• Top court puts end to Palestinian poet’s four-year legal saga
    By Oren Ziv | Published October 3, 2019 | +972 Magazine
    https://972mag.com/palestinian-poet-work-legal/143760

    Palestinian poet Dareen Tatour after her release from Damoun Prison, September 20, 2018. (Oren Ziv/Activestills.org)

    Four years ago, a Palestinian citizen of Israel was arrested because the security services decided a poem she wrote and published on her personal Facebook page was ‘incitement.’ After nearly three years under house arrest, a trial, and jail time, she is finally free.

    Dareen Tatour, the Palestinian poet arrested in 2015 over a poem she published on Facebook, is finally free. After years of house arrest, months in prison, and dogged efforts by the government to secure the maximum conviction possible, the Supreme Court last week rejected the state’s petition to restore her overturned conviction for incitement to violence. With that, Tatour’s legal ordeal came to an end, more than four years after it began.

    Tatour’s poem was published at the height of Palestinian protests across Israel and the West Bank and during a wave of so-called lone-wolf stabbing and vehicular attacks against Israeli security forces and civilians, largely in Jerusalem and Hebron. Following her arrest, which saw police storming her house in the middle of the night, Tatour was imprisoned for three months, then released and put under house arrest pending trial, a wait lasting nearly three years. She was forbidden from using the internet, the phone, or any other means of communication. (...)

    #Dareen_Tatour
    https://seenthis.net/messages/782469

  • Lebanon’s Prime Minister Gave $16 Million to South African Model
    https://www.nytimes.com/2019/09/30/world/middleeast/lebanon-hariri-model.html

    The prime minister of Lebanon gave more than $16 million to a South African bikini model who said they had a romantic relationship after they met at a luxury resort in the Seychelles, according to South African court documents obtained by The New York Times.

    The prime minister, Saad Hariri, was not in office when he sent the money starting in 2013, and the transfer does not appear to have violated any Lebanese or South African laws.

  • Menaces, harcèlement en ligne, tentatives d’assassinat : la grande peur des Saoudiens en exil

    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/10/03/la-grande-peur-des-saoudiens-en-exil_6013994_3210.html

    L’an passé, le HCR a comptabilisé 2 888 réfugiés et demandeurs d’asile saoudiens à travers le monde, contre 1 276 en 2015 et 747 en 2010. Les premiers cas avaient été enregistrés en 1993, avec un total, cette année-là, de… sept exilés. Après un premier pic en 2006, un deuxième a été observé en 2011, l’année des printemps arabes, marquée par d’importants troubles, violemment réprimés, dans l’est du royaume, à majorité chiite. L’avènement au pouvoir de MBS, synonyme d’un relatif assouplissement en matière de mœurs mais d’une crispation absolue dans le domaine politique, a accéléré le rythme des départs.
    Article réservé à nos abonnés Lire aussi Mohammed Ben Salman, réformateur aux deux visages

    « Avant Mohammed Ben Salman, nous pouvions mener campagne sur les réseaux sociaux, la discussion était permise, se souvient la chercheuse Hala Al-Dossari, l’une des figures de proue de la communauté saoudienne en exil, établie aux Etats-Unis. Je me rappelle avoir même été reçue par Mohammed Ben Nayef [l’ancien prince héritier, évincé par MBS en 2017] pour évoquer le droit des femmes à conduire. Mais à la minute où MBS est arrivé au pouvoir, Twitter est devenu une plate-forme de pure propagande, et les militants ont commencé à fuir, de peur d’être arrêtés. »
    « Atmosphère étouffante »

    Sunnites, chiites et même athées, hommes et femmes, libéraux, islamistes modérés ou fondamentalistes, trentenaires ou septuagénaires, partisan de la simple réforme de la monarchie ou de son abolition totale… Les pedigrees varient au sein de cette communauté d’exilés, à l’image de l’Arabie saoudite elle-même.

  • Vallée du Jourdain : les Européens marquent leur opposition au projet d’annexion
    Par RFI Publié le 02-10-2019 | Avec notre envoyé spécial à Ein Shibli, Guilhem Delteil
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20191002-vallee-jourdain-fait-partie-futur-etat-palestinien-europeens

    Ce mercredi, une vingtaine de diplomates européens se sont rendus dans la vallée du Jourdain pour marquer l’opposition de l’UE et de ses États membres au souhait du Premier ministre israélien d’annexer la vallée du Jourdain et le nord de la mer Morte au territoire israélien. La zone concernée représente plus de 20% de la Cisjordanie et son annexion menacerait sérieusement la solution à deux États. Reportage.

    Depuis un an, en tant que représentante spéciale de l’Union européenne pour le processus de paix au Proche-Orient, Susanna Terstal a multiplié les voyages dans la région. Mais la diplomate reconnaît que la promesse d’annexion de Benyamin Netanyahu n’est pas étrangère à cette visite de terrain.

    « À cause de l’annonce, je pense que nous tous, en tant qu’ambassadeurs européens ici, avons pensé que ce serait le moment de venir voir de nos propres yeux ce qu’est la réalité de la vallée du Jourdain », a déclaré la diplomate.

    Au cours de la journée, Susanna Terstal a rencontré des bédouins menacés d’expulsion par Israël puis s’est rendue dans cette école palestinienne soutenue par l’UE et la France. Elle était accompagnée des chefs de mission d’une vingtaine d’Etats membres. L’envoyée spéciale de l’Union se défend d’adresser un message à Benyamin Netanyahu mais la position des Européens est très claire, assure t-elle.

    « Notre position est basée sur les frontières de 1967 avec un échange négocié de territoires. La vallée du Jourdain représente 30% de la Cisjordanie. Donc elle est évidemment vitale pour le futur État palestinien », a-t-elle ajouté.

    #colonialisme_de_peuplement #IsraelUE

  • L’insoutenable légèreté de l’être | Le Club de Mediapart

    Pour Ghania Mouffok, journaliste algérienne, l’aventure de Mathilde Panot en Algérie montre une profonde méconnaissance de ce pays, du débat sourd et lourd qui s’y déroule sur les ingérences étrangères et donc des risques encourus par ceux qui la rencontrent.

    https://blogs.mediapart.fr/special-algerie/blog/031019/linsoutenable-legerete-de-letre

    Mathilde Panot n’est pas n’importe qui, c’est une élue de l’Assemblée nationale française, elle est la vice-présidente du groupe parlementaire de la France insoumise, le parti de Jean Luc Mélenchon. Venue en Algérie, sa liberté de circuler a très vite été, selon son témoignage, empêchée par les mêmes méthodes qu’emploie la police algérienne avec toutes les personnalités politiques qui dérangent et qu’elle craint de ne pas contrôler, qu’elles soient étrangères ou pas.

    En l’empêchant ainsi de circuler, puis en écourtant son voyage, ceux qui nous gouvernent rappellent que l’Algérie n’est pas un pays démocratique, ce que semble ignorer Mathilde de son pas léger. Condamnons donc pour la millième fois une atteinte au droit des gens de circuler sur terre, on peut même crier au scandale et exiger sa libération et son droit de se balader entre Alger et Bejaïa ; entre militantes cela se fait et relève même du devoir.

    • Je suis ahuri par ce billet, par son contenu et par son ton. Si je comprends bien, Mathilde Panot a tort et ceux qui ne font rien ont raison. Plus on est passif ou absent, plus on milite ! Je pensais au contraire que si,chaque semaine ou même chaque jour, un incident de ce genre se produisait, cela aurait peut-être un petit effet. Mais je me trompais : moins on en fait, plus cela fait du bien.

      Jusqu’où va se lover la haine viscérale de Mélenchon ! Mais un peu de patience : un jour, peut-être, un député LREM ira faire un tour en Algérie, alors là, réjouissez-vous, ce sera bien.

    • J’aimerais bien savoir ce que proposent les commentateurs critiques, et la rédactrice de ce billet en premier lieu, pour faire connaître la situation en Algérie et aider ceux qui luttent pour installer la démocratie.

      Visiblement il convient de ne pas aller en Algérie et de surtout les laisser se débrouiller tout seul. J’imagine que Mathilde Panot n’est pas venue sans sollicitations, et que des Algériens l’ont invitée. Il y a donc d’autres points de vue en Algérie que celui de la rédactrice de ce billet.

      Et en passant, l’argument spécieux que toute venue de politiques français en Algérie donnera du grain à moudre au pouvoir dans sa théorie du complot de l’étranger... La blague ! Un pouvoir menteur n’a pas besoin de preuves pour asséner ses théories complotistes, venir ou pas ne changera rien à son discours !

    • Ouais ouais. C’est complètement normal ; hein. Les « français » (les zouaves) ont mauvaise presse, donc Mathilde n’aurait pas dû venir. C’est une écervelée !

      Ouais ouais. Elle a dû gêner, en somme. Gêner la dictature.

      Toutefois, Louisa Hanoune n’est pas française, elle est algérienne, elle est la responsable du Parti des Travailleurs. Elle vient d’être condamnée à quinze ans de prison après un procès en 48h. On la condamne pour vouloir changer le régime. Comme des millions de manifestants ! Le PT et Louisa Hanoune mettent en avant la proposition d’une CONSTITUANTE dont la presse internationale reconnait qu’elle a un large écho.

