aktivulo

L’émission « Offensive Sonore » est diffusée un vendredi sur deux sur Radio Libertaire de 21h-22h30 (89,4 Mhz)

  • https://www.youtube.com/watch?v=2CT2p4adHXA

    Gaël Faye l’excellentissime.

    On va mourir debout parce qu’on a vécu à genoux
    On est sourds aux slogans élimés par trop de manifs
    On devient arrogants on veut rimer comme des canifs
    On n’a plus 20 ans mais on n’en aura jamais 60
    Car on bouffe du bisphénol à l’heure d’une planète suffocante
    On fait de nous des enfants pour nous interdire des luttes
    Donc nous on pend Peter-Pan, on va redevenir adultes
    On a coincé nos rages entre le mérite et l’héritage
    Et les puissants confisquent ce que les pauvres se partagent
    À leurs chaises musicales, personne ne joue, personne s’assoit
    On occupe du terrain, être indigné ça va de soi
    Angela ké fend’tchou aw pendant que ton papa est bien là
    On va ouvrir les portes de Soledad ou Attica

  • Entretien avec la revue « Limite »
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=928

    Voici un entretien avec la revue Limite (n° 6, avril 2017) sur la machination des hommes et du monde telle que chacun en fait désormais l’expérience dans tous les aspects de sa vie ; publique ou personnelle, individuelle ou collective, économique ou sociale ( à lire ci-dessous). C’est un lieu commun désormais que le remplacement des hommes par les machines, que ce soit dans la production ou la reproduction. On sait que pour rester à la hauteur des machines et garder notre place dans le monde-machine, les mécanocrates nous enjoignent de nous auto-machiner par implants, prothèses et ingénierie génétique : Adaptez-vous ou disparaissez comme les autres singes ! Mouvement scientifique, le darwinisme social a toujours employé les moyens de la science à la création d’une espèce supérieure destinée à (...)

    #Documents
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/entretien_avec_limite.pdf

  • En fait, c’est Facebook qui nous déprime

    https://www.franceculture.fr/emissions/la-vie-numerique/en-fait-cest-facebook-qui-nous-deprime

    L’usage de Facebook est-il déprimant ?

    Voici comment deux chercheurs - l’un de l’Université de San Diego, l’autre de Yale - exposent leur réponse. Depuis 13 ans que Facebook existe, expliquent-ils, nombre d’études se sont penchées sur la question. Certaines ont montré que l’usage des réseaux sociaux pouvait diminuer les interactions physiques, qu’il pouvait détourner de certaines activités de la vie hors ligne ou qu’il pouvait accroître la sédentarité en augmentant le temps passé devant les écrans. Mais voilà, ajoutent les chercheurs, il reste des sceptiques pour se demander si cet effet globalement négatif des réseaux sociaux n’est pas dû au simple fait qu’ils attirent les gens les plus sujets au mal être. D’autant que d’autres études ont montré qu’ils pouvaient avoir un effet positif en renforçant par exemple le soutien entre pairs et même les relations dans le monde physique. Bref, on ne savait que conclure…..

    Jusqu’à cette étude donc. Une étude qui avance son sérieux, pour des raisons méthodologiques que je vous épargne, mais qui tiennent en gros au corpus massif, au temps que couvrent ces données (qui permet de voir les évolutions), et au fait qu’elle prend en compte interactions en ligne et hors ligne. Et cette étude conclut donc à une baisse globale du bien-être à la fréquentation de Facebook. Oui, Facebook nous déprime. Cette baisse du bien être, les chercheurs l’attribuent à un phénomène en particulier : Facebook nous incite à nous comparer aux autres, mais à des autres qui mettent en scène leur vie sous le jour le plus favorable. D’où une érosion de notre estime de soi, qui produit une forme de mal être.

    Mais, ajoutent les chercheurs, ce constat n’explique pas pourquoi ce processus a lieu. Par exemple, ils n’ont pas observé de grandes différences entre les trois actes numériques de Facebook (le fait de poster, de liker ou de cliquer sur un lien). Ce qui est intéressant, car intuitivement, ils pensaient que le fait de liker le contenu de quelqu’un était plus déprimant que le fait de poster un contenu soi-même. Eh bien non, poster aussi, c’est déprimant (parce que selon eux, ce qu’on poste est aussi le résultat d’une comparaison). Les chercheurs en concluent que ce qui importe, c’est la quantité de l’usage plus que sa qualité. C’es trop fréquenter Facebook qui déprime, quoiqu’on y fasse. Ils sont donc tentés d’étendre leur conclusion au-delà de Facebook à tous les réseaux sociaux qui nous exposent à une vie des autres mise en scène, et qui pourraient nous inciter à nous comparer (dans le viseur, Instagram, par exemple, dans lequel c’est essentiellement par l’image que se fait la comparaison). Ils ajoutent que le problème des réseaux sociaux est qu’ils font passer le temps devant l’écran pour de la socialisation, alors qu’ils ne substituent pas, au regard de notre bien être, à des relations physiques.

    Bon. D’accord. Mais j’ai 3 remarques

    La première touche à cette question de la comparaison, manifestement centrale. Quand en plein de mois de février, on tombe sur des photos de gens beaux, qui font des fêtes de ouf dans des paysages de rêve et qu’on s’aperçoit que ce sont les vacances de Beyoncé et Jay Z chez Rihanna à la Barbade, c’est pas marrant mais on se dit “bon, c’est normal” ; quand il s’agit des photos de vacances d’une vieille copine ou son voisin de bureau, c’est vraiment dur. Oui, la comparaison entre pair peut être cruelle. Pour ça, je ne vois que des solutions très pragmatiques : “unfriender” ses amis trop beaux, trop riches, trop bons photographes ou trop heureux (de toute façon, je ne crois pas qu’on y gagne beaucoup à trop fréquenter des gens heureux). Personnellement, j’adopte une autre solution, je me trouve super (avec un peu de déni et de mauvaise foi, ça marche très bien).

    Sur l’aspect quantitatif, essentielle selon l’étude, j’ai une question : quelle activité solitaire, pratiquée dès le matin dans son lit et un peu toute la journée, ne serait pas déprimante à force ? Je pense évidemment à plein d’activités… Rappelons-nous les parents du jeune Balzac qui s’inquiétaient de leur ado de fils passant des heures dans son lit à lire des romans…Tout le 19ème siècle s’est effrayé de l’apathie et de la désocialisation entraînées par la lecture de roman… Heureusement, la télévision est arrivée… Puis Internet aujourd’hui… Gageons qu’une autre activité solitaire viendra vite remplacer Facebook dans nos vies. pour nous apporter encore plus de mal être.
    Enfin, peut-on mesurer le bien être d’une population d’une population pendant un temps long en isolant une activité de l’état général du monde (surtout quand cette activité est sociale et engage des conversations) ? Car dans nos échanges Facebook, nous ne parlons pas seulement de nous, nous parlons aussi du monde. C’est aussi le monde qui arrive dans Facebook. Et on peut se demander si dans le mal être qu’entraîne la fréquentation de Facebook il n’y a pas aussi le reflet du mal être du monde. Or le monde est va-t-il de mieux en mieux ? Je me pose la question.

