alimielle

Les filles sages finissent au paradis, les autres vont où elles veulent.

  • La sténo, l’écriture secrète des femmes | Clara Blein-Renaudot
    https://www.arteradio.com/son/61675566/la_steno_l_ecriture_secrete_des_femmes

    Des années 1920 à la fin des années 70, de très nombreuses femmes accèdent aux emplois de bureau à travers la sténographie. Une technique d’écriture rapide qui permet d’écrire à la vitesse de la parole pour pouvoir ensuite taper le texte à la machine. Elles deviennent ainsi des sténo-dactylos, comme les fameuses secrétaires que l’on voit dans les films. Des milliers de jeunes femmes trouvent là un emploi et une autonomie nouvelle. Janine, Françoise et Hélène racontent ce qu’a été ce métier très particulier, quasi-exclusivement féminin, entre don de soi et manque de reconnaissance. Elles dévoilent aussi comment, le soir venu, elles utilisent parfois la sténo comme une écriture secrète pour tenir leur journal intime... Durée : 37 min. Source : Arte (...)

    https://cdn.arteradio.com/permanent/arteradio/sites/default/files/sons//10lastenolecrituresecretedesfemmes_hq_fr.mp3

  • RSA, Caf, Pôle Emploi : À Lyon, une « brigade des fauchés » mobilisée face aux réformes et aux galères - Basta !
    https://basta.media/rsa-caf-pole-emploi-retraites-a-lyon-une-brigade-des-fauches-mobilisee-face

    RSA, Caf, Pôle Emploi : À Lyon, une « brigade des fauchés » mobilisée face aux réformes et aux galères
    Précarité

    Une expérimentation, encore floue, de la réforme du RSA est sur les rails dans 19 départements. Lyon en fait partie. Dans cette ville, la Brigade des fauché·e·s, un collectif de précaires, donne conseils et soutien face à une administration opaque.

    Si l’on n’y prête pas attention, La Luttine, espace partagé et autogéré par plusieurs associations dans le quartier de La Guillotière à Lyon, passerait presque inaperçue. C’est dans ce local hétéroclite, derrière un rideau de fer à moitié relevé, que la Brigade des fauché·e·s organise deux fois par mois des permanences d’entraide face aux démarches administratives de la Caf, du RSA, de Pôle emploi.

    « Le collectif s’est monté en 2019 après un appel à se mobiliser contre la première réforme de l’assurance chômage, explique Yanis, la trentaine. Une quinzaine de personnes s’étaient alors rassemblées. Puis le confinement est arrivé et ça s’est transformé en distribution de repas auto-organisée. Ensuite, beaucoup de gens se sont épuisés. » « Le collectif s’est relancé au printemps, avec notamment cette permanence qui a débuté il y a quelques mois », complète Pascal.

    Aujourd’hui, la « Brigade » est en particulier mobilisée contre l’expérimentation annoncée par la métropole de Lyon de la réforme du RSA voulue par le gouvernement. Celle-ci promet une pression encore plus accrue sur les allocataires, puisqu’elle prévoit un versement du RSA conditionné à 15 à 20 heures d’activité par semaine. Il s’agirait soit de formation d’insertion, soit d’un emploi, mais le flou subsiste encore sur les modalités. Au moment de la campagne présidentielle, Emmanuel Macron parlait de toute « activité permettant d’aller vers l’insertion professionnelle ».

    La métropole de Lyon fait partie des 19 territoires retenus pour l’expérimentation, Yanis insiste de son côté sur le volet « accompagnement » de la réforme via une « augmentation des moyens » pour aider les allocataires. Bruno Bernard, président de la métropole, s’est défendu dans une série de messages publiés en janvier sur Twitter de tout « chantage à l’allocation ». Il avertissait : « Nous sortirons de cette expérimentation si cette ligne rouge et franchie. »

    « Chantage à l’allocation »

    À la Brigade des fauché·e·s, on est dubitatif. « Le RSA actuel est déjà conditionné à une obligation de chercher du travail », fait remarquer Yanis. « Le chantage à l’allocation, c’est le cœur du RSA », ajoute Pascal. « La métropole dit “pas de chantage à l’allocation”, on répond “chiche !”. Mais alors, ça implique de mettre sur la table la question d’un revenu de base et d’un versement inconditionné des aides sociales. »
    La Brigade des fauché·e·s s’est opposée tant en 2019 que récemment aux réformes de l’assurance chômage, qui touchent directement ses membres. Ici des tracts édités fin 2022.