      C’est la grande absente de ton blog, cher(e) SPECIAL ALGERIE ! Il faut croire qu’elle aussi, elle gêne quelqu’un, aux entournures !

      Allez ! Si tu veux faire un blog SPECIAL ALGERIE, tâche au moins d’avoir autant de courage que les algériens. Tous les partis de l’alternative démocratique ont demandé la libération de Louisa Hanoune ! La presse : (Jeune Afrique, El Watan, Liberté...) a pris position.

      Parfois un silence dit plus qu’un long discours.

    • S’imaginer qu’une élue du Val-de-Marne, membre de La France insoumise de surcroît, soit aussi naïve que la rédactrice de ce billet le laisse entendre, fait sourire ironiquement ! Serait-ce par ce qu’une femme se doit nécessairement d’être « naïve » ?

      À l’image de son leader charismatique, LFI aime provoquer et il faut bien reconnaître que c’est souvent un excellent moyen d’obtenir des réactions, aussi négatives soient-elles. Est permis ce qui n’est pas clairement interdit et si certains pays ne désirent sur leur territoire qu’une certaine catégorie de personnes (les touristes "beaufs" le nez en l’air venus dépenser leur argent, par exemple), qu’ils soient parfaitement clairs la-dessus et on en tiendra compte sans problème pour nos éventuels voyages.

      Certes, les problèmes, quels qu’ils soient et particulièrement ceux qu’on a du mal à résoudre, sont par nature obligatoirement de la faute des autres ! Remarquons également que l’entre-soi (y compris au niveau d’un pays) est de plus en plus « tendance », mais rappelons que dans une économie mondialisée, tous les pays sont inter-dépendants et qu’on ne peut avoir les avantages sans avoir également les inconvénients. En clair, le beurre, l’argent du beurre et le c.. de la fermière, ce n’est guère possible !

      Donc et à mon sens, la démarche de cette élue était utile dans le sens ou elle a poussé les autorités algériennes à se positionner un peu plus précisément. Les polémiques qui en résultent, en mettant le doigt là ou c’est sensible, sont de nature à être profitables à tout le monde, là-bas comme ici...

  • La guérilla obstinée du CRIF contre l’antisionisme | Dominique Vidal
    https://orientxxi.info/magazine/la-guerilla-obstinee-du-crif-contre-l-antisionisme,3254

    Auteur de Antisionisme = antisémitisme ? Réponse à Emmanuel Macron (Libertalia, 2018), un livre remarqué, Dominique Vidal revient sur la campagne lancée par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) et son président Francis Khalifat pour tenter de criminaliser l’antisionisme. Source : Orient XXI

  • Yémen/ventes d’armes : 14 ONG dénoncent la convocation par la DGSI de l’ONG ASER
    27.09.2019
    https://www.ldh-france.org/yemen-ventes-darmes-14-ong-denoncent-la-convocation-par-la-dgsi-de-long-

    Communiqué commun

    « L’intimidation de représentants de la société civile est une atteinte grave à notre démocratie » – (ONG)

    Paris, 27 septembre 2019 – 14 ONG humanitaires et de défense des droits humains dénoncent la convocation par les services de renseignement français du président d’une ONG française demandant un véritable contrôle des ventes d’armes françaises à l’étranger.

    Benoît Muracciole, président d’Action Sécurité Ethique Républicaines (ASER), est convoqué par la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) le 2 octobre prochain, en raison d’une suspicion « d’avoir commis ou tenté de commettre l’infraction de compromission du secret de défense nationale. »

    Des journalistes avaient déjà fait l’objet de convocations similaires par la DGSI, comme Geoffrey Livolsi et Mathias Destal du média d’investigation Disclose, ainsi que Benoît Collombat de la cellule investigation de Radio France en mai dernier, pour avoir publié des notes classées « confidentiel défense » de la Direction du renseignement militaire (DRM).

    Celles-ci confirmaient que des équipements militaires français achetés par l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis sont engagés dans la guerre au Yémen, avec un risque majeur d’utilisation dans des attaques illégales contre des populations civiles, ce que nos organisations mettent en lumière depuis déjà plus d’un an.

    Benoît Muracciole, Président d’ASER, est inquiété pour avoir utilisé de manière responsable des informations publiques essentielles à une action juridique contre le gouvernement français, informations qui n’ont, en outre, révélé aucune opération militaire française en cours, ni mis aucun personnel français en danger. (...)

    ONG signataires : Acat-France, Action contre la faim, Cairo Institute for Human Rights Studies (CIHRS), Care France, Fédération international des droits de l’Homme (FIDH), Handicap International – Humanity & Inclusion, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Médecins du monde, Observatoire des armements, Oxfam France, Salam for Yemen, Sherpa, SumOfUs, Yemen Solidarity Network

    #armes #armement #armes_françaises #Yémen #guerre #conflit
    #intimidation #DGSI

  • Egypt: calls for more ’open’ political process amid tense security situation | | Mada Masr

    https://madamasr.com/en/2019/10/01/feature/politics/despite-release-of-at-least-96-detainees-calls-for-more-open-political-pro

    Despite the continued security crackdown, several political actors and media figures made gestures toward the need for a more inclusive political landscape over the last two days in the wake of the September 20 protests.

    Chief among them was Parliament Speaker Ali Abdel Aal, whose legislature faces a presidential directive to freeze its activities due to dissatisfaction with its performance, with the NSA being tapped to form a new roster of MPs from among regime loyalists.

    In the opening session of the fifth and final parliamentary session on Tuesday, Abdel Aal announced that today’s session would aim to bring about “national cohesion,” while standing behind the political leadership, the Armed Forces and the Egyptian police.

    Parliament, the speaker said, would not allow the country’s problems to be foisted onto the president.

    Abdel Aal went on to extol the need to build up Egypt’s infrastructure, even going so far as to reference the gains made by Nazi Germany in developing a modern transportation system.

    “Building countries in transitional periods requires harsh measures. It is the period in which institutions and infrastructure are built. No country progresses without infrastructure,” Abdel Aal said. “Hitler had his mistakes. What allowed him to expand eastward and westward was the existence of infrastructure, including the railroads that, to this day, allowed Germany to be among the top countries.”

    Abdel Aal’s message was echoed by MP Mostafa Bakry, who criticized what he called media propaganda and urged Sisi to hold a national reconciliation session.

    Bakry also called for the return of the “opposition” to the political and media spheres, warning against a repetition of the January 25 Revolution, which came about, in the MP’s opinion, as a result of ignoring the problems of the people.

    In the increasingly politicized legislative body, Abdel Aal made a key appointment preventing the transfer of a close ally to Fayoum.

    In Tuesday’s session, Abdel Aal appointed Mahmoud Fawzy as the Parliament’s secretary general, replacing Ahmed Saad Eddin who had served in the position for more than three years.

    According to parliamentary procedure, an appointment of the secretary general is ratified by the Parliament’s bureau based on the nomination of the speaker of the legislature. The secretary general attends all parliamentary sessions, supervises all departments of the Parliament’s General Secretariat and is accountable to the speaker for the smooth functioning of the parliament’s operations.

    Fawzy’s closeness to the speaker can be seen in comments Abdel Aal made at the close of Parliament’s fourth legislative session on July 15, where he praised a number of his advisors, most notably Fawzy.

    “If you put the entire Parliament on one side of the scale and [Fawzy] on the other, his side would prevail. All of the legislation that has my fingerprints on it also has his. He has special skills outside of his legal ability. Due to his experience in the legislative committee of the State Council, he has political, linguistic and interpersonal skills and understands how laws are drafted.”

    Abdel Aal also praised his other advisors, calling them a “strike force selected by the State Council,” the body which notably struck out against Sisi’s decision to transfer sovereignty of Tiran and Sanafir to Saudi Arabia, in a move met with popular resentment and a protracted legal battle.

    Prior to his selection as the new secretary general, Fawzy was set to become a member of the Fayoum Administrative Court at the beginning of the next judicial year. However, his new full-time post prevented the transfer.

    Judicial sources from the State Council told Mada Masr that Fawzy had filed an appeal against the decision to transfer him from the Technical Inspection Department to the Fayoum Administrative Court. However, the source said that this appeal was denied.

    Political figures were not the only ones to issue calls for greater political openness.

    Al-Shorouk editor-in-chief Emad Eddin Hussein wrote of the “danger of the absence of politics” in his daily column on Monday, adding that he believes that “if there were legitimate civil political groups that were actually able to function, no foreign media company or fake social media accounts would have been able to create such an uproar after the protest of a few hundred people.”

    For Hussein, the recent events are evidence that “citizens aspire to participate in a normal political process, within the framework of the law and Constitution, but they can’t find formal channels for that.”

    Hussein placed the blame for the “death of politics” on former President Hosni Mubarak’s rule, adding that the “current government” is responsible in so far as it does not allow political parties to “function normally.”

    Speaking to the Egyptian Effendi TV show broadcast on Al-Qahera wal Nas channel, Akhbar al-Youm chief editor Yasser Rizk said more freedoms are necessary, “because the press and media can only bloom where there is freedom of opinion and expression.”

    As for political life, Rizk said it was a “grave mistake” to eliminate all political factions that took part in the alliance – spearheaded by the National Salvation Front – that formed to defeat former President Mohamed Morsi’s 2012 constitutional declaration.

