• La fronde de la CNCDH contre l’arrivée à sa tête d’Alain Jakubowicz -

    https://www.mediapart.fr/journal/france/171118/la-fronde-de-la-cncdh-contre-l-arrivee-sa-tete-d-alain-jakubowicz

    Édouard Philippe envisagerait de nommer à la tête de la Commission nationale consultative des droits de l’homme l’ancien président de la Licra, accusé d’avoir tenu des propos sexistes et de remettre en cause le concept d’islamophobie.

    La Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) est actuellement le théâtre d’une fronde contre la nomination pressentie à la tête de l’institution d’Alain Jakubowicz, avocat et ancien président de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra), de 2010 à 2017.

    Alors que le mandat de la soixantaine de membres de la Commission arrive à échéance en fin d’année, le premier ministre aurait en effet déjà choisi le nom du remplaçant de son actuelle présidente, Christine Lazerges (atteinte par la limite d’âge au terme de son deuxième mandat). Au début du mois de novembre, l’information a même commencé à circuler au sein de la CNCDH, provoquant un réel émoi au sein de la vénérable institution, fondée en 1947 par René Cassin.

    Si le nom d’Alain Jakubowicz suscite un tel rejet, c’est en raison des nombreux propos controversés qu’il a pu tenir ces dernières années et qui lui ont valu d’être mis en cause par des associations de défense des droits de l’homme. L’avocat a notamment été accusé à plusieurs reprises de sexisme.

    Alain Jakubowicz. © Reuters
    En mai 2016 par exemple, interrogé sur la parité au sein du gouvernement, Alain Jakubowicz avait déclaré sur le plateau de CNews : « Avec 15 ministres, ça va être difficile, à moins peut-être qu’on ait un transgenre, ou je ne sais quoi. On est vraiment dans le délire. » Saisi par l’association Act Up, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) n’avait finalement pas prononcé de sanction, tout en soulignant « la grande maladresse des propos ».

    En janvier 2018, au cours d’une discussion sur Twitter avec l’association féministe et LGBT Les effronté-es, Alain Jakubowicz avait moqué la notion de « féminicide », avant d’ajouter : « Les violences faites aux femmes sont un sujet trop grave pour être confié aux féministes. »

    Autre point qui passe très mal auprès des membres de la CNCDH, l’ancien président de la Licra a, à plusieurs reprises, contesté l’existence même du « concept » d’islamophobie – pourtant validé par la CNCDH dans l’édition 2013 de son rapport annuel sur la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie – au motif qu’il serait instrumentalisé par « l’extrême gauche ».

    « Nous devons reprendre le combat contre cette imposture qu’est le concept d’islamophobie », twittait-il en novembre 2016. « Pour l’islam politique, “l’arabe” victime de racisme est devenu le “musulman” victime d’islamophobie », poursuivait-il, avant de conclure : « Une partie de l’extrême gauche, elle, oppose le Blanc forcément dominateur et le Noir, Arabe, musulman nécessairement opprimé. »

    Ces propos, tenus par un président d’une association de lutte contre le racisme, avaient à l’époque suscité quelques réactions en France. Le problème est que la CNCDH n’est pas une institution comme les autres, car elle est soumise au droit français, mais également au droit international, en tant que relais entre les autorités françaises et les différents organes des Nations unies. Une fois à la tête de la Commission, Alain Jakubowicz devra nécessairement participer à des procédures dans le cadre de l’ONU, impliquant des associations féministes, LGBT ou de lutte contre l’islamophobie, et y porter la voix de la France.

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    Au sein de la CNCDH, on craint fortement que la nomination d’une personnalité aussi clivante, et à la parole aussi vive, n’affaiblisse la position de la France au sein des Nations unies. De source interne, on avance même qu’elle hypothéquerait ses chances de prendre la présidence du Conseil des droits de l’homme qu’elle convoite.

    Geste rare, le bureau de la CNCDH a pris la plume le 6 novembre dernier pour écrire au premier ministre une lettre dans laquelle chaque mot est pesé, et que Mediapart a pu consulter. Si le nom d’Alain Jakubowicz n’apparaît pas, chaque argument est calibré sur les critiques qui lui sont faites. Alors que la nomination de son nouveau président n’a fait l’objet d’aucune consultation, la CNCDH rappelle que « la désignation de son (sa) futur(e) présidente(e) sera observée tant au niveau national qu’international. Elle doit respecter la procédure issue des Principes de Paris qui supposent une audition et un choix fondé sur des critères objectifs et transparents ».

    Elle rappelle également au premier ministre les enjeux internationaux de cette nomination. « Dans la perspective de l’examen de sa ré-accréditation auprès des Nations unies (mars 2019), la procédure de renouvellement des membres de la CNCDH doit se montrer exemplaire », écrit la Commission.

    « La légitimité de la candidature de la France au conseil des droits de l’homme des Nations unies, nécessaire et attendue, est directement liée au caractère incontestable de l’indépendance de son Institution nationale des droits de l’homme », insiste-t-elle. Concernant le profil du nouveau président, sa nomination « doit porter l’universalité des droits dans le cadre de l’intégrité des mandats dévolus à la CNCDH, est-il écrit. Elle doit garantir la sérénité des débats au sein d’une institution collégiale qui fait du pluralisme des idées la pierre angulaire de ses avis ».

    Si la lettre du bureau de la CNCDH multiplie les prudences et les formules diplomatiques, l’association Inter-LGBT, représentée au sein de la Commission, a de son côté mis les pieds dans le plat dans un autre courrier envoyé à Matignon mardi 14 novembre, que Mediapart a également pu consulter, puis dans un communiqué publié le lendemain.

    « Nous sommes particulièrement inquiets de la rumeur persistante annonçant la nomination à la présidence d’un candidat dont certaines prises de position radicales risqueraient d’empêcher l’institution de mener à bien ses missions », écrit l’association à Édouard Philippe. Le nom d’Alain Jakubowicz n’est toujours pas directement cité, mais cette fois, ses propos sont rapportés précisément.

    « Depuis avril 2018, vous avez confié à la CNCDH le mandat de rapporteur spécial indépendant sur la lutte contre les LGBTphobies (…). Comment pouvoir mener à bien cet engagement avec un président qui se permet des “blagues” transphobes, obligeant nos associations à saisir la Cnil ? Quelle sera notre crédibilité pour dialoguer avec l’ensemble des acteurs de la lutte contre la haine anti-LGBT dans ces circonstances ? », interroge l’Inter-LGBT.

    Concernant les propos d’Alain Jakubowicz sur les féminicides et les féministes, l’association estime que ces « déclarations sont non seulement sexistes, mais en opposition directe avec un de nos avis. La crédibilité de l’institution serait gravement atteinte par une telle nomination, d’autant que la CNCDH est aussi rapporteur indépendant sur la lutte contre la traite des êtres humains dont sont victimes majoritairement les femmes ».

    « Il y a eu des avis spécifiques sur les féminicides signés à l’unanimité des membres de la commission », précise à Mediapart Laurène Chesnel, représentante de l’Inter-LGBT au sein de la CNCDH. « Ses propos vont forcément poser un problème de cohérence de l’institution. D’autant que le président doit porter la voix de la CNCDH. » « Pour chaque avis, nous consultons, nous organisons des auditions avec toutes les associations concernées. Par exemple pour un rapport sur le racisme, on va nécessairement écouter des associations qui travaillent sur l’islamophobie. Comment voulez-vous interroger ces personnes si, dès le départ, vous niez leur ressenti ? »

    L’Inter-LGBT n’a reçu aucune réponse à son courrier, hormis un accusé de réception. Contactés par Mediapart, les services du premier ministre affirment de leur côté qu’« aucune décision n’a été prise » et qu’Édouard Philippe avait bien « pris connaissance » des courriers du bureau de la CNDCH et de l’Inter-LGBT mais que ceux-ci « n’appellent pas de réaction particulière ». Alain Jakubowicz n’a pas répondu pour l’heure à nos sollicitations.

