• Owners of the Republic: An Anatomy of Egypt’s Military Economy -
    Yezid Sayegh
    Carnegie Middle East Center - Carnegie Endowment for International Peace
    https://carnegie-mec.org/2019/11/18/owners-of-republic-anatomy-of-egypt-s-military-economy-pub-80325

    The Egyptian military accounts for far less of the national economy than is commonly believed, but its takeover in 2013 and the subsequent rise of President Abdel Fattah el-Sisi have transformed its role in both scope and scale and turned it into an autonomous actor that can reshape markets and influence government policy setting and investment strategies.

    The military delivers massive infrastructure projects, produces consumer goods ranging from food to household appliances, manufactures industrial chemicals and transport equipment, and imports basic commodities for civilian markets. It has expanded into new sectors as diverse as gold prospecting, steel production, and managing religious endowments and pilgrimage. In parallel, thousands of retired senior officers benefit from the military’s powerful political influence to occupy senior positions throughout the state’s civilian apparatus and public sector companies, complementing the formal military economy while benefiting themselves.

  • Pourquoi il est faux de dire que les Frères musulmans sont derrière le CCIF - regards.fr

    http://www.regards.fr/societe/article/pourquoi-il-est-faux-de-dire-que-les-freres-musulmans-sont-derriere-le-ccif

    Bernard Godard est chercheur associé au CéSor. De 1997 à 2002, il est conseiller du ministère de l’Intérieur, puis au Bureau central des cultes en charge des relations avec le culte musulman. Il est l’auteur de La question musulmane en France : Un état des lieux sans concessions, paru chez Fayard en 2015.

    Regards. À l’occasion de la marche contre l’islamophobie, on a beaucoup lu et entendu parlé des Frères musulmans. Ceux-ci seraient à la manœuvre, notamment derrière le CCIF. Quel est votre avis à ce sujet ?

    Bernard Godard. Quand on parle des Frères musulmans, on évoque un mouvement politique – très mal en point – dont le siège est au Caire. Il y a des déclinaisons, comme l’AKP turc, le Premier ministre marocain ou Ennahda en Tunisie, lesquels s’en inspirent beaucoup. La question est de savoir de quoi l’on parle quand on évoque les Frères musulmans en France ? On parle de l’UOIF (Union des organisations islamiques en France). C’est un mouvement qui s’est constitué en 1983. Dans les années 90, en France, en Angleterre et aux États-Unis, les Frères musulmans ont islamisé, socialisé beaucoup de jeunes musulmans. Ils étaient importants, les jeunes n’avaient pas d’apport religieux indépendant de leurs parents. À l’époque, quelqu’un comme Tariq Ramadan est apparu, d’inspiration Frères musulmans. Il a joué un rôle important dans ce qu’il appelle la « fierté musulmane ». La stratégie des Frères musulmans était d’avoir des mouvements en Europe et aux États-Unis pour jouer un rôle de soutien en cas de révolution – comme on l’a vu en 2011. Mais, très tôt, ils se sont pensés comme « minorités », c’est-à-dire qu’ils n’ont pas pensé imposer la charia en Occident, mais développer des moyens de défense, comme la lutte contre l’islamophobie. Ils ont misé sur l’intégration des jeunes, sur le thème de l’identité, particulièrement en France. Dès 1989, ils se sont positionnés sur le voile – sans être à l’initiative du mouvement. À partir des années 2000, ça a changé. Samy Debah n’a pas créé le CCIF au nom des Frères musulmans. Ces jeunes-là ont dû quitter les Frères musulmans, il n’y a pas un jeune dans la direction de l’UOIF. Ça reste un mouvement politique très figé, très conservateur. Le tournant, c’est la loi sur le voile, où ils se sont un peu discrédités. Vous avez des gens comme Omero Marongiu qui sont très critiques de la pensée des Frères musulmans.

  • The story of Eric Rouleau’s “fantastic career” - AUCPress
    https://aucpress.com/auc-press-blog/the-story-of-eric-rouleaus-fantastic-career

    On a recent trip to Egypt, Cairo-born Alain Gresh, former editor in chief of Le Monde diplomatique, author of the foreword to Truths and Lies in the Middle East: Memoirs of a Veteran Journalist, 1952–2012 by Eric Rouleau (AUC Press, 2019), gave a talk about “the fantastic career” of his friend Rouleau, “the best-known French and international journalist in the Middle East.”

    A young Egyptian Jew, Rouleau was exiled from Egypt in late 1951, shortly after the Free Officers coup, and moved to France. He rose to become one of the most celebrated journalists of his generation, writing for Agence France-Presse and later, Le Monde, the leading French daily. In 1963, he was invited by Gamal Abd al-Nasser to interview him in Cairo.

  • Southern Lebanon is in revolt too | | Mada Masr
    https://madamasr.com/en/2019/11/08/feature/politics/southern-lebanon-is-in-revolt-too

    A wide range of sentiments accompanied the outbreak of the Lebanese uprising, but the sense of shock coming from southern Lebanon is unique. There has been shock about everything: the sharp escalation in the first days of the protests, the way in which Hezbollah — which, along with Amal, is the strongest political actor in the South — has dealt with the protests, the propaganda and counter-propaganda and the general state of affairs more than two weeks after the start of the uprising.

    The shock also comes from the end of the exceptional circumstances imposed on the region by Hezbollah since it entered the Lebanese political arena. No longer is the group out of reach of the popular movement and its demands, which accuses them of participating in and covering up the corruption of political authorities, while also recognizing Hezbollah’s role in confronting Israel.