    Plus largement, le collectif est vent debout contre la nouvelle réforme en cours de l’assurance chômage, votée mi-novembre. Celle-ci vise à moduler les règles d’assurance chômage selon le contexte économique. Et elle va encore diminuer la durée des droits à une allocation chômage.

    « J’ai été quatre ans au RSA sans être suivi. Dans les périodes où tu n’es pas suivi, les contrôles s’accumulent »

    Cette réforme « est une véritable déclaration de guerre sociale, dénonçait la Brigade des fauché·e·s dans un communiqué en novembre. L’erreur serait de considérer qu’une telle réforme ne concerne que les chômeurs·euses : c’est l’ensemble de nos acquis et de nos droits sociaux qui sont attaqués, les uns après les autres. RSA et retraites sont les prochains sur la liste », poursuivait le collectif.

    #RSA #luttes sociales #protections sociales #solidarités

  • Pas coconstruire, Seulement Nous Utiliser : le SNU et l’éducation populaire, un rendez-vous raté – L’allume feu
    https://allume-feu.tila.im/index.php/2023/01/30/pas-coconstruire-seulement-nous-utiliser-le-snu-et-leducation-popula

    La recette pour un SNU réussi selon le gouvernement ? On prend des gens qui n’ont pas du tout la même fonction, ni le même but, ni la même culture, et qui ne travaillent jamais ensemble, on mélange tout ça sans préparation et… PAF ! ça fait n’importe quoi. J’ai été témoin d’incompréhensions, de contradictions, de disputes mêmes, en pleine réunion, de ces différents acteurs, chacun voulant faire comme il a l’habitude de faire et ne comprenant pas la même chose des objectifs du SNU.

    Par exemple, alors que je tentais de me faire recruter comme chef de centre (directeur de séjour de cohésion) pour le compte de mon association, je passe en entretien d’embauche. Je suis reçu par une fonctionnaire de la jeunesse et des sports, un militaire, et le recteur d’académie de l’Éducation nationale. En vient une discussion sur la pédagogie à appliquer.

    Ayant bien révisé mes circulaires (et étant issu de l’éducation populaire), je sais que le gouvernement a demandé de réduire au minimum les activités en pédagogie descendante, pour préférer des pédagogies participatives ou par le jeu. Je défends donc cette conception et, puisqu’elle vient d’un document du ministère, ne me doutant pas une minute de la controverse que j’allais soulever. En effet, le militaire n’est pas d’accord : le séjour de cohésion doit être uniforme partout en France et donc on ne peut pas se permettre de pédagogies autres que descendantes. Je vois l’horreur sur le visage de la fonctionnaire de la jeunesse et des sports, qui tente de nuancer ses propos. Le militaire ne l’accepte pas et rebondit. S’en est suivi un dialogue de sourds à la limite de la dispute durant 5 bonnes minutes entre les deux gestionnaires du projet, devant un candidat à l’embauche. Pour ceux qui se demanderaient quel était l’avis du recteur d’académie, il était à moitié en train de dormir sur son bureau. La fonctionnaire de la jeunesse et des sports me rappelle quelques jours après pour me signifier que je ne suis pas pris… et me précise que c’est bien dommage car c’est le militaire tout seul qui n’a pas voulu ! Quelle formidable synergie entre collègues !