    MOTS-CLÉS

    ALAIN JAKUBOWICZ CNCDH ISLAMOPHOBIE LICRA ONU SEXISME
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  • L’Assemblée Générale de l’ONU vote en faveur de 8 résolutions sur le Palestine
    2M - 17/11/2018 à 12:31
    http://www.2m.ma/fr/news/lassemblee-generale-de-lonu-vote-en-faveur-de-8-resolutions-sur-le-palestine-2018

    L’Assemblée générale des Nations unies a voté, ce samedi 17 novembre, en majorité en faveur de huit résolutions sur la Palestine. Il s’agit d’un nouveau soutien de la communauté internationale à la cause palestinienne en dépit des tentatives menées pour l’affaiblir et la contrecarrer.

    L’observateur permanent de la Palestine auprès de l’ONU, Riyad Mansour, a indiqué suite à ce vote que « l’Assemblée générale de l’ONU a voté en faveur de quatre résolutions relatives à l’Office de secours des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) et de quatre autres sur les pratiques des forces d’occupation israéliennes dans les territoires palestiniens occupés », a rapporté l’agence Wafa, (Wikalat al-Anba’ al-Falestinya).

    L’agence de presse palestinienne a affirmé d’après Riyad Mansour toujours que ce vote de la communauté internationale est une « preuve du soutien permanent à la cause palestinienne ».

    Ces textes de résolution ont été entérinés par 155 voix pour et 5 contre, à savoir, (Etats-Unis, Canada, Israël, Iles Marshall, Etats fédérés de Micronésie), tandis que 10 pays se sont abstenus (Australie, Cameroun, Côte d’Ivoire, Guatemala, Honduras, Mexique, Palaos, Rwanda, Iles Salomon, Togo).

    Il s’agit, entre autres, des projets de résolution portant sur les « personnes déplacées à la suite des hostilités de juin 1967 et des hostilités qui ont suivi », des « opérations de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient » et « des propriétés des réfugiés de Palestine et leurs revenus ».

    L’Assemblée générale de l’ONU a approuvé, également, un projet de résolution sur « l’applicabilité de la Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre du 12 août 1949, aux territoires palestiniens occupés, y compris El Qods-Est et aux autres territoires arabes occupés » et un projet relatif aux « Travaux du Comité spécial chargé d’enquêter sur les pratiques israéliennes affectant les droits de l’homme du peuple palestinien et des autres Arabes des territoires occupés ».

    #PalestineONU

  • Israel Sabotages Ceasefire Talks, Assassinating Hamas Commander, IDF Senior Commander Also Killed - Tikun Olam תיקון עולם

    https://www.richardsilverstein.com/2018/11/12/israel-sabotages-ceasefire-talks-assassinating-hamas-commander-i

    Today, IDF commandos invaded Gaza in a night-time raid and murdered seven Hamas operatives, including the commander responsible for the tunnel defense system maintained by the Islamist rulers of the enclave. According to various media sources, the raid was exposed and Palestinian militants fought back fiercely. In order to free the IDF forces, the Israelis had to lay down a massive drone and air attack which permitted them to withdraw back to Israel.

    Israeli senior IDF officer killed Gaza
    The Israeli military censor has prohibited domestic media naming the Israeli commando who was killed. But an Israeli source has informed me he is Lt. Col. Mahmoud Kheireddine from the Druze village of Hurfeish. Another officer who was wounded is from Isfiya. They both served in Sayeret Matkal, Israel’s equivalent of the Navy SEALs. Kheireddine was deputy commander of the unit. Given the death of so high-ranking an IDF officer, something went terribly wrong on this mission.

    In response, Hamas has launched missiles into southern Israel and driven hundreds of thousands into air raid shelters. Once again, just as both sides thought they might be close to a ceasefire and/or a prisoner exchange, Israel rescued defeat from the jaws and victory and almost guaranteed a new escalation, if not war, against Gaza.

    A former IDF general has suggested that the raid was not an assassination attempt, but an attempt to capture the Hamas commander:

    Maj. Gen. (res.) Tal Russo, a former commander of the IDF Southern Command, indicated that the operation was likely an intelligence-gathering mission gone wrong, rather than an assassination.

  • Israel is indirectly cooperating with The Hague’s probe into 2014 Gaza war despite past criticism

    International Criminal Court’s criminal investigation into Israel’s actions in the Strip could lead to a wave of lawsuits against those involved and even to their arrest abroad

    Yaniv Kubovich
    Nov 11, 2018 9:49 AM

    https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-israel-is-indirectly-cooperating-with-the-hague-s-probe-into-2014-

    Over the last few months Israel has been transferring material to the International Criminal Court in The Hague, which is examining whether war crimes were committed in the Gaza Strip. According to defense sources, the material relates to events that took place during Operation Protective Edge, the 2014 Israel-Gaza war. The ICC is also looking into the demonstrations along the Gaza border fence that began on March 30.
    In the past, Israel sharply criticized the court, saying that it had no authority to discuss the Israeli-Palestinian conflict. However, there is concern in the political and military echelons that the court will open a criminal investigation into Israel’s actions in the Strip, a process that could lead to a wave of lawsuits against those involved and even to their arrest abroad.
    >>Rising terrorism in West Bank overshadows optimism around Gaza-Israel deal | Analysis 
    In the last few months, diplomatic, military and legal officials have held discussions, some of them attended by the prime minister, to prepare for the court’s initial findings regarding the 2014 Gaza war. Toward that end, Israel has begun using third parties to transfer documents to the court that could bolster its stance and influence the examination team, which until now has been exposed mainly to the evidence presented by the Palestinian side.

    Demonstration near the Gaza border, November 9, 2018. Adel Hana/AP
    Military advocate general Maj. Gen. Sharon Afek has presented material regarding Israel’s response to the demonstrations in Gaza, but defense sources say these have been for internal use only and have not been passed on to the ICC or to any other body.
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    The sources say Israel has made a distinction between the two subjects of the court’s examination: While Israel is not cooperating with the ICC on its probe of incidents at the Gaza fence, it is already holding indirect discussions with the court over Operation Protective Edge.

    Last April the ICC’s chief prosecutor Fatou Bensouda said that violence against civilians could be considered an international crime, as might the use of civilians as a cover for military operations. She added that the situation in Palestine was under investigation. She warned that the court was following events in Gaza, and emphasized that guidelines for opening fire at demonstrators could be considered a crime under international law.

    Public Prosecutor Fatou Bensouda at the International Criminal Court in the Hague, August 28, 2017. Bas Czerwinski/Pool via REUTERS
    Officials told Haaretz that Prime Minister Benjamin Netanyahu’s decision to postpone the evacuation of the Bedouin village of Khan al-Ahmar came after Israel realized that such a move could influence Bensouda, who said she would not hesitate to use her authority with regard to the village. Last month, Bensouda said she was watching with concern the plan to evacuate the West Bank Bedouin community and that a forced evacuation would lead to violence, adding that the needless destruction of property and transfer of populations in occupied territories are a war crime, based on the Treaty of Rome. She linked the planned evacuation to events in Gaza, saying she was concerned by the ongoing violence for which both sides are responsible.

    FILE Photo: The West Bank village of Khan al-Ahmar, September 25, 2018. Emil Salman

    Yaniv Kubovich
    Haaretz Correspondent

  • Event Review: Youth Movements and Political Participation in Saudi Arabia - Journal of Middle Eastern Politics and Policy

    http://jmepp.hkspublications.org/2018/11/09/saudi-arabia-mbs-youth-movements-political-participation

    As home to one of the world’s youngest populations, the Kingdom of Saudi Arabia has in recent years seen a remarkable surge in youth movements that are especially visible online. At an October 26th discussion at Harvard’s Center for Middle Eastern Studies, Dr. Kristin Smith Diwan, a senior resident scholar at the Arab Gulf States Institute in Washington, argued that this uptick in online political engagement does not necessarily translate to increased political participation.