    #facebook #audio #radio #médiassociaux #instagram

  • https://blogs.mediapart.fr/pierre-haffner/blog/200417/un-journaliste-critique-de-poutine-assassine

    Un journaliste critique de Poutine assassiné

    Nikolai Andrushchenko, journaliste-auteur d’articles sur les liens criminels de Poutine, décède après avoir été tabassé à Saint-Pétersbourg. Il avait gagné en popularité en participant à la création du film documentaire « Who is Mister Poutine ».

    Journaliste et également cofondateur du journal russe « New Pétersburg », Nikolai Andrushchenko, est mort à Moscou après avoir été battu par des inconnus le 9 mars 2017. Le journaliste a écrit de nombreux articles à propos du « Pétersbourg-gangster » et surtout des liens de Vladimir Poutine avec les réseaux criminels dans les années 1990.

    Selon un collègue du défunt, le 9 Mars Nikolai Andruschenko a été ramassé dans la rue par une ambulance. Des inconnus ont battu le journaliste qui était allé à une rencontre. À l’hôpital, il a subi une intervention chirurgicale. Il a été maintenu dans un état de coma artificiel pendant deux semaines.

    Hier, 19 avril, Nikolai Andruschenko est décédé à l’hôpital. Il était âgé de 74 ans.

    Le rédacteur en chef de « New-Pétersbourg », Denis Usov, pense que l’agression subie par Nikolai Andruschenko a pour cause ses publications journalistiques. Nikolai Andruschenko a beaucoup écrit à propos de « Pétersbourg-gangster » des années 90, sur le chef mafieux Vladimir Coumarine, qu’il affirme avoir vu de ses yeux dans le bureau de réception de Vladimir Poutine, alors maire-adjoint de Saint-Pétersbourg. Nikolai Andruschenko avait aussi écrit à propos du mafioso, Vladimir Smirnov, ancien directeur de la célèbre coopérative de datchas « Ozero », dont Vladimir Poutine est membre fondateur.

    Nikolai Andrushchenko était également apparu dans un film documentaire célèbre « Who is Mister Poutine ? » en 2015. Dans le film, le journaliste, qui était au début des années 90 membre du Soviet de Leningrad, a déclaré que Poutine, adjoint au maire de Saint-Pétersbourg Anatoli Sobbchak, était « superviseur » de ce dernier et non le contraire. Nikolai Andrushchenko affirmait que Poutine n’avait pratiquement pas d’ami parmi les gens normaux. Ses amis faisaient partie essentiellement du monde criminel.

    Depuis 1992, 400 journalistes ont été assassinés en Russie, dont 220 sous la présidence de Vladimir Poutine.

    Dernièrement, tout le personnel de la rédaction de « Novaïa Gazeta » a été menacé de mort après la révélation par le journal du harcèlement des personnes ayant une orientation sexuelle non traditionnelle en Tchétchénie, des prisons secrètes, de tortures et de leur assassinat. Le journal prend ces menaces tout à fait au sérieux puisque sept journalistes de « Novaïa Gazeta » ont déjà été assassinés, dont Anna Politkovskaïa.

    Par contre, le nombre de blogueurs menacés, blessés, rendus invalides ou assassinés se compte par milliers en Russie. Parmi ceux-ci, l’auteur de ces lignes, Pierre HAFFNER, puisque le 20 décembre 20016 j’ai été projeté volontairement au-devant de véhicules en circulation sur une voirie au centre de Moscou par un agent du FSB (ex-KGB) en fonction, Eugène Platov. Un concours de circonstances a voulu que le véhicule qui aurait dû m’écraser se soit arrêté à temps. Derrière toutes ces agressions, il y a la main des services secrets utilisés par le pouvoir pour éliminer les opposants au pouvoir et non pas pour combattre la pègre.

    En hommage au journaliste Nikolai Andrushchenko, je joins la première partie du film, que j’ai traduit, « Who is Mister Poutine ». Vous l’apercevrez. Ce film décrit comment Poutine a acheté de l’immobilier à Biarritz, résidence actuelle de sa fille. Mais à Biarritz, la loi du silence prévaut. La mafia ne veut pas être inquiétée en Russie et sur la Cote basque.

  • [AUDIO] Histoire du mouvement ouvrier, acte 3 : 1900-1922

    http://www.b-a-m.org/2017/04/audio-histoire-du-mouvement-ouvrier-acte-3

    De janvier à juin, Christian nous relate l’histoire du mouvement ouvrier en France de 1830 à nos jours. Le 15 mars 2017, il nous a fait un jus sur la période 1900-1922.

    Il nous raconte la période de 1900 à 1914, marquée par le développement de l’industrie (naissance de l’industrie automobile) et par l’esprit revanchard contre l’Allemagne qui amène au réarmement puis à la guerre. Cette période est également celle de l’expansion de la CGT (Confédération générale du travail) grâce, notamment, à l’intégration des bourses du travail et de l’unification du mouvement socialiste qui donna naissance à la SFIO (Section française de l’internationale ouvrière). Christian nous raconte les grèves de Limoges (1905) et de Villeneuve-Saint-Georges (1908) en s’inspirant des travaux d’Anne Steiner. Puis, clin d’œil de l’histoire, il nous présente Émile Pataud, son homonyme, secrétaire de la fédération de l’éclairage qui organisa des coupures sauvages de courant.

    La période de 1914-1918 se résumerait presque à « maudite soit la guerre » sans la Révolution russe (1917). Cette guerre fut la grande défaite de l’internationalisme du mouvement ouvrier.

    De 1918 à 1922, le peuple panse ses plaies et pleure ses morts. C’est aussi le temps de la division du mouvement ouvrier suite à la création du Komintern : création de la SFIC (Section français de l’internationale communiste, le futur PCF – Parti communiste français), et la scission de la CGT (naissance de la CGT-U, U pour unifiée, syndicat inféodé au Parti).

    #audio #histoire #ouvrier #CGT #révolution #syndicats #SFIO #Anne_Seiner #PCF #anarchiste #internationale #communiste #anarchisme #communisme

  • [O-S] Le Parti des Travailleurs du Kurdistan

    Émission du 14 avril 2017. Interview de Youssef, sypatisant du PKK, à propos de l’histoire du parti des travailleurs du Kurdistan. A travers son témoignage on en apprends un peu plus sur la réorientation du parti du leader Occalan, après l’effondrement de l’URSS.

    http://offensivesonore.blogspot.fr/2017/03/le-parti-des-travailleurs-du-kurdistan.html

    #Radio_Libertaire #offensive_sonore #audio #radio #pkk #occalan #kurdistan #turquie

  • Debian - Statement concerning the arrest of Dmitry Bogatov
    https://www.debian.org/News/2017/20170417

    The Debian Project is concerned to hear that one of our members, Dmitry Bogatov, has been arrested by Russian authorities.

    Dmitry is a mathematics teacher, and an active Debian contributor. As a Debian Maintainer, he worked in the Debian Haskell group and currently maintains several packages for command line and system tools.

    We await further details of the case against him, but hope that he receives fair treatment and due process.