  • Wine Explorers ® - Palestine : terre de promesses
    http://www.wine-explorers.net/fr/carnet-de-voyage/palestine-terre-de-promesses


    Palestine : Sari Khoury est le fondateur du domaine Philokalia près de Bethléhem en Palestine dont le nom (Philokalia) signifie : amour du beau, du bon (Love of the Beautiful, the Good), titre d’un recueil écrit par des maîtres spirituels chrétiens orthodoxes. Sari Khoury travaille exclusivement des cépages autochtones de Palestine. Ses vins sont bio et non filtrés et ses bouteilles illustrées par son ami, l’artiste Nasser Soumi*. L’un de ses vins baptisé Grapes of Wrath, Raisins de la colère (nom d’une campagne militaire israélienne menée au Liban) est issu d’une vigne qui lors du percement d’une route vers une colonie fut écrasée par l’armée. Mais elle repoussa entre les rochers des 2 côtés de la route.

    (L’extrait vient d’ici : https://dico-du-vin.com/wine-explorers-un-impressionnant-tour-du-monde-qui-recense-les-vignoble) Plus de choses sur le lien mis en entrée... J’ai eu la chance de goûter ;-)

    #palestine #vin

  • Qui manipule l’étoile jaune? – L’image sociale
    André Gunthert 11 novembre 2019
    http://imagesociale.fr/7943

    (...) Il n’y a évidemment aucune instrumentalisation, autre que celle que les commentateurs projettent à grand renfort de qualificatifs ignominieux. Car le trucage est bien du côté des imprécateurs : sur la photo, quatre autres personnes portent elles aussi la fameuse étoile de façon visible. Mais il s’agit d’adultes, et ni leur positionnement ni les jeux de regards ne permettent d’imaginer une responsabilité que l’on pourrait attribuer à Esther Benbassa. A l’inverse, en vertu d’un cliché sexiste et infantilisant (une petite fille ne peut pas décider toute seule de porter un signe politique), et de la simple proximité physique avec la sénatrice, ils inventent une « instrumentalisation » parfaitement imaginaire. Ceux qui dénoncent la manipulation de l’histoire ont choisi de se focaliser sur la fillette pour réveiller les souvenirs du ghetto de Varsovie ou de La Liste de Schindler. De quel côté est la honte ? (...)

    • Féministe, écologiste, avocate de la cause palestinienne, soutien des Gilets jaunes, la courageuse sénatrice, toujours en première ligne, s’est fait nombre d’ennemis parmi ce que la France compte de plus médiocre.

      Au fait...

      Être séfarade ou pas - L’Express
      https://www.lexpress.fr/actualite/societe/etre-sefarade-ou-pas_474041.html

      Universitaire, spécialiste de l’histoire du judaïsme, Esther Benbassa souligne la spécificité des juifs d’origine ibérique. Et en témoigne.

    • Cocktail mazal-tov
      💥
      🤸‍♀️
      צדק תרדוף
      @VN_Merilahti
      Bon. Va falloir qu’on mette les choses au point vis à vis de cette histoire d’étoile jaune à la marche d’hier, par que là je vais fondre un plomb.

      A l’origine du débat, cette photo postée par la sénatrice EELV E. Benbassa où l’on voit des personnes arborer une « étoile jaune ».

      Immédiatement, la droite se voyant là une parfaite occasion de pouvoir taper à nouveau sur la #Marche10Novembre a commencé de larmoyantes dissertations sur le respect de l’histoire juive, droite qui a elle même largement participé à rendre la-dite histoire sanglante.

      Dans ce sillage droitier, tous les soc-dem du pays ont lancé une vaste levée de bouclier comme par exemple F. De Rugy qui qualifie la comparaison Juifs d’hier = Musulmans d’aujourd’hui de « honteuse » & appelle à « défendre la république face à l’islamisme ».

      Que la droite vomisse de la merde, on a l’habitude. Mais les réactions de la gauche sont tout bonnement nauséabondes.
      Parce que face à ca, tout ce que la gauche blanche trouve à scander c’est « l’étoile à cinq branches pas six, rien à voir avec la Shoah !
      😤
       »

      Et c’est là qu’il va falloir opérer à une sérieuse mise au point.
      Parce que voir des personnes de gauche, à fortiori des intellectuel•les, des militant•es à large audience (comme par exemple ici l’historienne M. Larrere) tweeter ce genre de choses, je suis navré mais N. O. N.

      Déjà, l’argument « ca n’a rien à voir avec la Shoah, c’est l’étoile à cinq branches de l’Islam, pas l’étoile de David, aucune référence 2nde Guerre Mondiale ».
      S’agirait de grandir quand même, non ?

      Le fait de porter sur son vêtement une pièce de tissu, sur laquelle est imprimée en jaune l’étoile à cinq branches & le croissant de l’Islam, C’EST une référence à l’histoire de la Shoah. Et d’ailleurs, nombre d’autres messages à la marche d’hier font cette comparaison.

      Le message était clair & répété. Pour certain•es participant•es, les musulman•es d’aujourd’hui sont les Juif•ves d’hier.

      Alors j’aimerais bien que l’on arrête cet espèce de défense blanche à l’aveuglette du « AH NON JE VOIS PAS DE RÉFÉRENCE À LA SHOAH MOI ».

      Maintenant qu’on a fixé ce fait que les white gaucho essayent de nier pour je ne sais quelle raison (peut être par honte ?!) réfléchissons un peu.
      Alors, cette comparaison : impertinente, indécente, honteuse, antisémite ?
      Franchement ? Bof.

      Est-ce que c’est maladroit d’utiliser LE symbole du genocide Juif dans une manifestation contre l’Islamophobie en France ?
      Clairement. Les musulman•es ne sont pas deporté•es & assassiné•es industriellement dans des usines de mort.
      C’est maladroit, déplacé, voir blessant.

      MAIS. Et c’est dans le MAIS que tout repose, vous savez que le diable se loge dans les détails.

      Et quand bien même la comparaison soit mal placée, doit on dénigrer des milliers de personnes qui ont marché pour un droit on ne peut plus élémentaire à savoir ne pas être stigmatisé•e pour sa foi, dans un contexte hautement islamophobe ?! Non.

