AF_Sobocinski

Géographe, géomaticien et historien de formation. Joueur de go et secouriste sur mon temps libre.

  • « Avec sa faible gravité, Mars est incapable de retenir une atmosphère et personne, ni M. Musk ni le pape n’y pourra rien changer »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/08/08/elon-musk-don-quichotte-d-un-nihilisme-planetaire-adule-par-l-ignorance-d-un

    L’astrophysicien Louis d’Hendecourt, dans une tribune au « Monde », réduit à néant les ambitions du patron de Space X de vouloir coloniser Mars et d’en faire une planète habitable.

    Ces derniers temps, avec le succès de petits vols suborbitaux de milliardaires défiscalisés souhaitant développer un tourisme spatial de (très) petite niche, l’ensemble des médias s’est emballé pour ces réussites considérées comme spectaculaires. Pourtant de tels vols existent depuis… 1960 ( !) avec l’avion X15 de l’US Air Force, certes réservé à des pilotes chevronnés, dont Neil Armstrong, premier « touriste » lunaire il y a 52 ans.
    L’innovation technologique des engins actuels est donc fort modeste, le besoin de moteurs fusée est toujours d’actualité : impossible de quitter la planète sans une débauche de moyens technologiques, mais à un coût environnemental désastreux à tous les niveaux (financements, ressources naturelles et… pollution).

    Pourtant, nous avons tous rêvé de devenir des astronautes, de nous échapper de la Terre et de découvrir de nouveaux mondes, les romans de science-fiction sont à cet égard porteurs d’un imaginaire puissant ! Mais il s’agit de romans de (science)-fiction et non de science, faut-il le rappeler ?

    Promesses « illimitées »

    Si Elon Musk, avec sa société Space X, largement aidée par la NASA, et ses nombreux succès, est le plus avancé, et dirige la plus sérieuse de ces entreprises – Falcon réutilisable ; capsule Crew Dragon ravitaillant en astronautes et matériel la station spatiale internationale ; contrat pour le retour d’astronautes américains sur la Lune –, on remarquera que le tout se fait dans une démarche parfaitement classique, celle de l’exploration spatiale développée par les Etats depuis maintenant soixante ans, à des fins en partie commerciales, mais somme toute assez classiques, les satellites commerciaux ayant toujours existé.

    Or, le but avoué et répété d’Elon Musk n’est autre que la planète Mars, non pas pour quelques voyages à finalités technique et scientifique comme l’étaient ceux d’Apollo sur la Lune, mais bien à des fins d’installation et surtout de colonisation (mot pourtant fortement connoté à l’heure actuelle !) de la Planète rouge, sous-tendant l’idée que, après l’épuisement des ressources sur la Terre, Mars nous tendrait les bras, dans une sorte de nouveau Far West aux promesses « illimitées ».

    Mais Mars n’est pas, loin s’en faut, une planète habitable. Notons au passage que la notion d’habitabilité, très utilisée par les astrophysiciens et astrobiologistes, est une notion fourre-tout largement contestée dans la communauté scientifique et qu’aucune définition précise ne saurait en être donnée. Habitable par qui ou par quoi ? Habitable à quel stade de l’évolution planétaire voire de l’évolution biologique ? Chimie prébiotique, bactéries unicellulaires puis pluricellulaires, plantes, animaux ?

    Strictement personne ne le sait ni ne peut prévoir un tel phénomène, indécidable par nature, tant il est vrai que l’origine du vivant, au niveau moléculaire par nécessité, reste totalement incomprise. Tout au plus fait-on appel à la notion très basique de zone habitable autour d’une étoile où la présence d’eau liquide à la surface de la planète serait possible, simultanément à la présence de composés organiques et de lumière… Un retour bien ironique à la suggestion originale de Charles Darwin (1809-1882) dans sa correspondance de 1871 au botaniste Joseph D. Hooker (1817-1911). Rien de plus ni de réellement mieux n’a été proposé depuis lors !

    Par définition inhabitable

    La colonisation de Mars prônée par Musk suppose que la planète soit habitable de manière durable pour nous, êtres humains, et ceci bien évidemment grâce à la présence d’un environnement souvent surnommé la biosphère, un nom particulièrement signifiant et qui ne s’applique en ce moment qu’à une seule planète, la nôtre.
    Sans eau (ou si peu), sans atmosphère (ou si peu), sans volatiles et organiques (ou franchement si peu), sans tectonique des plaques contrôlant le cycle du dioxyde de carbone sur Terre, sans champ magnétique protecteur d’un rayonnement cosmique féroce et avec des températures qui feraient prendre le sommet de l’Everest pour un sauna tropical, Mars est par définition une planète inhabitable, certainement à des êtres aussi complexes que nous, au sens large, mais probablement tout autant à des bactéries qui n’ont à ce jour pas encore été découvertes.

    Certes, l’être humain s’adapte à toutes les conditions. Il a exploré les fosses sous-marines, séjourné dans les hivers antarctiques et même passé quelques jours sur la Lune. Mais il est à noter que son environnement immédiat et (très) temporaire a été intégralement importé de sa planète, à grand renfort de moyens et de technologies innovantes et remarquables mais n’assurant aucunement la pérennité de ces habitats précaires. Même la station spatiale internationale (ISS) est ravitaillée par des vaisseaux (de Musk !) apportant vivres, eau et… oxygène !

    Mais Mars pourrait-elle être rendue habitable selon le grand rêve et la promesse du fondateur de Space X qui souhaite la « terraformer », un des mythes fondateurs de la science-fiction du XXe siècle. Cela suppose que le nécessaire (pour combien de personnes ?) soit évidemment présent et pérenne sur la planète. Or, il n’y a rien sur Mars.

    Radiations implacables

    L’eau en est partie dans sa grande majorité il y a 3,3 milliards d’années ; du basalte et aucune terre arable ; les radiations implacables ont balayé la surface de la planète, la rendant totalement stérile et empêchant le développement possible d’une vie hypothétique qui aurait alors mis des milliards d’années pour arriver à une vie potentiellement similaire à la nôtre (ce qui reste d’ailleurs à démontrer) où nous pourrions nous adapter.

    En d’autres termes, « terraformer » Mars prendrait des millions d’années avec un résultat connu à l’avance : avec sa faible gravité, Mars est tout simplement incapable de retenir une atmosphère et personne, ni M. Musk ni le pape n’y pourra rien changer, Mars est désormais une planète morte (si ce mot a une signification pour une planète).

    Mais au-delà de cette banale réalité scientifique et en négligeant le problème éthique qui consisterait à ne sauver que quelques privilégiés, se pose avec force une interrogation vertigineuse et ô combien cruciale à laquelle Elon Musk n’accorde qu’une attention de façade : est-il possible de re-terraformer la Terre ? Est-il possible, par exemple, de simplement ramener le taux de dioxyde de carbone dans l’air, responsable du réchauffement climatique, de 440 ppm [parties par million] actuellement à sa concentration préindustrielle de l’ordre de 280 ppm et ce en un minimum de temps (une génération ?) ?