    “It is required that the space for freedom of opinion and expression, which is the pillar for political reform, be expanded. Political reform is what the president is about to do in the coming period, I believe,” added Rizk.

    Rizk was also critical of the arrest of leading political figures in the fledgling Alliance for Hope coalition in June.

    The Coalition for Hope included MPs, political party leaders, youth and journalists who were looking to enter the political arena and prepare to run in the upcoming 2020 parliamentary elections.

    Former Member of Parliament Zyad Elelaimy, journalist Hisham Fouad, Multiples Group investment firm founder Omar El-Shenety, former presidential candidate Hamdeen Sabbahi’s campaign manager and journalist Hossam Moanis, Mostafa Abdel Moez Abdel Sattar, Independence Party supreme committee member Osama Abdel Aal Mohamed al-Aqbawy, Ahmed Abdel Galeel Hussein Ghoneim, and labor activist Hassan Mohamed Hussein Barbary have been held in remand detention since June, pending investigations before the State Security Prosecution.

    Despite these calls, the Supreme Judiciary Council instructed the Supreme Media Regulatory Council (SMRC) to prohibit media coverage of cases under investigation without prior permission from the public prosecution or a relevant court.

    The council announced the decision in a statement released on Monday, citing the need to curtail “fake news” being reported around the death of the child named Ganna, who was reported to have been killed and raped by her uncle, allegations which the prosecution found to be false.

    Citing an official source in the SMRC, the official Middle East News Agency reported that the council intends to inform all media outlets that the decision by the Supreme Judicial Council must be followed.

    Meanwhile, Gamal Shawky, the head of the complaints committee at the SMRC, said that the committee had identified 128 pages and channels on Facebook, Twitter and YouTube that “incite violence, spread lies, fabricated stories and are connected to terrorist groups.” Shawky said he sent a report listing these pages to the council in order to refer them to the public prosecutor.

  • French Foreign Fighters: The engagement of Administrative and Criminal Justice in France | Sciences Po CERI

    http://sciencespo.fr/ceri/en/content/french-foreign-fighters-engagement-administrative-and-criminal-justice-fr

    Access the article on the International Review of the Red Cross website

    International Review o the Red Cross (Cambridge University press), Volume 100, Issue 907-909, pp. 211-236

    Abstract: Since 2012, it is estimated that 2,000 French nationals have joined jihadist armed groups listed by the UN as terrorist organizations in Syria and in Iraq. Consequently, a new prosecution policy has been introduced in France. To date, more than 200 persons have been prosecuted and 1,600 persons have been placed under criminal investigation. In parallel, after the 13 November 2015 terror attacks in Paris, a State of emergency was declared. Persisting for two years, it introduced derogative administrative measures that slowly transgressed into regular criminal law. Consequently, French administrative and criminal courts, with ordinary judges and professional routines, find themselves involved in matters related to armed conflicts – a completely new phenomenon for them. What role has been performed by French criminal and administrative judges in the global fight against terrorism?

    This article takes a close look at France’s fight against terrorism and the engagement of its domestic legal system in the context of foreign fighters and suspects of terrorism. It outlines the radicalization processes of French administrative and criminal law along with their hybridization and complementarity. While the armed conflict in Syria and Iraq and the complex geopolitical context are clearly present in French courtrooms, international humanitarian law and international criminal law frameworks are almost entirely absent. At the same time, by granting a growing power to the administration, the repressive and pre-emptive approaches introduced within criminal and administrative law transform liberal conceptions of law and justice.

  • Le portrait de l’homme d’affaires qui est à l’origine des manifestations en Égypte, un portrait tout en nuances du meilleur site d’information du pays.

    Money and image : Framing Mohamed Ali’s face off against Sisi | MadaMasr

    https://madamasr.com/en/2019/09/24/feature/politics/money-and-image-framing-mohamed-alis-face-off-against-sisi

    Before September 2, 2019, Mohamed Ali was an aspiring actor and minor celebrity. He looks a bit like actor Asser Yassin, loves horseback riding like Ahmed Elsaka, and is fond of being photographed with his luxury automobiles like Mohamed Ramadan.

    Asser Yassine

    Ahmed Elsaka

    Mohamed Ramadan

    But none of that made him leading man material. When he took a gamble and produced a star vehicle for himself — Elbar El Tani (Other Land, 2016) — it lost LE27 million, and he gave it to television networks for free. No one remembers it.

    But on September 2, he would suddenly step into the limelight, marking a clear break between everything he accomplished before that date and everything that would come after — without spending LE27 million or enlisting the services of a director or film editor, or even a professional camera. He uploaded a video on his personal Facebook page demanding his money: LE220 million owed to him by the state for contracting services he had rendered on construction projects. Other videos followed. Titled “Exposing corruption among the military elite and the head of the Egyptian state,” the videos offered a detailed account of the extravagant spending he personally witnessed after being hired to implement the projects.

  • Maroc. L’affaire Hajar Raissouni

    Dans son édition daté du 24 septembre, Le Monde a publié un appel de 400 Marocains et Marocaines contre la répression sexuelle. Ce texte, publié à l’occasion de l’affaire Hajar Raissouni pose deux problèmes :
    – il occulte la dimension politique de la mise en cause de Raissouni, cad le fait qu’elle était visée pour ses engagements et son travail de journaliste ;
    – il occulte la responsabilité du Palais qui est derrière toutes ces attaques et qui les orchestre

    Dans ces conditions, le fait que la pétition ait été signée par des personnes qui n’arrêtent pas de tisser des louanges au régime et au roi ne devrait pas surprendre.

    https://orientxxi.info/magazine/maroc-l-affaire-hajar-raissouni,3298
    https://orientxxi.info/local/cache-vignettes/L800xH399/d28569a28cf9f29b584625d005b91c-62a88.jpg?1569145868

    Offensive contre les derniers journalistes indépendants · Ce lundi 23 septembre reprendra le procès de la journaliste marocaine Hajar Raissouni. Arrêtée le 31 août, elle a été accusée d’avortement illégal et de relations sexuelles hors mariage, attaques relayées par des médias aux ordres. Une nouvelle fois, les autorités utilisent des soi-disant affaires de mœurs pour faire taire les opposants les plus courageux.

    La police et la justice marocaines se sont-elles évertuées à appliquer la loi ou ont-elles mené une opération de répression politique à l’encontre d’une journaliste ? Les enjeux de cette question dépassent le cadre du simple fait divers. Si, comme l’affirment les détracteurs du régime, son arrestation et le traitement qui lui a été réservé sont politiquement motivés, le régime aura confirmé, ce que beaucoup pensent déjà : que la Constitution de 2011 n’a rien changé. La police et la justice demeurent des institutions prétoriennes au service exclusif de la monarchie et de ses élites. Il aura aussi démontré que les droits des femmes ne constituent guère une priorité. On n’hésite pas à les violer lorsqu’il s’agit de faire taire les voix dissidentes.

  • Israel’s war of attrition on a Christian Palestinian town

    Amira Hass | Sep 21, 2019 8:09 PM Haaretz.com
    https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-israel-s-war-of-attrition-on-a-christian-palestinian-town-1.784378

    An Israeli machinery demolishes a Palestinian building housing an apartment and a restaurant in Beit Jala in the Israeli-occupied West Bank on August 26, 2019.\ MUSSA ISSA QAWASMA/ REUTERS

    An Israeli outpost has been established in the middle of a World Heritage site, igniting mutual suspicions among the local people. Small wonder a recent protest did so poorly

    Around 50 people came out to demonstrate a week ago Sunday against the new Israeli outpost on the lands of Beit Jala, a Palestinian Christian town in the Bethlehem Governorate of the West Bank. The outpost is being built a few meters above the site where Israel’s High Court of Justice recently approved the razing of the Qassiyeh family’s restaurant and house.

    The low number of protesters, one of them said, may indicate that the town’s people deem the protest a lost cause: They assume they can’t prevent the destruction of their gem of a landscape in the Al-Makhrour valley, virtually their only refuge from the claustrophobic urban enclave of the Bethlehem area.

    Another possible reason for the low attendance is that more efforts have been invested lately in the attempts to solve the unreported crisis that followed the demolition. This has brought to the surface suspicion and hostility between Muslims and Christians, between original residents and refugees and between residents and the Palestinian Authority. It includes masked men, pepper spray, arson and talk about a “land-buyers’ mafia.” The crisis has revealed an exhausted community keeling under Israel’s looming construction plans.

    In June, when settlers first came to level a plot at the top of a green hill and fence it in, Beit Jalans were astonished to find that one of their own may have sold a Jew seven plots of land in the region about 50 years ago. The seller has long since left the country. His family – undoubtedly patriotic – is shocked by the discovery or the suspicion. After all, when a Jew buys land in the heart of the West Bank, Israel makes sure to make it, sooner or later, a de facto sovereign extension, a springboard to broaden Israeli control in the ever dwindling Palestinian space.

    The new settlement outpost in Beit Jala, this week. Credit Olivier Fitoussi

    At some stage, the Jew who apparently bought the plots sold them to the Jewish National Fund and they were registered as belonging to Himenuta, the JNF subsidiary running the fund’s land. The cautious words “may” and “apparently” are needed here, because land purchases by Jews in the West Bank are not an innocent act, and quite a few forgeries have been discovered over the years. By the time matters are sorted out in Israeli courts, the outpost can turn into a prosperous Jewish neighborhood.