      Vous êtes heurté•es de voir des musulman•es comparer leur situation à celle des Juif•ves du XXe siècle ? Moi ce qui me heurte c’est de voir en France en 2019 des personnes qui ne trouvent que ce symbole, immonde, sordide, violent, pour exprimer leur souffrance.

      Ce qui devrait vous interpeler, ce n’est pas que des musulman•es « s’accaparent » ce pan de l’Histoire Juive. Ce qui devrait vous interpeler c’est que votre supremacisme & vos politiques racistes font se sentir ces gens comme les Juif•ves du siècle dernier.

      Trouve-je la comparaison déplacée ? Oui.

      Vais-je jeter la pierre à ces gens, à l’heure où l’islamophobie & ses sévices explosent partout dans le monde ? Où deux peuples musulmans - les Rohingyas & les Ouïghours - subissent un nettoyage ethnique en Chine & au Myanmar ?
      Non.

      C’est quand même un peu verbeux, alors j’arrête.

      Et je rajoute : Benbassa connaît un peu l’histoire du judaïsme, c’est son travail de chercheuse, et elle doit trouver la comparaison pas si débile que ça. D’ailleurs le marquage des Juifs a largement précédé la Shoah, c’était un usage médiéval, de stigmatiser les Juifs et de leur interdire la propriété de la terre.

    • On lui cherche des poux à cette manif. A La une de libé numérique de ce matin je peu lire : " Pourquoi le cri « Allahu akbar » a-t-il été scandé pendant la marche contre l’islamophobie ? " ...

      J’aimerais voire un tel décorticage contre les manif misogynes, homophobes et violophiles des catholiques, leur nuisance est infiniment supérieur à celle causé par les musulman·nes dans ce pays. J’ai entendu dire qu’ils scandent encore "laisser venir à lui les petits enfants" c’est quant même plus obscène qu’un vulgaire "dieu est grand". Mais bon les institutions catholiques ne font qu’organiser des viols d’enfants et leur récidive et leur impunité au niveau internationale, c’est rien en comparaison de la gravité que représente le fait de mettre un tissus sur la tête ... sauf si ce tissus est une kippa, car là c’est un signe religieux sexistes qui ne soulève aucun commentaire, mais le voile, oh le voile ne passe pas du tout car il faut protégé le droit des hommes hétéros à bander dans l’espace publique et leur liberté d’importuner... sauf si c’est un voile catholique puisque il est alors le signe religieux sexiste que la dame qui le porte fait partie d’une organisation internationale de viols d’enfants.

    • France Info et tout est plus clair. Bien sur "les informés" ont sauté sur cette polémique. J’ai entendu ce talk-show bien de chez nous cette nuit. Ecouter la morgue de Gilles Bornstein envers Nora Hamadi au milieu du podcast :
      https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/les-informes-de-france-info/feminicide-en-alsace-la-polemique-sur-letoile-jaune-a-la-manif-contre-l
      https://embed.radiofrance.fr/franceinfo/player/aod/46ee9a3d-4e74-4b9d-9232-59a15d0b41e4
      c’est clair, Gilles Bornstein est un #éditocrate qui devrait fermer sa gueule !
      Henri Vernet, Rédacteur en chef adjoint au Parisien-Aujourd’hui-en-France est bien atteint aussi !

  • Anti-semitism bandwagon rolled out again
    11 November 2019 – Jonathan Cook
    https://www.jonathan-cook.net/blog/2019-11-11/antisemitism-smears-corbyn
    www.jonathan-cook.net/images/default/jc_fb.jpg

    For a few months over the summer the British corporate media largely lost interest in smearing Labour leader Jeremy Corbyn as an anti-semite. Maybe they had begun to worry that the constant drum-beat of the past three years was deadening the public’s sensitivity to such claims.

    But an election is now weeks away, and the anti-semitism smear bandwagon is being rolled out once again.

    Stephen Pollard, editor of the Jewish Chronicle (who also writes for the Tory-loving Mail, Express, Sun and Telegraph newspapers) has yet again been terrifying readers as best he can, implying not so subtly that voting for Labour might risk a genocide of British Jews. After several years of painting Corbyn – preposterously – as some kind of unkempt, grey-bearded leader of a British Gestapo-in-the-making, Pollard spent the past few days highlighting in the corporate media the predictable results of the latest survey of Jewish public opinion. It suggests that a growing number of Jews are considering leaving Britain if Corbyn manages to oust Boris Johnson from power.

    That we have reached the point where so many British Jews have been persuaded that Corbyn’s vocal criticism of Israel’s oppression of Palestinians means his entire party is infected with a supposed hatred of Jews needs some explaining. It is something I have been trying to do regularly, and in real time, as life has been breathed into these various slurs, both by a corporate media that detests the fairer society a Corbyn party promises and by an Israel lobby that identifies so closely with Israel that it has completely dehumanised Palestinians, to the extent that the crimes against them can be entirely overlooked – treated as no more significant than stepping on an ant.

    In the figure of Pollard, we have a journalist who merges both outlooks, typified in this extraordinary tweet last year that at the time stunned even some of his followers but has now become a staple of the campaign against Corbyn and his democratic socialist politics. Efforts by the left to highlight the class war waged by an elite that’s been sucking the life out of the British economy to enrich itself have been maliciously recharacterised by Pollard and other rightwing journalists (some of whom ensconced themselves in the Labour party during Tony Blair’s rule) as an attack on Jews. But it is not the left that conflates the corporate elite with Jews, it is rightwing journalists like Pollard. (...)

  • In wake of government crackdown, Egypt lobbies for support ahead of major UN human rights review | | Mada Masr
    https://madamasr.com/en/2019/11/11/feature/politics/in-wake-of-government-crackdown-egypt-lobbies-for-support-ahead-of-major-u

    Egypt is “fully prepared” to face all the accusations it expects will be brought against it at the Universal Periodic Review session scheduled to be held at the United Nations Human Rights Council in Geneva on Wednesday, according to a government official in Cairo.