    To demonstrate the significance of recent political and social shifts within the Kingdom, Diwan provided an overview of Saudi Arabia as it has functioned since its founding in 1932. She emphasized the Kingdom’s dynastic monarchal system, wherein power is largely decentralized and shared among the royal family. Local and global forces are converging to reveal cracks in a few key areas: the Kingdom’s diffuse power structure has hindered decision-making, unstable oil supplies have fostered economic anxiety, and demographic changes have forced a reevaluation of conservative religious movements within the Kingdom. Additionally, as the royal family grows older, King Salman has made a number of moves toward empowering a new generation of leaders by elevating his son, Mohammed bin Salman (MBS), to the position of Crown Prince. It is this generational shift in the Kingdom’s leadership that Diwan underlined as she set out to demonstrate that the Kingdom’s shifting power structure, along with its emerging youth movements, are creating a new political environment.

    While the average Saudi king comes into power around age sixty-four, seventy percent of the Kingdom’s population is less than thirty years old. This stark generational divide, coupled with ready access to new technologies and social media platforms, has led to a surge in virtual social movements among Saudi Arabia’s youth. Online communities and artistic collectives have become especially important in Saudi Arabia because they are less bound by the strict standards of behavior that regulate physical public spaces.. Outlets like Twitter and YouTube are essential platforms for youth movements, and Diwan pointed to satirical comedy as a noteworthy medium for political criticism. MBS and his new government have made concerted efforts to capture the energy of these youth movements, enlisting popular comedians and artists to participate in his transition team and engage in cultural diplomacy around the world.

  • Regardez le documentaire interdit et explosif sur le lobby pro-israélien aux Etats-Unis - Télévision - Télérama.fr

    https://www.telerama.fr/television/regardez-le-documentaire-interdit-et-explosif-sur-le-lobby-pro-israelien-au

    Attention, matière inflammable ! Le site d’information sur le Proche-Orient et le Maghreb Orient XXI met en ligne les deux premiers épisodes d’une série documentaire en quatre volets : une enquête spectaculaire sur le lobby israélien aux Etats-Unis. Prévue début 2018, la diffusion de ce reportage mené par la cellule d’investigation de la chaîne qatarie Al-Jazira a été gelée par Doha qui, en plein contentieux avec ses voisins saoudiens et émiratis, n’a pas voulu s’aliéner l’administration Trump, infaillible appui d’Israël. Orient XXI précise sur son site qu’un accord est intervenu entre le gouvernement du Qatar et une partie du lobby pro-israélien qui a, en échange, accepté d’adopter une attitude neutre dans le conflit entre l’Arabie saoudite et le petit émirat. Dans Le Monde diplomatique, Alain Gresh, le directeur d’Orient XXI, rapporte qu’en avril 2018 le site de l’Organisation sioniste américaine (ZOA) publiait un communiqué se réjouissant que « le Qatar [ait] accepté de ne pas diffuser le documentaire vicieusement antisémite d’Al-Jazira réalisé par un infiltré sur le soi-disant lobby juif américain ».
    Nous avons visionné La Guerre secrète et Orienter les élites, les deux épisodes visibles sur le site d’Orient XXI. Premier constat : il s’agit d’un travail journalistique sérieux, précis et documenté qui fait intervenir de nombreuses personnalités, politiques, universitaires, essayistes, étudiants. L’expression « lobby juif », pour le moins tendancieuse, n’est jamais prononcée et il est expliqué à plusieurs reprises que les responsables des organisations incriminées dans le reportage ont été sollicitées, en vain, par ses auteurs. L’antisémitisme y est dénoncé sans équivoque. Nulle théorie du complot en vue, les adeptes des élucubrations antisémites type Protocoles des Sages de Sion peuvent donc s’abstenir.

  • Exclusive: Khashoggi murder further complicates ’Arab NATO’ plan - U.S. sources | Reuters

    https://www.reuters.com/article/us-usa-mideast-alliance-exclusive/exclusive-khashoggi-murder-further-complicates-arab-nato-plan-u-s-sources-i

    WASHINGTON (Reuters) - President Donald Trump’s strategy to contain Iranian power in the Middle East by forging Arab allies into a U.S.-backed security alliance was in trouble even before the murder of Saudi journalist Jamal Khashoggi. Now, three U.S. sources said, the plan faces fresh complications.

    FILE PHOTO: U.S. President Donald Trump shakes hands with Saudi Arabia’s Crown Prince Mohammed bin Salman in the Oval Office at the White House in Washington, U.S. March 20, 2018. REUTERS/Jonathan Ernst/File Photo
    Khashoggi’s murder on Oct. 2 in the Saudi consulate in Istanbul has drawn international outrage against Crown Prince Mohammed bin Salman, with Turkish officials and some U.S. lawmakers accusing the kingdom’s de facto ruler of ordering the killing.

    The Middle East Strategic Alliance (MESA) aims to bind Sunni Muslim governments in Saudi Arabia, the United Arab Emirates, Kuwait, Qatar, Oman, Bahrain, Egypt and Jordan in a U.S.-led security, political and economic pact to counter Shi’ite Iran. 

    But feuds among Arab allies, especially a Saudi-led economic and political boycott of Qatar, have hampered the founding of the alliance since Riyadh proposed it last year.

    A summit meeting in the United States where Trump and the Arab leaders would sign a preliminary accord on the alliance was expected in January. But the three U.S. sources and a Gulf diplomat said the meeting now looks uncertain. It has already been postponed several times, they added. 

    Khashoggi’s murder raised “a whole bunch of problems” to be solved before the plan - informally referred to as the “Arab NATO” - can move forward, one U.S. source said. One issue is how the Americans could have the Saudi crown prince, who goes by the initials MbS, attend the summit without causing widespread outrage.

    “It’s not palatable,” the source said.

  • Felicia Langer. Remembering Israel’s human rights law trailblazer, a Holocaust survivor who called to boycott Israeli products

    A communist labeled ’the terrorists’ attorney,’ Felicia Langer called her clients ‘resistance fighters.’ In 1990 she gave up and left for Germany, where she died over the summer

    Ofer Aderet SendSend me email alerts
    Nov 06, 2018

    https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-remembering-israel-s-human-rights-law-trailblazer-1.6632132

    After the Six-Day War, attorney Felicia Langer opened an office near the Old City in Jerusalem and began representing Arabs. Langer was a strange type in the local topography: a Jewish Holocaust survivor with a Polish accent who adhered to European manners and believed in the ideology of communism.
    “Her engagement with Palestinians from the West Bank and Gaza Strip was perhaps the strangest thing in the Middle East,” wrote attorney Michael Sfard. Her acquaintances saw in her a pathfinder in legal battles that advanced the human rights of Palestinians. Her enemies saw in her a traitor and accessory of terrorists.
    >> Holocaust survivor and Palestinians’ rights lawyer Felicia Langer dies in exile at 87
    She was born in the city of Tarnov, Poland in 1930 as Felicia Amalia White. In World War II she fled with her family to the Soviet Union, where her father died. After the war, she returned to the land of her birth and married Holocaust survivor Moshe Langer. In 1950 they immigrated to Israel – “not because of Zionist ideology,” according to her, but to live near her mother.
    Archival documents attest to the tense relationships between her and the Israeli establishment. In 1968 an intelligence officer in the military government in Hebron testified before the Legal Attaché of the West Bank that she “held extreme left-wing opinions.” In 1975, the Foreign Ministry reported that the Shin Bet security service viewed her legal activities as being guided by political motivations to harm “the state and the image of the state.” She faced threats to her life throughout her career. Occasionally, she felt compelled to hire a bodyguard.
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    Langer fought the expulsion of Palestinian leaders, housing demolitions of terror suspects, administrative detentions (imprisonment without charges), and torture. “She never hesitated to accuse the establishment of crimes and to represent her clients as victims of an evil regime,” wrote Sfard.