    Bien évidemment la réponse est simplement non, du moins pas sans un effort considérable qui dépasserait nettement tous les budgets que M. Musk pourrait placer dans son illusoire colonisation de Mars. La physique est dans ce cas implacable puisque retransformer ce trop-plein atmosphérique de CO2 nécessiterait une dépense d’énergie au moins égale (et certainement supérieure) à l’ensemble des énergies fossiles produites depuis 1750. Un défi nettement plus intéressant que celui proposé par Elon Musk, Don Quichotte d’un nihilisme planétaire, adulé par l’ignorance et la crédulité d’une société en totale déconnexion avec la réalité scientifique.

    Louis d’Hendecourt est directeur de recherche émérite au CNRS et Aix-Marseille-Université.

    Le Monde publie en tribune un contrepoint à une hagiographie de Arnaud Leparmentier : Visionnaire, ambitieux, transgressif... Elon Musk, portrait d’un électron libre https://www.lemonde.fr/series-d-ete/article/2021/07/19/visionnaire-ambitieux-transgressif-elon-musk-portrait-d-un-electron-libre_60

  • L’Atlas interactif du 6eme rapport du GIEC
    http://www.davduf.net/l-atlas-interactif-du-6eme-rapport-du-giec

    Pour la première fois, le #GIEC a mis en ligne un atlas interactif détaillant, pour chaque région du monde, les effets liés à une trentaine de « conditions climatiques génératrices d’impacts ». Tous les effets sur le temps et dans l’espace sont documentés. Bien lire le mode d’emploi pour en apprécier la terrible portée : https://interactive-atlas.ipcc.ch Revue de presse, du web & veille en tous genres

    / #Agro_alimentaire, #Sables_Bitumineux

    #Revue_de_presse,du_web&_veille_en_tous_genres

  • Le rapport du GIEC en 18 graphiques – {Sciences²}
    https://www.lemonde.fr/blog/huet/2021/08/09/le-rapport-du-giec-en-18-graphiques

    [...]

    4. Les climats futurs possibles

    Le rapport focalise son résumé sur trois futurs possibles. Un premier où le réchauffement est limité à 1,5°C, un second où il monte à 2°C, un troisième où il grimpe jusqu’à 4°C.

    Cette présentation pédagogique ne doit pas induire en erreur : ces trois scénarios ne sont pas du tout équiprobables.

    Le premier supposerait une diminution drastique des émissions mondiales dès aujourd’hui à un rythme très élevé. Sa probabilité économique, sociale et politique est nulle.

    Le second suppose l’engagement de politiques très sévères de restriction de l’usage des énergies fossiles et de nombreux autres éléments d’une politique climatique efficace. Sa probabilité est faible, mais si ces politiques étaient engagées dans les 10 ans qui viennent au plan mondial, ce scénario ne peut être écarté.

    Le troisième correspond… à la trajectoire historique des émissions des gaz à effet de serre depuis 1992, l’année de Convention Climat de l’ONU. Autrement dit, pour le réaliser, il suffit de continuer comme aujourd’hui.

    #giec #climat

  • Dans le delta du #Nil, des fermiers égyptiens se battent pour sauver le #papyrus
    https://www.francetvinfo.fr/culture/patrimoine/dans-le-delta-du-nil-des-fermiers-egyptiens-se-battent-pour-sauver-le-p

    Dans cette région égyptienne, le papyrus est à la fois une pratique ancestrale et une source de revenus, mais le secteur a été frappé ces dernières années par une crise politique puis par le Covid-19. Des fermiers et producteurs de papyrus luttent pour sauvegarder cet #artisanat.

    #tourisme

  • Les #soignants dépassés par la quatrième vague de #Covid-19 en #Martinique : « De plus en plus de patients arrivent dégradés »
    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/temoignages-les-soignants-depasses-par-la-quatrieme-vague-de-covid-19-e

    Face à la hausse des admissions en réanimation des malades du Covid-19, la rotation des missions de la #réserve_sanitaire en Martinique s’accélère. Des réservistes décrivent une épidémie en pleine ascension.

  • « Mon travail sera toujours connecté à Gaza » : Duaa Qishta, la liberté à bicyclette
    Par Emmanuelle Jardonnet | Publié le 01 août 2021
    https://www.lemonde.fr/series-d-ete/article/2021/08/01/mon-travail-sera-toujours-connecte-a-gaza-duaa-qishta-la-liberte-a-bicyclett

    Duaa Qishta, à l’Atelier des artistes en exil, à Paris (2e), le 9 juillet 2021 . BAUDOUIN POUR "LE MONDE"

    Foulard rouge noué dans les cheveux, veste en jean, elle fait d’emblée penser à l’image de l’affiche féministe « We Can Do it ! ». L’idée l’amuse et elle prend la pose, le bras relevé, biceps en avant, en riant, dans son studio de l’Atelier des artistes en exil. Duaa Qishta, 29 ans, fait partie des quelque 200 artistes adhérents, de tous horizons et toutes disciplines confondues, de cette association qui aide les artistes récemment arrivés en France, principalement en mettant à leur disposition un espace de travail dans son centre, installé depuis la sortie du confinement à deux pas de la place des Victoires, au cœur de Paris (2e). Palestinienne et plasticienne, mais avant tout peintre, la jeune femme est arrivée à Paris en janvier 2020. Non pas à vélo, mais sous le signe du vélo.

    Rétropédalage. Duaa Qishta est née en expatriée, à Médine, en Arabie saoudite, où son père travaillait dans un hôpital. Au retour de la famille à Rafah, tout au sud de la bande de Gaza, à la frontière avec l’Egypte, elle a 2 ans. Malgré une disposition à créer, les études d’art ne sont pas une option. Sa famille la veut scientifique : elle s’inscrit en fac de maths, comme sa mère avant elle, professeur de maths sous le régime du Fatah. Ses études terminées, elle passe les concours : celui d’Etat et celui de l’ONU, pour enseigner au sein des camps de réfugiés. « Ces tests sont très difficiles à obtenir, car il y a beaucoup de candidats pour une poignée de postes. » Elle jette l’éponge après plusieurs tentatives.