    In the meantime, the Debian Project has taken measures to secure its systems by removing Dmitry’s keys in the case that they are compromised.

    The Debian Project honours his good work and strong dedication to Debian and Free Software, and we hope he is back as soon as possible to his endeavours.

    We send our full support to him and his family.

    Arrestation en Russie d’un membre du projet Debian, professeur de math. La communauté a révoqué ses clefs afin d’éviter d’éventuelles compromissions de paquets.

    #Russie #Debian #libertés_publiques #tor

  • Malgré les faits les intox, mais en l’occurrence on devrait plutôt parler de mensonges, d’hypocrisie coupable, de complicité, ont la vie dure.

    Bombardement chimique en Syrie : les intox à l’épreuve des faits
    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/04/12/bombardement-chimique-de-khan-cheikhoun-en-syrie-les-intox-a-l-epreuve-des-f

    Ce que l’on sait de l’attaque de Khan Cheikhoun du 4 avril, au-delà des manipulations diffusées notamment par le gouvernement russe et le régime syrien.

    #syrie #assad #russie #sarin #gaz_chimiques #khan_cheikhoun

  • Claude-Olivier Rudolph, l’agent provocateur de la chaîne russe RT

    http://www.arte.tv/guide/fr/069874-000-A/arte-regards
    Depuis Berlin, la chaîne de télévision russe RT (anciennement Russia Today) diffuse en allemand des informations et des vidéos sur Internet. Outil de propagande de Poutine pour les uns, « complément d’information indispensable » pour les autres, la chaîne vise à faire contrepoids aux autres médias européens.

    Leurs histoires ne font pas la une mais elles émeuvent, surprennent et donnent à réfléchir. En prise avec un thème d’actualité, les reportages choisis par ARTE Regards vont à la rencontre de citoyens européens et proposent une plongée inédite dans leurs réalités quotidiennes.

    Aujourd’hui : les médias russes influencent-ils l’opinion politique des Européens ? Depuis Berlin, la chaîne de télévision russe RT (anciennement Russia Today) diffuse en allemand des informations et des vidéos sur Internet. Outil de propagande de Poutine pour les uns, « complément d’information indispensable » pour les autres, la chaîne vise à faire contrepoids aux autres médias européens. Depuis 2016, l’acteur franco-allemand Claude-Oliver Rudolph présente une émission culturelle sur RT. Quels objectifs se cachent derrière la chaîne du Kremlin ?

    #Claude_Rudolph #Europe #média #Russie #télévision #propagande #RT

  • "Que savent les Russes de ce qui se passe chez eux ?"

    https://www.youtube.com/watch?v=mSHgfwf5vkU

    Deux évènements se sont produits en Russie à quelques jours d’intervalle : des manifestations d’opposition d’une ampleur inédite depuis cinq ans, suivies d’un attentat meurtrier à Saint Petersbourg : le monde entier a eu les yeux rivés sur la Russie. Mais les Russes eux-mêmes, que savent-ils vraiment de ce qui se passe dans leur pays ? Qu’en ont dit les médias russes, verrouillés par le Kremlin : y a-t-il eu union nationale face aux terroristes et blackout face à la contestation politique ? Ces jeunes descendus dans la rue : comment s’informent-ils ? Par quels circuits médiatiques passent les messages contestataires ?

    Françoise Daucé est directrice d’étude à l’EHESS, et a récemment publié Etre opposant dans la Russie de Vladimir Poutine (Editions du Bord de l’eau). Elle a également publié une tribune dans Libération le 2 avril, en soutien à la jeunesse contestataire russe.

    Françoise Daucé :
    htttps ://www.franceinter.fr/emissions/l-instant-m/l-instant-m-06-avril-2017

    « L’instant M » de Sonia Devillers du lundi au vendredi à 9h40 sur France Inter.

    #poutine #russie #télévision #navalni #censure #médias #journalisme

  • Washington avertit Paris d’une implication « active » de Moscou dans la présidentielle - L’Obs
    http://tempsreel.nouvelobs.com/presidentielle-2017/20170330.OBS7308/washington-avertit-paris-d-une-implication-active-de-moscou-dan

    La commission du Renseignement du Sénat américain, qui enquête sur les ingérences électorales russes, veut alerter les pays concernés.

    Le chef de la puissante commission du Renseignement du Sénat américain, chargée d’enquêter sur l’ingérence de la Russie dans la présidentielle américaine, a affirmé mercredi 29 mars que Moscou était également « activement impliquée » dans la campagne électorale en France.
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    « L’audition de demain a spécifiquement cela en tête, mieux informer le public, non seulement dans notre pays mais à travers le monde sur ce que prépare la Russie », a déclaré en conférence de presse le président de cette commission, le sénateur républicain Richard Burr.
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    « Je pense qu’il est raisonnable de dire, d’après ce que tout le monde estime, que les Russes sont activement impliqués dans les élections françaises », a-t-il poursuivi.
    « Nous estimons qu’il est de notre responsabilité de communiquer au reste du monde ce qu’il se passe, parce que nous sommes face désormais à la diffamation de candidats ».

    Le vice-président de la commission, le démocrate Mark Warner, s’est dit « aussi inquiet » de la force de frappe de Moscou en matière de piratage informatique que de la capacité russe à propager des « fake news ».
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    Au moins quatre pays visés en Europe

    « Les responsables américains ont alerté les pays qui vont avoir des élections de façon imminente sur ce [...] que le gouvernement sait à propos des capacités russes et de leurs intentions », a poursuivi Richard Burr, qui parle de « l’une des plus grosses enquêtes » que le Congrès ait menées ces 20 dernières années.

    « Nous sommes sur le point d’avoir deux élections européennes dont la Russie sera l’élément perturbateur », menace le sénateur républicain. « Des manœuvres à la fois publiques et dissimulées sont menées en Allemagne et en France, et ont déjà été menées ces derniers temps au Monténégro et aux Pays-Bas ».

    #présidentielle #fake_news #russie

    • @aude_v la représentation du monde est souvent une caricature mais c’est quand même assez prégnant de voir que nous en sommes toujours à une guerre de stratégie monstre entre US et Russie avec une dynamique des pions type jeu de GO qui les faits se mouvoir en activant la haine totale de l’Autre et les nazionalismes. Dans le reportage d’ARTE, des milices Bulgares, avec des hommes masqués, sont entrainés par des Russes pour chasser du migrant … la déstabilisation des « démocraties » Otanesques passe aussi par ce genre d’horreur, construire l’ennemi. Reste que ce sont toujours les enjeux financiers des puissants qui priment, au travers de ces guerres impérialistes comme le rappelle @simplicissimus

  • Here are 10 critics of Vladimir Putin who died violently or in suspicious ways - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/news/worldviews/wp/2017/03/23/here-are-ten-critics-of-vladimir-putin-who-died-violently-or-in-susp

    Not everyone who has a quarrel with Russian President Vladimir Putin dies in violent or suspicious circumstances — far from it. But enough loud critics of Putin’s policies have been murdered that Thursday’s daylight shooting of a Russian who sought asylum in Ukraine has led to speculation of Kremlin involvement.