    One could legitimately wonder why the JNF remembered only now to claim the land. When did it buy the land? Was it bought by a front pretending to be a private citizen? All this remains unclear.

    The religious demon

    Some say it was discovered in 2017, or at least suspected, that land had been sold to a Jew. The Qassiyeh family, which has been cultivating one of the seven plots for decades, was waging a legal battle against the Civil Administration’s demolition orders for the restaurant and house. Suddenly, in 2017, Himenuta entered the picture, claiming that the land belongs to it. It’s hard to obtain accurate, full details from everyone involved. But apparently the scope of Himenuta’s claims in the Al-Makhrour valley wasn’t yet clear three years ago.

    On August 26, the Civil Administration razed the restaurant for the third time, as well as the house built by the Qassiyeh family. In his grief, Ramzy Qassiyeh, the head of the family, held a large wooden cross with the Virgin Mary’s picture at the top while the bulldozers demolished the structures. He said in a video that neither the Muslims nor the Jews would drive them away.

    Ramzy Qassiyeh holds a large wooden cross with the Virgin Mary’s picture at the top in a protest against the demolition by Israeli forces of his family’s restaurant and house, on August 26, 2019. AFP

    By “Muslims” one may assume he meant the PA and senior Fatah officials, especially some born in the area’s refugee camps. The video went viral and the anger spread accordingly. Old tensions between the refugees and native Beit Jalans flared up again.

    Then came an apology. But a few days later a pickup truck containing masked, probably armed, people came to the Qassiyeh’s plot, where they insist on staying, despite the demolition. They say the masked men wanted to kill Ramzy and maybe his son. Whether the men really wanted to kill him, they sprayed the family with pepper spray and disappeared after an Israeli army unit showed up. Who called the unit remains unclear.

    At the same time, up the path, Israeli earth-moving equipment was preparing the undisturbed ground in a second plot for the new outpost. Palestinian news sites reported the appearance of the new outpost, but not the attack by the people in the pickup truck. The news of the attack spread gradually.

    “People are angry at the video and the talk against Muslims,” a resident of the Deheisheh refugee camp said. “Whatever the reason, it’s not done,” a Muslim resident of Beit Jala said.

    People in Beit Jala say that some parts of Al-Makhrour are owned by people from out of town; that is, Muslims, mainly from refugee camps. But who said refugees may not buy land and cultivate it? So many Beit Jala residents have left the country, why shouldn’t others look after the land and trees? The problem is that some sales weren’t kosher, apparently. Local residents of Beit Jala indeed say that a “mafia” of people – both Muslim and Christian – with social and political power is involved in the transactions.

    A Palestinian woman argues with an Israeli border policewoman over the Israeli demolition of a building, in Beit Jala in the Israeli-occupied West Bank, August 26, 2019.\ MUSSA ISSA QAWASMA/ REUTERS

    The PA has an orderly land registry to expose forgeries. At least in one case, I was told, a forgery was found, but it did no good – the people holding the land didn’t leave. This may partially explain the Qassiyeh’s complaints.

    In the plot near the Qassiyeh and the new outpost a small stone structure was set on fire at the beginning of last week. The plot’s owner is a resident of a refugee camp. Who wanted to set it on fire? Who was capable of it? The mutual suspicions inflamed the tensions.

    All this happened just when the Palestinian government announced that the local councils would start to expand their master plans without taking into consideration whether the land in question was in area A, B or C. But the events in Al-Makhrour show that Beit Jala, like any other Palestinian village or town, have no control over the land that Israel classifies as in Area C; Israel does whatever it likes there.

    The PA has so little control that the Qassiyehs hired their own attorneys and are replacing them one after the other as if the land problem were the family’s private business rather than a national Palestinian issue that should be handled by PA lawyers.

    In 2001, at the beginning of the second intifada, when Palestinian gunmen shot at Gilo in Jerusalem, the army shelled and destroyed the Qassiyehs’ house in Beit Jala. The PA partially compensated the family for the damage and the Qassiyeh brothers built a new home there.

    The entrance to the new settlement outpost in Beit Jala, September 2019. Credit : Olivier Fitoussi

    Ramzy Qassiyeh has West Bank residency status. His wife Michelle and their children are Israeli citizens with voting rights. Michelle was born in Jerusalem to a refugee mother from the village of Ein Karem who as a child lived in a Jerusalem monastery, and to a French father from Lebanon. A few years ago, her mother moved to live near her daughter in Beit Jala and has Alzheimer’s disease, Michelle Qassiyeh says.

    “When we bring her here, to Al-Makhrour, she thinks she’s in Ein Karem and asks to go to her home there,” Michelle says.

    Ancient terraces and much more

    Al-Makhrour is a farming area of some 3,000 dunams (740 acres), characterized by ancient terraces, olive groves, vineyards, fruit trees, archaeological sites and a traditional irrigation system. It boasts ancient agricultural stone structures, clear air and “the best olive oil in Palestine.”

    In 2014 the region was declared a World Heritage site. “Palestine, land of Olives and Vines – Cultural Landscape of Southern Jerusalem, Battir,” the UNESCO document says. The declaration was seen as a Palestinian

    achievement in the efforts to prevent the construction of the separation barrier, which threatened to destroy the terraces and landscape.

    A demonstrator holding a Palestinian flag gestures in front of Israeli forces during a protest against Jewish settlements near Beit Jala in the Israeli-occupied West Bank September 8, 2019.\ MUSSA ISSA QAWASMA/ REUTERS

    The Al-Makhrour area connects al-Khader, Beit Jala, Husan, Battir and al-Walajeh, most of whose farming lands were torn from it for the settlement of Har Gilo, the separation barrier and the road along it, and a park for Israelis only. The new Route 60 that bypasses Bethlehem, and the tunnels built in the ‘90s obstruct the landscape’s agricultural and historical continuity.

    Recently Israel expropriated more land from Al-Makhrour and Beit Jala in order to widen the road bypassing Bethlehem and the tunnels, which Palestinians are forbidden to travel on. These are meant to shorten the travel time between the Gush Etzion settlement bloc and Jerusalem.

    This is why an agricultural outpost on top of one of Al-Makhrour’s hills is so threatening. On September 5, two Israeli youths with long side curls asked a French journalist and myself to leave the plot. An adult who joined them also asked us to leave, but was ready to talk outside the gate.

    “Three people are here permanently, with a few volunteers,” he said, while his silent wife looked at us from a distance. He said he was from the settlement of Elon Moreh and had leased the land from Himenuta. “I went to the JNF and looked for land,” he said. “They showed me a few places and this is the one I chose.” (Haaretz’s Yotam Berger has reported that the settlement of Neveh Daniel is behind the lease.)

    He said the demolition below had nothing to do with it. “My relations with the neighbors are good. Others, not from here, uprooted the olive trees we planted three months ago.”

    But he added, “We’ll be here for the next 50 years.” Why 50 and not 100? I asked, and he replied: “Because the lease is for 50 years.”

    #colonialisme_de_peuplement
    #Beit_Jala

  • TEXTE INTEGRAL DE L’INTERVIEW KAIS SAIED AVEC L’OBS

    Peine de mort, homosexualité, justice sociale, relations avec Paris, liens avec les islamistes… le favori de la présidentielle tunisienne Kais Saied nous accorde son premier long entretien avec la presse française depuis qu’il est arrivé en tête au premier tour de l’élection face à Nabil Karoui, candidat incarcéré en attente de jugement.

    Par Céline Lussato (A Tunis)
    Publié le 20 septembre 2019 à 17h02

    Candidat surprise au second tour de la présidentielle tunisienne, Kais Saied, 61 ans, a accordé à « l’Obs » un long entretien pour revenir sur sa campagne et sur ses positions : grand défenseur des services publics, conservateur sur les sujets de société tels que la peine de mort ou la pénalisation de l’homosexualité, ce spécialiste de droit constitutionnel revient également sur les rapports qu’il souhaiterait nouer avec la France, s’il devient président.

    Votre arrivée au second tour a beaucoup surpris. Comment expliquez-vous ce succès ?

    La campagne que je mène n’est pas une campagne électorale. Elle est atypique à tous les niveaux. C’est plutôt une campagne explicative, une campagne pour expliquer, surtout aux jeunes, mais pas seulement, comment le peuple souverain peut avec d’autres instruments juridiques, être le principal acteur en Tunisie. Pas seulement en Tunisie d’ailleurs. Nous sommes entrés, je crois, dans une nouvelle phase de l’histoire et les concepts classiques tels que la société civile, les partis politiques, la démocratie elle-même sont dépassés par les idées nouvelles.

    La Tunisie a connu en décembre 2010 une révolution tout à fait particulière qui n’est toujours pas clairement analysée. Aujourd’hui ce qui se passe est la suite logique de ce qui s’est passé en 2010-2011 : une révolution nouvelle mais dans le cadre de la légalité constitutionnelle. En principe, une révolution se dresse contre la légalité existante. Elle est légitime parce qu’elle incarne la volonté du peuple ; mais légalité et légitimité sont deux concepts tout à fait différents. Aujourd’hui nous vivons la continuité de la révolution dans le cadre constitutionnel. Et c’est tout à fait inédit : « On accepte vos règles, mais avec elles on invente un autre système ».