    #snu #armée #militaire #éducation

  • Ventres à louer - Floraisons
    https://floraisons.blog/ventres-a-louer

    Ventres à louer est un livre rassemblant des textes féministes critiques de la GPA, récents ou anciens, traduits de langues différentes afin de les rendre plus accessibles. Il offre un bon panorama sur le sujet, accompagné d’une généreuse bibliographie, en avançant quatre arguments principaux :

    la GPA nuit aux femmes ;
    la GPA nuit aux enfants ;
    la GPA nuit à la dignité humaine ;
    la GPA accroit le pouvoir des puissants (hommes, riches, technocrates) et favorise l’eugénisme.

    https://d3ctxlq1ktw2nl.cloudfront.net/staging/2023-0-31/5efb41c5-f577-e212-e9fa-8acbd141e674.mp3

    #gpa #procréation #femmes #féminisme

  • L’horloge de l’apocalypse jamais aussi proche de minuit, l’heure de la fin des temps
    https://www.connaissancedesenergies.org/afp/lhorloge-de-lapocalypse-jamais-aussi-proche-de-minuit-lheur

    AFP parue le 24 janv. 2023 - 16h28

    Il est minuit moins 90 secondes et cela signifie que l’humanité n’a jamais été aussi proche d’un cataclysme planétaire : c’est ce qu’a annoncé mardi, en citant notamment la guerre en Ukraine, le groupe de scientifiques gérant l’horloge de l’apocalypse, qui surveille non pas le temps mais la fin des temps.

    (...)

    A l’origine, après la Seconde Guerre mondiale, l’horloge indiquait minuit moins 7 minutes. En 1991, à la fin de la Guerre froide, elle avait reculé jusqu’à 17 minutes avant minuit. En 1953, ainsi qu’en 2018 et 2019, elle affichait minuit moins 2.

    Le Bulletin of the Atomic Scientists a été fondé en 1945 par Albert Einstein et des scientifiques ayant travaillé sur le projet « Manhattan », qui produisit la première bombe atomique. Le groupe d’experts fixe chaque année la nouvelle heure.

  • Réensauvagement : comment nouer de nouvelles alliances ?
    https://www.socialter.fr/article/reensauvagement-alliance-et-protection-nature

    La déprise agricole et les initiatives de réensauvagement ouvrent des conflits entre usages paysans des terres et protection du monde sauvage, au point que cet antagonisme, qui découle directement de la séparation entre nature et culture, paraît parfois insoluble. Une troisième voie est pourtant possible : celle d’un réensauvagement revendiqué depuis les territoires, par des collectifs d’habitant·es, afin de constituer des espaces de vie sauvage dans les interstices d’une campagne paysanne revigorée.

    #terre #monde_paysan #nature

  • Caf, assurance maladie… les services publics souvent injoignables au téléphone, dénonce « 60 millions de consommateurs »
    https://www.leparisien.fr/societe/caf-assurance-maladie-les-services-publics-souvent-injoignables-au-teleph
    https://www.youtube.com/watch?v=buUqkohMphg

    De longues tonalités… et rien. A l’instar de l’Assurance maladie, les services publics sont souvent aux abonnés absents pour des usagers en quête de renseignements mais maîtrisant mal Internet, selon une enquête du magazine « 60 millions de consommateurs » publiée jeudi.

    « Malheureusement, les gens qui ne sont pas à l’aise avec Internet ont bien des difficultés à accéder ne serait-ce qu’à l’information sur leurs droits », déplore le journaliste Lionel Maugain, coauteur de l’enquête, citant notamment les personnes âgées, précaires ou étrangères.

    Dans le cadre de cette enquête menée avec la Défenseure des droits, 1 532 appels ont été passés, entre le 26 septembre et le 10 novembre 2022, par des appelants représentant trois types d’usagers ayant besoin d’un contact téléphonique pour des demandes de renseignements ou des démarches (une personne sans Internet, une autre ayant Internet mais maîtrisant mal le français, une personne âgée avec Internet), ainsi que par un appelant « lambda » pour vérifier d’éventuelles différences de traitement.
    Bonnet d’âne pour l’Assurance maladie

    Le bonnet d’âne revient à l’Assurance maladie. Sur 302 appels passés pour connaître les formalités en vue d’obtenir ou renouveler une carte vitale, 72 % n’ont pu aboutir - trois tentatives infructueuses avec chacune cinq minutes d’attente.
    À lire aussi
    On a testé France Connect+, le nouveau service d’accès aux services publics (et ça n’a pas bien marché)