    Ukrainian President Petro Poroshenko called the shooting in Kiev of Denis Voronenkov, a former Russian Communist Party member who began sharply criticizing Putin after fleeing Russia in 2016, an “act of state terrorism by Russia.”

    #Poutine #Russie #opposants

  • Il commence à faire nuit / Bande-annonce VF on Vimeo
    https://vimeo.com/208477071

    L’histoire de cinq familles de prisonniers politiques à travers la Russie et l’histoire

    Une coproduction LCP-Assemblée nationale / Les films du sillage / Olga Kravets

    Selection officielle IDFA 2016, Artdocfest 2016, Zagrebdox 2017, Tempo 2017.

    Comment avoir une vie de famille normale quand l’un des deux parents est considéré comme un « ennemi de l’Etat », un terme soviétique qui revient aujourd’hui en force dans la bouche des autorités et s’invitent à nouveau dans la vie de nombreux Russes ?

    Pendant deux ans, Olga Kravets a suivi le quotidien de quatre familles de prisonniers qui comptent toutes de jeunes enfants ; avant, pendant et après un procès mené pour des raisons strictement politiques. Leurs histoires constituent une chronologie de la répression, racontée depuis l’intimité et à travers la routine de ces familles.

    Deux espaces s’entremêlent dans le film : celui des familles, dont la mise à l’écart de la société est illustrée par leur quotidien, filmé presque exclusivement en intérieur (au domicile, dans la voiture ou au tribunal). L’environnement hostile de l’extérieur ne filtre qu’à travers des exemples de propagande d’Etat qui apparaissent sous différentes formes tout au long du film.

    Les histoires de ces familles et le rejet dont il font face sont liées par un fil rouge : la voix d’Oskar Krause, 82 ans. Surnommé Karik, il a passé des années à préserver la mémoire de son père et de sa mère, tous deux envoyés dans les camps soviétiques dans les années 1940. Afin de donner une perspective historique à la narration, on l’entend lire les lettres que ses parents lui ont envoyées depuis le goulag, ainsi que celle qu’il a lui-même envoyée à son frère aîné le jour de l’arrestation de leur mère. La missive est une immersion poignante dans l’esprit d’un jeune garçon devenu orphelin à l’époque des grandes purges staliniennes.

    #russie #tchétchénie #caucase #prison #prisonniers_politiques

  • [O-S] Violences Policières (Justice pour Adama et Théo)

    L’émission « Offensive Sonore » est diffusée un vendredi sur deux sur Radio Libertaire de 21h à 22h30 (89,4 Mhz) en alternance avec « Les amis d’Orwel ».

    Émission du 17 mars 2017. Reprise d’un document de la vie manifeste : « Avec le sociologue Eric Fassin, nous tenterons de comprendre comment et pourquoi les violences policières sous-tendent une politique qui les encourage. Comment et pourquoi elles contribuent à une politique de racialisation de la société. Et enfin les enjeux que font peser sur les luttes contre les violences sexuelles, le procès à venir et la qualification de « viol par accident » proposée par Inspection Générale de la Police Nationale. »

    http://offensivesonore.blogspot.fr/2017/03/violences-policieres-justice-pour-adama.html

    http://www.b-a-m.org/2017/03/o-s-violences-policieres-justice-pour-adama-et-theo

  • C’est mon ressenti – Raymond, reviens, t’as oublié tes chiens !
    https://raymondreviens.wordpress.com/2016/07/01/c-est-mon-ressenti

    Dans certains milieux féministes/queer, en ligne ou hors-ligne, j’ai l’impression que le genre et la sexualité deviennent de tels élément d’identification. D’une certaine manière, le genre n’a plus son sens politique de système d’oppression des femmes, qui écrase au passage les personnes trans par la fixité imposée de l’assignation genrée. Seul existe le genre compris comme identité, une identité qui, parce qu’elle n’est pas corrélée à une quelconque perception sociale, est validée par la seule autodéfinition de la personne. De la même façon, la sexualité de chacun-e n’est plus définie socialement, c’est-à-dire par sa conformité ou sa transgression de l’hétérosexualité obligatoire, mais par les préférences individuelles de chaque personne, en termes de genre, de caractéristiques sociales des partenaires ou du type de contact préféré (vanilla, kinky, BDSM, …). Du coup, genre et sexualité dans ces milieux deviennent de simples éléments d’identification, on dit par exemple “je suis agenre demiboi queer”. Ca ne correspond a priori à rien socialement puisque seule l’autodéfinition établit ces éléments, mais c’est une identité (qui je suis) autant qu’une identification (le code secret pour rentrer dans le milieu). Soit tu comprends ce que ça veut dire et tu peux faire partie du groupe, soit tu ne comprends pas et tu n’es pas invité-e à la soirée.

    #genre #sexualité #identité #rapport_de_pouvoir #lutte_collective

  • https://www.franceculture.fr/emissions/la-vie-numerique/pourquoi-faudrait-il-que-les-machines-aient-des-voix-dhomme-ou-de-femm

    Pourquoi faudrait-il que les machines aient des voix d’homme ou de femme ?

    Alexa d’Amazon, Cortana de Microsoft, Google Home… tous ces robots assistants qui se trouvent soit dans nos ordinateurs, soit carrément dans nos foyers sous la forme de cylindres trônant dans le salon, ont des voix de femmes. Pourquoi ?

    On pourrait invoquer le machisme primaire des ingénieurs qui créent ces machines, et qui, leur donnant pour fonction soit la gestion du foyer soit une sorte de néo-secrétariat, prolongent le stéréotype selon lequel ce serait là des fonctions sociales habituellement occupées par des femmes. Mais ce serait ignorer que ces entreprises ne font rien au hasard et calibrent leur produit en fonction d’une demande. C’est donc que les tests produits font remonter pour ces robots un désir de voix féminines. Et pas seulement chez des hommes car vraisemblablement les femmes aussi préfèrent les voix de femmes. Pourquoi donc ? CNN s’était posé la question dès 2011 et avait avancé plusieurs hypothèses. Hypothèse essentialiste : nous aurions développé dès notre séjour dans l’utérus de notre mère une affinité particulière pour les voix féminines, il y aurait quelque chose de rassurant dans les voix féminines. Hypothèse historique : les premiers assistants de pilotage des avions durant la Deuxième Guerre mondiale avaient des voix féminines pour les distinguer des co-pilotes, les opérateurs téléphoniques étaient le plus souvent des opératrices, il y aurait quelque chose de l’ordre de l’habitude pratique dans ces voix féminines. Hypothèse du point de vue des représentations : Hal, l’ordinateur pas sympa de “2001 l’Odyssée de l’espace” avait une voix d’homme, il a dissuadé les ingénieurs de donner une voix masculine aux premières voitures parlantes, il y aurait quelque à chose à craindre dans les voix d’homme. Tout convergerait donc pour donner aux robots assistants de voix féminines ? Mais il y a vraisemblablement des particularités culturelles qui compliquent les choses. Quand l’iPhone 4 était sorti doté de son assistant vocal Siri, la voix était féminine aux Etats-Unis, mais masculine en France et en Grande-Bretagne. La raison avancée à l’époque étaient que les Anglais faisaient plus confiance à une voix autoritaire. Mais comme je ne vois pas pourquoi une voix masculine serait par essence plus autoritaire qu’une voix féminine, je ne comprends pas bien cette raison. Bref, on se perd un peu dans ces hypothèses et je ne suis pas sûr qu’il soit très intéressant de trancher. Et d’ailleurs, on remarque que pour beaucoup d’interfaces vocales, on peut choisir entre voix d’homme et voix de femmes.

