AF_Sobocinski

Géographe, géomaticien et historien de formation. Joueur de go et secouriste sur mon temps libre.

  • #États-Unis : une femme incarcérée veut être libérée au motif que son #fœtus est une personne
    https://www.rfi.fr/fr/am%C3%A9riques/20230225-%C3%A9tats-unis-une-femme-incarc%C3%A9r%C3%A9e-veut-%C3%AAtre-lib%C3%A9

    En Floride, une femme enceinte incarcérée pour meurtre demande cette semaine à être libérée en raison du fœtus qu’elle porte. Selon son avocat, l’enfant à naître doit être considéré comme une personne et à ce titre, il serait incarcéré injustement.

    #droit #avortement

  • Faillites d’entreprises : une lanceuse d’alerte dénonce le scandale des milliards envolés
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/02/20/faillites-d-entreprises-une-lanceuse-d-alerte-denonce-le-scandale-des-millia

    Elle ne s’imaginait certes pas un destin de lanceuse d’alerte. Houria Aouimeur, 53 ans, a toujours préféré la discrétion, à l’image de son parcours, dans l’ombre du patronat. Elle ne pensait pas, non plus, avoir un jour besoin d’une sécurité rapprochée, ni devoir s’épancher devant des enquêteurs pour révéler les secrets d’un système où les milliards d’euros coulent à flots, dans une certaine opacité. Houria Aouimeur n’envisageait pas, enfin, se trouver en position d’être licenciée pour faute lourde, quatre ans après son arrivée à la tête de la délégation Unédic-AGS.

    (...) Fin 2018, cette juriste de formation décroche un poste enviable : directrice nationale de l’Agence de garantie des salaires, l’AGS, un mécanisme méconnu qui permet aux employés des nombreuses entreprises françaises placées chaque année en redressement judiciaire (42 000 en 2022) de continuer à percevoir leur rémunération. Les sommes brassées par cet amortisseur social sont colossales. Financée par les cotisations patronales, l’AGS a versé, sur les treize dernières années, 24 milliards d’euros.

    Précision essentielle : l’AGS n’est pas directement en contact avec les salariés. Ce sont les 300 mandataires judiciaires répertoriés en France – accompagnés d’une cohorte d’avocats, d’experts et de conseils en tout genre – qui touchent les fonds, qu’ils sont ensuite chargés de redistribuer aux salariés. Le « marché » des entreprises défaillantes est, selon la formule de Mme Aouimeur, « un gigantesque fromage ». Qui attise les convoitises. Au point, assure-t-elle en substance, d’être le théâtre de nombreuses dérives.

    Courriers anonymes

    Peu après la nomination de Mme Aouimeur, la Cour des comptes relève, dans un rapport de février 2019, des « ambiguïtés » dans le régime de garantie des salaires et une « forte dépendance » vis-à-vis des mandataires judiciaires. A la même période, Houria Aouimeur prend connaissance d’un audit qu’elle avait commandé, dès sa prise de fonctions, au cabinet EY. En effet, se souvient-elle, « assez vite, les premiers bruits de malversations » lui étaient parvenus.
     
    Le rapport d’EY conforte ses soupçons. Elle s’en ouvre auprès du Medef, instance suprême qui chapeaute tout le système. Son président, Geoffroy Roux de Bézieux, le confirme au Monde : « Houria nous avait contactés pour nous dire, “j’ai découvert un certain nombre d’affaires”, et je lui avais donné tout mon soutien pour démêler tout ça. Donc elle a commandé un premier rapport chez EY, qui mettait au jour le fait que l’ancien directeur avait monté un petit système de corruption. Et commençaient aussi à tourner quelques soupçons sur des administrateurs ou mandataires judiciaires. » En conséquence, en mars 2019, l’AGS et le Medef déposent une plainte, notamment pour « vol, corruption, prise illégale d’intérêts ».
    Le Monde a pu consulter le rapport EY, intitulé « projet Albatros », ainsi que la plainte. Trois personnes sont directement mises en cause : le prédécesseur de Mme Aouimeur à la tête de l’AGS, Thierry Météyé, l’ex-responsable de son service juridique, Béatrice Veyssière, et l’avocate parisienne Valérie Dutreuilh.

    (...) Dès février 2019, elle a déposé une plainte dans laquelle elle dénonce « des corruptions dont se serait rendu coupable [son] prédécesseur en labélisant des mandataires judiciaires (…) ce qui leur donne droit aux versements automatiques des salaires, sans vérification a priori de la réalité de l’existence des entreprises et de leurs salariés ».
    En clair, des mandataires indélicats, destinataires des fonds que leur confie l’AGS et qu’ils sont censés reverser aux salariés, les garderaient pour eux. Elle poursuit : « J’ai alors compris qu’il y avait un lien [avec ses ennuis] car nous étions en train de découvrir beaucoup d’actes qu’on peut considérer comme de la malversation et de la corruption. »

    https://justpaste.it/aoiba

    #entreprises #faillites #patronat #Unedic #corruption

    • Qui veut la peau de la lanceuse d’alerte du patronat ?