    Enseignante désœuvrée alors que le Hamas a pris le pouvoir, sa mère décide à ce moment-là de lancer une petite affaire de confection, et propose à sa fille de travailler avec elle. Une activité commerciale qu’elle combine avec des cours particuliers. « Je les donnais au rez-de-chaussée d’une maison à moitié construite, que mon père avait accepté de mettre à ma disposition. Mais je me sentais lasse : je ne trouvais pas ma place et je ne me voyais pas d’avenir. »
    Puis, un jour, en consultant Facebook, elle tombe sur la page d’un artiste, et découvre une annonce : un workshop pour artistes à Rafah. « C’était tout près de chez moi et très peu cher. Pour postuler, il fallait montrer des travaux. J’ai envoyé des dessins. » Elle est retenue, et revit : « Mon prof, un jeune peintre, m’a ouvert les yeux et l’esprit, et m’a fait réaliser que j’avais des choses à exprimer. Il m’a connectée avec moi-même », raconte-t-elle.
    Voyage onirique
    Mais, au bout d’un mois, le workshop a un problème d’hébergement : « J’ai repensé à la maison de mon père : et si nous ouvrions un studio en groupe, à sept filles et garçons ? » Le père cède face à la détermination de sa fille. Son cercle s’agrandit, et elle commence à vendre. Ses amis aussi montent en puissance, l’entraînant vers des réflexions plus conceptuelles, et elle présente des dossiers de candidature pour des bourses et des résidences.
    Entre-temps, leur atelier doit fermer : leur groupe mixte et des peintures de nus ont heurté les autorités locales. « Nous sommes critiqués, menacés, et nous n’avons plus d’endroit pour travailler. » Un ami en résidence à Paris lui suggère de venir. Alors que, jusque-là, elle exprimait des problèmes de son pays à partir d’archives et d’histoires de guerre, il lui conseille de davantage exprimer ses rêves. Elle repense alors à un rêve enfoui : le vélo.
    « A Gaza, on dit que les filles perdent leur virginité à vélo. Donc je ne savais pas en faire, et j’avais peur avec toute cette pression. En tant que garçon, cet ami palestinien ne se rendait pas compte de cet empêchement », relate-t-elle. Le vélo devient une blague entre eux, et il compare sa passion à celle de Géricault pour les chevaux. « Ça m’a donné de l’espoir, et un objectif : aller à Paris, avoir un vélo, et aller voir les tableaux de Géricault en vrai, au Louvre. »
    On est en 2019, elle tombe, toujours par le biais de Facebook, sur un appel à projets pour une résidence à la Cité des arts. Elle y postule avec un projet mêlant vélo et hidjab, qui deviendra sa série « Géricault Gaza », un voyage onirique à travers la bande de Gaza où elle se met en scène dans des compositions très revisitées du peintre français.
    Elle est prise pour trois mois. A son arrivée, son ami lui offre son premier vélo, et elle apprend à en faire avec lui, la nuit, sur les berges de la Seine. Le vélo bleu est de toutes ses peintures : elle le chevauche, cambrée sur la roue arrière sur un lieu de pèlerinage. Elle porte des escarpins rouges, et le Coran à la place du sabre. Dans une scène plus domestique et intime, elle le serre dans ses bras. « C’est une sorte de rébellion contre le poids des traditions, pour dire que les femmes ont le droit de vivre pour elles », explique l’artiste.
    Une touche surréaliste
    Chaque toile a une touche surréaliste : là, son lit se transforme en naufrage au clair de lune ; ici, deux poules se disputent un œuf. « Elles se battent pour contrôler le poussin qui va sortir. C’est une image de la fragilité d’être une fille dans une culture musulmane traditionnelle », explicite la jeune femme. Cette série de grands tableaux viendra bientôt se clore avec une scène de guerre, où les soldats à cheval seront des femmes à vélo. C’est sa série parisienne. Car elle est restée.
    La pandémie de Covid-19 et le confinement sont passés par là, avec l’impossibilité de voyager. Elle a depuis demandé et obtenu le statut de réfugiée assorti d’une carte de résident de dix ans. Autre bonne nouvelle : l’artiste enchaînera à la rentrée deux résidences d’un semestre dans les écoles d’art de Valence-Grenoble et de Cherbourg, dans le cadre du programme Pause, porté par le Collège de France et accompagné par l’Atelier des artistes en exil.
    Elle n’est pas rentrée à Gaza depuis janvier 2020, et a tremblé pour sa famille lors des récents bombardements. « J’attendrai d’être française et que le Hamas ne soit plus là. Je veux à terme participer au développement de la culture sur place et aider d’autres jeunes artistes qui sont comme j’étais : perdus, pas réellement en vie. Mon travail sera toujours connecté à Gaza, à ma mémoire, car il traduit ma quête d’identité en tant que femme palestinienne, et la nécessité de toujours devoir se battre. » Bien en selle, comme elle l’est devenue aujourd’hui.

  • La fabrique du #mensonge - #Fake_news sur ordonnance en streaming - Replay France 5 | France tv
    https://www.france.tv/france-5/la-fabrique-du-mensonge/la-fabrique-du-mensonge-saison-2/2293339-fake-news-sur-ordonnance.html

    La première partie de ce documentaire, « Hold-up : les recettes du succès », analyse le succès phénoménal rencontré par le film de Pierre Barnérias dès sa sortie, le 11 novembre 2020. Si le film est présenté comme un documentaire, de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer un contenu qui compile toutes les fausses informations circulant sur les réseaux sociaux depuis le début de la pandémie de la #Covid-19. Puis, « Le gourou du manger cru » décrypte l’émergence de #Thierry_Casasnovas, l’une des figures les plus puissantes d’un mouvement qui prend de plus en plus d’importance dans l’hexagone. Dans ses vidéos, il recommande des traitements fondés sur une alimentation à base de légumes crus, même pour les maladies les plus graves.

    #santé #complotisme #crudivorisme

  • Le code QR a été créé par Masahiro Hara, ingénieur de l’entreprise japonaise Denso-Wave, en 1994 pour suivre le chemin des pièces détachées dans les usines de Toyota.
    Il est rendu public en 1999 : Denso-Wave publie le code QR sous licence libre ; cela a contribué à la diffusion du code au Japon. Par la suite, il prend un réel essor avec l’avènement des smartphones. https://fr.wikipedia.org/wiki/Code_QR

  • In article assez incroyable sur un secteur économique dont je ne soupçonnais pas l’existence, celui des #sneakerbots, ces programmes informatiques qui vont automatiquement essayer d’acheter des baskets. En effet, certaines sociétés fabriquent des baskets en édition limitée. Le principe est de lancer le sneakerbot sur le site Web de vente en ligne, de rafler toutes les baskets puis de les revendre plus cher. Malgré les efforts des vendeurs pour ralentir ces programmes, les acheteurs humains ne peuvent pas lutter. Cela rapporte tellement qu’il existe un marché du sneakerbot, avec différents modèles, gérés par différents groupes. « seulement 100 personnes par mois obtiennent un accès à CyberAIO, un bot populaire tout en un – il est apprécié pour sa capacité à gérer différents types de détaillants en ligne, contrairement à des logiciels spécialisés uniquement pour Nike ou encore pour les sites supportés par Shopify, comme Kith, Bape et Alife. »

    https://www.ssense.com/fr-fr/editorial/mode/sneakerbots-the-ultimate-betrayal

  • #Justice / Portail / Mesurer et comprendre les déterminants de la #récidive
    http://www.justice.gouv.fr/statistiques-10054/infostats-justice-10057/mesurer-et-comprendre-les-determinants-de-la-recidive-34044.html

    La population des personnes condamnées et incarcérées, dont la levée d’écrou définitive intervient en 2016, nommée ci-après « population des sortants de prison », est composée à 96 % d’hommes. A l’entrée en prison, la moitié des détenus de cette population cible a moins de 30 ans, et près des deux tiers ont arrêté leur #scolarité pendant ou avant le collège.
    Seuls 14 % des sortants n’ont aucune mention au casier judiciaire avant la condamnation qui les a conduits en détention. L’infraction principale à l’origine de l’incarcération est le plus souvent une atteinte aux biens (35 % des cas). Viennent ensuite les atteintes aux personnes (29 %) et les infractions liées aux stupéfiants (16 %). Quatre sortants sur dix ont été écroués moins de 6 mois et deux sur trois moins d’un an.