    When they called her “the defense attorney of terrorists,” she replied that her clients were not terrorists, but “resistance fighters.” “A people under occupation has the right to wage violent struggle,” she said. Among her famous clients was the mayor of Nablus, Bassam Shakaa, one of the leaders of resistance to the occupation, whose expulsion Langer succeeded in preventing. Other clients included the parents of the attackers of Bus 300, who sought to sue the state for killing their sons, and a young Dutch woman who was detained at Ben-Gurion International Airport after she gathered intelligence for the Popular Front for the Liberation of Palestine. Langer maintained that she was just a “small cog.”
    In 1990, she immigrated to Germany, after handling what she estimated to have been 3,000 cases. “I could no longer help the Palestinian victims in the framework of the existing legal system and its flouting of international law, which is supposed to protect the people that I defended,” she said in an interview with Eran Torbiner. “It is forbidden to be silent; silence also can kill,” she said, in explaining her call for the boycott of Israeli goods. As a German citizen, she called on Germany to fight the occupation.
    Langer lived in Tübingen, teaching and writing books. Critics were angered by her comparison of Israel to the Nazis, and accused her of hypocrisy for ignoring the crimes of communist regimes. When she was asked once to describe her “love of homeland,” she answered: “Hatred of occupation.” In June, Langer died of cancer at age 87.

    Ofer Aderet
    Haaretz Correspondent

  • La #jeunesse oubliée du #Sahara_occidental
    https://orientxxi.info/magazine/la-jeunesse-oubliee-du-sahara-occidental,2729

    « Notre gouvernement écoute plus la communauté internationale que notre propre peuple. On se sent abandonnés », lance un jeune dans la rue. « Nous voulons une solution politique, pas seulement du pain et de l’eau », ajoute-t-il.

    À chaque congrès du #Front_Polisario, les jeunes réclament haut et fort la reprise des armes. « Ils refusent tout ! Même dans leur humeur ils sont agressifs », s’exclame Abda Ckej, membre du secrétariat national du Front Polisario. Le vieil homme se sent dépassé. « Les personnes qui ont fondé le Front Polisario sont maintenant une minorité. La majorité est composée de jeunes qui n’ont pas connu la guerre et qui ne connaissent pas la réalité », explique-t-il. « Ils nous mettent une grande pression. Ils nous demandent des armes, une formation militaire. On essaie de leur dire non et de les calmer, mais combien de temps tiendrons-nous encore ? Les procédés de paix ne donnent rien », ajoute Abda Ckej.

    « On accepte de mourir pour notre cause », affirme Mohamed, le jeune chargé des forces spéciales de la gendarmerie. S’il meurt en combattant pour l’indépendance du Sahara occidental, il sera honoré et considéré comme un martyr. « De toute façon, les gens comme nous, avec aucune ressource, ils sont déjà morts », ajoute-t-il.

    Rejoindre les forces de l’ordre, c’est aussi une manière de tromper l’ennui ou de répondre à des besoins économiques. Dans les camps, l’armée est l’un des seuls secteurs qui recrute.

    S’EXPATRIER POUR EXISTER
    De nombreux #Sahraouis font leurs études à l’étranger. Si leurs résultats sont satisfaisants, ils peuvent facilement obtenir des bourses pour étudier à Cuba, en Espagne ou en Algérie. Mais une fois de retour dans les camps, il leur est très difficile de trouver un emploi payé qui réponde à leurs qualifications.

    Salama, un ami de Saleh, fait partie des nombreux jeunes qui ont décidé de s’expatrier. Il passe ses vacances dans les camps de réfugiés pour rendre visite à sa mère. Pendant que la famille s’active pour honorer les règles de l’hospitalité sahraouie, le jeune homme se confie : « Je reçois des critiques parce que je pars à l’étranger. Il y a des gens qui pensent qu’il faut rester ici et faire pression », explique-t-il. Salama se sert de quelques dattes et d’un verre de lait de chamelle avant de préciser : « Mais la majorité d’entre nous pense qu’il vaut mieux partir parce que l’aide humanitaire ne suffit pas. C’est grâce aux gens qui partent en Espagne qu’on a de quoi vivre. Ils permettent à leur famille d’avoir des choses très essentielles ».

  • « Notre but n’est pas la sécurité d’Israël, mais de contrôler les Palestiniens » - Le Point

    INTERVIEW. Ancien sniper de Tsahal de 2005 à 2008, le militant israélien Nadav Weiman interprète les consignes données aux soldats israéliens. De notre envoyé spécial à Tel Aviv, Armin Arefi

    https://www.lepoint.fr/monde/notre-but-n-est-pas-la-securite-d-israel-mais-de-controler-les-palestiniens-

    Deux cent dix-huit Palestiniens tués. Un mort, côté israélien. Depuis le 30 mars dernier, les balles de snipers de Tsahal pleuvent chaque vendredi à la frontière entre la bande de Gaza et Israël, pour empêcher des milliers de manifestants palestiniens de s’approcher de la barrière de sécurité qui sépare l’enclave palestinienne de l’État hébreu. À travers cette « Marche du retour », les Gazaouis entendent retourner sur la terre dont leurs ancêtres ont été expulsés à l’issue de la première guerre israélo-arabe de 1948. Mais ils comptent avant tout sur cette mobilisation pour obtenir la levée du double blocus économique et sécuritaire israélo-égyptien qui a contribué à faire de leur minuscule territoire l’un des plus pauvres au monde. Chômage record, pénurie d’électricité et eau polluée, « Gaza est en train d’imploser », s’est alarmé le mois dernier Nickolay Mladenov, émissaire de l’ONU pour le Proche-Orient.
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    inRead invented by Teads

    Lire aussi Gaza : « Nous vivons tous grâce aux aides de l’UNRWA »

    « À l’origine, le mouvement [de la Marche du retour] n’a pas été créé par le Hamas », admet le lieutenant-colonel Jonathan Conricus, porte-parole de l’armée israélienne (Tsahal). « Mais cette organisation terroriste l’a facilement récupéré et toute sa logistique est désormais entre les mains du Hamas. » S’ils étaient au départ en majorité pacifiques, les manifestants palestiniens ont ensuite lancé de nombreux cerfs-volants incendiaires qui ont atteint les localités israéliennes avoisinantes et brûlé des champs.

    De son côté, Tsahal a mobilisé dès les premiers jours de nombreux snipers qui n’ont pas hésité à tirer sur les manifestants. Mais le lieutenant-colonel Jonathan Conricus reste droit dans ses bottes : le Hamas utilise désormais des civils comme arme pour tenter de rentrer en Israël en traversant la grille de sécurité », affirme-t-il. « Si nous ne les arrêtons pas, alors leur prochaine cible sera les communautés israéliennes qu’ils n’hésiteront pas à tuer. »

    Lire aussi Gaza : traverser la frontière, et après ?
    Une version à laquelle n’adhère sûrement pas Nadav Weiman. Sniper de l’armée israélienne entre 2005 et 2008 en Cisjordanie, à Gaza et à la frontière libanaise, cet ancien soldat de Tsahal est aujourd’hui membre de l’ONG Breaking the Silence, visant à éclairer le public israélien et la communauté internationale sur les pratiques des FDI (forces de défense israélienne). Dans une interview au Point, ce militant israélien de 32 ans nous donne sa vision des consignes données aux soldats de Tsahal.

    « L’ordre est d’instiller la peur chez les Palestiniens. De leur donner le sentiment qu’ils sont chassés, que Tsahal peut être partout, tout le temps »

  • Une municipalité espagnole cède au BDS et annule un match de water-polo
    The Times of Israël - Par Stuart Winer et AFP 6 novembre 2018, 15:15
    https://fr.timesofisrael.com/une-municipalite-espagnole-cede-au-bds-et-annule-un-match-de-water

    Un match de water-polo féminin opposant l’équipe israélienne à l’équipe espagnole s’est retrouvé sans terrain lundi après qu’une municipalité espagnole, censée accueillir l’évènement sportif, a cédé à la pression de militants en faveur du boycott contre Israël.