      Houria Aouimeur a dénoncé des détournements de fonds de très grande ampleur au sein de l’organisme patronal qu’elle dirige, la délégation Unédic-AGS. Plusieurs milliards d’euros se seraient envolés. Depuis, elle vit dans la peur : menaces, harcèlements, filatures…

      Par Matthieu Aron publié le 20 février 2023 à 12h03
      https://www.nouvelobs.com/justice/20230220.OBS69795/qui-veut-la-peau-de-la-lanceuse-d-alerte-du-patronat.html

      Ce 13 juillet 2019, un soleil radieux éclaire Paris. Houria Aouimeur est à la fête. La jeune femme brune, entourée de sa famille et de ses amis, apparaît tout sourire sur les photos prises à la mairie du 18e arrondissement. Pourtant, sur les mêmes clichés, juste derrière elle, figure une ombre. Un homme en noir. C’est l’un de ses gardes du corps qui la suit depuis plus de six mois, à tout instant, dans tous ses déplacements… même sur les lieux de son mariage. La vie d’Houria Aouimeur a basculé dix mois plus tôt. Quand le Medef, dont Geoffroy Roux De Bezieux vient alors de prendre la tête, a proposé un job à haut risque à cette juriste expérimentée travaillant pour l’organisation patronale depuis 2012, d’abord en tant que directrice des affaires sociales, puis comme directrice générale de sa branche conseil : aller faire le ménage au sein de la DUA, la « délégation Unédic-AGS ».

      Inconnu du grand public, cet organisme patronal remplit pourtant une mission essentielle : grâce à une cotisation d’environ 1,5 milliard d’euros par an, il permet de rémunérer les salariés au moment où leur société est placée en liquidation judiciaire. De 2012 à 2022, plus de 2 millions d’employés dans 240 000 entreprises en faillite ont ainsi pu bénéficier de ce fonds de garantie pour un montant total de 18 milliards d’euros. Or, au fil du temps, la DUA est devenue une véritable pétaudière : management opaque, factures exorbitantes, contrôles quasi inexistants…
      Des pertes annuelles de « 1,5 milliard d’e
      uros »

      Las, le nettoyage a viré au polar. Et la vie d’Houria Aouimeur au cauchemar. Malgré les menaces, les intimidations, les filatures, la directrice générale dénonce depuis quatre ans des détournements de très grande ampleur au préjudice du fonds de garantie. Les pertes se chiffreraient en milliards d’euros. Ses révélations ont provoqué un tremblement de terre au sein du monde patronal. Une volonté de transparence qu’elle paye très cher. Ces derniers mois, l’Unédic a déclenché plusieurs procédures contre elle et envisage même désormais de la licencier. La directrice, épuisée, est aujourd’hui en arrêt maladie.

      Les secrets que la lanceuse d’alerte tente de mettre au jour sont-ils à ce point dérangeants ? A-t-elle ouvert une boîte de Pandore que l’Unédic, comme le Medef, qui doit choisir dans quelques mois son nouveau président, préféreraient voir refermer au plus vite ? Ses avocats William Bourdon et Jérôme Karsenti, qui viennent de saisir la justice pour harcèlement moral, en sont convaincus : « On veut la bâillonner », disent-ils. « Les représailles dont je suis la victime, comme le sont également les membres de mon équipe de direction, ne sont qu’un contre-feu mis en place par ceux qui craignent l’émergence de la vérité », confie la directrice générale de la DUA.

      Dès sa prise de fonction fin 2018, Houria Aouimeur lance un audit. Elle met le doigt sur des prestations juridiques et de communication surfacturées, porte plainte au nom de la DUA contre les agissements de son prédécesseur, Thierry Météyé, resté en poste durant 37,5 ans (en novembre 2021, sollicité par « le Monde », ce dernier soutenait que toutes les allégations contre lui étaient infondées). A l’époque, le Medef et l’Unédic s’associent aux poursuites engagées. Mais la directrice générale ne s’arrête pas là. Avec l’appui d’un cabinet comptable indépendant, mois après mois, elle met au jour des malversations d’une tout autre ampleur.

      Rien que sur la période 2013-2018, des dizaines, voire des centaines, de millions d’euros auraient disparu. Du moins à en croire une seconde plainte déposée le 15 octobre 2019 qui va jusqu’à évoquer des pertes annuelles de « 1,5 milliard d’euros ». Dans ce document, la DUA pointe principalement la responsabilité de nombreux mandataires judiciaires. Ces professionnels, chargés de gérer la liquidation des entreprises en faillite, se voient accusés d’avoir conservé dans leurs études une partie des avances destinées aux salariés. Une instruction est alors ouverte pour « faux et abus de confiance ». Elle est confiée au juge d’instruction parisien Vincent Lemonier.
      Serrure forcée, lettre anonyme…

      Seulement, plus Houria Aouimeur progresse dans ses découvertes, plus elle est l’objet de menaces et moins elle est soutenue par son organisme de tutelle. Les premières intimidations qu’elle a subies remontent au 4 janvier 2019. La serrure de sa porte d’entrée est forcée, son nom arraché sur sa boîte aux lettres. Puis, moins d’un mois plus tard, le 26 janvier, elle reçoit, via un pseudo sur Facebook, une photo plutôt menaçante. Celle de trois hommes tatoués, torse nu, les mains sur les oreilles, les yeux et la bouche, qui lui intiment de « ne pas voir, de ne pas entendre et de ne rien dire ». Deux jours après, le 28 janvier à midi, sa femme de ménage, présente dans son appartement parisien, sent une forte odeur venant du palier, s’écrie « c’est quoi, ça ? », ouvre la porte, entend du bruit dans le couloir et découvre que la porte d’entrée vient d’être taguée avec une bombe de peinture noire.

      Enfin, le 31 janvier, une lettre anonyme parvient au président de l’Unédic. Son scripteur prête à Houria Aouimeur une fausse relation intime avec l’un de ses subordonnés, trois photos truquées sont jointes. Dans le même temps, toujours en janvier 2019, un huissier de justice qui a mis sous scellés du matériel informatique de la DUA lance une alerte. Il dit redouter « un cambriolage » et recommande au plus vite « l’achat d’un coffre-fort ». Peu de temps après, « des visiteurs se sont introduits de nuit dans nos locaux. Ils ont tenté de forcer le bureau de la comptable », se souvient Jacques Savoie, à l’époque adjoint à la directrice de la DUA.