  • Beach handball : Les Norvégiennes sanctionnées pour avoir porté un short jugé trop long - L’Équipe
    https://www.lequipe.fr/Handball/Actualites/Beach-handball-les-norvegiennes-sanctionnees-pour-avoir-porte-un-short-juge-trop-long/1271738

    Quatrièmes de l’Euro de beach handball qui s’est achevé ce week-end, les Norvégiennes étaient à la lutte avec l’Espagne pour une place sur le podium de la compétition. Durant ce match pour la médaille de bronze, elles ont arboré un short au lieu du bikini réglementaire, ce qui a valu à l’équipe une amende de 1 500 € (150 € par joueuse).

    La Fédération européenne de handball (EHF) a expliqué sa décision par un cas de « vêtement non conforme », ajoutant que les shorts n’étaient pas « en accord avec les termes définis par le règlement de beach handball ». Une décision jugée « complètement ridicule » par le ministre des sports norvégien, Abid Raja.

    La Fédération norvégienne s’est dite fière de ses joueuses. « Ensemble, nous allons continuer le combat pour faire changer les règles concernant les vêtements. Ainsi, les joueuses pourront être compétitives dans des vêtements dans lesquels elles se sentent à l’aise. »

    Le règlement du beach handball, lui, précise que les femmes doivent porter un bikini et les hommes un short, arguant que « les vêtements des athlètes contribuent à les aider à être encore plus performants, tout en restant cohérents avec l’image attractive que doit avoir le sport ».

  • Effets indésirables graves pour… 0,027 % des injections - France - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/france/effets-indesirables-graves-pour-0-027-des-injections-23-07-2021-1279567


    Les autorités de santé l’assurent, les chiffres le confirment : la balance bénéfice-risque de la vaccination à la covid-19 reste nettement favorable.
    Photo d’illustration François Destoc

    Les milliers de cas d’effets indésirables répertoriés, en France, lors de la campagne de vaccination à la covid-19 restent à relativiser. Ils ne représentent qu’une part infime des doses administrées.

    L’Agence nationale de la sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) listait au 8 juillet dernier, et depuis le début de la campagne de vaccination, 61 822 cas d’effets indésirables, en corrélation (mais sans lien de causalité démontré) avec l’injection d’un vaccin. Une sur quatre est un cas « grave » (15 835), c’est-à-dire nécessitant une hospitalisation (ou une prolongation d’hospitalisation) et pouvant aller jusqu’à engager le pronostic vital du patient ou entraîner une invalidité.

    Le nombre est élevé. Mais reste infime par rapport à celui des injections (plus de 59 millions au 8 juillet). Le risque d’effet indésirable grave s’élève donc à… 0,027 %. Le facteur risque est donc de 1 sur 3 704.

    Le bénéfice l’emporte sur le risque
    Le chiffre est par ailleurs à relativiser. Un : les efforts de la campagne vaccinale ont été concentrés, jusqu’en juin, sur des populations à risque de faire des formes graves de la covid, et donc déjà fragiles (grand âge, maladies, comorbidités). Deux : la survenance des pathologies décrites parmi les effets indésirables existe, même sans vaccination. C’est ce qu’illustre le Dr Dominique Dupagne dans un article mis en ligne (« À lire si vous ne savez pas quoi penser des vaccins COVID19 » (pointé ici : https://seenthis.net/messages/922780 ; À LIRE !!!) sur son blog (atoute.org) : « Exemple : on constate 6 décès et 12 infarctus dans la semaine suivant l’injection chez 10 000 sujets vaccinés de plus de 85 ans. Or, dans une population identique non vaccinée, il survient 7 décès et 10 infarctus (…), à une fréquence de survenue qui n’est donc pas significativement modifiée chez les vaccinés par rapport aux non-vaccinés. »

    Dans tous les cas, les autorités de santé mettent en avant un bénéfice-risque toujours favorable.

  • GRAND ENTRETIEN. Projet #Pegasus : « Peu importe sous quel drapeau on vit, on est tous visés dans cette histoire », prévient Edward Snowden
    https://www.francetvinfo.fr/monde/projet-pegasus/projet-pegasus-peu-importe-sous-quel-drapeau-on-vit-on-est-tous-vises-d

    Dans la foulée des révélations autour du projet Pegasus, mené par un consortium de journaliste dont Radio France fait partie, et qui met au jour les pratiques de nombreux pays qui utilisent un #logiciel_espion pour cibler leurs propres concitoyens, ou des représentants d’États censément amis, le lanceur d’alerte Edward Snowden a confié ses craintes à David Pegg, journaliste au « Guardian ».

    #espionnage

  • Décès de Philippe Aigrain : une grande perte pour les libertés numériques

    Philippe Aigrain est inclassable. Randonneur émérite, il aimait tant arpenter les chemins des Pyrénées qu’il en avait fait son twitname (@balaitous). Pourtant une chute lors d’une sortie en montagne vient de lui être fatale. Une grande tristesse pour toutes celles et ceux qui l’ont croisé et accompagné dans ses multiples projets. Avec les quelques mots qui suivent, je voudrais adresser toute mon amitié à Mireille qui l’accompagnait depuis si longtemps, en souvenir d’une belle ballade tous les trois autour de leur maison.

    Philippe a été un inlassable défenseur des logiciels libres quand il œuvrait dans les bureaux de la Commission européenne. Partant ce ce mouvement, il a découvert très tôt l’enjeu des communs, notamment des communs numériques et de la connaissance. Avec son ouvrage Cause commune, l’information entre bien commun et propriété, il fut le premier à ré-introduire en France la notion de communs en relation avec le nouveau statut de la connaissance à l’ère des réseaux numériques. Un projet sans cesse à remettre sur le chantier, comme par exemple aujourd’hui autour de la question des brevets sur les vaccins contre le Covid.

    Je me souviens de la préparation de la conférence et du livre Pouvoir savoir, Le développement face aux biens communs de l’information et à la propriété intellectuelle , en 2005, sur la relation entre la connaissance et le développement. Alors qu’à la suite des débats de l’époque j’étais principalement focalisé sur le côté négatif, sur le poids que les extrémistes de la propriété intellectuelle faisaient peser sur le développement, Philippe a longuement insisté sur la nécessité de parler des biens communs comme de l’alternative adaptée à cette question. Il avait totalement raison.


    (Philippe Aigrain lors de la rencontre internationale des communs. Berlin, 2010.)

    Inlassable défenseur des libertés, Philippe a très tôt compris le risque que le numérique faisait peser sur les libertés individuelles. En créant en 2008 La Quadrature du Net avec Benjamin Sonntag et Jérémie Zimmermann, il a lancé un grand mouvement d’opinion et de plaidoyer. Les évolutions ultérieure de la technopolice partout dans le monde ont validé très largement son intuition. Les techniques de traçage et leur usage tant par les entreprises privées du numérique que par les États et les autres collectivités se renforcent chaque jour. Et c’est bien par une action juridique et politique déterminée que l’on pourra éviter la mise en place d’un nouveau régime de gouvernement appuyé sur une connaissance des activités et des affects de chaque individu.