    Quand ça décroche, seuls 22 % des appels ont reçu « une réponse acceptable », et moins de 5 % des « réponses précises ». L’Assurance maladie a fait valoir dans le magazine que les appels reçus ont plus que doublé depuis l’automne 2019, à 3,2 millions par mois, et qu’elle peine à recruter des conseillers pour ses plateformes téléphoniques.
    Des usages qui renoncent à leurs droits

    À la Caisse d’allocations familiales (Caf), 54 % des 408 appels n’ont eu personne au bout du fil. Ici aussi, quand quelqu’un répond, les réponses sont insuffisantes ou renvoient… à Internet. Seule une minorité d’agents propose un rendez-vous au guichet ou l’envoi d’un dossier papier à domicile. « Les solutions existent mais elles sont très rarement proposées, ce qui plonge les usagers dans le désarroi et peut aller jusqu’à la renonciation à ses droits », note Lionel Maugain.

    Pôle emploi tire un peu son épingle du jeu avec 84 % des appels ayant abouti, avec toutefois des réponses pas toujours satisfaisantes ou manquant de précision.
    Peu de progrès depuis 2016

    Quant à la Caisse d’assurance retraite, 72 % des coups de fil ont abouti mais encore une fois, les réponses sur l’âge possible de départ en retraite n’étaient pas pertinentes dans la grande majorité des cas.

    Alors que s’accélère la dématérialisation des services publics, « 60 millions de consommateurs » réclame, avec la Défenseure des droits, une loi imposant plusieurs modes d’accès, notamment via l’instauration d’un guichet de proximité rassemblant un représentant de chaque organisme. Les résultats de cette enquête ne marquent guère de progrès par rapport à celle menée en 2016, si ce n’est que les appels ne sont plus surfacturés et qu’il n’y a plus de discrimination notable liée à l’origine des usagers.

    #plateformisation

  • Réflexions sur le lycée autogéré de Paris - Anarchistes Ivry
    https://ivry.anarchiste.info/article760/reflexion-sur-le-lycee-autogere-de-paris

    En 40 ans, il n’est pas rare non plus que le lycée autogéré de Paris accueille des enfants d’anciens lapiens, ou de parents qui auraient voulu venir au LAP ou le connaître plus tôt mais n’ont pas pu.

    Au bout du compte, si les (plus ou moins) 280 personnes que nous accueillons restent tout de même un public assez varié, c’est que le lycée autogéré de Paris est désectorisé et ne représente donc pas le quartier dans lequel il est situé.

    Peu de ceux que nous accueillons ont déjà entendu parler autogestion. Mais si une chose est sûre, c’est que la plupart des élèves accueillis au LAP étaient en rupture scolaire dans le traditionnel, à cause justement des hiérarchies, de l’autorité, des cours imposés, de la condescendance et du dédain des profs. En réponse à cela, que proposer d’autre que l’autogestion  ?

    Mais si l’autogestion est la seule chose que l’on peut proposer, elle n’est pas choisie.
    Ceux qui viennent ici, viennent en réalité chercher un lieu dont le fonctionnement n’est pas autoritaire.

    Les deux sont pourtant censés faire bon ménage, même si je pense qu’un projet libertaire est bien plus qu’un fonctionnement anti-autoritaire et autogestionnaire. — Il n’est pas question, par exemple, de simplement autogérer des structures capitalistes, ou de conserver une organisation si importante qu’elle finirait à ressembler à l’état. — Ceux qui rejoignent le LAP ne viennent donc pas chercher l’autogestion et ne joignent pas non plus les deux ensembles. Une partie des élèves ont le réflexe de voir les professeurs comme leurs chefs puisque c’est plus «  raisonnable  » et plus simple que de prendre en charge la gestion du lycée. Et il faut avouer qu’un fonctionnement égalitaire, au niveau des corvées n’a rien de très attrayant. Chez certains profs, on retrouve le même problème  ; beaucoup viennent dans l’idée de donner des cours alternatifs, sans avoir à exercer de pression sur les élèves, mais sans trop se demander en quoi consiste l’autogestion. Ils cherchent à rester dans les clous, ne pas se montrer trop politique, encore moins libertaire.