      Surtout, à partir de début février 2019, la directrice constate que des individus, très souvent les mêmes, sont positionnés le matin devant son domicile. Ces hommes la suivent, parfois jusqu’à son travail, et demeurent sous les fenêtres de son bureau. Sans se cacher, juste pour l’intimider. Plusieurs de ses collaborateurs observent des agissements identiques. Ainsi, Jean-Paul Toselli, le référent informatique à la DUA, se rappelle fort bien avoir vu « un motard se stationner le matin, plusieurs fois par semaine, devant l’entrée du siège ». « Et il ne venait que lorsque Houria Aouimeur était présente au bureau », ajoute-t-il. Le Medef, dans un premier temps, décide de placer la directrice sous protection rapprochée 24 heures sur 24. Elle ne se déplace plus seule, n’emprunte plus sa voiture. Et sera même contrainte de déménager.
      Dérives des liquidateurs et mandataires judiciaires

      Ces menaces apparaissent au moment où Houria Aouimeur remet sérieusement en cause certaines pratiques des liquidateurs et mandataires judiciaires. A commencer par un privilège dont disposent près de la moitié des études : elles sont « labellisées », ce qui leur offre la possibilité de recevoir très rapidement des avances (souvent de plusieurs millions d’euros), sans qu’aucun contrôle préalable ne soit réalisé sur leur professionnalisme. D’autres ont pris la fâcheuse habitude de commencer par se rémunérer sur les fonds patronaux, avant de payer les salariés, ce qui est contraire à la loi.

      Plus préoccupant encore, des mandataires, après avoir liquidé les actifs des sociétés qu’ils gèrent (vente des locaux, du stock, des machines), ne restituent en moyenne que 30 % de l’argent avancé. Il y a aussi ceux qui n’hésitent pas à gonfler artificiellement dans leur comptabilité les sommes qu’ils doivent retourner à la DUA, pour éviter d’avoir à rembourser les autres débiteurs. Sans compter les mandataires qui ne clôturent jamais leurs dossiers. Or, au bout de dix ans, les études n’ont plus à justifier le non-remboursement des sommes avancées par le fonds de garantie. Ces non-restitutions représentent à elles seules la bagatelle de 550 millions d’euros entre 2013 et 2018.

      Au total, sur la même période, selon les calculs faits par Advolis, le cabinet comptable mandaté par Houria Aouimeur, les pertes se chiffrent à plus de 7 milliards. Un gouffre. Bien évidemment, ces chiffres sont à relativiser. En cas de faillite, il est logique qu’une entreprise, même en vendant ses actifs, ne puisse pas rembourser l’intégralité de ses dettes. D’où la création d’un mécanisme de solidarité. Il n’empêche : l’écart entre l’argent avancé par la DUA et les sommes qui lui sont réellement restituées demeure colossal.

      Au regard de cet enjeu financier et de la destination des fonds qui demeure à ce jour en grande partie mystérieuse, on imagine aisément que l’opération « mains propres » lancée par la nouvelle directrice a suscité un déchaînement de réactions. Les mandataires et administrateurs judiciaires crient au scandale. Leur représentant de l’époque, Christophe Thévenot, alors président de leur Conseil national (CNAJMJ), dénonce vertement dans un courrier envoyé dès juin 2019 des accusations « scandaleuses, ignominieuses et indignes », un climat de « suspicion généralisée » et une campagne de communication « agressive et hostile ».

      Dans les congrès organisés par la profession, le nom d’Houria Aouimeur est hué. La directrice se fait traiter de « folle » et de « délirante ». Encore aujourd’hui, la profession refuse de voir ses pratiques professionnelles remises en cause. Dans un communiqué daté du 9 février 2023, les mandataires démentent toujours aussi fermement « avoir conservé l’argent destiné à indemniser les salariés » et considèrent que les plaintes déposées contre eux sont « dénuées de fondement ».
      Un risque pèse « sur son intégrité physique »

      Houria Aouimeur, elle, après avoir connu une période de tranquillité durant la pandémie de Covid-19 – les intimidations ont cessé pendant cette période –, se retrouve de nouveau au cœur de la tempête à partir de juin 2020. Les allées et venues suspectes reprennent devant son domicile, puis, dans la nuit du 26 juin 2020, les locaux de la DUA, dorénavant équipés d’un système de vidéo, sont de nouveau « visités ». Sequentys, une société de sécurité privé, est appelée en renfort.

      Dans un rapport daté du 4 octobre 2021, ses enquêteurs relatent une très longue liste d’incidents. Le 23 juin 2021, Houria Aouimeur est interpellée brusquement dans un restaurant. Quinze jours plus tard, les détectives de Sequantys notent que « trois individus organisés dans un périmètre de triangulation » se sont placés « en observation » devant l’appartement de la directrice. Au moment où celle-ci sort dans la rue, l’un d’entre eux « vient à son contact, puis la regarde fixement à travers la vitre du taxi » dans lequel elle a juste le temps de s’engouffrer. Entre juillet et août 2021, à quatre reprises, et sans raison, souligne encore le rapport, « une alarme se déclenche à son domicile ». Son fils « est accosté dans la rue ». Enfin, sa résidence secondaire fait aussi l’objet d’une visite nocturne « sans que rien ne soit dérobé ».