    Mais Philippe Aigrain ne saurait se résumer à cet aspect de militant du numérique. Il est aussi un poète, tant par ses oeuvres que par l’appui qu’il a essayé de porter constamment à la poésie vivante. En 2014, il a repris le flambeau de Publie.net , la maison d’édition créée par François Bon. Il a ainsi participé à construire une indispensable maison d’édition de poésie et de littérature contemporaine française, présentant un modèle hybride de livres imprimé et numériques.

    Philippe, tes intuitions, tes saines colères, ta détermination et la clarté de tes positions vont nous manquer.

    #Philippe_Aigrain #Libertés_numériques #Communs #Tristesse

  • « L’été pourrait être dramatique » : l’Ordre des sages-femmes alerte sur un manque de personnels dans les maternités
    https://www.francetvinfo.fr/sante/professions-medicales/sages-femmes/l-ete-pourrait-etre-dramatique-l-ordre-des-sages-femmes-alerte-sur-une-

    « Les nouveau-nés et leurs mères sont en danger. » Le conseil national de l’Ordre des sages-femmes s’inquiète car il manque du personnel dans les maternités. Pour la première fois, les sages-femmes qui sortent d’école ne sont pas assez nombreuses pour remplacer leurs collègues cet été. Selon l’Ordre, elles préfèrent s’orienter vers le libéral à cause de la faible rémunération et le manque de reconnaissance de la profession. Une situation qui crée des tensions dans les services.

    Un mois et demi que Mireille Klein essaye de recruter. Elle gère la coordination des sages-femmes au centre hospitalier d’Orange. Une de ses collègues est partie en congé maternité. Depuis elle se démène mais impossible de la remplacer. « Zéro CV, zéro appels… Rien à Marseille, à Montpellier ou Nîmes, explique Mireille Klein. J’ai contacté toutes les écoles de notre secteur et elles nous ont dit que toutes les sages-femmes avaient déjà trouvé [un poste]. J’ai aussi contacté toutes les maternités du Vaucluse et des alentours, elles n’ont pas de CV non plus. »

    Des conséquences pour les patientes et les nouveau-nés

    Comme à Orange, de nombreuses maternités peinent à recruter. Moins de personnel signifie aussi plus de travail pour chaque sage-femme. Ce n’est pas sans conséquences pour les patientes. « Quand une même sage-femme surveille en même temps cinq femmes en travail, comment pouvez-vous répondre à l’urgence ?, s’insurge Anne-Marie Curat, présidente de l’Ordre des sages-femmes. Il y a aussi un accompagnement de l’accouchement. Vous ne mettez pas pendant un accouchement une femme toute seule dans un box, et puis vous courrez ailleurs. »

    L’Ordre des sages-femmes prévient que « l’été pourrait être dramatique », et demande plus de reconnaissance et des hausses de salaires pour rendre plus attractif le métier.

  • Cinquante ans avant la Convention pour le climat : l’incroyable histoire des quatre chercheurs qui avaient déjà tout prévu
    https://www.telerama.fr/debats-reportages/cinquante-ans-avant-la-convention-pour-le-climat-lincroyable-histoire-des-q

    1972, Massachusetts. Quatre étudiants chercheurs sont chargés de réfléchir aux conséquences de la croissance sur la planète. En sortira le rapport Meadows, vendu à dix millions d’exemplaires. Avec enthousiasme, ils arpentent le monde pour convaincre les décideurs d’agir. Lesquels décident de ne rien faire. Ils nous racontent leur fantastique aventure.

    C’est l’histoire d’un rendez-vous manqué. Manqué en 1972, en 1992, en 2012. Et 2022 ne s’annonce pas bien. Un rendez-vous avec la planète, ou plus précisément avec ceux qui la dirigent et qui, décennie après décennie, sur l’environnement, écoutent sans entendre, font mine de s’inquiéter puis atermoient.

    En 1972, les Américains Dennis Meadows, son épouse Donella, Bill Behrens et le Norvégien Jørgen Randers ne forment encore qu’une bande de très jeunes étudiants chercheurs – 26 ans de moyenne d’âge – au prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT) de Cambridge (États-Unis). Quatre « mousquetaires » au pedigree varié : un peu baba pour les deux premiers, rentrés deux ans plus tôt d’un long road-trip en Asie ; moins cool pour Jørgen, « jeune homme suffisant et parfaitement représentatif des milieux favorisés d’Oslo, confesse aujourd’hui l’intéressé. J’étais ce garçon doué en maths qui découvre, en intégrant le MIT pour y faire son doctorat de physique, qu’il y a un monde au-delà de la Norvège ». Quant à Bill Behrens, il fêtait tout juste ses 22 ans. Son nom, comme celui des trois autres, apparaît sur la couverture de The Limits to Growth (Les Limites à la croissance), un petit livre de 125 pages décrivant sans fioritures, et sur un ton politique neutre, l’impact destructeur des activités humaines sur notre planète. Les ressources de la Terre ne sont pas infinies, prévenaient les auteurs ; passé un cap, la charge devient trop lourde et les effets cumulés d’une démographie galopante, d’une pollution excessive, d’une consommation sans frein pourraient provoquer un effondrement. Troublé dans sa tranquillité, le gratin politique et économique mondial a lu cette enquête minutieuse, traduite en trente langues et vendue à 10 millions d’exemplaires… puis a choisi de ne rien faire.

    L’organisation était méticuleuse : « Chacun de nous s’occupait d’un secteur, détaille Bill Behrens, 71 ans, contacté par Zoom dans sa maison du Maine. Jurgen se cognait la pollution, je m’occupais des ressources naturelles, Donella de la démographie mondiale… Mais en découvrant les premières projections, nous étions tellement secoués que nous nous sommes dit : “Ce n’est pas possible, on a dû se planter.” On a repris nos calculs, fait quelques modifs ici et là… mais les nouvelles n’étaient pas meilleures. » Ou bien le monde développé réduisait son empreinte écologique avant de crever le plafond, ou bien la nature se chargerait de faire redescendre l’humanité sur terre…

    Une des premières recensions du livre paraît dans The New York Times Book Review : trois économistes en vue tournent en ridicule les conclusions de l’irritant bouquin. Si quelques critiques se montrent plus ouvertes, la plupart des commentaires sont négatifs, voire agressifs. Mais les débats sont passionnants. Et les années qui suivent, euphorisantes pour le quatuor. « C’était une période dingue, se souvient Bill Behrens. J’étais invité dans des colloques aux quatre coins du monde pour débattre de nos conclusions. Des organismes nous payaient le billet d’avion, et nous rémunéraient 1 000 dollars pour parler d’une enquête qu’on avait non seulement adoré faire, mais dont on pensait qu’elle allait changer le cours du monde. » À la longue, pourtant, l’ironie des mandarins, les sempiternelles réserves et ce satané déni vont avoir raison de l’enthousiasme.