    Ce n’est qu’après son arrivée à Barcelone que l’équipe israélienne a appris que la municipalité de Molins de Rei, située à 18 kilomètres du centre-ville, a décidé de ne pas organiser le match comme prévu.

    Initialement prévu mardi, le match fait partie d’un tournoi préliminaire au championnat mondial de water-polo.
    (...)
    La Fédération espagnole de natation (RFEN) a annoncé que le match aurait finalement lieu à huis clos dans un centre sportif de Sant Cugat del Vallès, en périphérie de Barcelone.

    « Nous voulons toujours veiller à la sécurité des compétitions internationales (…) et que seul le spectacle sportif importe, au-delà de toute autre considération », assure dans un communiqué la fédération qui assure avoir pris la décision d’un commun accord avec la délégation israélienne. (...)

    #BDS

  • Palestine.
    Le droit à l’appel au boycott reconnu par la Cour d’appel de l’Angleterre et du pays de Galles - AURDIP
    https://www.aurdip.org/le-droit-a-l-appel-au-boycott.html

    La Cour d’appel de l’Angleterre et du pays de Galles (Division civile) a rendu le 3 juillet 2018 un arrêt dans une affaire opposant l’association « Jewish Human Rights Watch » à la mairie de Leicester. La Cour estime que l’appel au boycott des produits des colonies israéliennes, même lancé par un conseil municipal, relève de la liberté d’expression politique et n’y voit aucune incitation à la discrimination raciale (texte de l’arrêt).

    L’affaire porte sur la légalité de la résolution adoptée par le conseil municipal de Leicester le 13 novembre 2014. La résolution appelle « au boycott de tout produit originaire des colonies israéliennes illégales de Cisjordanie jusqu’à ce qu’Israël respecte le droit international et se retire des territoires palestiniens occupés ». L’association « Jewish Human Rights Watch » demande à la justice anglaise d’annuler la résolution, en faisant valoir son caractère discriminatoire et les risques qu’elle comporterait vis-à-vis de la communauté juive de la ville, notamment en ce qu’elle conforterait l’idéologie du mouvement BDS.

    Dans un jugement du 28 juin 2016, la Haute cour de justice (division administrative) considère que la résolution n’a pas violé la règlementation anglaise, notamment les lois relatives à l’égalité de 2010 et aux collectivités locales de 1988 (texte du jugement). L’arrêt du 3 juillet 2018 de la Cour d’appel confirme le jugement du 28 juin 2016.

    L’arrêt rendu est commenté en anglais par le professeur Robert Wintemute (professeur de droits de l’homme au King’s College de Londres), dans un article publié dans la newsletter de septembre 2018 (p. 5) de l’association « British Committee for the Universities of Palestine » (BRICUP).

  • Egypt : ‘We will kill the men and children and leave you to live the rest of your lives in misery’ | MadaMasr
    https://madamasr.com/en/2018/11/06/feature/politics/we-will-kill-the-men-and-children-and-leave-you-to-live-the-rest-of-your-l

    Safwat Shehata, a man in his 40s from Upper Egypt’s Minya Governorate, stands outside the entrance of the emergency room at the Sheikh Zayed Hospital on the outskirts of Cairo. Inside, four of his relatives are receiving treatment for injuries sustained in Friday’s militant attack, in which gunmen ambushed Coptic Christians returning from a trip to the St. Samuel Monastery in Minya.

    The assailants injured at least 20 people in the attack and killed seven more. Six of those killed were Shehata’s relatives, ranging in age from 12 to 55 years old.

    At first, Safwat was unaware that his relatives were killed and injured in the attack — he did not even know they were visiting the monastery that day. “I saw news of the attack on the internet and I scrolled through the pictures on social media. I thought that the casualties were from [the governorate of] Sohag. I didn’t know that my cousins and their families were going on that day,” he says.

    Seeing images of bodies covered in blood, Safwat asked God to have mercy on their souls. He kept monitoring news of the attack on Facebook until he received a call from a relative informing him that his cousin-in-law, Youssef Shehata, and five members of his family were dead.

    “You must go and save the wounded in Cairo,” the relative told Safwat between cries. “The bodies are being buried here.”

  • Saudis used Israeli spyware to track Khashoggi: Snowden - World News

    http://www.hurriyetdailynews.com/saudis-used-israeli-spyware-to-track-khashoggi-snowden-138669

    Software made by an Israeli cyber security firm was used to track murdered journalist Jamal Khashoggi, a former U.S. National Security Agency contractor and whistleblower claimed Nov. 7.

    Addressing a conference in Tel Aviv, Israel via a video call from Russia, Edward Snowden said Pegasus spyware sold to governments by NSO Group Technologies was used to track opponents.

    “The Saudis, of course, knew that Khashoggi was going to go to the consulate, as he got an appointment. But how did they know his intention and plans?”

    Khashoggi, a Saudi national and columnist for The Washington Post, was killed on Oct. 2 after entering the Saudi Consulate in Istanbul.

  • Mémoires de la guerre de 1956 à Suez

    Beyond the din of the battle: Stories from the struggle for Port Said | MadaMasr
    https://madamasrmirror.appspot.com/madamasr.com/en/2016/11/07/opinion/u/beyond-the-din-of-the-battle-stories-from-the-struggle-for-p

    At midnight on November 4, 1956, Gamal Abdel Nasser and Abdellatif al-Bughdadi snuck out of the Revolutionary Council premises in Zamalek, where they had been camped for days, and took the road to Port Said.

    Egypt had been under attack by Israeli forces since October 29, and was bombarded by French and British forces on October 31, after rejecting a British ultimatum to withdraw from the canal area. Nasser, Bughdadi and the rest of the Revolutionary Council gathered in Zamalek in an attempt to hold the fort. Their days and nights were rife with panic, anxiety and arguments as to whether they should surrender, given the dreary outlook for both them and the country.

    On November 4, Nasser decided to break the paralysis and head to Port Said to assess the damage and entice a stranded military to send back-up forces from Sinai to Port Said. Bughdadi insisted on joining him.

    The road to Ismailia was littered with scenes of defeat: tanks and military vehicles were stranded, set on fire, burned, or simply abandoned. Bughdadi recounts in his memoirs how a shocked Nasser kept asking him why he thought every vehicle looked the way it did. As they drove into the night through the disaster in silence, he recounts how Nasser kept murmuring to himself in English, “I was defeated by my army…”

  • DOCU AUTOCENSURÉ D’AL-JAZEERA SUR LE LOBBY PRO-ISRAÉLIEN : CE QU’IL RÉVÈLE VRAIMENT

    Arrêt sur images

    Le Qatar a fait taire sa télé emblématique pour éviter une catastrophe diplomatique. Arrêt sur Images a visionné deux épisodes de "The Lobby - USA", le documentaire interdit. On vous raconte.
    Une enquête filmée en caméra cachée, qui met au jour le poids et les pratiques des groupes de pression pro-israéliens aux Etats-Unis… C’est l’angle d’attaque de "The Lobby – USA", documentaire en quatre volets produit par la chaîne qatarie Al-Jazeera, qui promettait des révélations en cascade sur la stratégie d’influence du gouvernement Nethanyaou outre-Atlantique.