      Dans son document final, la société privée de sécurité recommande à la directrice de « limiter dorénavant ses déplacements piétons », d’utiliser « systématiquement des taxis », de « sécuriser ses transmissions » et de conserver « secret » son agenda. Car, écrivent-ils, un risque pèse « sur son intégrité physique ». Son existence tourne au cauchemar.
      Etrange concordance des dates

      Mais le pire est peut-être encore à venir. Début décembre 2022, Houria Aouimeur découvre que son propre supérieur hiérarchique, Christophe Valentie, le directeur général de l’Unédic, a déclenché une enquête à son encontre par l’intermédiaire d’un cabinet externe, Monceau Experts. Lequel a passé au peigne fin ses frais professionnels : frais de bouche, d’hébergement, de taxis, d’essence. Tandis qu’elle s’émeut de cette procédure, elle se voit contrainte de se justifier dans un délai de 48 heures, par le biais de mails comminatoires : « Je te rappelle que je suis ton supérieur, lui écrit, le vendredi 9 décembre 2022, Christophe Valentie, ton attitude te place dans une situation d’insubordination. Si mes demandes ne sont pas satisfaites lundi, j’en tirerai toutes les conséquences. »

      Houria Aouimeur fournit alors les documents réclamés. « Ils attestent que les frais professionnels sont 40 % moins élevés sous sa direction que sous celle de son prédécesseur », assure son avocat William Bourdon. Depuis janvier, un nouvel audit a encore été demandé. « Alors qu’Houria Aouimeur œuvre pour le bien public, on pinaille sur des notes de taxis qu’elle a été obligés d’utiliser pour sa protection, tempête l’avocat. Clairement, on veut la faire taire. »

      Dans la plainte qu’il a déposée pour « harcèlement moral », William Bourdon souligne par ailleurs une étrange concordance des dates. Sa cliente s’est retrouvée ciblée par sa direction juste après avoir détaillé le 26 octobre 2022, pour la première fois, l’ensemble des malversations qu’elle avait découvertes au juge d’instruction qui l’avait convoquée. Une série d’« infractions financières », peut-on lire dans la plainte, « susceptibles d’être imputées à des responsables de premier plan de différentes institutions ».

      Pour sa part, Christophe Valentie n’a pas souhaité répondre à « l’Obs » et l’Unédic affirme dans un communiqué que le dossier judiciaire à l’instruction et les « graves manquements aux règles en vigueur » imputables à la directrice générale de la DUA sont deux affaires distinctes. L’organisation met en garde contre tout « amalgame ». De son côté, le Medef ne souhaite pas davantage s’exprimer. Houria Aouimeur, elle, en a été réduite à demander l’aide de la Défenseure des Droits. L’institution qui en France a pour mission d’assurer la protection des lanceurs d’alerte contre toutes les formes de représailles.

  • L’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire menacé de suppression : ses salariés en grève alertent sur un affaiblissement de l’expertise
    https://www.francetvinfo.fr/societe/nucleaire/l-institut-de-radioprotection-et-de-surete-nucleaire-menace-de-suppress
    https://www.francetvinfo.fr/pictures/CMOY67FVIUFynyrDIM0TlbbGJ4U/1500x843/2023/02/20/63f32fd82f21f_000-12l5ph.jpg

    Le gouvernement veut inscrire dans son projet de loi d’accélération du nucléaire la suppression de l’Institut de radioprotection et sûreté #nucléaire (#IRSN), en répartissant ses missions entre l’Autorité de #sûreté_nucléaire (#ASN) et du Commissariat à l’énergie atomique (#CEA).

  • La #prévention des #expulsions_locatives | Cour des comptes
    https://www.ccomptes.fr/fr/publications/la-prevention-des-expulsions-locatives

    La prévention d’un phénomène comme les expulsions locatives est par nature difficilement quantifiable ou évaluable. Elle l’est d’autant moins que les indicateurs font en l’espèce défaut. C’est donc seulement le prisme du #contentieux de l’expulsion, qui, bien que déformant, peut donner une idée des évolutions. Sur la période 2016-2019, ce contentieux a diminué de 18,5 %, avec 150 000 assignations en 2019, dernière année connue, contre près de 180 000 en 2016. Néanmoins, cette réduction n’est pas allée de pair avec une baisse du nombre des décisions d’expulsion ferme : un peu plus de 52 000 en 2019, soit un niveau quasiment égal à celui de 2016. Avec 95 % des assignations contentieuses, ce sont les impayés qui demeurent la principale cause des risques d’expulsion.

    Le pilotage national en matière de prévention s’avère limité. Si la délégation interministérielle à l’#hébergement et de l’accès au #logement (Dihal) est devenue compétente sur ce sujet depuis 2016, sa montée en puissance a été progressive et son action n’est visible que depuis 2020. Sur le plan opérationnel, l’action de prévention des expulsions repose sur une coordination locale délicate et dotée de moyens réduits. Bien que renforcés durant la crise sanitaire, les services de l’État chargés de la prévention de ces expulsions n’en demeurent pas moins confrontés à des difficultés opérationnelles qui restreignent leur rôle et rendent leur action difficilement évaluable.

    Depuis la loi Alur de 2014, la prévention des expulsions vise avant tout au maintien de l’occupant dans le logement. Le cadre législatif et réglementaire a notamment évolué afin de renforcer les résolutions amiables et faciliter la coordination des leviers d’action. Toutefois, l’absence de politique spécifique de relogement ou d’hébergement, comme la réalité des situations individuelles et des contingents préfectoraux de logements disponibles rendent ardue la mise en cohérence de l’action publique. Dans le contexte de la crise sanitaire, le Gouvernement a par ailleurs décidé de renforcer les dispositifs de prévention pour garantir l’objectif de maintien dans le logement.