    Bill Behrens, comme les autres, avait rendez-vous… avec lui-même. Il a acheté une cabane sans électricité dans les bois, et s’est lancé dans l’agriculture bio, avec vaches et moutons. « Je ne faisais qu’appliquer l’enseignement numéro un des Limites : arrêter de traiter la Terre comme un être à qui on ne cesse de prendre, sans rien lui donner en échange. » Dennis Meadows, lui, continuera longtemps de sillonner le monde pour secouer ses dirigeants. En vain. « Les grandes réformes politiques sont confrontées à un problème de taille, rappelle-t-il, elles exigent que les gens fassent un sacrifice aujourd’hui pour des bénéfices qui ne tomberont que bien plus tard. Et elles exigent des plus riches qu’ils fassent des sacrifices dont d’autres – généralement les plus pauvres – bénéficieront ailleurs. Aucun système politique occidental n’est capable de faire ce choix. Je me souviens d’un dirigeant européen qui, dans les années 1970, m’avait lancé : “Bravo, professeur Meadows, vous nous avez convaincus. Maintenant, expliquez-nous par quel miracle nous pourrons être réélus si nous faisons ce que vous dites ?” »

    Devant l’inaction crasse des responsables politiques et économiques, Donella a insisté pour qu’on ajoute un dernier chapitre, légèrement ésotérique. Les auteurs y proposaient cinq « outils » pour la transition qu’ils appelaient de leurs vœux : l’inspiration, l’honnêteté, le travail en réseau, l’apprentissage et… l’amour. « Du pur Donella, sourit Jørgen Randers. Si j’étais un grand sceptique, elle était une idéaliste qui avait connu la vie communautaire. Ce chapitre sur l’amour, les 3 % de la population mondiale qui partageait ses idées l’ont sûrement adoré. Les 97 % autres considèrent sûrement que c’est de la foutaise. »

    Il y a au moins deux morales à cette histoire. L’une, très sombre, l’autre lumineuse. Et les deux viennent de la bouche de Dennis Meadows, cueillies au tout petit matin – il se lève à 5 heures – alors qu’il faisait encore nuit noire dans le New Hamsphire : « J’ai passé cinquante ans à tenter d’expliquer aux dirigeants d’une cinquantaine de pays les enjeux des Limites à la croissance. Il est trop tard. Cognez-vous la tête contre un mur de pierre, ça fait mal au crâne mais ça n’a aucun effet sur le mur. Donc j’arrête. Et je me replie sur l’action locale, en utilisant la dynamique des systèmes sur les ressources naturelles, et en m’intéressant aux problèmes d’urbanisme de ma ville, Durham. » Des regrets ? « Très peu. Si vous faites dépendre votre bonheur de votre capacité à changer le monde, vous ne serez jamais heureux, car vous avez trop peu de chances de gagner. Quand des jeunes gens s’adressent à moi aujourd’hui, je leur dis les choses suivantes : “Apprenez la résilience, car les décennies qui viennent vont être semées de crises sévères ; apprenez des choses pratiques comme le jardinage ou la plomberie, car elles vous seront très utiles ; et lisez de l’histoire longue, celle des Phéniciens, des Romains, ou de la dynastie Qing.” Ces civilisations ont grandi, elles ont décliné, elles ont disparu. Imaginer que la nôtre pourrait suivre un autre destin me paraît un doux fantasme. Mais j’ajoute toujours ceci : “N’oubliez jamais qu’il existe deux façons de toucher au bonheur. La première est d’obtenir plus – c’est celle après laquelle notre civilisation a couru à perdre haleine –, et la seconde, de vouloir moins.” Philosophiquement, et de manière très pragmatique, je privilégierais le deuxième chemin. »

    #Rapport_Meadows #Club_de_rome #Ecologie #Climat #Histoire_contemporaine

  • Un siècle après son invention, quel avenir pour le #BCG ? | CNRS Le journal
    https://lejournal.cnrs.fr/articles/un-siecle-apres-son-invention-quel-avenir-pour-le-bcg

    La #tuberculose tue 1,5 million de personnes dans le monde chaque année. Cent ans après son invention, le BCG reste aujourd’hui le seul #vaccin contre cette infection encore mal comprise. Très efficace chez les enfants, il montre cependant ses limites chez les adultes.

  • L’#Azerbaïdjan a mis la main sur des ressources en eau stratégiques dans le #Haut-Karabakh
    https://www.courrierinternational.com/article/controle-lazerbaidjan-mis-la-main-sur-des-ressources-en-eau-s

    La récupération des deux tiers du Haut-Karabakh au terme de la récente guerre contre l’#Arménie a permis à l’Azerbaïdjan de reprendre le contrôle des ressources en #eau de cette région. Les autorités d’Arménie et du Haut-Karabakh, sentant la sécurité de leur approvisionnement en eau menacée, tirent la sonnette d’alarme.

    • Le contrôle du grand réservoir de Särsäng, au nord du Karabakh occupé a été pendant 30 ans un enjeu stratégique entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, ce réservoir (dont le débit a été réduit au minimum) servant, au temps de l’URSS a irriguer des centaines de milliers d’hectares de cultures dans la plaine azerbaïdjanaise en contrebas. Inauguré par Brejnev dans les années 1970... :

    • Je retrouve d’ailleurs dans mes archives quelques informations intéressantes :

      The Sarsang-Terter Hydrological Complex

      As a consequence of the conflict the territories East of the foothills of Nagorno-Karabakh have been cut off from water supply from the mountains of Nagorno-Karabakh, notably from the Sarsang water reservoir. The Sarsang water reservoir was put into commission in 1976. According to the report to the Mission provided by Azerbaijan the capacity of the reservoir amounts to 565 million cubic meters. Prior to the conflict the reservoir used to provide water for irrigation of 100,000 hectares of lands both in currently occupied as well as in the adjacent regions. The majority of the irrigation infrastructure was either destroyed during the fighting or degraded in the years after the military operations.

      Before the armed conflict the irrigation canals were used for water collection for fire-suppression and served also as natural barriers for fire expansion. As mentioned above the degradation of water canals and the overall desiccation of the lowlands around the LoC allowed spotting fires to cross empty irrigation canals (see photographic documentation in Annex V).

      The need for the reconstruction of the water supply system in the region around the LoC has been discussed during the Mission. It is obvious that all parties would benefit from a restored water supply system. From the point of view of the prevention of wildfire spread and fire suppression a restored irrigation system with functioning infrastructures and the restoration of artesian wells would greatly improve the situation. The representatives of Azerbaijan and Nagorno-Karabakh both underscored the willingness for cooperation in this regards.

      While these observations from the OSCE-lead fire assessment mission to Azerbaijan and Nagorno Karabakh in October 2006 point at a classical upland - lowland water sharing issue aggravated by conflict, unfiltered comments coming directly from the parties show an even grimmer picture of conflicting interests and accusations:

      ’The Armenian side blocks the water reservoir when our other provinces are badly in need of irrigation but open it in summer and the nearby villages are flooded, especially in the raining seasons. Besides, Armenians pollute the Agstafa-chay river very strongly’, Minister Baghirov remarked.

      (Economic News Bulletin, No. 31 2004, Embassy of the Republic of Azerbaijan, Vienna, quoting Minister of Ecology Baghirov of Azerbaijan)

    • Et cette archive de la position azerbaïdjanaise, confidentielle à l’époque, provenant d’une mission commune AZ ARM :

      Annex: Document provided to the Mission by Azerbaijan

      Presentation on the melioration and hydro-infrastructure
      installations in the occupied territories of Azerbaijan
      Occupation of the Azerbaijani territories have inflicted a grave damage upon melioration and hydroinfrastructure of these areas, which are of a great importance for the economy of Azerbaijan.