    #lap #autogestion #éducation #lycée #école

  • Du système D à un projet de société : La Low-Tech au delà du bricolage - Ingénieur·es Engagé·es
    https://ingenieurs-engages.org/2022/11/du-systeme-d-a-un-projet-de-societe-la-low-tech-au-dela-du-brico

    Cet article s’interroge sur la capacité de la Low-Tech à constituer un modèle sociétal à la hauteur de ses promesses de convivialité et durabilité. Issu de nombreuses discussions et réflexions avec divers acteurs gravitant autour de cette sphère, il développe le constat de limites plus ou moins contraignantes aux représentations majoritaires de la Low Tech, du bricolage au néo-artisanat. Ce texte a notamment été inspiré par de longues discussions avec Cyrille, spécialiste en métallurgie et promoteur du solaire thermique à concentration, qui porte cette vision de manière marquée et nous offrira quelques éclairages techniques. Il propose l’idée que, pour en faire un projet de société cohérent, il est nécessaire de les compléter avec une montée en puissance – au sens propre – des réalisations. Nous proposons de développer ce point de vue qui semble nécessaire, car certaines limites connues du concept semblent aujourd’hui constituer un réel frein à l’imaginaire d’une société Low-Tech. Cette échelle néo-industrielle semble a priori antinomique avec les valeurs fondamentales du mouvement et nécessite donc une attention particulière. Sans proposer de réponse toute faite à ce paradoxe, nous exposons dans ce texte les raisons pour lesquelles cette troisième voie semble malgré tout indispensable à un projet de société Low-Tech, et constitue donc un fort appel à la réflexion et la mise en pratique.

    #low-tech #industrie #bricolage #diy #autogestion #autonomie #ingénierie #ingénieurs_engagés #artisanat

    • C’est poétique, mais remarque bien que pour former des atomes, il faut quand même pousser les niveaux d’énergie assez haut. Peut-être qu’on sera bientôt formés de poussières de tokamak cela dit.

    • https://www.nasa.gov/feature/goddard/2023/webb-unveils-dark-side-of-pre-stellar-ice-chemistry

      En détectant le sulfure de carbonyle, une glace contenant du soufre, les chercheurs ont pu estimer pour la première fois la quantité de soufre contenue dans les grains de poussière pré-stellaire glacée. Bien que la quantité mesurée soit plus importante que celle observée précédemment, elle reste inférieure à la quantité totale attendue dans ce nuage, sur la base de sa densité. C’est également le cas pour les autres éléments CHONS*. L’un des principaux défis pour les astronomes est de comprendre où se cachent ces éléments : dans les glaces, les matériaux semblables à la suie ou les roches. La quantité de CHONS dans chaque type de matériau détermine la quantité de ces éléments qui se retrouve dans l’atmosphère des exoplanètes et celle qui se trouve à l’intérieur.

      « Le fait que nous n’ayons pas vu tous les CHONS que nous attendions peut indiquer qu’ils sont enfermés dans des matériaux plus rocheux ou fuligineux que nous ne pouvons pas mesurer », a expliqué McClure. « Cela pourrait permettre une plus grande diversité dans la composition globale des planètes terrestres ».

      La caractérisation chimique des glaces a été réalisée en étudiant comment la lumière des étoiles provenant d’au-delà du nuage moléculaire a été absorbée par les molécules de glace au sein du nuage à des longueurs d’onde infrarouges spécifiques visibles par Webb. Ce processus laisse des empreintes chimiques, appelées lignes d’absorption, qui peuvent être comparées aux données de laboratoire pour identifier les glaces (molécules gelées) présentes dans le nuage moléculaire. Dans cette étude, l’équipe a ciblé les glaces enfouies dans une région particulièrement froide, dense et difficile à étudier du nuage moléculaire Chamaeleon I, une région située à environ 500 années-lumière de la Terre qui est actuellement en train de former des dizaines de jeunes étoiles.