  • #Logiciels_libres à l’#école : « Il faut mettre la pression sur les États et l’Union européenne », estime l’EPI
    https://www.banquedesterritoires.fr/logiciels-libres-lecole-il-faut-surtout-mettre-la-pression-sur-

    « Il faut que l#'Union_européenne et les gouvernements s’engagent pour une plateforme européenne libre pour la numérisation de l’#éducation », estime l’association l’EPI (Enseignement public et informatique), en réaction à la publication fin 2022 au JO de la réponse du ministère de l’Education nationale demandant de stopper le déploiement des outils de Microsoft et Google dans les écoles françaises

  • Les départements peuvent-ils refuser le #RSA aux soignants suspendus pour cause de non-vaccination ? | Public Senat
    https://www.publicsenat.fr/article/politique/les-departements-peuvent-ils-refuser-le-rsa-aux-soignants-suspendus-pour

    Le président du Conseil départemental de la Côte d’Or, François Sauvadet (UDI), a annoncé que le RSA ne serait pas versé aux personnels, dont la rémunération a été suspendue à la suite d’un refus de #vaccination contre le covid-19. Les conditions pour en bénéficier sont pourtant clairement listées dans notre #législation.

    #droit_social

  • Les représentants syndicaux sont discriminés dans l’entreprise
    https://www.inegalites.fr/Les-representants-syndicaux-sont-discrimines-dans-l-entreprise

    Les délégués syndicaux reçoivent un salaire inférieur de 4 % aux non syndiqués, à niveau égal de diplôme, d’âge et d’ancienneté. En particulier parce qu’ils obtiennent moins souvent une promotion. Ces données témoignent d’une discrimination par certains employeurs. Une analyse d’Anne Brunner.

  • #Cabinets_de_conseil : la commission d’enquête pose la question des #conflits_d’intérêts | Public #Sénat
    https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/cabinets-de-conseil-la-commission-d-enquete-pose-la-question-des-conflit

    La commission d’enquête sur « l’influence croissante des cabinets de conseils privés sur les #politiques_#publiques » démarre son cycle d’auditions, jeudi 2 décembre. Le délégué interministériel à la transformation publique, Thierry Lambert, a donc été reçu par les sénateurs. La question des conflits d’intérêts et la pertinence de ces prestations ont été au cœur de cette audition.

    Un autre article de Public Sénat sur la commission : https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/qui-mene-des-politiques-la-question-au-coeur-de-la-commission-d-enquete-

    Page de la commission sur le site du Sénat : http://www.senat.fr/commission/enquete/2021_influence_des_cabinets_de_conseil_prives.html

  • #Concentration_des_médias : des universitaires alertent sur l’insuffisance des outils de #régulation | Public Senat
    https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/concentration-des-medias-des-universitaires-alertent-sur-l-insuffisance-

    La commission d’enquête du Sénat sur la concentration des #médias entamait ses travaux ce mardi par une table ronde d’universitaires. Pour les intervenants, la législation actuelle n’est plus adaptée pour garantir le pluralisme dans les différents médias.

  • Quand l’#ANFR mène l’enquête pour trouver l’origine des #brouillages
    https://www.banquedesterritoires.fr/quand-lanfr-mene-lenquete-pour-trouver-lorigine-des-brouillages

    La commune de Sernhac dans le Gard a connu pendant plusieurs semaines une 4G déficiente en plein confinement, à un moment où le télétravail était obligatoire. Dans un rayon de 10 km, la bande fréquence des 800 Mhz utilisée par deux antennes distantes de 6 km était perturbée par un équipement électronique. Sollicitée par les opérateurs mobiles, l’ANFR a mandaté un agent de contrôle du spectre pour déterminer l’origine du brouillage. Après avoir sillonné la région avec un véhicule bardé d’#électronique, il a fini par détecter l’origine de la perturbation. Avec pour surprise de découvrir un simple casque audio sans fil dont le réglage inadéquat brouillait le #signal d’une antenne pourtant située à 3 km !

  • Le nouveau #DPE et la loi Climat et Résilience font exploser les ventes de #passoires_thermiques
    https://www.banquedesterritoires.fr/le-nouveau-dpe-et-la-loi-climat-et-resilience-font-exploser-les

    Le site « Se Loger » publie une étude¹ sur les ventes de passoires thermiques, autrement dit de #logements classés E, F ou G au titre du nouveau diagnostic de #performance_énergétique (DPE). La loi Climat et Résilience du 22 août 2021 prévoit en effet une interdiction de mise en location de ces logements à partir de 2025 (logements classés G), 2028 (étiquettes F) ou 2034 (étiquettes E). Pas moins de 4,8 millions de logements sont concernés pour les seules catégories F et G.

    […] Selon Se Loger, les propriétaires bailleurs de passoires thermiques qui mettent un logement en vente manqueraient de moyens – malgré des dispositifs comme #MaPrimeRénov' – pour assurer la #rénovation_énergétique de leur bien et préfèreraient donc s’en débarrasser dès à présent, avant qu’ils deviennent interdits à la location. Selon une étude de Notaires de France, 47% des propriétaires (bailleurs ou non) de logements classés F ou G seraient employés, ouvriers ou retraités. Cette proportion serait de 44% pour les logements étiquetés E. Or, ce type de profil, notamment les personnes âgées, a beaucoup de mal à trouver auprès des banques de quoi boucler une opération de rénovation énergétique, qui se chiffre à plusieurs dizaines de milliers d’euros pour des passoires thermiques. Le « prêt avance rénovation » – issu du rapport d’Olivier Sichel, le directeur de la Banque des Territoires, sur la rénovation énergétique – devrait permettre de financer cette soudure avec la garantie de l’État, mais il ne sera pas opérationnel avant le début de 2022 (voir notre article du 2 septembre 2021).