    Sauf que voilà, au début de l’année, après des mois d’expectative, le bras armé télévisé du Qatar a finalement décidé de remiser son film au placard. La raison ? En plein conflit larvé avec l’Arabie Saoudite, le petit émirat aurait préféré la jouer tactique. Soucieux de ne pas s’aliéner les puissants groupes de pressions israéliens, le Qatar a préféré geler la diffusion du reportage. Selon le site spécialisé sur le monde arabe, Orient XXI, Doha aurait accepté de déprogrammer le film "suite à un accord entre le gouvernement du Qatar et une partie du lobby pro-israélien qui a, en échange, accepté d’adopter une attitude neutre dans le conflit entre l’Arabie saoudite et le petit Emirat." Quelle histoire !

    "The Lobby - USA", une enquête sacrifiée sur l’autel des intérêts géostratégiques du Qatar… clap de fin pour un documentaire mort-né ? Non, car dès septembre, le Monde Diplomatique, sous la plume d’Alain Gresh, également directeur de publication du site Orient XXI, s’est procuré le film interdit, et en a divulgué les grandes lignes.

    Et voici que ce 2 novembre, Orient XXI, en partenariat avec le site pro-palestinien The Electronic Intifada (Etats-Unis) et le journal libanais Al-Akhbar ont rendu le documentaire public. Les deux premiers épisodes (sur quatre) ont pour l’instant été sous-titrés en français et mis en ligne par Orient XXI qui estime qu’"il y va du droit à l’information." Alors à quoi ressemble "The Lobby - USA" ? Que révèlent les premiers volets de l’enquête maintenue sous cloche par le Qatar ?

    INFILTRÉ

    "The Lobby - USA" se présente comme la suite d’un précédent documentaire de la chaîne déjà consacré aux lobbys pro-israéliens au Royaume-Uni. Diffusé début 2017, ce premier opus avait, comme nous vous le racontions à l’époque, déclenché un début de crise diplomatique entre Israël et la Grande-Bretagne. En cause : une séquence en caméra cachée dans laquelle un diplomate israélien conspirait avec un haut fonctionnaire pour faire « tomber » un ministre britannique aux positions jugées trop pro-palestiniennes. Cette fois, avec "The Lobby - USA", Al Jazeera reprend les mêmes ficelles pour mettre au jour le poids des groupes de pression pro-israéliens aux Etats-Unis.

    Pour les besoins de l’enquête, la chaîne a réussi à intégrer l’un de ses reporters dans les rangs des organisations pro-Israël aux Etat-Unis. James Anthony Leinfeld, dit "Tony", a infiltré durant cinq mois The Israël Projet (TIP) ou encore l’American Israël Public Affairs Comittee (AIPAC, le plus puissant lobby pro-israélien aux Etats-Unis). De cocktails en congrès, de conventions en stages de formation pour militants pro-israéliens, Tony a recueilli en caméra cachée les confidences de plusieurs membres et cadres de ces organisations qui poussent les intérêts israéliens sur le sol américain. "C’est une campagne psychologique impliquant espionnage et calomnies", commente la voix off dans les premières minutes du documentaire.
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    LE TEASER DU DOCUMENTAIRE

    "The Lobby – USA" - version sous-titrée - Orient XXI

    LE GOUVERNEMENT ISRAELIEN FINANCERAIT LE COMBAT ANTI-BDS AUX USA

    L’enquête d’Al-Jazeera montre l’obsession du pouvoir israélien pour le mouvement pro-palestinien BDS et ses partisans aux Etats-Unis. Lancée en 2005 par des ONG palestiniennes, la campagne BDS (pour Boycott, désinvestissement et sanctions) a gagné les facs américaines en appelant au boycott et à diverses pressions économiques à l’encontre d’Israël aussi longtemps que l’occupation des territoires palestiniens se poursuivra. Sous couverture, le reporter d’Al-Jazeera assiste à la conférence annuelle de l’Israeli American Council (IAC), dont le rôle est de mettre en relation les Juifs américains avec Israël. En caméra cachée, il a filmé l’événement : "Cette année, combattre BDS était le sujet central", explique la voix off.

    "The Lobby – USA"

    Mais comment remporter cette guerre d’influence contre un mouvement non violent ? "En utilisant notamment des outils cyber et Internet", expose lors de cet événement Sagi Balasha, membre de l’IAC, qui explique comment son organisation a mis en place "une unité civile de renseignement qui collecte, analyse, et agit contre les militants du mouvements BDS" aux Etats-Unis. L’enquête d’Al-Jazeera suggère que ce travail de surveillance des militants du BDS se fait avec le concours et le soutien opérationnel du gouvernement israélien. Filmée par Al Jazeera lors de ce congrès de lobbyiste, la ministre israélienne des affaires stratégiques invitée ce jour-là explique à la tribune de l’IAC que son ministère est partenaire de cette opération de renseignement. Elle explique : "Nous sommes un gouvernement qui travaille sur un territoire étranger et nous devons être très, très prudents." Une ministre d’un gouvernement étranger explique coordonner une campagne de surveillance sur le sol américain pour "cartographier" et "collecter du renseignement" sur les partisans du BDS. Une révélation d’importance.

    JULIA, L’ÉTUDIANTE-ESPIONNE QUI VEUT "CONTRÔLER LE RÉCIT"

    Sous couverture, Tony, le reporter d’Al-Jazeera, réussit à approcher une jeune Américaine qui lui en dit plus sur la façon dont le gouvernement israélien travaille avec ses relais diplomatiques aux Etats-Unis.
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    "IL S’AGIT PRINCIPALEMENT DE COLLECTE DE RENSEIGNEMENTS"

    Il s’agit de Julia Reifkind, alors employée à l’ambassade d’Israël à Washington, et membre de l’organisation pro-israélienne AIPAC. Filmée en caméra cachée dans un café de Washington, elle explique : "Personne ne sait ce qu’on fait. C’est essentiellement beaucoup de recherches, en surveillant les activités de BDS. Il s’agit principalement de collecte de renseignements que nous transmettons à Israël. C’est une grosse partie de mon travail. Renvoyer cela au ministère des affaires étrangères, et au ministère des affaires stratégiques."

    Al Jazeera nous explique qu’elle a dirigé un groupe pro-israélien affilié à l’AIPAC pendant qu’elle était à l’université de Davis, en Californie. Le documentaire ne dit pas si la jeune femme était déjà alors en poste à l’ambassade et si elle avait une double casquette d’agent diplomatique et de responsable étudiant. En revanche, le reportage s’attarde sur les facs américaines, et particulièrement sur celle de Davis en Californie, où des groupes de pression pro-israéliens tentent de discréditer le mouvement BDS et ses leaders étudiants.

    Face caméra, Julia Reifkind raconte comment, membre actif de l’AIPAC et leader étudiante pro-israélienne, elle a orchestré une campagne de dénigrement du BDS . Durant un débat, les étudiants pro-israéliens sont partis en signe de protestation, et ont mis en ligne des vidéos pour rendre publique leur protestation.
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    Le tout orchestré par l’AIPAC et Reifkind. "Notre volonté était de contrôler le récit", explique la jeune femme. Un activisme qui se double d’une stratégie de communication bien rôdée sur les réseaux sociaux. Reifkind raconte comment son groupe de pression a publié le jour-même des dizaines de tribunes, et inondé la presse de communiqués dénonçant le BDS, comme un "mouvement enraciné dans le mensonge et la haine". Elle raconte : "Quand les gens ouvraient leur Facebook, il ne voyaient pas les étudiants célébrant leur victoire mais il partageaient notre point de vue."