    Mais il me semble que la vraie question est ailleurs : pourquoi faut-il absolument attribuer un genre identifiable à la voix d’un robot ? Parce qu’après tout, les robots n’ayant pas de sexe, on pourrait en profiter pour ne pas leur assigner de genre, réalisant ainsi le rêve du courant cyberféministe qui voyait dans l’internet naissant la possibilité de s’affranchir des identités sexuelles traditionnelles. Comme on constate que cet affranchissement est un peu compliqué pour les humains, on pourrait profiter des robots pour créer des identités a-genrées... ou post-genrées... ou méta-genrées. Ou, même, pourquoi ne pas inventer un genre à part entière ? Le genre robot. Ca pourrait être intéressant ça d’inventer un genre robotique. Avec une voix qui aille avec. C’est-à-dire pas une voix d’homme, ni de femme, ni une voix entre les deux, mais une voix autre, tout simplement.

    Bon évidemment, l’étape suivante, ce serait d’inventer un sexe pour les robots, je veux dire un organe sexuel à proprement parler, un sexe qui n’ait pas de genre. J’avoue avoir beaucoup réfléchi à cette question, j’ai des idées, et j’ai fait quelques schémas que je mets à disposition de qui ça intéresse.

    Mais l’humanité est-elle prête à cela ? Une étude menée par l’Université de Stanford et intitulée “Are computers gender-neutral ?” (“les ordinateurs sont-ils neutres du point de vue du genre ?”, ce qui est une très belle question), concluait que les humains étaient très puissamment enclins à investir les stéréotypes de genre jusque dans ces êtres inanimés que sont les machines. Nous aurions donc besoin de genrer les machines. Bref, je me demande finalement si, en cette matière comme dans d’autres, le principal obstacle à un développement vraiment marrant des technologies, ce n’est pas, le manque d’imagination et de le désespérant conformisme des êtres humains.

    #cyberféminisme #robot #féminisme #france_culture #audio #radio #genre #voix

  • Les prostituées en #Russie, clandestines et victimes d’#abus

    Vladimir Poutine les a vantées, non sans sarcasme, comme « les meilleures au monde ». Mais les prostituées russes sont contraintes de travailler dans la clandestinité et l’indifférence, victimes de nombreux abus dans un pays où leurs plaintes sont rarement entendues.

    http://www.courrierinternational.com/depeche/les-prostituees-en-russie-clandestines-et-victimes-dabus.afp.
    #prostitution #femmes

  • La Plèbe Collectif, « Le Rap est une arme de subversion massive »

    Émission du 3 mars, nous recevons KaLash.NiKo et Many Oshu du groupe la Plèbe. Depuis 2013, La Plèbe est un collectif d’artistes parisiens provenant d’horizons différents, du rap au rock en passant par le jazz ou l’électro. Beatmaking, flow, graphisme, saxophone, réalisation vidéo, mix, percussions, guitare, basse, graffiti... le tout en autoproduction. Galvanisé par l’énergie de cette expérience, l’ensemble du groupe se met en tête de réaliser un album en commun du nom de « Collectif ».

    http://offensivesonore.blogspot.fr/2017/03/la-plebe-collectif-le-rap-est-une-arme.html

    https://www.mixcloud.com/offensive_sonore/la-pl%C3%A8be-collectif-le-rap-est-une-arme-de-subversion-massive

    #rap #hiphop #music

  • Préoccupée par la #Russie, la Suède rétablit le #service_militaire

    La Suède a annoncé jeudi le rétablissement du service militaire dès cet été, sept ans après l’avoir abandonné, invoquant l’évolution de la situation sécuritaire, sur fond d’affirmation des ambitions russes dans la région.

    http://www.liberation.fr/planete/2017/03/02/preoccupee-par-la-russie-la-suede-retablit-le-service-militaire_1552800?x
    #militarisation #it_has_begun #Suède #armée
    via @albertocampiphoto

  • Ich War Ein Roboter | Voix étranges
    http://radiovassiviere.com/2017/02/episode-6-ich-war-ein-roboter

    Cet épisode complète le précédent, et propose d’illustrer l’influence de KRAFTWERK sur la musique électronique à travers une immersion dans les archives du groupe et les differentes covers qu’il a engendré. Le mix original inclu des extraits d’interviews du groupe et de divers musiciens, DJs, et producteurs qui s’exprime au sujet du groupe, dontl Phil Oakley de Human League, Mobi, Bjork, Derrick May, Karlheinz Stockhausen, Afrikaa Bambaataa, Grand Maaster Flash. Les reprises de KRAFTWERK on bien entendu été sélectionné selon un seul critère : l’étrangeté des voix ! Durée : 1h. Source : Radio Vassivière

    http://p-node.org/weirdos/mp3/Episode6-IchWarEinRoboter/VoixEtranges-06-IchWarEinRoboter.mp3?_=1

  • http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/03/01/russie-longue-perquisition-au-domicile-de-la-journaliste-d-opposition-zoia-s

    Russie : longue perquisition au domicile de la journaliste d’opposition Zoïa Svetova

    Selon Moscou, l’objet de la perquisition portait sur une affaire de blanchiment d’argent liée à l’opposant en exil et ex-oligarque Mikhaïl Khodorkovski.

    Le Monde.fr avec AFP | 01.03.2017 à 09h58

    Pendant plus de neuf heures, le domicile de l’une des principales journalistes d’opposition de Russie, Zoïa Svetova, a été perquisitionné mardi 28 février.

    –-
    Mandraud Isabelle @mandraud
    Perquisition en cours au domicile de Zoïa Svetova, fille de dissidents, visiteuse de prison et journaliste engagée bien connue en #Russie
    11:35 - 28 Févr 2017

    –—

    Les autorités russes ont affirmé que l’objet de la perquisition portait sur une affaire de blanchiment d’argent liée à l’opposant en exil et ex-oligarque Mikhaïl Khodorkovski. Mais selon Zoïa Svetova, « cette perquisition ne concerne pas [l’ex-groupe pétrolier de Mikhaïl Khodorkovski] Ioukos mais a pour but d’ouvrir une affaire criminelle contre moi ».

    Les enquêteurs, des membres des services spéciaux (FSB) et du comité d’enquête, selon Zoïa Svetova, ont recopié le disque dur de son ordinateur et sont repartis avec les ordinateurs de ses enfants et le téléphone portable de son mari.

    « C’est un acte d’intimidation. Ils veulent me faire peur parce que je travaille pour Open Russia », a déclaré Zoïa Svetova. « Manifestement, ils veulent me coller une affaire parce que j’écris sur des thèmes sensibles. »

    « La perquisition chez Zoïa Svetova, l’une des journalistes et défenseuses des droits de l’homme les plus respectées en Russie, suscite l’incompréhension et l’inquiétude », a réagi le représentant à Moscou d’Amnesty International, Sergueï Nikitine.
    Deux fois lauréate du prix Sakharov

    Membre de la commission officielle de surveillance des prisons pendant plusieurs années, Zoïa Svetova, 57 ans, a écrit de nombreux articles dénonçant les mauvais traitements et des cas de torture dans les lieux de détention, sur la base de témoignages de prisonniers.