    En portant un indépendant vers la présidence, ce scrutin signifie-il une révolution contre les partis politiques ?

    Contre tout le système. C’est une période exceptionnelle dans l’histoire de l’humanité, pas seulement en Tunisie. D’ailleurs en 2011, le slogan « le peuple veut » « al chaab yourid » a été scandé dans le monde entier, y compris devant Wall Street, en arabe ! Le monde est entré dans une nouvelle ère mais malheureusement les concepts sont restés intacts devant l’évolution des idées politiques. Le peuple a une autre vision des choses et les professionnels de la politique sont restés sur les mêmes programmes. Ce qui se passe aujourd’hui en Tunisie exprime un vaste rejet.

    Votre arrivée en tête a surpris et éveillé des inquiétudes. Pourquoi ?

    Je ne vois pas pourquoi les gens seraient inquiets. Tout d’abord mon accession au second tour se fait dans le cadre de la légalité constitutionnelle. « Il y a la constitution, toute la constitution, rien que la constitution », si je peux employer les mots de François Mitterrand lors de la première cohabitation avec Jacques Chirac. Pourquoi les gens seraient-ils inquiets ? Le chef de l’Etat est le garant de la suprématie de la Constitution. Il y a la continuité de l’Etat tunisien, quel que soit le chef de l’Etat, continuité de l’Etat de droit. Les engagements internationaux doivent être respectés, les lois aussi. D’où viendrait cette inquiétude ?

    On ne vous connaît pas. Robocop, Robespierre, ovni… voilà quelques qualificatifs qui vous décrivent. Qui êtes-vous ?

    Je ne suis ni Robocop, ni Robespierre. J’essaye simplement de discuter, d’appréhender les choses d’une autre manière. Je ne comprends pas pourquoi on me qualifie d’énigmatique. Je suis clair dans mes propos, dans les solutions que je propose, dans mes discours.

    On s’inquiète surtout de votre conservatisme…

    Conservatisme et modernisme sont là encore, me semble-t-il, des concepts qui appellent à être révisés. Je crois que ce qui doit primer est la compréhension des peuples et des nations entre eux. Il faut dépasser cette dichotomie.

    Nous pouvons nous attacher à quelques exemples si vous préférez. Vous vous êtes prononcé pour la peine de mort. Dans quelles circonstances ?

    Pour les terroristes. Tout d’abord il faut un procès équitable. J’ai assisté dans les années 1990 à l’occasion de l’ouverture des sessions de l’Académie internationale de Droit constitutionnel au discours de Robert Badinter, porteur du projet d’abolition de la peine de mort en 1981 en France. Mais chacun a son point de vue. J’ai lu et relu le général de Gaulle. Il raconte, après la Libération de la France, qu’il a passé une nuit blanche avant de signer l’acte d’exécution d’un homme. Mais il écrit : « il a joué, il a perdu, il doit payer le prix ». Cette question est toujours l’objet de discussions et toute réponse est discutable. Chacun a ses adhérents, sa manière de voir les choses. Les Américains sont-ils conservateurs parce que la peine de mort perdure ? C’est le choix d’une nation. Ce n’est pas du conservatisme. Je crois qu’il faut dépasser ces appellations. Un homme d’Etat doit chercher à préserver la société. On ne défend pas la peine de mort parce qu’on souhaite la pendaison ou la guillotine pour quelqu’un mais parce qu’il y a eu crime et qu’il faut la paix sociale dans la société.

    Ce n’est pas la seule position qui vous inscrit dans le camp conservateur. Vous n’êtes pas favorable non plus à l’égalité successorale. Pourquoi les femmes devraient-elles continuer d’hériter de la moitié de la part de leurs frères ?

    Il y a une différence fondamentale entre égalité et justice. La devise de la France « Liberté, égalité, fraternité » a prêté en 1789-1791 à des discussions. Egalité ou justice ? L’égalité peut être formelle et un certain nombre d’auteurs français comme Georges Vedel, « le phénomène Vedel », parle de l’égalité comme d’un concept énigmatique. Sommes-nous tous égaux ? Il y a tout un système dans le régime juridique de l’héritage en Tunisie fondé sur la justice et non pas sur l’égalité formelle. Ce n’est pas un problème d’égalité. Le problème fondamental, réel, c’est la justice. Prendre du puzzle un seul élément, l’héritage, revient tout simplement à faire tomber tout un système.

    LIRE AUSSI > « En Tunisie, la réforme pour l’égalité devant l’héritage divise la société »

    Mais la société a déjà commencé à évoluer. Le puzzle tunisien n’est plus le même qu’il y a trente ou quarante ans. C’est pour cela que des Tunisiens appellent à une réforme de cette pièce du puzzle qui, selon eux, est justement à l’origine d’injustices.

    D’injustices non. La loi doit être respectée. Les maris sont juridiquement responsables. Ils peuvent être emprisonnés pour cela. Les petits-fils sont responsables pécuniairement de leurs grands-pères, pas les petites-filles… C’est tout un système fondé sur une répartition équitable. L’équité comme le dit Victor Hugo, est l’essence même de l’égalité : « la première égalité, c’est l’équité ». L’équité est l’objectif et non l’égalité formelle.

    Autre sujet témoin de votre conservatisme : la pénalisation de l’homosexualité qui persiste dans le droit tunisien. Vous ne souhaitez pas revenir sur l’article 230 du code pénal ?

    Chacun est libre dans son intimité. Ce n’est pas à l’Etat ou aux pouvoirs publics d’intervenir dans le cercle privé. Dans la société, en revanche, il y a des valeurs intériorisées par tout le monde. La liberté individuelle dans la sphère privée est une chose, dans la sphère publique c’est autre chose. En France, les choses sont appréhendées d’une autre manière en raison de son histoire, des Lumières qui ont apporté à l’humanité beaucoup de nouvelles idées. Mais le post-modernisme devrait être la synthèse de toutes les civilisations. Il faut prendre en compte aussi les valeurs intériorisées par la majorité.

    Mais aujourd’hui de jeunes hommes soupçonnés de rapports homosexuels croupissent en prison après avoir subi un « test anal » dont les experts s’accordent à dénoncer l’ineptie. Il s’agissait pourtant de leur vie privée…

    La sphère privée c’est la sphère privée.

    Donc, on pourrait faire évoluer les choses pour respecter la vie privée ?

    Oui, je crois que cela peut évoluer pour la sphère privée. L’espace public c’est autre chose car les valeurs de la société doivent être prises en compte. Les choses évolueront peut-être mais aujourd’hui il faut comprendre les valeurs intériorisées par la société tunisienne.

    LIRE AUSSI > « C’est une bataille permanente », comment défendre les libertés individuelles en terre d’islam ?

    Au lendemain des résultats, on vous a qualifié de « salafiste », on vous a montré dans un café avec un leader du parti islamiste Hizb ut-Tahrir… Etes-vous salafiste ?

    Non. Ai-je l’air d’un salafiste ? Si je cite Voltaire et Victor Hugo, puis-je être salafiste ? Discuter avec quelqu’un vous fait-il appartenir à son mouvement politique ? Je n’appartiens à aucun parti. Je suis indépendant et je le resterai.

    Les prérogatives du président tunisien concernent en particulier la politique étrangère. Pourquoi avoir évoqué un premier voyage à Alger ?

    On a parlé longtemps d’une union des pays du Maghreb. Il faut inventer d’autres manières, dépasser ce concept de fédération. Les Algériens sont nos voisins, nos frères, nous avons une histoire commune et un avenir commun. La géographie et l’histoire nous unissent et cela me paraît normal de consacrer mon premier voyage à l’Algérie.

    Quelle que soit la situation sur place ? Les manifestations se poursuivent depuis le mois de février…

    On parle de liens entre Etats. Il y a un Etat algérien. Et puis il y a le régime algérien qui doit être choisi librement et souverainement par les Algériens.

    On vous dit peu francophile, peu francophone – cet entretien se déroule cependant parfaitement en français. Comment voyez-vous les liens de la Tunisie avec la France et l’Europe ?

    J’apprécie la littérature française. Je lis et relis la doctrine française, surtout en droit. Je n’ai pas de complexe particulier, loin de là. Nos rapports avec la France, avec l’Europe d’une manière générale, sont dictés par la géographie et on ne changera pas la géographie. Bien avant le Protectorat, nous avons eu des relations, des « moments tumultueux » comme dit le président Macron. Mais nous sommes des partenaires traditionnels. L’essentiel, c’est la compréhension entre les peuples. La dimension humaine doit être placée au centre. Chaque Etat a ses intérêts mais la compréhension humaine doit primer. Nous avons un destin commun en tant que voisins. Dépassons les moments tumultueux pour écrire une nouvelle histoire ensemble, en collaboration.

    La Tunisie doit-elle s’ouvrir à d’autres Etats ? On pense à la Chine qui multiple les investissements sur le continent ou les Etats du Golfe ?

    Les intérêts du peuple tunisien priment, comme dans n’importe quelle politique étrangère. S’ouvrir sur son environnement proche d’abord. Sur d’autres Etats certainement. Mais nous avons des relations particulières avec nos partenaires traditionnels dans le monde arabe, en Afrique et au nord de la Méditerranée. Cherchons ensemble des solutions.