      The following infrastructure sites are located in the occupied territories:
      – 6 426 km-long canals, which were used for irrigation of 130 000 hectares of lands
      – 16 main installations
      – 539 hydro-technical installations
      – 22 hydro-posts
      – 88 pumping stations
      – 185 km-long collector and drain network
      – 8 water reservoirs with total volume of approximately 640 million cubic meters

      The total cost of the melioration and hydro-infrastructure in the occupied territories amounts to 110
      milion new Azerbaijani manats. Majority of this infrastructure sites were either destroyed during
      fighting or ruined due to the lack of proper technical service in the years after the occupation.
      The damage caused by the occupation of these installations cannot be limited to the occupied zones
      only. Prior to the occupation the Sarsang water reservoir used to provide water for irrigation of
      100 000 hectares of lands both in currently occupied as well as in the adjacent regions. Some 600-700
      million cubic meters of water used to be taken from the Sarsang reservoir to irrigate forests and lands,
      where cotton, tobacco, grain and fodder crops, multiyear crops were cultivated. The Sarsang water
      reservoir was put into commission in 1976. Its capacity amounts to 565 million cubic meters.
      Because of the occupation of the Sarsang reservoir (together with the 50 megawatt hydro power
      plant), the Madagiz hydro installation (capacity of 5.9 million cubic meters) on the Terterchay river and the 80-km long part of the Terter right and left main canals more than 60 000 hectares of lands in
      Terter, Barda, Agdam (not occupied part), Goranboy, Yevlakh and Agjabedi have not been receiving
      water for irrigation for many years now. This gravely affects the economy of these regions. The
      forestry has been completely destroyed because of lack of water.

      The Armenian side intentionally pours off great volumes of water out of the Sarsang water reservoir in
      autumn-winter period, mostly at night. This causes a danger of flooding for the cities and villages of
      Terter and Barda regions, which are located in lower areas in comparison to Sarsang, and keeps the
      population in constant fear. This practice results in flooding of localities and thousands of hectares of
      agricultural lands in these regions. On the other hand, when need of water for the agricultural
      purposes increases in summer season the practice of pouring water off ceases.

      The Sarsang water reservoir has the highest dam in Azerbaijan (125 m). However, it has not had a
      proper technical service for many years and therefore represents a real danger for 400 000 people
      living in lower areas, where the water could suddenly flow.

      In 2000 the OSCE put forward an initiative to provide technical services to the Sarsang water reservoir
      and use its water resources. However, until this day no relevant conditions were created for study of
      the present condition of this reservoir.

      The massive fires taking place in the occupied territories constitute a great danger for the
      environmental system of these and other areas of Azerbaijan. These fires destroy the vegetation cover
      of lands and disrupt the natural process of water transformation. This causes inter alia a lack of water
      and degradation of soil. It is necessary to take urgent measures address these negative processes
      and to prevent their long-term grave implications.

  • Aide aux victimes : au 116 006, 6 minutes et pas une de plus pour dire sa détresse
    https://www.humanite.fr/aide-aux-victimes-au-116-006-6-minutes-et-pas-une-de-plus-pour-dire-sa-detr

    Scandaleux : le ministère de la Justice, dans le cadre de son appel d’offres pour la prise en charge du numéro vert d’écoute, prévoit de limiter le temps des conversations à six minutes. Au-delà, l’association qui reçoit votre appel pourra faire l’objet d’une pénalité financière.

    Si vous êtes en situation de détresse et qu’il vous vient à l’idée d’appeler le numéro vert dédié aux victimes, ne vous éternisez pas en explications. Le ministère de la Justice vient de lancer un appel d’offres pour la prise en charge du 116 006. Le texte prévoit une limitation du temps des conversations, fixée à… six minutes. Au-delà, l’association qui reçoit votre appel pourra faire l’objet d’une pénalité financière.
    45 000 appels par an

    Jusqu’à aujourd’hui, la règle était déjà de limiter 80 % des appels à moins de six minutes, les autres pouvant atteindre vingt minutes. Avec ce nouvel appel d’offres, ces derniers ne devraient plus dépasser neuf minutes. Et, au-delà, l’association verrait son financement restreint.

    Voir aussi : Violences sexuelles. Ces 3500 témoignages qui contredisent Marlène Schiappa

    « Le gouvernement entend mesurer l’écoute des victimes comme si c’étaient des personnes qui prenaient contact avec le service après-vente d’une entreprise, c’est choquant », s’est insurgé dans le JDD Jérôme Bertin, de l’association France Victimes, qui recueille environ 45 000 appels par an de personnes en détresse. « Ces critères de temps sont élaborés par des gestionnaires déconnectés du terrain simplement pour limiter le montant du marché public. »
    Dupont Moretti plaide le manque de discernement

    Une victime de harcèlement, de viol ou d’agression devrait donc en un temps limité expliquer sa situation. Le receveur de l’appel, lui, devrait dans le même temps rassurer la personne, répondre à ses questions, l’orienter et l’informer sur ses droits. Pour Jérôme Bertin, ces contraintes violent les principes de la législation européenne sur le droit d’accès à l’aide des victimes.

    Voir aussi : Violences conjugales. « La prochaine sortira les pieds devant »

    Interpellé, le ministre de la Justice, Éric Dupont Moretti, a plaidé le manque de discernement de son cabinet. « Nous lui avons demandé de suspendre le marché public (…) et nous avons déposé un recours administratif », indique le directeur général de France Victimes. On ne sait pas combien de temps prendra cette procédure d’annulation.

  • Les moines copistes étaient aussi des nonnes
    https://www.lejournaldesarts.fr/actualites/les-moines-copistes-etaient-aussi-des-nonnes-142552

    La découverte archéologique d’une équipe de chercheur montre que les copistes médiévaux pouvaient aussi être des femmes.

    Medieval women’s early involvement in manuscript production suggested by lapis lazuli identification in dental calculus
    #nonnes_copistes

  • Radars automatiques : l’État ignore les alternatives, selon la Cour des comptes
    https://www.marianne.net/societe/sante/radars-automatiques-letat-ignore-les-alternatives-selon-la-cour-des-compte


    Un radar brûlé par un détracteur
    Pascal GUYOT / AFP

    Divisé par 5 en un demi-siècle, le nombre de morts sur la route serait désormais sur un « plateau ». En cause selon la Cour des comptes : une obsession de l’État pour les radars, au mépris des autres leviers de sécurité routière.

    « De plus de 18 000 tués sur les routes de France en 1972, on est passé à moins de 3 500 en 2018 et en 2019. Il s’agit donc d’un succès incontestable. » De prime abord, le rapport de la Cour des comptes publié le 1er juillet pourrait sembler louangeur pour l’État. Mais quand on se plonge dans ses 300 pages, on y trouve une analyse bien plus critique.

    Entre 2008 et 2013, le nombre de morts par million d’habitants « est passé de 69,4 à 52,2 », avance le rapport. Une baisse très importante, qui parachève une évolution en cours depuis les années 1970. Mais depuis 2013, le nombre de morts est sur un « plateau ». Et le classement de la France sur la sécurité routière en Europe s’est dégradé, de la 7e à la 14e place.