    L’AVOCAT QUI RACONTE LE FINANCEMENT DES CAMPAGNES ÉLECTORALES AMÉRICAINES

    DE L’ART DE BIEN ORIENTER UNE CAMPAGNE ÉLECTORALE

    Nouveau témoin filmé et enregistré à son insu, un "important avocat pro-israélien", David Ochs, compte inviter l’infiltré à une collecte de fonds. Dans un entretien téléphonique, il lui détaille le principe de ces collectes, pour lesquelles les donateurs pro-israéliens se réunissent au sein du "plus grand groupe de politique ad hoc, certainement le plus riche de Washington" D’après lui, le groupe soutient entre autre "Mark Lirk, sénateur de l’Illinois, Ted Deutch, de Floride, Barbara Comstock, députée de Virginie, Richard Burr de Caroline du Nord Kelly Ayotte [...] du comité des armements."
    David Ochs

    "TONY" A OBTENU LES CONFIDENCES DE DAVID OCHS

    Au téléphone, Ochs explique le déroulement des rencontres à Tony, sans que ce soit toujours très clair. Sauf ceci : "La seule manière de mettre la pression sur [les membres du congrès], c’est avec de l’argent". Pour cibler les candidats qu’ils feront bénéficier de leurs largesses, les membres du groupe de donateurs, qui semble piloté par l’AIPAC, “choisissent les candidats qui sont dans une course serrée”. On comprend qu’ils seront d’autant plus sensibles au “coup de pouce” de lobbys, et donc plus sensible à leur cause. Les donateurs viennent nombreux. Un militant anti-lobbys explique pourquoi à Al-Jazeera. "La limite de la contribution d’une personne à un candidat est de 2700 dollars."

    Donc, pour pouvoir amener beaucoup d’argent à un candidat sans enfreindre la loi, les particuliers se regroupent. "Ceci permet d’acheter le législateur", poursuit le militant. L’enjeu est aussi celui de la discrétion. En donnant en tant que particulier, et non en tant que groupe, “tout ce que nous verrons, sur les rapports financiers de campagne, ce sont les noms des particuliers qui ont contribué. Mais il n’y aura aucune trace, dans ces rapports, sur le fait qu’ils ont travaillé ensemble en tant que groupe”, conclut Holman. Quels sont les sujets sur lesquels les donateurs pilotés par l’Aipac souhaitent faire pression ? David Ochs répond crûment. “A New York (...) nous ne demandions rien sur ces putain de Palestiniens. Tu sais pourquoi ? Parce que c’est un petit problème, tout simplement. L’enjeu important, c’est l’Iran, nous voulons que tout soit concentré sur l’Iran.”

    INSINUATIONS AU PROGRAMME

    Ces pratiques semblent jouer avec la loi sans l’outrepasser vraiment. Mais l’avocat David Ochs sous-entend aussi que certains gros bienfaiteurs de la cause israélienne, pour dépasser la limite des 2700 dollars, transfèrent de l’argent à de plus petits donateurs pour qu’ils fassent des dons "à leur place". Une pratique "illégale" selon Holman, mais dont le documentaire peine à établir clairement la réalité, du moins dans les deux premiers épisodes.

    En septembre dans le Monde Diplo, le directeur d’Orient XXI, Alain Gresh, expliquait avoir eu accès au film "grâce à un ami résidant dans les pays du Golfe". Il ajoutait : "Cet enfouissement d’un travail qui a duré plus d’une année a suscité des remous au sein de la chaîne. Certains ont souhaité que ces révélations ne sombrent pas dans les sables mouvants des compromis géopolitiques." Des remous au sein de la chaîne ? C’est peu dire. En mars 2018, le chef de la cellule investigation d’Al-Jazeera, Clayton Swisher, avait pris la parole pour expliquer qu’il regrettait cette déprogrammation. Quelques jours plus tard, en signe de défiance, il prenait un congé sabbatique. A-t-il fait fuiter le documentaire ? Mystère. Dans tous les cas, Orient XXI annonce que les deux derniers des quatre épisodes de l’enquête seront sous-titrés en français et mis en ligne "dans les semaines à venir".

    –-
    *

  • 10 Palestinians injured as Gaza’s naval march continues
    Nov. 6, 2018 11:34 A.M. (Updated: Nov. 6, 2018 12:27 P.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?ID=781702

    GAZA CITY (Ma’an) — Israeli forces opened fire at Palestinian crowds gathered at the northern borders of the besieged Gaza Strip to take part in the 15th naval march setting off from the Gaza seaport in an attempt to break the nearly 12-year Israeli siege, on Monday.

    Local sources reported that Israeli forces injured 10 Palestinians, including four injuries with Israeli live ammunition, while several others suffered from tear-gas inhalation.

    Those injured were transferred to the Indonesian and al-Shifa hospitals to receive the necessary medical treatment; their conditions were reported as moderate.

    Sources added that a number of boats set off from Gaza’s seaport towards the Israeli Zikim beach, Israeli forces fired live ammunition and tear-gas bombs to suppress protesters participating in the naval march.

    The National Committee for Breaking the Siege, which organized the naval march, said “We will not stop the return marches and the naval marches until our goals are achieved,” referring to breaking the Israeli siege and allowing Palestinians the right of return as refugees to their original homelands, now in present-day Israel.

    #marchecôtière

  • With Brazil’s Bolsonaro, Israel finds another natural partner on the far-
    right

    https://mondoweiss.net/2018/11/brazils-bolsonaro-another

    The victory of Jair Bolsonaro in Brazil’s presidential election last week has won Israel a passionate new friend on the international stage. The world’s fifth-most populous nation will now be “coloured in blue and white”, an Israeli official said, referring to the colours of Israel’s flag.

    The Israeli prime minister Benjamin Netanyahu immediately called to congratulate Bolsonaro, a former army officer with a pronounced nostalgia for his country’s 20-year military dictatorship. Critics describe him as a neo-fascist.

    According to Israeli media reports, it is “highly probable” that Netanyahu will attend Bolsonaro’s inauguration on January 1.

    The Brazilian president-elect has already promised that his country will be the third to relocate its embassy to Jerusalem, after the United States and Guatemala. That will further undermine Palestinian hopes for an eventual state with East Jerusalem as its capital.

    Bolsonaro has told Israel that it can count on Brazil’s vote at the United Nations, and has threatened to close the Palestinian embassy in Brasilia.

    One might imagine that Netanyahu is simply being pragmatic in cosying up to Bolsonaro, given Brazil’s importance. But that would be to ignore an unmistakable trend: Israel has relished the recent emergence of far-right leaders across the Americas and Europe, often to the horror of local Jewish communities.

    Bolsonaro has divided Brazil’s 100,000 Jews. Some have been impressed by the frequent appearance of Israeli flags at his rallies and his anti-Palestinian stance. But others point out that he regularly expresses hostility to minorities.

  • L’Arabie Saoudite bloque le contrat des corvettes Meko A200 en Egypte
    https://fr.finance.yahoo.com/actualites/larabie-saoudite-bloque-contrat-corvettes-204032404.html

    Selon des sources allemandes concordantes, le contrat de quatre Meko A200 évalué à 2 milliards d’euros, qui a été signé à la mi-septembre entre le ministère de la défense égyptien et ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS), aurait été gelé rapidement après la signature. Initialement l’accord portait sur deux Meko fabriquées en Allemagne, le contrat porte sur quatre Meko, dont une fabriquée en Egypte.

    Pourquoi ce gel alors que la mise en vigueur de ce contrat semblait une formalité pour TKMS ? Tout simplement parce que l’Arabie Saoudite, qui finance une grande majorité des acquisitions d’armement de l’Egypte, aurait mis son veto catégorique au projet naval allemand. Résultat, sans financement saoudien, Le Caire, victime collatérale de la nouvelle dégradation des relations entre Ryad et Berlin, ne peut plus conclure l’acquisition des quatre corvettes Meko A200.

    Dieu merci ! Macron n’a rien dit qui puisse mettre en péril les exportations d’armes françaises vers l’#arabie_saoudite

  • « J’étais en colère contre les médias qui racontaient la guerre »
    Jean-Michel Frodon — 5 novembre 2018 à 16h08 — mis à jour le 5 novembre 2018 à 16h08
    Réalisateur du documentaire « Samouni Road », tourné à Gaza, Stefano Savona explique pourquoi il a fait appel à des images d’animation.
    http://www.slate.fr/story/169368/samouni-road-entretien-stefano-savona-realisateur-documentaire-gaza

    (...) Vous prenez conscience de cette distorsion dès le montage de Piombo fuso ?