    La principale revendication des Tunisiens est la justice sociale. Depuis la révolution l’économie du pays ne s’est pas améliorée. Comment remettre la Tunisie sur de bons rails ?

    Cela fait soixante ans que l’on cherche les bons rails et on ne trouve ni les wagons ni la locomotive… l’Etat a réussi après l’indépendance parce qu’il a joué son rôle social : l’éducation, la santé, la sécurité sociale, le logement… Il faut que l’Etat cherche d’autres techniques pour intervenir sur le plan social. Ce ne sont pas les droits des citoyens mais les droits de l’homme fondamentaux : droit à la santé, à l’enseignement, à la dignité. Les services publics doivent être assumés par l’Etat.

    Avec quel argent ? L’Etat des hôpitaux, en particulier dans le centre du pays est catastrophique… on part de loin.

    On est face à l’implosion des services publics. C’est une situation préméditée. Je ne suis pas contre le privé mais le minimum doit être assuré par l’Etat. On doit assurer la santé, comme on assure la sécurité et la Défense. Pourquoi diminue-t-on le nombre de fonctionnaires dans le secteur de la santé ou de l’éducation mais pas dans les forces de l’ordre ? On a le droit à la sécurité mais on a aussi droit à la santé à l’éducation et à un logement. Avec quel argent ? Il faut répartir équitablement les richesses. Il faut que les impôts soient payés. Pourquoi l’Etat tunisien a réussi après l’indépendance alors que les moyens étaient bien plus faibles ? Parce que l’Etat lui-même a investi. L’enseignement a alors métamorphosé la société tunisienne.

    L’Etat a des missions fondamentales. La couverture sociale et l’enseignement ne sont pas des produits commerciaux.

    LIRE AUSSI > « Chômage, corruption, misère… les raisons de la colère »

    On a entendu, en particulier, que vous souhaitiez faire passer le pays d’un Etat de droit à une société de droit. Qu’est-ce que cela signifie concrètement ?

    La loi selon Rousseau est l’expression de la volonté générale. Les valeurs des lois sont intériorisées par tout le monde. J’étais en 2014 à Paris à la terrasse d’un café et le serveur me demande de ne pas jeter mon mégot de cigarette dans l’espace public mais de l’écraser dans le cendrier, donc l’espace privé. Pourquoi défend-il l’espace public ? Parce qu’il intériorise la loi. Parce qu’il sent qu’il a une partie indivise de l’espace public. Dans les pays développés, en général, on a dépassé le stade de l’Etat de droit vers la société de droit parce que tout membre de la société intériorise des valeurs, intériorise des règles parce qu’elles expriment sa volonté. C’est une évolution normale de l’Etat de droit vers la société de droit.

    Comment passe-t-on de l’une à l’autre ?

    Par l’éducation mais par les moyens juridiques aussi. C’est pour cela que je souhaite une nouvelle organisation politico-administrative qui parte du bas vers le haut. Donnons les moyens juridiques aux citoyens d’être des acteurs réels afin que la loi soit réellement l’expression de la volonté générale. Le citoyen défendra ce qui sera ses choix. On passera alors de l’Etat de droit nécessaire à un autre palier qui est la société de droit.

    La souveraineté appartient au peuple, tout doit partir de lui. C’est pourquoi je souhaite aussi que les mandats des élus soient révocables. Les élus doivent être responsables devant leurs électeurs.

    Ces réformes devront passer par une réforme constitutionnelle ce qui suppose de réunir les votes des 2/3 de l’Assemblée. Sans parti, dans un paysage politique très fragmenté, cela paraît vain d’espérer… comment comptez-vous faire ?

    La constitution elle-même prévoit ses modalités de révision. Bien sûr il faut la majorité des 2/3 ce qui n’est pas facile, surtout avec l’éparpillement des voix. Malheureusement nous avons choisi un scrutin de liste avec une représentation proportionnelle au plus fort reste, le scrutin que Lamartine a qualifié « de la honte ». C’était en 1848. Les élus ne sont pas élus parce que le peuple les a choisis mais parce que les partis politiques les ont placés en tête de liste.

    Ce sera à la chambre des députés de prendre ses responsabilités devant le peuple.

    Votre concurrent au second tour de la présidentielle, Nabil Karoui, est en prison dans l’attente de son jugement. Pensez-vous que pour une campagne électorale juste, il devrait être libéré ?

    Je ne suis en concurrence avec personne. Je n’ai pas fait une campagne électorale, j’ai fait une campagne explicative. Je ne cherche pas le podium, je cherche autre chose pour le peuple tunisien.

    Cet emprisonnement d’un candidat, qui plus est un candidat porté au second tour de la présidentielle est une situation inédite. Du jamais-vu. C’est à la justice et à elle seule de mettre fin à cette histoire. Une justice réellement indépendante. Car lorsque les hommes politiques s’assoient dans le fauteuil des juges, la justice sort du prétoire.

    Céline Lussato (A Tunis)
    https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=10214288884407176&id=1568122014

  • Egypt detains award-winning human rights lawyer representing protestersBy MEE and agencies
    Published date: 22 September 2019 21:52 UTC | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/news/egypt-detains-award-winning-human-rights-lawyer-representing-proteste

    Egyptian authorities on Sunday detained an award-winning human rights lawyer after she attended judicial investigations into protesters arrested during recent demonstrations against President Abdel Fattah al-Sisi, her lawyer said.

    Mahienour El-Massry “was arrested as soon as she left the State Security Prosecutor’s headquarters in Cairo, where she had attended the investigations as a lawyer for several of those arrested during the demonstrations”, Tarek al-Awadi said. (...)

    Massry, a political activist and human rights defender, has been tried and jailed twice for taking part in demonstrations.

    In December 2013, after the army’s overthrow of then president Mohamed Morsi following mass protests, she was arrested and imprisoned until September 2014 on charges of participating in a demonstration without a permit.

    While in prison, Massry received the Ludovic Trarieux Award, an international prize given out annually to a lawyer for contributions to human rights.

    In 2015, Massry was given another year-long sentence for taking part in a sit-in during Morsi’s rule.

    Egypt effectively banned protests under a law passed following Morsi’s 2013 ouster.

    Sisi was elected president the following year with 96.9 percent of the vote.

    #Mahienour_El-Massry #Égypte

  • An anti-Zionist movement that promoted Judaism as a secular culture shuts its doors - Israel News - Haaretz.com

    They believed in a just society and wanted to teach Palestinians Yiddish. The Bund’s center in Israel closes, marking the end of a movement that offered a radical alternative to mainstream Zionism
    By Shany Littman Sep 19, 2019

    https://www.haaretz.com/israel-news/.premium.MAGAZINE-an-anti-zionist-movement-that-promoted-judaism-as-a-secul

    The first thing that a clearly agitated Eran Torbiner did, when we met to talk about the Bund movement, was to hand me a poster he’d removed from the door of Beit Brit Ha’avodah in central Tel Aviv, until recently the home of the Workmen’s Circle movement’s Israel branch. Torbiner had passed by there in the morning, as he does occasionally, still trying to come to terms with the fact that the place where he spent so many hours with his beloved friends, who themselves are now no longer alive, and where he shot his documentary film “Bunda’im” (Bundists) – had shut its doors for good.

    >> Election results are in. Subscribe now - save 30%

    The poster is an announcement for a workshop on the subject of Yiddish art songs, which was, as it happens, was to be held at Tzavta, a Tel Aviv culture venue. What infuriated Torbiner was the illustration on the poster: a map of the Land of Israel with a Star of David flag, situated in the center of a map of the world, with arrows leading to it from far and wide. The caption, in Yiddish: “Wohin? Aheim!” – “Where to? Home!”

    “It’s a desecration of the Bund’s name,” he fumes. “If any of them had seen this on the door, they would have died again.” For Torbiner, almost every element of the poster is wrongheaded. To begin with, the depiction of “Greater Israel,” which is marked as the only home for the Jews, and for the Jews alone. “The people in the Bund always talked about the injustice done to the Palestinians,” he explains. “It was a deep and thoroughgoing socialist, radical, secular, left-wing movement.” Moreover, the idea that Jews from around the world should come to Israel conflicts with the Bundist conception of doikayt, or “hereness,” by which every Jew should be capable of maintaining his culture in the country he lives in, with no advantage to Israel. As for the semi-official National Authority for Yiddish Culture, whose logo is at the top of the poster, some of its officials don’t even speak Yiddish, Torbiner says, and that, too, is a desecration.

    But the unkindest cut of all for Torbiner in the poster is the logo of Beit Shalom Aleichem (Shalom Aleichem House), the organization to which the Bundists transferred ownership of their two floors in a building on Kalischer Street, in the Nahalat Binyamin neighborhood, and which decided to shut it down a few months ago. The books from the rich Yiddish library housed there for 60 years were moved to Shalom Aleichem House, on Berkowitz Street, and the Workman’s Circle activities – biweekly meetings, lectures, a choir and more – were discontinued.

    Things could have been done completely differently, says Torbiner says, even though the last of the Bundists in Israel, journalist Itzhak Luden, died two years ago, at age 95.