    The official says he expects an “attack” on Egypt’s record regarding overall freedoms and conditions for civil society, as well as its criminal justice climate: alleged violations committed by security forces against people under arrest, detainees under investigation or in remand detention, and especially issues regarding the death penalty.

    In preparation for its third such review since the 2006 inception of the Universal Periodic Review process, Egypt intensively lobbied other countries to comment positively on its human rights record, according to two government sources. However, the Egyptian delegation nevertheless expects a number of states to criticize Egypt’s rights record and to issue recommendations for improvement.

  • La diabolisation permanente | Jean-Luc Mélenchon
    A propos de la marche contre l’islamophobie du 10 novembre

    https://melenchon.fr/2019/11/07/la-diabolisation-permanente

    L’exemple le plus grossier nous a été donné à propos de l’appel pour dire « stop à l’islamophobie ». Un mot suffirait à refuser son soutien à des millions de gens au moment où leur persécution morale, psychologique et physique va jusqu’à un attentat devant une mosquée. J’ai beaucoup réfléchi avant de signer ce texte. D’autres des députés insoumis avaient signé quasi instantanément. J’ai vu qu’en dehors de cette initiative, dont nous avons été saisi par Arié Halimi de la LDH, il n’y avait rien. Aucune initiative, aucune proposition. Aucun geste. Notez : si je n’avais pas posé la question devant l’Assemblée nationale il n’y aurait eu aucun écho de cet attentat avant le huitième orateur de cette séance.

    Pas un mot du président de l’Assemblée. Le président de la République n’a pas été à la mosquée, ni saluer les familles des victimes. Comment comprendre un tel niveau de dédain et d’insensibilité ? Comment comprendre un tel de refus d’assumer les devoirs de sa charge au service de l’unité du pays et du régime laïque de notre nation ? Et combien parmi nos nouveaux censeurs n’ont pas eu un mot de protestation quand dix députés insoumis en écharpe ont été expulsé par la « ligue de défense juive » de la marche contre l’assassinat de Mireille Knoll. À présent ils postillonnent d’indignation parce que tel ou tel signataire disqualifierait le message du texte signé.

    Pour ma part je signe un texte pour ce qu’il y a dans le texte et pas en raison de ceux dont je découvre ensuite qu’ils l’ont également signé. Sinon je n’aurai jamais signé de texte dans le passé avec Bernard Henri Levy ni avec le CRIF car nous sommes en désaccord sur à peu près tout ce qui a mon avis défini la France comme une République indépendante. Mais il faut savoir faire bloc quand l’essentiel est en jeu. Et l’essentiel est en jeu dans ce pays en ce moment à cause des apprentis sorciers qui veulent spéculer sur la haine des musulmans ou la stigmatisation permanente à leur égard. À mesure que les heures passent, j’observe qu’en partant d’un désaccord sur un mot certains refusent en réalité aux musulmans le droit d’être défendus par des gens qui ne sont pas musulmans et qui veulent faire cesser l’ambiance actuelle contre eux. Ce qui est en cause, c’est l’unité des Français, croyants ou non. Ce qui est en cause, c’est l’autorité des défenseurs intransigeants de la laïcité que nous sommes : nous devons donner la preuve que nous défendons tout le monde et la liberté de tous les cultes. Même quand ce n’est pas nous qui écrivons les textes avec nos mots.

  • En expulsant en masse les Bédouins, Israël veut chasser tous les Palestiniens de leurs terres ancestrales
    Jonathan Cook - 16 octobre 2019 – JonathanCook.net – Traduction : Chronique de Palestine – Najib Aloui
    http://www.chroniquepalestine.com/en-expulsant-en-masse-bedouins-israel-veut-chasser-tous-les-pale

    Des dizaines de milliers de gens sont chassés de leurs foyers parce que leurs nombres constituent une menace démographique majeure pour un État juif.

    La lutte menée depuis de nombreuses décennies par des dizaines de milliers d’Israéliens pour empêcher qu’ils soient arrachés de leurs foyers – pour la deuxième ou troisième fois pour certains – devrait constituer une preuve suffisante qu’Israël n’est pas la démocratie libérale à l’occidentale qu’il prétend être.

    La semaine dernière, 36 000 Bédouins – tous citoyens israéliens – ont découvert que leur État allait faire d’eux des réfugiés dans leur propre pays en les poussant dans des camps de transit. Ces Israéliens, apparemment, n’appartiennent pas à la bonne espèce de citoyens.

    Le traitement qu’ils subissent fait écho à un passé douloureux. En 1948, 750 000 Palestiniens ont été expulsés de leur patrie par l’armée israélienne afin de laisser place à l’État juif nouvellement établi. C’est ce que les Palestiniens appellent la Nakba.

    Israël est toujours critiqué pour son occupation par la force de terres qui ne lui appartiennent pas, pour sa politique illégale d’expansion des colonies sur les terres palestiniennes et pour ses attaques militaires répétées surtout contre Gaza.

    Assez rarement , les observateurs rappellent la discrimination systématique menée contre les 1,8 millions de Palestiniens dont les ancêtres ont survécu à la Nakba et vivent à l’intérieur d’Israël, en principe comme citoyens. (...)

    traduction de cet article : https://seenthis.net/messages/806759

  • Maroc : Une annonce de l’ambassade de France invite des Israéliens à Essaouira
    https://www.yabiladi.com/articles/details/85209/maroc-annonce-l-ambassade-france-invite.html

    Prévu à Essaouira du 15 au 17 novembre par l’ambassade de France au Maroc et l’Institut français, le cinquième Forum euro-méditerranéen des Jeunes Leaders est d’ores et déjà dans le viseur des organisations anti-normalisation. Parmi eux, le réseau Moroccan campaing for academic and cultural boycott (MACBI) et son homologue tunisien (TACBI) ont alerté, dimanche, sur les manœuvres de l’ambassade française à Rabat pour inviter des associatifs israéliens, âgés de 18 à 25 ans.