    Connue pour son engagement en faveur des droits de l’homme, elle est une chroniqueuse sévère du système judiciaire russe et a accusé à plusieurs reprises les autorités d’avoir condamné des innocents dans des procès montés de toutes pièces, dans des affaires d’espionnage ou à connotation politique.

    Elle collabore régulièrement au site Internet Russie ouverte (Open Russia) financé par l’opposant en exil et ancien oligarque Mikhaïl Khodorkovski, au magazine New Times et à la radio américaine Radio Svoboda (Radio Liberty).

    Mikhaïl Khodorkovski, ex-patron du groupe pétrolier Ioukos a été condamné en 2005 à huit ans de camp et à cinq ans supplémentaires en 2011 pour « vol de pétrole et blanchiment d’argent », une affaire qu’il a dénoncée comme un règlement de comptes organisé par le Kremlin. Gracié en 2013, il vit aujourd’hui à Londres.

    Lauréate à deux reprises du prix Sakharov pour le journalisme, décerné en Russie par des journalistes et défenseurs des droits de l’homme, Zoïa Svetova est la fille de deux dissidents et anciens prisonniers politiques de l’époque soviétique, Felix Svetov et Zoya Krakhmalnikova. Elle est aussi la petite-fille de l’historien Grigori Fridland, fusillé en 1937 pendant les purges staliniennes.

    #presse #journaliste

  • « Ca ne valait pas la peine, mais ça valait le coup » Hafed Benotman dans L’Envolée, un livre et un CD à paraître en mars 2017 | L’envolée
    http://lenvolee.net/ca-ne-valait-pas-la-peine-mais-ca-valait-le-coup-hafed-benotman-dans-lenvo

    « En 2001, Hafed Benotman et quelques complices ont créé l’émission de #radio_anticarcérale L’Envolée et le journal du même nom. À sa mort en 2015, l’équipe du journal décide de lui rendre hommage dans un numéro qui réunit la plupart des courriers et articles publiés au fil des ans dans L’Envolée. Une façon de continuer à se marrer, gamberger et se bagarrer avec lui contre toutes les #prisons.

    À ces lettres, écrites pour la plupart en prison, nous avons joint dans ce livre : des extraits de certaines de ses interventions radiophoniques sur #Fréquence_Paris_Plurielle ; des extraits de romans parus chez Rivages (Les Forcenés, Marche de nuit sans lune, Un jardin à la cour) ; de longs passages d’entretiens qu’il a donnés au journal Article 11 en 2008, à la revue Mouvements en 2010 et à la 51e Rencontre Cinéma de Pézenas en 2013. Enfin, nous publions deux nouvelles, « La Grappe » tirée de Fraternité à perpète (L’Insomniaque, 2006) et « Une pile au coeur », inédite. En clin d’oeil à son amour des machines à écrire, nous avons regroupé ces textes et extraits en 26 thèmes. Et parce que nous aimons sa gouaille et son sens de la repartie, nous avons choisi quelques-unes de ses envolées pour en faire un disque.

    À la tienne Hafed ! Et merci.


    #Abdel-Hafed_Benotman
    https://www.mixcloud.com/Envol%C3%A9eradio/ca-ne-valait-pas-la-peine-mais-%C3%A7a-valait-le-coup

    http://www.article11.info/spip.php?page=recherche&recherche=Hafed+Benotman

  • Le lustre retrouvé du « Monde diplo »

    http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2017/02/14/le-lustre-retrouve-du-monde-diplo_5079218_3236.html

    Creuset de l’altermondialisme et du mouvement Nuit debout, le mensuel engagé connaît un regain d’audience et pèse toujours avec succès sur la gauche de la gauche.

    Un soir d’hiver à Evry, dans l’Essonne. Dans la pénombre d’une petite salle de réunion en sous-sol, en bordure d’un vaste centre commercial, ils se retrouvent en petit comité. « Normalement, on est un peu plus nombreux », s’excuse Jacques Simon, professeur à la retraite et président local de l’Association des amis du Monde diplomatique. Comme tous les troisièmes lundis du mois, il est venu avec le dernier numéro du mensuel, dont il a surligné de nombreux passages. Son camarade de réunion a fait de même. Pendant deux heures, les deux hommes débattent des articles qui les ont marqués. La situation grecque, la Syrie ou le besoin d’une « autre politique », dans un cadre proche de la vie militante.

    Il y a ce soir-là un ancien membre d’Attac, aujourd’hui proche du Front de gauche, et un « gaulliste social », séduit par l’ancien vice-président du MoDem, Jean Lassalle. Pourquoi lisent-ils le Diplo ? « C’est un journal alter, qui est dans la mise en cause du système », répond Jacques Simon. En 1995, l’édito « La pensée unique », signé du directeur, Ignacio Ramonet, avait mis des mots sur ce que le journal entend combattre.

    Deux décennies plus tard, le titre continue de se tenir à rebours des grandes tendances médiatiques : peu disert sur la présidentielle française, traitant avec parcimonie le terrorisme islamique ou la question russe. Mensuel, le Diplo prône un journalisme de temps long, quand une majorité de médias concentrent leur énergie sur leur flux d’information. Journal d’opinion, il incarne un courant de la gauche radicale qui a quasiment disparu de la presse quotidienne, avec le déclin des journaux proches du Parti communiste et le recentrage de Libération. International, il consacre de longs formats à des contrées lointaines, quand beaucoup de médias ont dû réduire leur présence à l’étranger. Critique, il n’a de cesse de faire la leçon à ses homologues, dont il dénonce les partis pris et les conformismes.

    Après plusieurs années difficiles, le mensuel vit un spectaculaire renouveau. Sa diffusion a progressé de 12 % en deux ans, son nombre d’abonnés est au plus haut (89 000 fin 2016, selon la direction), et il affiche un résultat d’exploitation positif (1,2 million d’euros en 2015), quand beaucoup d’autres titres décroissent. Son site Internet attire plus d’un million de visiteurs uniques par mois et sa page Facebook compte un million de fans, de Paris à Bruxelles, de Dakar à Tunis.
    Le Diplo a même reçu, en avril 2016, une « étoile » de l’ACPM, l’Alliance pour les chiffres de la presse et des médias, ces récompenses distribuées chaque année par l’organisme qui certifie les chiffres de ventes. Dans la catégorie presse magazine, aux côtés de Valeurs actuelles, l’hebdomadaire de la droite de la droite. Deux titres aux antipodes, deux symboles de l’essor d’une presse aux opinions tranchées.

    « Un autre monde est possible »

    A sa création, en 1954, par Hubert Beuve-Méry et François Honti, il s’agit d’un supplément du Monde destiné aux « cercles diplomatiques » et aux « grandes organisations internationales », réalisé par le service étranger du quotidien. Mais il s’en affranchit à partir de 1973, dans le sillage de Claude Julien, son directeur emblématique, sur fond de divergences éditoriales et personnelles avec André Fontaine. Jusqu’à obtenir sa filialisation, accordée par Jean-Marie Colombani en 1996.