    1. https://edito.seloger.com/actualites/france/loi-climat-resilience-boom-mises-vente-passoires-energetiques-article

  • Le café est-il un produit comme les autres ?
    https://www.franceculture.fr/emissions/sans-oser-le-demander/le-cafe-est-il-un-produit-comme-les-autres


    Matthieu Garrigou-Lagrange s’entretient avec Jean-Michel Djian, journaliste et écrivain, commissaire de l’exposition Café In au MUCEM de Marseille en 2016 et Jean-Pierre Blanc, fondateur des cafés Malongo et auteur du livre Voyages au pays du café, paru aux éditions Erick Bonnier en 2013.

    Chaque jour, 2,6 milliards de tasses de #café sont bues à travers le monde. Le café a ses amateurs qui le dégustent comme on le fait avec le vin, au point qu’un nouveau métier tend à s’imposer : les « baristas », ces sommeliers du vin. Il existe 125 espèces de café mais on en consomme seulement deux, l’ arabica (75%) et le robusta (25%). Le café viendrait d’Ethiopie, on trouve les traces de sa consommation dans la région de Kaffa, d’où son nom. Au départ, le café se consommait dans les cercles soufis yéménites pour tenir éveillés les officiants. Au fil du temps et des époques, de nombreuses vertus médicinales lui sont prêtées. En France, il fait son apparition dans le premier café de Paris, le Procope, en 1689. D’abord très cher, le café se démocratise en Europe au XVIII, au fil du temps ses prix fluctuent de manière préoccupante au point qu’une organisation, qui existe encore aujourd’hui, est créée pour en réguler le prix : l’organisation internationale du café (OIC). Deuxième production en termes d’échanges à la bourse après le pétrole, le café fait vivre 100 millions de personnes dans 80 pays producteurs.

    #podcast

  • #Covid-19 en France : deux infirmiers non vaccinés suspendus déboutés par la justice
    https://www.rfi.fr/fr/france/20210928-covid-19-deux-infirmiers-non-vaccin%C3%A9s-suspendus-d%C3%A9bout%C3%A9s

    Lundi 27 septembre, le tribunal administratif a rejeté le référé déposé par deux #soignants de l’hôpital de Munster, en Alsace. Le couple a refusé de se faire vacciner et a été suspendu sans solde le 15 septembre dernier. Le juge n’a pas retenu l’atteinte à une liberté fondamentale comme avancé par l’avocat des requérants.

    #obligation_vaccinale #justice_administrative #santé #vaccination #fonction_publique_hospitalière

  • #Espèces_envahissantes : une #catastrophe_écologique et économique | CNRS Le journal
    https://lejournal.cnrs.fr/articles/especes-envahissantes-une-catastrophe-ecologique-et-economique

    Pour prendre toute la mesure du problème et inciter les décideurs à passer à l’action, Franck Courchamp et son équipe ont décidé de chiffrer le #coût _financier des espèces invasives à l’échelle mondiale. Une grande première. Pendant cinq ans, les chercheurs ont collecté des milliers de coûts reportés dans des études scientifiques au sein de leur base de données #Invacost. Après un travail d’analyse et de standardisation des données réalisé main dans la main entre écologues et économistes, ils ont abouti à une somme globale : entre 1970 et 2017, les invasions biologiques ont coûté à nos sociétés 1 288 milliards de dollars !

    […] Qui plus est, l’analyse ne dévoile que la partie émergée de l’iceberg, car ces coûts ont été considérablement sous-estimés. En effet, très peu d’espèces ont été étudiées et très peu de dégâts répertoriés. En France par exemple, pour laquelle l’équipe a estimé récemment le coût – entre 1,2 et 11,5 milliards d’euros en seulement 25 ans –, moins d’une centaine d’espèces envahissantes ont fait l’objet d’étude alors que près d’un millier y sont présentes.

    […] « Il y a parfois des surprises quand on étudie sous toutes les facettes les interactions de ces nouveaux arrivants avec les autres espèces et leur écosystème, confie Jonathan Lenoir. Dans certains cas, il peut même y avoir des effets bénéfiques ». C’est le cas du cerisier tardif, un arbre originaire d’Amérique du Nord qui a envahi les forêts d’Europe, où il entre en compétition avec les espèces natives, notamment les hêtres et les chênes. Des observations en forêt de Compiègne suggèrent que cette espèce protégerait ces mêmes arbres contre le hanneton forestier. Les larves de cet insecte envahissant consomment les racines des hêtres et des chênes mais pas celles du cerisier tardif. En présence de ce dernier, les semis de hêtres et de chênes semblent ainsi moins impactés.

    Autre exemple : la crépidule, un mollusque originaire de la côte Est des États-Unis qui a envahi l’Atlantique et la Manche. Sa prolifération peut conduire à une eutrophisation des eaux marines et menacer ainsi les autres espèces. « Mais sa présence permet aussi l’arrivée de nouvelles espèces – sa coquille servant de support à ces dernières – au point même d’augmenter localement la biodiversité », note Frédérique Viard. Qu’on le veuille ou non, ces nouveaux intrus sont devenus des acteurs à part entière de nos écosystèmes. Pour le meilleur et pour le pire.

    #écologie

  • La #bicyclette, petite reine de la ville | CNRS Le journal
    https://lejournal.cnrs.fr/articles/la-bicyclette-petite-reine-de-la-ville

    Mondial, le développement du #vélo ne touche pas que les villes occidentales, comme une idée reçue pourrait nous inciter à le penser. À #Bogota, une mégapole de 9 millions d’habitants, le vélo a la cote. « La culture du vélo y est très forte et les premières banalisations des grands axes en “ciclovia”, voies réservées aux vélos le dimanche, remontent aux années 1970 », raconte Vincent Gouëset5, professeur de géographie à l’université de Rennes 2.