    « Vous êtes animés d’un engagement citoyen fort ? Vous êtes bénévole dans une association (…) ou en cours de réflexion sur un projet ? Lors de ce Forum, vous aurez la possibilité de participer à des tables rondes (…) pour consolider vos projets et acquérir de nouvelles compétences », peut-on lire sur l’annonce du site de l’ambassade de France au Maroc.

    Dans un communiqué parvenu à Yabiladi, le mouvement BDS Maroc dont le MACBI est membre préconise de boycotter l’évènement, qui aura pour thème cette année « engagement et partage pour une nouvelle citoyenneté », si les invitations sont maintenues. Ainsi, il « appelle toutes les parties concernées à faire pression pacifiquement pour l’annulation de l’appel israélien et à boycotter le forum si cette demande n’est pas satisfaite. Il appelle également les autorités marocaines officielles à empêcher les Israéliens d’entrer sur le territoire national ».

    MACBI, à travers BDS Maroc, dénonce en effet que cette annonce « constitue une nette normalisation et une tentative de présenter un Etat d’occupation comme un partenaire régulier au Maroc, où la majorité de la population rejette nettement la normalisation ». « Par cette invitation, l’ambassade de France s’accorde le droit, même si elle est invitée au Maroc, de réunir des jeunes en âge de servir dans une armée colonisatrice qui pratique quotidiennement des crimes de guerre contre le peuple palestinien, notamment à Gaza et à Al-Qods, et pour laquelle ils ont déjà servi ou seront mobilisés bientôt en première ligne de front », écrit encore la plateforme.

    #maroc #israël #normalisation #bds

  • Lebanon’s Tripoli rises above lingering effects of war to revolt | | Mada Masr
    https://madamasr.com/en/2019/10/29/feature/politics/lebanons-tripoli-rises-above-lingering-effects-of-war-to-revolt

    The road north from the capital to Tripoli offers a journey through Lebanon’s mass protest movement. In the suburb of Jal el Dib, a fifteen-minute drive from the main sit-in in downtown Beirut, a recently built bridge has been turned into an elevated protest space, with demonstrators chanting: “We finally know what the bridge is for.” With the main highway blocked, a fork in the road diverts traffic towards alternate routes north — one along the sea, the other through the mountains.

    The journey passes through several cities and towns that are taking part in the uprising, including Zouk Mosbeh, Ghazir and Batroun — the hometown of Minister of Foreign Affairs Gebran Bassil and a primary target of protest anger — before reaching Tripoli.

    The demonstrations in Lebanon’s second-largest city, which is overwhelmingly Sunni Muslim, have a different feel from the rest of the country. The clarion call of the nationwide protests — “All of them means all of them” — that expresses a demand to rid the country of its entire political order has been changed in Tripoli to, “All of them means all of them … No, all of us means all of us”— a call for unity and for all Lebanese to band together, regardless of region, religion, or sect.

  • Understanding the Riyadh Agreement - World - Al-Ahram Weekly - Ahram Online

    http://english.ahram.org.eg/NewsContent/50/1203/354964/AlAhram-Weekly/World/Understanding-the-Riyadh-Agreement.aspx

    The Saudi-brokered agreement between the Yemeni government of Abd Rabbu Mansour Hadi and the separatist Southern Transitional Council (STC) marks the end of a chapter in the Yemeni conflict that flared into open hostilities in August. To the STC, it might seem like the end of a much longer chapter dating back three decades to Yemen’s north-south conflict in the 1990s.

    It took nine weeks of arduous talks, diplomatic shuttling and tugs-of-war on the ground to yield this new addition to the agreements on the Yemeni question. The Riyadh Agreement sets out the principles governing the relationship between the two sides and the measures they are expected to take in the forthcoming period under the supervision of the Arab Coalition.

    It includes three annexes addressing various political, military and security, and economic points. From its preamble to its annexes, it accomplishes five strategic goals.

    First, it lays out a clear roadmap and timeframe to end the conflict between the Hadi government and the STC. It re-engineers the status of the south within the framework of the Yemeni state and draws upon and reaffirms three frames of reference governing the Yemen question, namely the Gulf Initiative, the Yemeni National Dialogue and UN Security Council Resolution 2216.

    As a result, the agreement does more than “contain” the crisis in the south, and instead resolves the “southern question” in the context of the Yemeni crisis as a whole. Final judgement on its success is contingent on the parties’ sustained commitment to implementing its provisions.

  • La feuille de route constitutionnelle pour installer un nouveau gouvernement indépendant et civil. Document qui circule sur twitter, publié par Beirut madinati


    Démission du gouvernement : trois moyens : démission du Premier ministre ; démission d’un tiers du gouvernement ; vote de défiance à l’assemblée

    Nomination d’un gouvernement de crise

    Elections générales non confessionnelles (en revenant à la lettre de constitution et non à la loi électorale).

  • Davos du désert : malgré les critiques, les milieux d’affaires se jettent dans les bras de MBS | Middle East Eye édition française
    https://www.middleeasteye.net/fr/decryptages/davos-du-desert-malgre-les-critiques-les-milieux-daffaires-se-jettent

    Alors que l’édition de l’an dernier – organisée une quinzaine de jours après le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi dans lequel l’implication des Saoudiens a été détaillée par une enquête de l’ONU – avait été largement boycottée, la FII affiche cette année sur son site les noms de ses prestigieux partenaires. Parmi eux : Samsung, le Crédit suisse, Roland Berger (un des cabinets européens de conseil en stratégie les plus connus), Huawei, KPMG, Mastercard, etc.