  • Libye : quand les Rafale vendus à l’Egypte aidaient le seigneur de guerre Haftar
    https://www.mediapart.fr/journal/international/200919/libye-quand-les-rafale-vendus-l-egypte-aidaient-le-seigneur-de-guerre-haft

    Le « maréchal » Khalifa Haftar, qui a lancé en avril son offensive contre le régime de Tripoli reconnu par la communauté internationale, a bénéficié pour conquérir l’est du pays de l’aide discrète de précieux alliés, dont la France. Et du soutien des Rafale vendus par Paris à l’Égypte.

    #Armement #Dassault,_Conseil_de_la_choura_des_moudjahidines,_France,_Houn,_Ventes_d’armes,_Egypte,_ALN,_Khalifa_Haftar,_Derna,_FrenchArms,_Abdel_Fattah_al-Sissi,_GNA,_libye,_Rafale

  • On 75th Friday of Great March of Return: 109 Civilians Injured, Including 39 children, a Woman, 2 Paramedics, and a Journalist |
    September 20, 2019 | Palestinian Center for Human Rights
    https://pchrgaza.org/en/?p=12941

    On 75th Friday of Great March of Return, 109 civilians were injured as a result of the Israeli military’s continued use of excessive force against peaceful protests along the Gaza Strip’s eastern border; 39 children, a woman, 2 paramedics, and a journalist, were among those injured this Friday, 20 September 2019.

    This week witnessed an increase in the number of injuries among protestors, in comparison to the last 3 weeks, indicating that Israeli forces escalated their use of excessive force against the protesters with the use of live ammunition and targeting protestors’ bodies. As a result, 52 protestors were shot with live bullets; 2 of them sustained serious wounds.

    The Supreme National Authority of Great March of Return and Breaking the Siege called for today’s protests under the slogan “Refugee Camps of Lebanon”, coinciding with the 37th anniversary of Sabra and Shatila massacre that targeted Palestinian refugees in Lebanon.

    #marcheduretour 75 #Gaza

  • Scattered protests emerge in cities across Egypt Friday night | MadaMasr

    https://madamasr.com/en/2019/09/21/news/politics/small-scale-scattered-protests-emerge-in-cities-across-egypt-friday-evenin

    Three of our journalists saw small-scale protests in Tahrir Square, where dozens were trying to assemble, chanting “The people want to bring down the regime.” During one of their attempts, riot police were seen arresting about 30 people and using tear gas. Riot police have closed some streets to all traffic, while police trucks have been driving frantically on the streets surrounding the square. Another journalist working with us saw a number of people in cars honking their horns in the Azbakeya area of central Cairo, chanting, “Down with Sisi.”

    In Alexandria, an eyewitness saw about 20 to 30 protesters gather in the central Qaed Ibrahim area, chanting “The people want to bring down the regime” and “Leave, Sisi.” Shortly after they gathered, police dispersed the crowd, beating some protesters using sticks. Some were dragged to microbuses belonging to the Ministry of Interior. Another protest took place in Raml Station, another central Alexandria neighborhood, according to a second eyewitness.

    In Suez, an eyewitness told us that a small group gathered in al-Arbaeen Square, and was left to chant against the regime for half an hour. When numbers increased, police intervened to disperse the protesters, and then began chasing after people as they dispersed.

  • Comment Ilhan Omar change la façon dont les Américains parlent d’Israël
    Par Azad Essa – NEW YORK, États-Unis - Mardi 17 septembre 2019 Middle East Eye édition française
    https://www.middleeasteye.net/fr/decryptages/comment-ilhan-omar-change-la-facon-dont-les-americains-parlent-disrae

    (...) Asad Abukhalil, professeur à l’université d’État de Californie, a partagé le fil d’Ilhan avec le commentaire suivant : « Elle constitue l’ennemi le plus redoutable qu’Israël ait jamais rencontré dans l’histoire politique américaine. Sans exagérer. Elle ne se laisse intimider par personne. Quelle force. »

    De même, Cornel West, professeur à l’université de Harvard faisant partie des intellectuels les plus en vue aux États-Unis, s’est dit « profondément admiratif du courage de sœur Ilhan et de sa volonté de dire la vérité avec son cœur en ce qui concerne les souffrances des chers Palestiniens ».

    « Les sœurs Rashida et Ilhan sont de courageuses combattantes de la liberté », confie West à MEE.

    Ancienne réfugiée somalienne ayant émigré aux États-Unis au milieu des années 1990, Ilhan Omar est devenue l’une des personnalités politiques les plus percutantes de l’histoire récente des États-Unis et a attiré un large public parmi les jeunes Américains.

    Et sa position franche à l’égard d’Israël n’est pas exceptionnelle. Elle s’est toujours exprimée sur les questions de justice sociale, qu’il s’agisse du logement ou des soins de santé à l’échelle du pays, de l’Arabie saoudite ou du Yémen sur le plan de la politique étrangère.

    En août, à l’instar de très peu de législateurs américains, elle a fait une déclaration publique sur la répression brutale menée par l’Inde dans le Cachemire. (...)

    #Ilhan_Omar #Rashida_Tlaib

  • Des navires français contrôlent les eaux du Sahara occidental
    https://www.mediapart.fr/journal/international/180919/des-navires-francais-controlent-les-eaux-du-sahara-occidental

    Pour contrôler les riches eaux du Sahara occidental, les Forces armées royales du Maroc utilisent des avions de chasse et patrouilleurs livrés par la France. Cette situation illustre les relations incestueuses entre Paris et Rabat, qui contribuent à bloquer la résolution de cet interminable conflit.

    #Enquête #union_européenne,_Maroc,_Sahara_occidental,_Droits_de_l’homme,_armes_françaises,_Occupation

  • Israel election results: Ayman Odeh with Shin Bet bodyguards? - Opinion - Israel News | Haaretz.com

    https://www.haaretz.com/opinion/.premium-ayman-odeh-with-shin-bet-bodyguards-1.7861973

    Shortly after the exit poll results were released on Tuesday night, talk began of Ayman Odeh heading the opposition in the next Knesset. Then the whispers started: Odeh with Shin Bet security service bodyguards? Odeh in an official state car, an armored one even? Odeh in official meetings with foreign heads of state?

    You must be joking.

    Even worse: Odeh provided with sensitive intelligence from defense briefings. Israel’s next existential crisis. But commentators did not take long to put us at ease: There are ways to get around the law, they said, the Knesset can choose a different opposition leader, he doesn’t need to hear everything, the Shin Bet will find a way, no need to worry, have faith in Israeli democracy.

    The votes were still being counted in the only democracy in the Middle East, and racism and ultranationalism already reared their ugly heads. No, of course, not the vulgar racism of Benzi Gopstein and Michael Ben Ari, who actually took a severe blow in the election, and not that of Benjamin Netanyahu, who stirs up anti-Arab fear. No, this is the hidden kind, which goes down easy, dressed in excuses about security, and is immeasurably more dangerous because it’s nicer and more commonplace. Barely an eyebrow will be raised.

    Political correctness in Israel permits treating all Arabs like a suspicious object, even the head of the Knesset’s third-largest party. It’s chilling to think just how politically correct this discussion is: Odeh was portrayed from the start as a traitor, who cannot be trusted with state secrets because it’s obvious he’ll betray his country and pass them on to the enemy. This line of talk lacks all legitimacy, yet it is not only the remit of seasoned Arab-haters. Serious people bring it up for serious debate.
    Knesset member Ayman Odeh at a protest against the failure of police to protect Arab citizens.
    Knesset member Ayman Odeh at a protest in Shfaram against the failure of police to protect Arab citizens, May 20, 2019. Gil Eliahu

    That’s the illusion of Israeli elections: They create the false impression that the state’s Palestinian citizens are part of the game. It’s the same with the Israeli propagandist’s hollow response to the accusation of apartheid: We have Arab legislators, in contrast to the blacks in apartheid South Africa, ergo we don’t have apartheid. But when the Arabs succeed and they become the third-largest faction in the Knesset, as they did (again) in this election, then the masks come off, and the game is over.
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    Their representatives can chair the decorating committee, submit parliamentary questions and even represent the Knesset in parliamentary delegations, but they cannot be privy to state secrets because the state, after all, is not truly their state.

    The subtext of this discussion is despicable. If Odeh cannot head the opposition, then wouldn’t it be better to bar Arabs from serving in the Knesset altogether? If they will always be suspected of treason, then they don’t belong in the legislature. What will we do then with our show of egalitarian democracy?

    Thin is the cloak of democracy, and its fragility became painfully obvious as soon as the polls closed. As it turns out, the opposition leader must in effect belong to the coalition: the coalition, that is, of accepted convention, of Zionism, of the Jews. Otherwise he has no place in this undemocratic democracy. First, we reject the possibility of the Arab parties joining the governing coalition a priori, now they’re not even fit for the opposition.

    Israel wants only good Arabs in the Knesset, if at all, and it wants an opposition-free opposition, one that isn’t bothersome, that doesn’t resist, that is not different – her majesty’s opposition. Behind all this hides the national identity of Odeh and his colleagues in the Joint List. Israel isn’t ready to see a Palestinian Israeli in a senior official position. The security excuse is groundless, of course. Odeh and his colleagues are much more loyal to Israel than it is to them; anyone who has been elected in accordance with the law has the right to know everything.