    L’HÉRITAGE DE CHIRAC
    Pour expliquer ce « plateau », la Cour des comptes avance l’hypothèse de l’erreur de restreindre la sécurité routière à son « orientation fondamentale », la répression des comportements des usagers. Cette orientation est une héritière directe de la politique lancée par le président Jacques Chirac en 2002. Tout juste réélu, il fait de la sécurité routière une des grandes causes de son quinquennat et exclut symboliquement les infractions routières de l’amnistie présidentielle.

    Un an après, en 2003, le chef de l’État inaugure le premier radar automatique, qui sera le principal outil de cette politique. « Le centrage de la politique de sécurité routière sur le comportement des usagers de la route a été facilité, à partir de 2003, par l’apparition d’un outil efficient pour lutter contre les excès de vitesse : le radar automatique », relève le rapport.

    LE RADAR AUTOMATIQUE, TAXE DES PAUVRES ?
    Cette politique de sanction a prouvé son efficacité sécuritaire mais elle a également été régulièrement critiquée pour son injustice. Pour les Français les plus modestes et contraints à l’usage de la voiture, elle ressemble à un impôt caché et injuste, puisque non indexé sur les revenus. Une injustice encore renforcée par la limitation à 80 km/h.

    Autre conséquence de l’invasion des radars automatiques (leur nombre a bondi de 70 % entre 2008 et 2018) : ces machines ont largement remplacé les gendarmes et policiers sur le bord des routes, leur nombre aurait baissé de 40 % depuis la mise en place des radars. Cette tendance, expliquée par l’automatisation des contrôles de vitesse mais aussi par la « redéfinition des priorités sécuritaires » comme la menace terroriste mettrait à mal la prévention et la répression des comportements dangereux liés à l’alcool ou aux stupéfiants.
    […]
    La Cour des comptes ne remet pas en cause l’utilité du levier des comportements dans la sécurité routière mais insiste pour qu’ils soient complétés par d’autres. Elle rappelle qu’il y a « trois grands facteurs d’accidents de la route : le comportement inadéquat des conducteurs, les défauts des infrastructures routières et, plus généralement, de « l’environnement » du conducteur, les défaillances des véhicules et de leurs équipements ». Trois facteurs d’accidents, donc trois champs sur lesquels intervenir. Une évidence que l’État aurait un peu oubliée.

  • #Zéro_artificialisation_nette : la Fédération nationale des Scot et l’Unam proposent un simulateur aux élus
    https://www.banquedesterritoires.fr/zero-artificialisation-nette-la-federation-nationale-des-scot-e

    « La reconstruction de la ville sur la ville ne permettra pas de répondre à un besoin de près de 6 millions de #logements à horizon 2030 », avertit François Rieussec. Il pointe en outre « le télescopage, la contradiction entre l’injonction à l’#hyperdensification, pas viable, promue par ce projet de loi, et le désir des habitants » de davantage d’#espace, que la crise a mis en lumière, voire exacerbé (voir notre article du 11 février 2021). « Le modèle d’urbanisation mis en avant par l’État est de 50 à 100 logements l’hectare, soit des densités de 10.000 à 20.000 habitants au km2. C’est un modèle qui ne correspond pas à ce que vivent nos concitoyens. Les projets d’aménagement actuels ont des densités de 25 à 30 logements l’hectare », précise-t-il, soulignant « que les métropoles les plus denses cherchent à dédensifier, en transformant du bâti en zone naturelle » et qu’"on ne peut pas à la fois protéger les zones vertes des secteurs urbanisés et vouloir les densifier". Il insiste en conséquence sur la nécessité de « passer d’une culture de la construction à une culture d’#aménagement, par quartiers, qui seule permet de résoudre la question des logements et des équipements ». Un « rapide calcul de coin de table » à l’appui, Nicolas Thouvenin, délégué général de l’Unam, confirme le diagnostic : « Considérant un besoin annuel en logements de 500.000 unités, avec un objectif de renouvellement de 50%, soit 250.000 logements en extension urbaine, et compte tenu d’une consommation moyenne annuelle d’espaces naturels, agricoles ou forestiers (Enaf) de 18.000 hectares selon le Cerema, soit 9.000 hectares demain, cela signifie des densités pour les zones qui demeureront ouvertes à l’urbanisation de 30 logements à l’hectare. » Or ces niveaux ne sont, selon lui, « pas acceptables dans bien des Scot ». Si « on supprime le potentiel urbanisable, on va favoriser une dispersion dans les différents territoires sans service, sans commerce, sans tout ce qui fait la vie sociale, on va accroître et subdiviser l’émiettement. Là où il y avait un gilet jaune, il y en aura deux », prédit François Rieussec, qui pronostique des « difficultés à faire des grands logements abordables pour tous les concitoyens et à produire des logements sociaux ». Pour lui, les effets indésirables se font déjà ressentir : « Les préfets demandent déjà, de façon très autoritaire, des déclassements fonciers, avec des flambées de prix à venir. »

  • Luc Rouban : « La #démocratie n’est plus un totem » | Alternatives Economiques
    https://www.alternatives-economiques.fr/luc-rouban-democratie-nest-plus-un-totem/00099742

    L’#abstention massive aux #élections de juin a mis en valeur la désaffection des citoyens pour la classe politique. Mais la crise pourrait être bien plus profonde et menaçante, d’après une note du Cevipof publiée peu avant le scrutin : 37 % des personnes interrogées acceptent l’idée selon laquelle « il vaut mieux un #système_politique moins démocratique mais offrant de nombreuses opportunités de s’enrichir et de réussir rapidement », et 58 % sont d’accord pour dire « qu’il vaut mieux un système politique moins démocratique mais qui assure plus d’égalité et de justice sociale ».

    Le consensus autour des valeurs démocratiques tel que nous le connaissons depuis au moins l’après-guerre qui associe la démocratie la #démocratie_ représentative et un haut de protection sociale est compromis. Explications avec Luc Rouban, politiste, directeur de recherche au CNRS, membre du Cevipof (Sciences Po Paris).

  • #Désintégration - Journal d’un conseiller à Matignon

    Pendant dix-huit mois, #Matthieu_Angotti a travaillé aux côtés du Premier ministre Jean-Marc Ayrault, et c’est ce qu’il raconte ici, dans un récit percutant qui tente le pari fou de nous mettre dans la peau d’un #conseiller_politique.« Le jour de mon entrée au cabinet du Premier ministre, j’ai commencé à prendre des notes, le temps que durerait l’aventure. Les voici mises en images, dessinant le quotidien d’un #conseiller, avec ses hauts et ses bas, ses #espoirs, ses #découragements, sa #solitude parfois... Ce livre raconte la #réforme manquée de la #politique_d'intégration, comme une lucarne sur les rouages du sommet de l’état, du côté de ses discrets artisans... »

    https://www.editions-delcourt.fr/bd/series/serie-desintegration-journal-d-un-conseiller-matignon/album-desintegration-journal-d-un-conseiller-matignon
    #BD #bande_dessinée #livre
    #plan_de_lutte_contre_la_pauvreté #François_Hollande #Jean-Marc_Ayrault #pauvreté #intégration #étrangers #Thierry_Tuot #rapport_Tuot #France

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