoir signifie qu’en cas de pressions extérieures, la groupe au pouvoir préfère abandonner les intérêts supérieurs nationaux afin de rester au pouvoir, d’autant que sans le soutien extérieur, nombre de ces régimes auraient fait long feu.

  • Les régimes arabes et Trump, dans Al-Arabi Al-Jadeed - Actuarabe
    http://actuarabe.com/les-regimes-arabes-et-trump

    Il est évident que le concept de sécurité nationale a un sens particulier dans le monde arabe, au niveau de la pratique et de la théorie (en relations internationales) car il se limite, dans le monde arabe, à la sécurité des régimes au pouvoir : la famille régnante dans les régimes monarchiques, la minorité stratégique (qui peut-être religieuse, ethnique, régionale, ou un mélange des trois) dans les régimes républicains. Certaines de ces républiques se sont transformées en monarchies hybrides, avec une présidence à vie et la transmission linéaire du pouvoir, même si la Syrie est le seul exemple de « réussite » alors que les deux autres tentatives ont été tuées dans l’œuf en Egypte et au Yémen. Résumer la sécurité nationale à la sécurité du groupe au pouvoir signifie qu’en cas de pressions extérieures, la groupe au pouvoir préfère abandonner les intérêts supérieurs nationaux afin de rester au pouvoir, d’autant que sans le soutien extérieur, nombre de ces régimes auraient fait long feu.

  • Le spectre de Khadafi hante toujours l’ONU, dans Rai Al-Youm - Actuarabe
    http://actuarabe.com/le-spectre-de-khadafi-hante-toujours-lonu

    La décision de renverser le colonel Muammar Khadafi n’a pas été prise à cause des massacres qu’il a commis envers son peuple ; cela n’était qu’un prétexte. Elle a été prise car il s’opposait à l’Occident colonisateur, à l’occupation israélienne et soutenait la résistance. Il voulait renforcer l’unité africaine par le développement, les investissements et le commerce entre les Etats africains. Il avait mis de côté une partie des richesses de la Libye pour émettre le « dinar africain » comme substitut aux monnaies occidentales (l’euro et le dollar), ce que les archives françaises confirment. Elles soulignent aussi l’implication du Président Sarkozy et du Premier ministre britannique David Cameron dans ce renversement. Silvio Berlusconi, l’ex-Premier ministre italien, a d’ailleurs témoigné pour l’histoire à ce sujet.

  • Le piège des accords d’Oslo, par Abdelbari Atwan - Actuarabe
    http://actuarabe.com/le-piege-des-accords-doslo

    Je me rappelle qu’il m’a pris à part quand nous sommes sortis de son bureau dans le quartier Jugurtha à Tunis pour aller marcher et s’éloigner des appareils d’écoute, et m’a dit : « Je vais te dire une chose que tu ne devras dévoiler qu’après ma mort ». Il a soupiré avant de déclarer : « Je vais rentrer en Palestine grâce à Oslo, malgré toutes mes réserves, afin d’y faire revivre l’OLP et la résistance. Je te promets que tu verras les Juifs fuir la Palestine comme les rats fuient le navire qui coule. Cela ne se passera pas dans ma vie mais durant la tienne ». Il m’a affirmé qu’il ne faisait pas du tout confiance aux Israéliens et je pense qu’il était sincère.

    Le Président Arafat est mort en martyr comme il le souhaitait, tué par le poison des Israéliens après avoir été assiégé dans son bureau pendant des mois, car il avait refusé de signer les accords de Camp David et d’abandonner Jérusalem ainsi que le droit au retour. Il a déclenché la seconde intifada et se procurait des armes de partout où il pouvait. Je sais qu’il collaborait avec les combattants du Hamas à Gaza et en Cisjordanie, leur fournissait de l’argent et des armes. Il a d’ailleurs mis en place un pont avec le Hezbollah au Sud du Liban : ils envoyaient des armes à bord de bateaux dans des tonneaux, qu’ils jetaient à la mer en face des côtes de Gaza. Il savait bien que les Israéliens ne voulaient pas la paix, n’étaient prêts à aucune concession et refusaient la constitution d’un Etat palestinien.

  • La bataille d’Idlib et ses scénarios, par Abdelbari Atwan - Actuarabe
    http://actuarabe.com/bataille-idlib-scenarios

    Le journal de droite Wall Street Journal, considéré comme proche de l’administration américaine, rapporte d’après de hauts responsables que le Président Donald Trump « étudie la possibilité de frappes américaines contre les forces russes et iraniennes en Syrie ». Il affirme aussi que « le Président Al-Assad a donné son accord pour l’utilisation de chlore dans l’attaque d’Idlib, ce qui pourrait entraîner une réaction américaine », et que le Ministère de la défense a préparé le « scénario » d’une intervention armée, qui n’attend plus que l’accord du Président pour être exécuté.