    #arabie_saoudite « #communauté_internationale »

  • Israël - Suède : Le BDS est légitime pour Stockholm - Maghreb Online
    https://www.moroccomail.fr/2019/10/30/israel-suede-le-bds-est-legitime-pour-stockholm

    La nouvelle ministre suédoise des Affaires étrangères, Ann Linde, a déclaré que le mouvement de boycott (BDS) est légitime et que le gouvernement de son pays « ne voit pas de similitude entre ses activités et des activités antisémites ».

    Pour la ministre, « la Suède et l’UE soutiennent les organisations de la société civile travaillant de différentes manières pour promouvoir la démocratie et les droits de l’homme en Israël et en Palestine ».

    Elle estime également que « le BDS est un outil politique légitime s’inscrivant dans une lutte politique non violente pour les droits de l’homme et la démocratie, la liberté d’expression et la fin de l’occupation. « 

    Source : Yediot Aharonot
    https://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-5615406,00.html
    #IsraelSuede #BDS

  • ‘We are the people’: Framing the notion of the people in the Egyptian revolutionary context: Mediterranean Politics: Vol 0, No 0

    https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/13629395.2019.1673405
    https://www.tandfonline.com/doi/cover-img/10.1080/13629395.2019.1673405

    he long dismissed notion of the people has recently generated much interest in academic literature. Understood as an “emotional community”, the people has been returned to centre stage physically and symbolically by the emblematic slogan “The people want the fall of the regime”, during the Arab Spring. This themed issue investigates not only the heuristic interest of the notion of the people but also its multifaceted development in the revolutionary Egypt. Specifically, the authors explore the construction of the people’s legitimacy through revolutionary slogans, the emergence of the political subjectivity of child martyrs, and the way in which political actors used this notion during the 2011 elections.

  • ZinTV : Les combattantes du Rojava ne se reconnaissent pas dans le film de Caroline Fourest
    https://www.zintv.org/Les-combattantes-du-Rojava-ne-se-reconnaissent-pas-dans-le-film-Soeur-d-arme-

    Malgré l’actualité brûlante au Rojava ces derniers jours, il nous fallait mettre au clair les utilisations médiatiques du Rojava par les médias occidentaux, en particulier avec la sortie de Sœurs d’armes cette semaine.

    Le film de Caroline Fourest et Patrice Franceschi sort aujourd’hui au cinéma. La réalisatrice, dont c’est le premier film, traite par la fiction du génocide des Yézidis commis par Daech en 2014. Il n’est pas difficile de reconnaître que le scénario souligne bien le rôle des femmes dans cette guerre et illustre efficacement la barbarie des djihadistes. Ce sont bien là ses deux seules qualités.

    
Caroline Fourest présente les forces kurdes comme une entité unique, aux contours politiques flous. Peshmergas et combattants du PKK sont présentés comme luttant côte à côte contre les djihadistes. Pourtant, ce sont bien les combattants du YPG et du PKK qui ont ouvert un corridor humanitaire permettant de sauver les Yézidis, alors que les Peshmergas s’enfuyaient face à l’avancée des djihadistes. Fourest, ayant réalisé son film au Kurdistan irakien, a choisi de faire plaisir à ses hôtes, quitte à travestir la réalité historique dans son film. De discrètes allusions, que seuls les fins connaisseurs de la cause kurde peuvent comprendre, viennent nuancer cette grossière tentative de réécriture de l’Histoire. La fiction n’est pas un passe-droit permettant de s’affranchir de la réalité d’un conflit en cours.
 Les scènes de combat, qui font la fierté de la réalisatrice et de son consultant militaire Patrice Franceschi, n’ont absolument aucune crédibilité. Elles sont médiocrement inspirées d’une vision hollywoodienne de la guerre (le budget en moins) à laquelle même un enfant ne pourrait croire. La réalisatrice et son actrice Camélia Jordana, ont répété sur le plateau de Quotidien cette semaine combien elles s’étaient « éclatées » à faire un film de guerre. La guerre n’est pas un divertissement. La montrer sous son vrai visage, même dans une fiction, a toujours une fonction éducative.

    Cette guerre, nous l’avons faite et nous ne nous sommes pas « éclatés ». Les deux héroïnes du film sont des volontaires françaises rejoignant les rangs des kurdes, pourtant Caroline Fourest n’a pas interrogé un seul d’entre nous. La réalisatrice n’est manifestement pas intéressée par la réalité de notre expérience. Ce qui lui tient à cœur c’est de défendre sa propre vision de cette lutte pour lui faire dire ce qui sert son propre combat politique et sa propre vision du féminisme, quitte à gravement caricaturer la cause qu’elle prétend défendre. Pour preuve, des combattantes kurdes sont représentées en train de consommer de l’alcool, ou de flirter avec leurs homologues masculins. La consommation d’alcool ou les rapports intimes sont deux tabous absolus au sein YPG-J.

    L’organisation met un point d’honneur à être irréprochable sur ces points, afin de garantir sa moralité aux yeux des sociétés kurdes et arabes extrêmement conservatrices. Dans son film, Caroline Fourest fait dire à une combattante kurde embrassant un camarade : « On ne s’est pas battu contre les soldats de Daech pour vivre comme eux ». Comme nous venons de l’expliquer, cette tirade n’illustre en rien la mentalité des combattantes kurdes, bien au contraire. En tentant de faire rentrer ces combattantes dans le moule de son féminisme occidental et institutionnel, Caroline Fourest commet une faute grave, qui va compromettre la réputation du YPJ à l’étranger, notamment dans le monde arabe où son film est diffusé.
 Nous appelons d’une façon générale une méfiance face aux représentants autoproclamés du Rojava et garder un esprit critique sur la vision impérialiste que peut avoir l’Occident à l’égard d’une révolution du Moyen-Orient.

    Pour les raisons que nous venons d’énoncer, le CCFR prend clairement position contre ce film, qui ne représente ni les combattantes et combattants français du YPG-J, ni la cause kurde qu’il prétend pourtant défendre, et appelons à ne pas aller le voir.