    Bien que la ville soit entourée par des cimes qui atteignent de plus de 3 000 mètres, 80 % de la population vit sur des sites plats – notamment à l’ouest où se concentrent une partie des quartiers populaires. Là où ça monte, certains habitants ont mis en place des systèmes ingénieux : ils descendent en vélo et remontent en taxis pirates qui transportent le cycliste et le deux-roues. La ville ne compte pas moins de 634 kilomètres de pistes dont 84 km ajoutés suite à la crise sanitaire.

    L’intérêt du modèle colombien est qu’il contredit plusieurs tendances ou préjugés. En Europe et singulièrement en France, le vélo reste l’apanage d’une population plutôt aisée. Les milieux populaires « les plus contraints en termes d’horaires de travail » et dont les zones d’habitation sont éloignées des lieux de travail y ont peu recours. À Bogota au contraire, comme dans l’ensemble de l’Amérique latine, le vélo est assimilé à « un transport du pauvre ». Mais des maires charismatiques et modernistes ont, en assurant sa promotion, cassé cette image. Par ailleurs, et ce n’est pas accessoire, le vélo est tout simplement populaire : avec six Colombiens dans sa dernière édition, le Tour de France est un événement sportif et médiatique majeur dans ce pays où les Herrera, Quintana et autres Bernal sont des vedettes nationales.

    Côté usagers, « l’argument écolo ressort très peu des enquêtes », souligne Vincent Gouëset. De nombreux Bogotains plébiscitent le vélo parce que c’est un mode de transport facile à utiliser, très bon marché, et parce qu’il leur permet de s’affranchir des embouteillages monstrueux qui sont la plaie de cette ville (et de beaucoup d’autres). Il permet aussi aux femmes (25 % des cyclistes) d’éviter de subir des attouchements dans les #transports_publics.

  • Ce que les #ruines disent de nous | CNRS Le journal
    https://lejournal.cnrs.fr/articles/ce-que-les-ruines-disent-de-nous

    Oui, en mettant le doigt sur l’importance de notre #patrimoine et la nécessité qu’il y a à le protéger de la pression démographique et de l’économie du court terme. En France, on sait depuis des siècles préserver notre #patrimoine_imprimé. Pour l’#archéologie, il a fallu attendre la création de l’Institut national de la recherche archéologique préventive (#Inrap), en 2001, pour s’intéresser enfin à notre patrimoine national. Qu’est-ce qui justifie cette prévalence de la mémoire écrite sur le patrimoine matériel ? En vingt ans, cela a déjà permis de multiplier par cinquante, voire par cent, les données sur notre patrimoine archéologique. Encore faudrait-il les publier ! Mais avec le nombre de chercheurs qui ne cesse de diminuer, on ne se donne pas les moyens d’exploiter toutes ces données et de les rendre accessibles au public.

    L’engouement pour la restauration de Notre-Dame ne doit pas faire oublier qu’en amont, la sécurité du monument le plus riche et le plus emblématique de notre patrimoine n’était pas considérée comme une priorité. Cet épisode révèle à quel point nos élites dirigeantes s’inquiètent peu de la protection du patrimoine historique et archéologique. La protection des vestiges enfouis est un combat permanent.

  • La « ville de demain » : vers une « déspécialisation » des bâtiments pour s’adapter aux nouveaux modes de vie ?
    https://www.banquedesterritoires.fr/la-ville-de-demain-vers-une-despecialisation-des-batiments-pour

    La crise du Covid-19 est venue accélérer les changements en cours dans les #modes_de_vie et de travail, avec l’essor du #télétravail, des #espaces_partagés... Lors de la quatrième table-ronde « Travailler, se déplacer, consommer, habiter », organisée le 21 septembre 2021 dans le cadre de la réflexion « Habiter la France de demain », sociologues, architectes, acteurs du bâtiment, partenaires publics et privés, ont esquissé les évolutions nécessaires pour s’adapter à ces mutations profondes. L’un des leitmotiv : la « #déspécialisation » des bâtiments.

    #urbanisme

  • L’#USH passe au scanner la demande de #logement_social
    https://www.banquedesterritoires.fr/lush-passe-au-scanner-la-demande-de-logement-social

    A l’approche de son 81e congrès, l’Union sociale pour l’habitat intitule son traditionnel rapport : « Mieux connaître la demande pour mieux orienter les politiques publiques ». Ce rapport passe au crible les caractéristiques des quelque 2,2 millions de ménages ayant une demande de logement social en attente, sachant qu’il n’existe pas de profil-type. Et se penche sur les demandeurs prioritaires. Sachant que le nombre de logements sociaux a progressé nettement moins vite que la demande.

    https://www.union-habitat.org/sites/default/files/articles/pdf/2021-09/ush-rapportaucongres-170x240-page.pdf

  • En France, une #éducation inégalitaire dans ses résultats et son financement
    https://www.banquedesterritoires.fr/en-france-une-education-inegalitaire-dans-ses-resultats-et-son-

    Dans l’édition 2021 de ses « Regards sur l’éducation », l’#OCDE met en lumière les #inégalités du système éducatif français. En termes de résultats, ces inégalités se situent le plus souvent dans la moyenne. En termes de #financement, la France sous-dote l’école primaire au bénéfice du collège.

  • #Ebola : une nouvelle piste sur l’origine de la récente épidémie en #Guinée
    https://www.rfi.fr/fr/science/20210916-ebola-une-nouvelle-piste-sur-l-origine-de-la-r%C3%A9cente-%C3%A9pid%C3%

    Dans une étude parue dans la prestigieuse revue scientifique Nature, des chercheurs guinéens et français montrent pour la première fois qu’une épidémie Ebola, comme celle survenue en Guinée en 2021, peut se déclarer à partir d’une souche virale « dormeuse » chez une personne, plus de cinq ans après avoir été contaminée. Même si le phénomène serait rarissime, cette découverte souligne l’importance du suivi des survivants.