    A unity government is bad news, but every cloud has a silver lining: It could challenge Israel. Let’s welcome opposition chairman Ayman Odeh. He will speak immediately after the prime minister at every important debate in the Knesset. He will have a security detail, he’ll be driven in an official state car — and let Israeli Jews explode with anger.

  • Benyamin Nétanyahou. Le « dégager » ou non ?
    Sylvain Cypel > 16 septembre 2019
    https://orientxxi.info/magazine/benyamin-netanyahou-le-degager-ou-non,3289
    https://orientxxi.info/local/cache-vignettes/L800xH399/86552b079b52444f1b3309937b15f3-e5cb4.jpg?1568606421

    Peu de divergences séparent le Likoud de ses adversaires du parti Bleu et blanc sur la plupart des questions. Mais le véritable — le seul ? — enjeu des élections israéliennes est l’avenir du premier ministre Benyamin Nétanyahou.

    #Élections

    • Poutine et les élections en Israël
      septembre 8, 2019 Bianca Anton
      http://actuarabe.com/poutine-et-les-elections-en-israel

      (...) D’après les sondages, dans les prochaines élections législatives du 17 septembre, le parti « Israël est notre Maison » de Lieberman obtiendra au moins 12 mandats dans le parlement israélien de 120 sièges. Ce chiffre est considérable compte tenu du système parlementaire d’Israël où les petits partis s’imposent et sont parfois même plus dominants que les grands partis. Cette montée du parti Israël Beytenou renforcera encore plus la position de la Russie en Israël. Dans ce cas, la formation d’une coalition des partis de la Droite dépendra encore de la décision de Lieberman, qui n’agit pas sans être sûr du feu vert de Poutine. En effet, Lieberman, l’ex-ministre de la défense, a exprimé à plusieurs reprises une forte sympathie vis-à-vis la personne de Poutine. Certaines ressources le présentent même en tant qu’espion du SVR en Israël ; bien que le fait ne soit jamais attesté juridiquement. Nous constatons donc que l’influence des russophones et leur structure politique en Israël est beaucoup plus déterminante que celle des Démocrates ou Républicains américains dans ce pays. (...)

  • Islamophobie et judéophobie - Quelques réflexions
    16 sept. 2019 Par Shlomo Sand | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/shlomo-sand/blog/160919/islamophobie-et-judeophobie-quelques-reflexions

    (...) A l’occasion de sa conférence pleine d’érudition, le philosophe a notamment déclaré qu’« On a le droit d’être islamophobe », et qu’il n’y a là aucune marque de racisme, tout comme critiquer la religion musulmane n’est pas une marque de racisme. On peut, effectivement, partager le point de vue du philosophe sur le droit dans un cadre philosophique, de critiquer la religion islamique, en même temps que toute autre religion ; à condition, dans cette démarche théorique, de bien distinguer l’islam des oppresseurs de l’islam des dominés, et aussi l’islam radical de l’islam modéré ; autant de nuances qu’Henri Péna-Ruiz a préféré laisser de côté.

    Mais pourquoi, un philosophe cartésien, qui vit par les mots, qui choisit avec précaution ses concepts et en connaît bien l’usage courant, mais aussi médiatique et même universitaire, a-t-il lui-même recours au terme « islamophobie » ? N’aurait-il pas été plus simple de dire : « On a le droit de critiquer l’islam » ? Dire islamophobie, en effet, ne procède pas d’une critique rationnelle mais relève, comme toute phobie, d’une réaction mentale empreinte de frayeur et de réticence vis à vis des personnes ou des sujets considérés.

    Pourquoi donc attribuer une signification originale à un terme connu et déjà en usage ? La confusion de concepts, ou l’acrobatie verbale, à laquelle se livre Henri Péna–Ruiz est bien plus grave. Dans un entretien donné au Figaro, le 29 août dernier, il affirme à nouveau, avec certitude que l’islamophobie : « …ne relève pas du racisme mais de la liberté de critiquer une vision du monde..." par contre "l’arabophobie ou le rejet des Arabes en tant qu’Arabes est évidemment à proscrire, de même que la judéophobie. » Là, il y avait de quoi tomber à la renverse !

    Jusqu’ici, je savais que les Arabes sont des gens dont l’arabe est la langue maternelle ; ils l’utilisent dans la vie quotidienne, et leur culture laïque peut être définie comme arabe. Est-ce que les juifs dans le monde ont une langue commune spécifique comme les Arabes ? La culture quotidienne de juifs non-religieux en France, est-elle, une culture commune "juive" ? A moins que le philosophe ne pense que les juifs relèvent d’un peuple lointain arrivé en France ! Mais si, comme je le suggère, le judaïsme n’est « qu’une » religion, tout comme l’islam, et les juifs ne sont pas un peuple-race, il faudrait, tout de même, proscrire la judéophobie (terme datant du 19ème siècle et antérieur à celui d’antisémitisme) au même titre que l’islamophobie. (...)

    https://seenthis.net/messages/800486

  • États-Unis
    Democratic voters support cutting aid to Israel, so why have only two candidates even mentioned it?
    https://mondoweiss.net/2019/09/democratic-candidates-mentioned

    A new report shows that a net majority of Democratic voters support cutting aid to Israel based on the country’s human rights violations. Nonetheless, only two Democratic presidential candidates have floated the idea during this campaign and neither has provided much in way of details.

    YouGov Blue conducted a poll for the progressive think tank Data For Progress between August 15th–21st. 1,380 voters were asked a question about reducing U.S. military aid to Israel over its human rights abuses and a broader question about reducing aid to other countries for the same reason. The poll’s accompanying report was authored by Data For Progress Senior Fellow and IfNotNow co-founder Emma Saltzberg.

    Saltzberg found that 45% of voters support reducing Israel’s military aid for human rights violations, while 34% oppose such a policy. When that idea is expanded to countries more broadly, the numbers go way up: 61% support it, while only 12% are against it.

  • L’Irak assoiffé par la folie humaine
    https://orientxxi.info/magazine/l-irak-assoiffe-par-la-folie-humaine,3279
    https://orientxxi.info/local/cache-vignettes/L800xH399/dbddb36b82aae7d18e7ab33631619f-73263.jpg?1568211910

    ❝L’Irak, en tant que pays, est né d’une abondance d’eau. Son ancien nom, Mésopotamie, signifie littéralement « entre les fleuves », et quels fleuves ! Le puissant Euphrate, qui surgit des hautes terres d’Anatolie orientale et coule à travers le désert de Syrie, flirte bientôt avec l’élégant Tigre, qui court au pied des monts Zagros, le long de la frontière occidentale de l’Iran. Ils s’unissent pour former une plaine plate et fertile qui a changé le destin de l’humanité : c’est là que nous avons appris, des centaines de millénaires après avoir maîtrisé le feu, à mettre l’eau à notre service.

    Aujourd’hui, cette profusion est une relique du passé. L’approvisionnement en eau de l’Irak devient de plus en plus précaire, et pourtant le pays continue à consommer et à polluer, comme s’il n’y avait pas de lendemain. Cet abus de la ressource la plus précieuse du pays implique tous les échelons de l’État et de la société, et menace l’existence même des populations, de la sécurité alimentaire et de la santé publique à la géopolitique et même à l’extraction pétrolière.
    « L’insurrection de la nature »

    En Irak, l’environnement contre-attaque. Des pluies de plus en plus violentes et des crues soudaines inondent les villes et dévastent les zones rurales. Les tempêtes de sable se multiplient, soulevant des nuages de poussière ocre qui recouvrent les bâtiments. Les sécheresses saisonnières se prolongent, parfois sur deux ou trois années consécutives : les dernières en date ont laissé de vastes étendues de terres agricoles desséchées, où survit un bétail sous-alimenté.

    Un jeune homme de Bagdad qui a grandi au milieu de toutes les formes de destruction causées par l’homme résume la vulnérabilité du pays aux changements climatiques : « Et maintenant vient l’insurrection de la nature. »

    Alors que l’Irak engloutit son eau, les Irakiens ont tendance à expliquer les pénuries d’une façon fausse et apaisante : ils accusent leurs voisins de confisquer « l’or bleu », qu’ils considèrent comme une sorte de droit d’aînesse. « Nous ne devrions même pas importer de produits alimentaires de Turquie, de Syrie ou d’Iran », se plaint un haut fonctionnaire du ministère irakien des affaires étrangères qui a longtemps travaillé sur le dossier de l’eau. « Ces fruits et légumes sont cultivés avec l’eau qu’on nous prend, et que nous finissons par racheter. »
    Ankara pourrait fermer les robinets

    L’Euphrate et le Tigre dépendent en effet fortement des contributions d’autres États, principalement la Turquie et l’Iran, qui siphonnent les fleuves en amont. Dans les années 1970, Ankara, comme Bagdad pendant la même période a investi massivement dans la construction de barrages. Six des 22 barrages prévus par la Turquie n’ont pas encore été achevés. À la fin du processus, le débit de l’Euphrate pourrait être réduit à un quart de son volume initial. La capacité totale de stockage de l’eau en Turquie dépasse déjà le débit annuel combiné des deux fleuves. Ainsi, Ankara pourrait, si elle le voulait, fermer les robinets en Irak pendant une année entière. À la fin des années 1990, l’inauguration de grands barrages en Turquie a réduit le Tigre à un pauvre ruisseau que les habitants de Bagdad pouvaient traverser à pied.