    #Kurdistan #guerre #Daesh #féminisme #occidentalisme

  • Gaza launches ‘Return Park’ along Israel fence
    October 14, 2019 – Middle East Monitor
    https://www.middleeastmonitor.com/20191014-gaza-launches-return-park-along-israel-fence

    Gaza launches ‘Return Park’ along Israel fence [Wafa Aludaini/Middle East Monitor]

    The Committee of the Great Return March opened a park east of Gaza city in an effort to encourage residents to use the area near the Gaza fence.

    The park, located near the fence between Gaza and Israel, has been set up in the area which has been deemed “unliveable” as a result of Israeli violence in the area. Called the “Return Park”, the area includes a playground for children. Ibrahim Musallam, media coordinator for the committee, said: “The occupation kills life in the buffer zones, so we shall revive these lands by encouraging people to visit without fear of being killed. The park is over 700 metres away from the fence.”

    “This place was used for waste collections but from now on it will be a place of joy. We are willing to revive all the border areas from Rafah to Beit Hanoun in order to benefit from these large spaces,” he added. (...)

    #Gaza #marcheduretour

  • Facebook removes ’fake’ UAE, Egypt accounts for paid disinformation operation – BBC Monitoring

    https://monitoring.bbc.co.uk/product/c2015157

    Facebook’s takedown of hundreds of “fake” accounts originating in the United Arab Emirates, Egypt and Nigeria has laid bare the increasing role of marketing and PR firms in running paid information operations on behalf of clients with political agendas.

    The accounts pushed political messages against Qatar, Iran and Turkey, and were accompanied by a well-funded campaign of ads costing tens of thousands of dollars.

    This is the second time since August that Facebook is removing inauthentic accounts run by marketing firms in the UAE and Egypt. The latest batch of accounts seems to be part of a larger operation uncovered in August.

    In September, Twitter said it had taken action against a “multi-faceted” information operation comprised of 267 accounts originating in the United Arab Emirates and Egypt. The accounts were created and managed by DotDev, a private technology company operating in the two countries. They primarily targeted Qatar and Iran and supported Saudi Arabia.

    The Saudis and their allies in the Middle East, including Egypt and the UAE, are at loggerheads with both Tehran and Doha over a range of regional and international disputes.

    Nathaniel Gleicher, head of Facebook’s cyber-security policy, said in a blog post that all the accounts were removed for engaging in “coordinated inauthentic behaviour”.

    Facebook defines “coordinated inauthentic behaviour” as “when groups of pages or people work together to mislead others about who they are or what they are doing”.

    “We saw that they used a large volume of fake accounts, and those accounts were used for one of two purposes,” David Agranovich, global threat disruption lead at Facebook, told BuzzFeed News. “Either to run Pages... or using fake accounts to engage directly on their content.”

    There is no evidence that any of the operations was sponsored by a state.
    Criticism of Qatar, Turkey and Iran
    Three marketing firms had spent nearly $150,000 in Facebook ads
    FACEBOOK
    Three marketing firms had spent nearly $150,000 in Facebook ads

    The first operation involved 211 Facebook accounts, 107 pages, 43 groups and 87 Instagram accounts that originated in the UAE, Egypt and Nigeria.

    Despite attempts by those behind the operation to conceal their identities, Facebook found links to three marketing firms: Charles Communications in the UAE, MintReach in Nigeria and Flexell in Egypt.

    Two notable facts about the operation are its huge reach and financial expenditure.

    The Facebook pages run by the firms had less than 1.4 million followers. On Instagram, the accounts had less than 70,000 followers. They spent less than $150,000 (£121,000) on Facebook ads paid for primarily in US dollars, Emirati dirham and Indian rupee.

    The operation had clear political objectives with localised content for a specific country or region, primarily in the Middle East and Africa, and some in Europe, North and South America, South Asia and East Asia, and Australia.

    In addition to promoting the UAE’s image in the targeted countries and regions, they posted on a variety of political topics, including elections and candidates; the UAE’s activity in Yemen; the first Emirati astronaut; criticism of Qatar, Turkey and Iran; the Iran nuclear deal, and criticism of the Muslim Brotherhood.

  • Egypt. Alaa Abd El Fattah and his lawyer recount humiliation and beatings in maximum-security prison | | Mada Masr
    https://madamasr.com/en/2019/10/10/news/u/alaa-abd-el-fattah-and-his-lawyer-recount-humiliation-and-beatings-in-maxi

    Shortly after his arrest on September 29 from the Dokki police station, where he had been serving a probation sentence, activist and writer Alaa Abd El Fattah was blindfolded and taken to the maximum security wing of Tora Prison.

    A press release issued by his family on October 9 recounts beatings and humiliation they say Abd El Fattah endured once he arrived to prison.

    “He was slapped and kicked as he passed the prison door, was told to strip to his underwear, then forced to walk down a corridor of people as he was beaten on his back and his neck. This is known as the “welcome parade”, and is routine abuse in Egypt’s prisons. It lasted 15 minutes,” the statement read.

    Following the “welcome parade”, an officer told Alaa that he hates the revolution and hates him and that prison is made to ‘teach people like you a lesson’ and that he “will be in prison for the rest of his life.”

  • Eric Zemmour ou le dissident omniprésent (Première partie) | Sébastien Fontenelle
    http://lmsi.net/Eric-Zemmour-ou-le-dissident-omnipresent

    L’appel à la haine la plus atroce et la plus déchaînée que LCI a relayé dimanche dernier en retransmettant l’intervention d’Eric Zemmour à la « Convention de la droite » a choqué. Heureusement. Mais l’islamophobie d’Eric Zemmour ne date pas d’hier – elle n’est pas d’ailleurs pas cantonnée à ce sinistre personnage. Comme beaucoup s’attachent depuis des années à le dénoncer, elle est largement partagée, dans des registres plus ou moins brutaux, par une grande partie de l’éditocratie. C’est ce que Sébastien Fontenelle et ses co-auteur-es avaient fort bien analysé dans le tome 2 des Editocrates, excellent livre à lire et à relire, dont nous publions ici le chapitre consacré à…. Eric Zemmour. Source : Les mots sont (...)