    Oui, plus on travaillait avec Penelope [Penelope Bortoluzzi, monteuse et productrice des films de Savona, également cinéaste], plus on se rendait compte des limites de la position dans laquelle je me trouvais. Nous ne voulions pas faire un film de dénonciation de plus, nous savons qu’ils ne servent à rien. Après avoir fait traduire l’ensemble de ce que racontaient les gens que j’avais filmés, on découvrait la qualité des témoignages, allant bien au-delà de la plainte ou de la dénonciation. Je reconnaissais la manière de s’exprimer des paysans siciliens auxquels je consacre depuis vingt ans une enquête documentaire, Il Pane di San Giuseppe. Ces paysans palestiniens traduisaient un rapport au monde au fond très semblable, à la fois ancré dans la réalité et très imagé.

    Comment un nouveau projet a-t-il émergé de ces constats ?

    Un an après, en 2010, j’ai reçu un message m’annonçant que le mariage qui semblait rendu impossible par la tragédie de janvier 2009, et en particulier la mort du père de la fiancée, allait avoir lieu. C’est elle qui m’a contacté : « On va se marier, viens ! ». Je suis donc reparti, même s’il était encore plus difficile d’entrer à Gaza. Il a fallu emprunter des tunnels, mais au prix de pas mal de tribulations je suis arrivé à Zeitoun le jour même du mariage, que j’ai filmé. Et je suis resté plusieurs semaines. (...)

    #Gaza

    • Je viens de voir ce film intelligent, sensible, puissant, ni partisan, ni démonstratif. Il interroge pourtant des notions difficiles comme celles, notamment, du rapport entre la réalité et la fiction, de la construction de la mémoire, du regard de l’enfant sur la violence, de l’assignation sociale genrée, du droit à la terre.
      #Stefano_Savona #mémoire

  • From New York to Michigan, is a wave of ’anti-Israel’ Democrats about to reshape U.S. politics - U.S. News - Haaretz.com

    https://www.haaretz.com/us-news/.premium-from-new-york-to-michigan-is-a-wave-of-anti-israel-democrats-about

    In a three-part video series, Haaretz’s Allison Kaplan Sommer explains how Israel, anti-Semitism and the Jewish vote are affecting the Midterms – and what the results could mean for all three.
    Allison looks at the various key races and the likelihood of Democrats taking the House of Representatives, while Republicans will keep the U.S. Senate – unless of course a synagogue president in Nevada can take down the Republican incumbent as part of a blue wave across states like Arizona and Florida.
    Part 1: Allison discusses some of the key races involving Jewish candidates and voters. It used to be that the American Jewish community could really unite around and rally together in order to keep their communities strong and safe. The mantra, the key word, for successfully supporting Israel and fighting anti-Semitism in America used to be bipartisan – but anyone paying attention now knows times have changed.

  • Déclaration de Susan Abulhawa à l’intention du festival de littérature palestinienne Kalimat
    5 novembre | Susan Abulhawa |Traduction SF pour l’AURDIP
    https://www.aurdip.org/declaration-de-susan-abulhawa-a-l.html

    Déclaration au festival de littérature palestinienne Kalimat :

    Je voudrais exprimer ma profonde gratitude au Festival de littérature palestinienne Kalimat, à Mahmoud Muna en particulier, et à l’Institut Kenyon du British Council, pour m’avoir invitée et avoir assumé les frais de ma participation au festival de littérature de cette année en Palestine.

    Comme vous le savez tous maintenant, les autorités israéliennes m’ont refusé l’entrée dans mon pays et je ne suis pas, de ce fait, en mesure de participer au festival. Je suis très peinée de ne pas être avec mes amis et collègues écrivains pour me pencher sur et célébrer nos traditions littéraires avec des lecteurs et avec chacun de nous dans notre pays. Je suis très peinée que nous puissions nous rencontrer partout dans le monde sauf en Palestine, le lieu auquel nous appartenons, d’où nos histoires émergent et où tous nos parcours finissent par aboutir. Nous ne pouvons pas nous réunir sur le sol qui a été fertilisé par les corps de nos ancêtres et arrosé par les larmes et le sang des fils et filles de Palestine qui combattent chaque jour pour elle.

    Depuis mon expulsion, je lis que les autorités israéliennes ont indiqué que j’étais requise de « coordonner » mon voyage avec elles par avance. C’est un mensonge. En fait, à mon arrivée à l’aéroport on m’a dit que j’aurais dû demander un visa avec mon passeport américain et que cette demande ne serait pas satisfaite avant 2020, soit au moins cinq ans après la première fois qu’ils m’ont refusé l’entrée. Ils ont dit qu’il était de ma responsabilité de le savoir alors même que je n’ai jamais été informée que j’étais interdite d’entrée. Puis ils ont dit que ma première expulsion en 2015 était due à mon refus de leur donner les raisons de ma visite. Cela aussi est un mensonge. Voici les faits :(...)

    #frontières #expulsion #Susan_Abulhawa
    https://seenthis.net/messages/733214

  • Freedom of speech has always existed within boundaries of civility and that should never change -

    H A Hellyer The National
    https://www.thenational.ae/opinion/comment/freedom-of-speech-has-always-existed-within-boundaries-of-civility-and-t

    Last week, the European Court of Human Rights ruled that the civil liberties of an Austrian woman found guilty of “disparaging religious doctrines” after she insulted the Prophet Mohammed had not been violated. Predictably, scores of commentators have argued that this was a failing of the ECHR and yet another in a long line of attacks upon freedom of expression. But is that really the case?

    There are several points to be raised here. Firstly, the ECHR did nothing more than uphold the existing Austrian verdict, reached in 2011, which ordered her to pay a Dh2,000 fine. Declaring that the judgment did not contravene the ECHR’s own definition of freedom of speech merely underscores the fact that the Austrian courts were operating within the boundaries of national law.

    Had the Austrian court ruled in favour of the plaintiff, the ECHR would equally not have gone against it. In fact, the ECHR has on several occasions ruled that religious freedom can be curtailed if its member nations decide as much. A number of high-profile cases, in which Muslim women went to court to protest being discriminated against by not being allowed to wear the hijab either at school or work, have failed. The ECHR is many things, but a perennial bastion of legal protection for Muslim sensibilities it is not.

    The Austrian legal system is not terribly favourable to Islam anyway, particularly when one takes into account the tone of contemporary politics in the country. The far-right chancellor Sebastian Kurz was elected on a platform of opposition to what he calls “political Islam” and, in December, he formed a coalition government with the country’s anti-Muslim Freedom Party.

  • The Shin Bet’s disgrace veiled in secrecy - Haaretz Editorial

    An invasive search of a woman by the organization shows that the security services must tell their people there are orders they should refuse to obey

    Haaretz Editorial
    Nov 03, 2018

    https://www.haaretz.com/opinion/editorial/.premium-the-shin-bet-s-disgrace-veiled-in-secrecy-1.6616497

    The Shin Bet security service’s activities in the West Bank are generally carried out under a veil of secrecy. Only on rare occasions are they revealed to the public, and it’s very rare for the public to find out about crimes apparently committed by one of the secret services in the name of national security.
    The first criminal investigation ordered by the ombudsman for complaints by people interrogated by the Shin Bet – after more than 1,000 complaints had been closed – attests once again to the need for closer supervision of what Shin Bet agents and members of the other security services do to Palestinians living under the occupation.
    The details of the incident, as reported by Haaretz’s Josh Breiner and Yotam Berger on Friday, are shocking. While arresting a Palestinian woman in 2015, a Shin Bet agent ordered soldiers to conduct a vaginal and anal search of the woman, apparently without any justification. Two female soldiers were assigned to conduct this invasive search that no member of the task force appears to have been authorized to make. The search produced nothing but humiliation and offense for the woman arrested.