    Le journal loge aujourd’hui dans une ruelle du 13e arrondissement de Paris. Un petit immeuble coquet en briques rouges et pierres apparentes, qu’il a acquis dans les années 2000 et qui fait sa fierté. Le bâtiment symbolise surtout une forme d’autonomie qui va de pair avec une bonne santé financière, fondée notamment sur sa diversification (éditions étrangères, périodiques, atlas…). Et le journal suit toujours la ligne tracée par Claude Julien : appliquer un « devoir d’irrespect » et être équilibré, voire profitable, pour protéger son indépendance. Actionnaire majoritaire à 51 %, le groupe Le Monde n’exerce qu’une tutelle lointaine sur sa filiale. Les personnels détiennent 23,6 % du capital et choisissent eux-mêmes leur directeur.

    Le titre s’appuie aussi sur cette Association des amis du Monde diplomatique, qui possède le restant du capital (25,4 %). Moins active que par le passé, elle dispose encore d’un solide réseau. C’est elle qui organise de multiples débats, comme celui d’Evry, où peuvent intervenir des membres de la rédaction, loin des radars, mais qui nourrissent une présence régulière sur le terrain. Les lecteurs, fidèles, répondent aux fréquents appels du journal, sous forme d’abonnements ou de dons : en 2015, 5 millions de recettes – autant que les ventes au numéro.

    Longtemps titre emblématique du tiers-mondisme, le Diplo, propalestinien revendiqué, a accompagné l’émergence de l’altermondialisme. En 1997, un édito d’Ignacio Ramonet appelle à la création de ce qui deviendra l’Association pour la taxation des transactions financières et l’action citoyenne (Attac). L’année suivante, Bernard Cassen, alors directeur général, en devient le premier président. En 2001, le Diplo est à l’initiative du Forum social mondial de Porto Alegre (Brésil), dont le slogan, « Un autre monde est possible », reprend le titre d’un autre éditorial de M. Ramonet.

    Constance des engagements

    Devenu l’organe non officiel du mouvement altermondialiste, il en subit le ressac quelques années plus tard. Fin 2005, l’intervention d’Ignacio Ramonet dans la crise interne qui déchire Attac provoque une division dans la rédaction et coûte cher au mensuel, qui voit ses lecteurs s’éloigner. Alors teinté par « le souverainisme et l’esprit national », comme le souligne Roger Martelli, historien du communisme et ex-dirigeant du PCF, le titre voit faiblir sa capacité à rassembler les différentes sensibilités de la gauche radicale : internationalistes, chevènementistes, chrétiens de gauche, libertaires…

    Pourtant, depuis 2014, il a retrouvé sa capacité à fédérer la gauche de la gauche. Pour quelle raison ? Selon l’un de ses journalistes, il y a d’abord un effet du contexte politique français, celui, dit-il, d’« un gouvernement de gauche de droite ». Le Diplo a tiré à boulets rouges sur François Hollande dès août 2012, et la hausse de sa diffusion s’est accélérée après le virage social-libéral de 2014.

    Autre explication avancée en interne : la succession d’événements majeurs, comme la crise grecque, la vague d’attentats en France et Belgique ou les guerres au Moyen-Orient. Autant de sujets abondamment couverts par les médias, mais sur lesquels les points de vue alternatifs – hostiles à l’austérité en Grèce, à l’évidence de la « guerre au terrorisme » ou à la réduction du drame syrien à la question djihadiste – peinent à percer.

    Il y a plus de vingt ans, le Diplo avait attiré une nouvelle génération, au-delà du noyau historique tiers-mondiste, en prenant le contre-pied des médias lors de la première guerre du Golfe, et lors des grèves françaises de novembre 1995. Il avait connu le même succès après le 11-Septembre, puis en 2005, quand il s’était fait le porte-voix des opposants au traité constitutionnel européen : ses périodes fastes coïncident avec les grandes batailles idéologiques contre le discours dominant.

    C’est encore le cas. « Dans un champ médiatique mis en coupe réglée par quelques milliardaires, le Diplo occupe une place singulière, celle d’un pôle d’indépendance, de non-soumission à l’air du temps et de rigueur de l’information », estime Bernard Cassen. De son côté, Serge Halimi, son directeur, insiste sur la constance des engagements du titre contre l’hégémonisme américain et le libéralisme. Les nouveaux lecteurs seraient plutôt jeunes et urbains, intellectuels précaires ou militants associatifs, anticapitalistes, qui ne lisent pas d’autres médias. Un panel proche de Nuit debout, qui avait occupé, au printemps 2016, la place de la République à Paris.

    Un « Diplo » plus ouvert

    Si la paternité du mouvement est souvent attribuée à François Ruffin, rédacteur en chef du journal satirique Fakir et grand ami du Diplo, elle est largement partagée avec Frédéric Lordon, un économiste critique, partisan d’une sortie de l’euro, dont la réputation est solide dans les sphères de l’anticapitalisme et du souverainisme de gauche. Contributeur régulier du Diplo, il est aussi l’auteur d’un blog, « La pompe à phynance », qui est la locomotive du site. A leur invitation, Serge Halimi s’est rendu, en avril 2016 à la Bourse du travail, défendre avec eux l’idée d’une jonction du mouvement avec les syndicats opposés à la « loi travail ». En vain.

    L’épisode constitue l’une des rares sorties publiques du directeur, dans un journal qui se tient désormais à distance de l’action politique. Elu en 2008 aux côtés d’Alain Gresh, alors directeur adjoint, Serge Halimi, 61 ans, assume cette prudence qui se mêle d’une forte méfiance envers toute forme de médiatisation ou de personnalisation. Collaborateur depuis la fin des années 1980, il a incarné une forme de sortie de crise quand les tensions étaient vives entre la direction et une partie de la rédaction.

    Sous sa direction, certains marqueurs ont été atténués, notamment dans le traitement de Cuba ou du Venezuela. Les articles les plus récents s’ancrent dans l’observation des sociétés plus que dans la solidarité avec les régimes hérauts de l’antiméricanisme, même s’il reste dans l’ADN du journal. Serge Halimi a ainsi pris récemment ses distances avec les soupçons sur la guerre de l’information de la Russie, sans commune mesure, selon lui, avec l’action des Etats-Unis dans le secteur du renseignement : « Un vent mauvais souffle sur l’Occident. Chaque élection ou presque est appréciée à travers le prisme de la Russie », a-t-il écrit dans le numéro de janvier.

    Dominique Vidal, qui avait démissionné de la rédaction en chef en 2005 lors de la crise d’Attac, estime que la nouvelle équipe a su faire évoluer le traitement des emblématiques sujets latino-américains. « On faisait un journal avec une attitude dogmatique, où l’on répétait nos vérités, estime-t-il. Aujourd’hui, on a un Diplo plus ouvert, qui se confronte à la complexité de la réalité. » Symptomatiquement, le nombre de signatures de journalistes a augmenté, comme le nombre de reportages.