  • Israël se prépare à expulser le cofondateur de BDS Omar Barghouti
    Jonathan Ofir 7 Octobre 2019 – Mondoweiss| Traduction SF pour l’Agence Media Palestine
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2019/10/08/israel-se-prepare-a-expulser-le-cofondateur-de-bds-omar-barghou

    Le ministre de l’intérieur d’Israël dit qu’il prend des mesures pour forcer Omar Barghouti, le cofondateur du mouvement de Boycott, Désinvestissement et Sanctions, à quitter le pays.

    J’entends agir rapidement pour priver Omar Barghouti de son statut de résident en Israël… Voici un homme qui fait tout pour nuire au pays et qui ne doit donc pas jouir du droit d’être un résident d’Israël.

    Aryeh Deri a dit qu’il avait donné des ordres à l’Autorité de la Population et de l’Immigration pour préparer l’opinion publique à la déportation de Barghouti.

    L’annonce a été faite après que Dina Zilber, Procureure générale adjointe, a informé le bureau de Deri qu’il avait l’autorité pour révoquer le statut de résident de Barghouti. La base juridique : un amendement de 2018 au droit de résidence, qui classe « l’abus de confiance » comme délit pouvant justifier la suppression du statut de résident. Barghouti a épousé une résidente palestinienne d’Israël et vit à Acre sous le statut de résident.

    Imaginez – l’État vous « fait confiance » pour ne pas le blâmer de ses abus, il vous « fait confiance » pour ne pas vous plaindre et pour accepter ces abus, et si vous protestez, même d’une manière non violente et civile, vous avec brisé cette « confiance ». (...)

    #BDS #Omar_Barghouti #expulsion

  • Interview with the Internationalist Commune in Rojava : Facing the Threat of Invasion
    https://fr.crimethinc.com/2019/10/08/interview-with-the-internationalist-commune-in-rojava-facing-the-thre

    As Turkey begins its attack on Rojava, the autonomous region in Northern Syria, we are calling for people all around the world to mobilize to impose consequences on Turkey and the Trump administration for this senseless atrocity. We present the following short interview with participants in the Internationalist Commune, one of several projects in Rojava that involves participants from around the world, to offer visibility to some of the many people who may be murdered in a Turkish offensive and to the worthwhile projects they are undertaking. Source: CrimethInc

  • Eliminating violence in the Israeli Arab community is in everyone’s interest

    Ayman Odeh

    – Opinion - Israel News | Haaretz.com

    https://www.haaretz.com/opinion/.premium-stopping-violence-in-israel-s-arab-community-is-in-everyone-s-inte

    Two weeks ago I visited Kafr Yasif in the north to console the Dirawi family after their son Adib was murdered. In the mourners’ tent, the father Naif angrily told us that the police had barely been in touch with him since he buried his son. Every victim is an entire world, but the sadness and anger are shared by thousands of families in the Arab community who have lost their dear ones – 1,386 people killed since 2000, 73 this year alone. We are in an emergency situation.
    Haaretz Weekly Ep. 43Haaretz

    This situation isn’t inevitable, it’s a direct result of the government’s helplessness and the police’s criminal indifference. The solutions are on the table, and for years we have been demanding every possible platform: enforcement campaigns, stations for collecting guns, and education budgets that will stop the unbridled violence. The Joint List of Arab parties called an emergency conference in the Knesset; we had 65 MKs sign a demand that the prime minister implement a system-wide plan for a battle against crime. Our demands fell on deaf ears.

    Those in the government who seek to shirk responsibility for the personal security of the citizens resort to benighted arguments to transfer responsibility to the victims themselves. I’ve stopped counting the times I’ve been asked about the “culture of murder” in Arab society. A quick glance at the data for Palestinians in the territories is enough to understand how unfounded this claim is: The annual average number of murder victims in Jewish Israeli society is eight per million, similar to the West Bank’s nine per million. In the Gaza Strip the number is 11 per million.

    Before the events of October 2000, when 13 Arab demonstrators were killed by the police, the average number of Arabs killed in Israel was identical to that in Jewish society. But since then the numbers have climbed, and today the annual average is 46 per million, almost six times the average in Jewish Israeli society and in Palestinian society in the occupied territories.
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    We must acknowledge the painful fact that had Adib Dirawi been named something like Aviv Dershowitz, the police wouldn’t have ignored his father and would have done everything possible to prevent a situation where within two decades 3,000 Jewish children would become orphans – as is the case in Arab society.

    The Arabs who have been murdered are not only the victims of violent crime, they are victims of government racism. When our streets are bleeding and the government sees us as enemies instead of citizens, we have no choice but to change the rules of the game. Last week we stopped waiting for the government to provide us with the right to life and security; we took to the highways to take it by ourselves.
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    Tens of thousands of Arab citizens left their homes to force the government and police to recognize their demand to eliminate crime. They blocked highways, and Public Security Minister Gilad Erdan, who was in no rush to protect 20 percent of the country’s citizens from criminals, woke up and invited the Joint List’s leaders to a meeting. In the coming days we will meet and repeat our demands on behalf of the tens of thousands of demonstrators in the streets.

    The fight against crime will succeed in the end, but the road ahead is long and we must walk down it together. Our future in the country will be shaped by the battles we wage over it. In the last election many Jewish citizens spoke about an Arab-Jewish partnership. This is our opportunity to turn the words into deeds. I call on all Jews who believe in democracy to join us in a battle for a society without guns. Eliminating violence is in the civic interest of us all, and a shared struggle is the way to build a shared society.

    MK Ayman Odeh is the chairman of the Joint List.