  • #Canada : Tintin, Astérix, Lucky Luke... On vous explique la polémique autour des 5 000 #livres détruits par un groupe scolaire catholique
    https://www.francetvinfo.fr/monde/canada/canada-tintin-asterix-lucky-luke-on-vous-explique-la-polemique-autour-d

    L’affaire a fait le tour du monde. Mardi 7 septembre, Radio-Canada a publié une enquête [https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1817537/livres-autochtones-bibliotheques-ecoles-tintin-asterix-ontario-cana dévoilant la destruction de milliers d’ouvrages, bandes dessinées et albums jeunesse, par des écoles catholiques francophones de la province de l’Ontario, au Canada, suscitant de nombreuses réactions un peu partout dans le monde.

    De Tintin à Astérix, en passant par des albums de Lucky Luke, les ouvrages concernés par cette destruction étaient accusés de représenter de manière stéréotypée, voire raciste, les populations autochtones (premiers peuples d’Amérique du Nord et leurs descendants). Mais après des révélations incriminant Suzy Kies, une figure centrale du projet, accusée d’avoir menti sur ses origines, l’opération a finalement été suspendue par ses initiateurs.

    #autodafé #discriminations #stéréotypes #racisme

  • « Complément d’enquête ». Fake news, la machine à fric - France 2 - 2 septembre 2021
    https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/complement-d-enquete/complement-d-enquete-fake-news-la-machine-a-fric_4736283.html

    Un docu de Aude Fabre de la chaine Aude WTFake et Sylvain Louvet, sur le financement des sites de fake news :
    – par les dons sur les plateformes, notamment Ulule et Tipeee en France
    – et surtout par les publicités (des millions chaque années)

    Pour les dons, les patrons de Tipeee (dont Michael Goldman, fils de JJ) ont un argumentaire exactement Lacambrien : ils sont hébergeurs d’un service, et ils défendront quiconque l’utilise tant que c’est pas illégal selon la loi, et il le dit noir sur blanc : il assume tout, « du plus antisémite au moins antisémite, du plus complotiste au moins complotiste ». C’est beau de défendre abstraitement la liberté, mais ces gens gagnent concrètement des milliers d’euros de commission grace à ces versements, donc c’est pas pour la beauté du geste. Le patron d’Ulule lui, a au final reversé l’intégralité du pourcentage de CA généré par Hold Up (7000€ pour Ulule) a une asso anti désinformation.

    Pour la publicité, c’est Google 99% du temps, et techniquement il est parfaitement possible de bloquer l’envoi des pubs sur tel ou tel site, aussi bien par Google que par les annonceurs. Il s’agit de la principale source de financement de tous ces sites. Certains gagnent des centaines de milliers chaque mois, juste avec ça. Si on coupe cette source, il est à peu près certain qu’il y en aurait beaucoup moins.

    #fake_news #désinformation #financement #dons #publicité #crowdfunding #financement_participatif #Google #AudeWTFake

  • Docteur Semmelweis : podcast et réécoute sur France Culture
    https://www.franceculture.fr/emissions/docteur-semmelweis/saison-05-07-2021-30-08-2021

    Voici l’incroyable histoire d’un jeune médecin hongrois qui voulait sauver la vie des #femmes.

    Alors que des vagues de fièvre puerpérale s’abattent dans toutes les maternités, Ignác Fülöp Semmelweis (1818-1865) fait une découverte fracassante : les mains des médecins transmettent la mort. Esprit libre et rationnel, Semmelweis tente alors d’imposer un geste simple d’une saisissante actualité : se laver les mains. Rompant avec les croyances de son époque, Semmelweis est rejeté par ses pairs et meurt oublié dans un asile psychiatrique de Vienne. Était-il lucide, génial, visionnaire ou fou ? Médecins, écrivains, historiens et artistes se penchent sur cette figure exceptionnelle et tragique de l’histoire de la médecine.

    #hygiène #paternalisme #accouchement

  • Inondations au Japon : plus d’un million de personnes appelées à évacuer
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/08/14/inondations-au-japon-plus-d-un-million-de-personnes-appelees-a-evacuer_60914

    Des précipitations d’un niveau sans précédent ont provoqué des inondations et des glissements de terrain dans l’ouest du Japon, faisant au moins un mort et deux disparus, samedi 14 août. Les autorités du département de Hiroshima et du nord de l’île de Kyushu ont émis le plus haut niveau d’alerte à évacuer. Dans le cadre de cette alerte, qui n’a aucun caractère obligatoire, 1,4 million de personnes sont invitées à immédiatement quitter leur domicile, a indiqué la chaîne publique NHK.

    [...]

    Selon des scientifiques, le changement climatique mondial entraîne une atmosphère plus chaude retenant plus d’eau, accroissant ainsi le risque de précipitations extrêmes et leur intensité.
    « Des niveaux sans précédent de précipitations ont été enregistrés », a affirmé Yushi Adachi, un responsable de la JMA, lors d’une conférence de presse à Tokyo. « Une alerte maximale est nécessaire même dans les régions où les risques de glissement de terrain et d’inondation ne sont généralement pas si élevés », selon lui.
    Au début de juillet, de fortes pluies avaient provoqué une coulée de boue dévastatrice dans la station balnéaire d’Atami, à une centaine de kilomètres à l’ouest de Tokyo, qui avait fait 23 morts et quatre disparus. En juillet 2020, des inondations dans le sud-ouest du Japon avaient fait plus de 80 morts et disparus. Deux ans auparavant, plus de 200 personnes avaient perdu la vie lors de violentes crues dans l’ouest du pays.

    #climat