    Critique des médias

    Une évolution en partie redevable au rédacteur en chef, Philippe Descamps, journaliste éprouvé, auteur, en 1995, du Système Carignon avec l’écologiste Raymond Avrillier, dont on souligne en interne qu’« il n’est pas un idéologue ». « On bénéficie d’une liberté remarquable dans le choix des sujets, et il y a un respect total », assure ce journaliste, qui trouve le mensuel « plus digeste, mieux écrit, allégé ». D’autres regrettent la raréfaction des spécialistes de géopolitique, dans une équipe qui compte aujourd’hui 10 permanents sur 26 salariés.

    Conformément à sa tradition, le Diplo donne la parole aussi bien à des journalistes, universitaires et militants, et reste un objet hétérogène, mêlant contenus journalistiques et articles d’opinion, sans que la distinction soit formellement faite. Ce choix maintient une forme d’ambiguïté qu’avait pointée en 2013 Flavie Holzinger, aujourd’hui journaliste au Monde, dans sa thèse sur « Le Monde diplomatique d’Ignacio Ramonet, de 1991 à 2008 ». Elle s’interrogeait sur l’engagement politique des rédacteurs : certains ont en effet un passé de cadres politiques, comme sa rédactrice en chef adjointe, Martine Bulard, une ancienne dirigeante du PCF. Pour Flavie Holzinger, cela posait « le problème de la partialité des analyses, même si celui-ci étant connu et affiché, le lecteur dispose de clés pour le décoder ».

    Autre marqueur fort : la critique des médias. « Dès les années 1970, le journal a systématiquement “déconstruit” le bourrage de crâne néolibéral et proposé d’autres grilles de lecture de la réalité, rappelle Bernard Cassen. D’où l’attention particulière accordée aux médias qui, massivement, véhiculent la “pensée unique”, formule mise en circulation pour la première fois dans nos colonnes. » Point d’orgue de cette démarche : la publication, en 1996, d’un texte de Pierre Bourdieu sur la télévision, deux ans avant la polémique autour des Nouveaux Chiens de garde (Liber-Raisons d’agir, 1997), célèbre pamphlet de Serge Halimi, qui l’a opposé en particulier à Edwy Plenel, alors directeur de la rédaction du Monde.

    Aujourd’hui, la fréquence des articles sur les médias s’est encore accentuée. Le directeur s’y consacre, ainsi que les journalistes Pierre Rimbert, Benoît Bréville et Renaud Lambert, tous anciens du journal satirique Le Plan B, qui composent le proche entourage du directeur – Pierre Rimbert fait d’ailleurs figure de successeur potentiel. Point central de doctrine, cette observation millimétrée du travail des confrères se double d’une défiance certaine à leur égard. Rares sont les personnes qui travaillent au mensuel qui acceptent de répondre aux questions des journalistes.

    Pour le Diplo, les autres médias font parfois figure d’alliés conscients ou naïfs des marchés financiers, de la politique américaine, et sont prisonniers de leurs propres représentations. Début 2015, le mensuel avait ainsi exprimé une grande méfiance envers « l’esprit Charlie » qui flottait sur la presse, et a semblé relativiser la spécificité de l’attentat contre l’hebdomadaire. Ce qui lui a valu, deux ans plus tard, une violente charge dans les pages du journal satirique du journaliste Fabrice Nicolino, grièvement blessé lors de l’attaque qui a coûté la vie à douze personnes, le 7 janvier 2015. Début 2017, un article titré « Mon voisin vote FN » tentait d’infléchir la figure médiatique de l’électeur FN. Pierre Rimbert, lui, se moquait de la place accordée dans les autres titres aux « fake news », ironisant sur « les poids lourds de l’information qui s’indignent que des chauffards du bobard roulent les lecteurs sans permis ».

    Les questions de laïcité et du voile demeurent épineuses. La relation de la France à l’islam ou à ses minorités est un sujet peu présent, et reflète peut-être l’embarras d’une partie de la gauche radicale. Dénonciateur de l’islamophobie, Alain Gresh, incarnation historique de la ligne internationaliste, a quitté le journal début 2016 pour fonder le journal en ligne Orient XXI. info. Ce départ a agi comme une clarification de la ligne. « On insiste plus sur la prolophobie que sur l’islamophobie », résume un journaliste. « Souligner la composante sociale des inégalités permet de combattre l’idée que les populations d’origine maghrébine ou africaine constitueraient un problème spécifique », écrivait le rédacteur en chef adjoint, Benoît Bréville, en février 2015. Une façon de mettre à distance les thèses de l’extrême droite, mais aussi le discours postcolonial.

    Aujourd’hui, le Diplo n’envisage pas de prendre position dans la campagne présidentielle, encore moins de se mêler de politique politicienne. En 2012, Serge Halimi n’avait pas caché avoir glissé un bulletin Mélenchon dans l’urne, comme Ignacio Ramonet et Bernard Cassen. Ce dernier, qui continue de collaborer au journal, a franchi un pas supplémentaire en acceptant de contribuer au programme du député européen sur le volet « francophonie politique ». Pour certains, la dynamique qui porte le Diplo épouse celle du candidat de La France insoumise. « Son succès est indexé au contexte social et politique, juge ainsi Clémentine Autain, porte-parole du mouvement Ensemble ! et directrice de la publication du magazine Regards. Son regain est lié à la percée de Mélenchon, de Nuit debout. C’est un journal ancré dans notre espace politique. »

    Un avis que partage Pierre Khalfa, avec des réserves. D’« abonné historique », l’ancien dirigeant d’Attac en est devenu lecteur épisodique. « Le reproche qu’on peut leur faire, c’est de ne pas donner une vision pluraliste de la gauche radicale, juge celui qui est aujourd’hui coprésident de la Fondation Copernic. S’ils font une critique des politiques néolibérales et sécuritaires assez saine, ils tiennent une ligne souverainiste de gauche qui n’est pas la mienne. »

    Mais l’existence d’un positionnement politique clair est contestée par d’autres observateurs, comme Roger Martelli, pour qui il reflète surtout « un état d’esprit ». Un état d’esprit moins radicalement incarné qu’à une époque, mais certes pas moins influent.

    • Le monde diplo est-t’il à ce point « moins radicalement incarné qu’à une époque » pour qu’il passe le test du decodex ?

      ( @reka tu es dispensé de répondre à cette question, je connais déjà ta réponse ^^ )

      Je présume que cet éloge du monde diplo par l’e-monde sert à les faire passé pour moins hostile à la gauche suite à leur déplorable decodex.

    • Ce serait bien d’arrêter de mettre des liens vers le site du Monde , le site qui se targue de gérer la vérité vrai avec #Décodex.

      L’index de la vérité officielle privatiséee.
      Le monde, l’organe officiel du néolibéralisme français, le site qui est choqué par les « journaux » de gauche et qui les signale. Exemple Fakir.

      Ne plus publier de liens vers cette feuille de choux européiste , c’est frapper ses propriétaires milliardaires au portefeuille.

      Avant de publier quelque chose, faire une recherche afin de voir s’il n’y a pas un lien vers un autre site.
      Merci