      « Nous n’aurions tout simplement pas pu observer ces glaces sans Webb », a expliqué Klaus Pontoppidan, scientifique du projet Webb au Space Telescope Science Institute de Baltimore, dans le Maryland, qui a participé à cette recherche. « Les glaces apparaissent comme des creux dans un continuum de lumière stellaire. Dans les régions aussi froides et denses, une grande partie de la lumière de l’étoile de fond est bloquée, et la sensibilité exceptionnelle de Webb était nécessaire pour détecter la lumière de l’étoile et donc identifier les glaces dans le nuage moléculaire. »

      Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

      L’acronyme CHONS désigne les éléments Carbone, Hydrogène, Oxygène Azote (Nitrogen), et Souffre.

      (Source : https://twitter.com/EricLagadec/status/1617597075847516161)

  • Électricité « 50 ou 100% » gratuite pour les boulangers : la CGT énergie lance une action de solidarité
    https://www.revolutionpermanente.fr/Electricite-50-ou-100-gratuite-pour-les-boulangers-la-CGT-energ

    Ce lundi, les boulangers manifestent contre les conséquences de la crise énergétique et une hausse du coût de l’énergie qui les étouffe et menace de nombreux établissements de fermetures et des travailleurs de licenciement.

    A cette occasion, la CGT énergie a décidé de lancer une opération de solidarité avec les boulangers. Comme l’explique Renaud Henry, secrétaire général CGT Énergie Marseille, à RMC : « Concrètement, c’est une manipulation sur le compteur pour que les boulangers puissent avoir un tarif soit 50% soit 100% gratuit. »

    #boulangeries #cgt #solidarité #électricité

  • Actes inutiles et soins fictifs : “Cash investigation” ausculte les braqueurs de la Sécu (Magazine d’information) : la critique Télérama
    https://television.telerama.fr/tele/magazine/cash-investigation-1-239808356.php

    C’est un rectangle de plastique vert, glissé dans nos portefeuilles entre la carte d’identité et celle de la banque. Mais c’est aussi un véritable coffre-fort que certains ont appris à forcer sans vergogne : notre carte Vitale, qui permet aux professionnels de santé (médecins, infirmiers, dentistes…) de facturer nos soins à l’Assurance maladie et de se les faire payer en direct (grâce au système du tiers payant).

    Le braquage conté par ce numéro extrêmement fouillé, comme à l’accoutumée, du magazine d’Élise Lucet, c’est celui-ci : le casse de la Sécurité sociale. Et, surprise, les braqueurs en chef ne sont pas les assurés : « Leurs fraudes à la CMU, aux pensions d’invalidité ou aux arrêts de travail sont importantes en nombre, mais ne représentent qu’une part infime de la fraude globale, estimée par la Cour des comptes, en 2020, à 4,5 milliards d’euros », explique le réalisateur, Donatien Lemaître. Les principaux coupables : des professionnels de santé véreux, qui facturent des actes inutiles, voire carrément des soins fictifs − payés par la Sécu, donc, mais jamais administrés aux patients.

    Premiers accusés : les centres dentaires, qui pullulent sur le territoire depuis 2017 (plus de mille trois cents). Les quarante premières minutes leur sont consacrées, révélant d’invraisemblables pratiques, témoignages de victimes et d’anciens praticiens à l’appui. Radios systématiques, soins superflus, couronnes inutiles… permettent à certains dentistes de facturer jusqu’à six fois plus que la moyenne de leurs collègues.

  • Lancement de l’auto-école autogérée de St-é ! - Le Numéro Zéro
    https://lenumerozero.info/Lancement-de-l-auto-ecole-autogeree-de-St-e-6024

    Lancement de l’auto-école autogérée de St-é !

    On est une asso qui a pour but de permettre de conduire avec des potes sans dépenser trop de thune, et à la fin de passer l’exam en candidat libre. Pour des infos plus complètes, tu peux lire la brochure de la tauto de lyon.

    On a enfin tout ce qu’il faut pour rouler ! Alors si tu es intéressé-e par la conduite (pour apprendre ou pour former), c’est le moment de venir :)

    #autogestion #permis #conduire #voiture

  • Plaqué au sol, tasé à 10 reprises : la police tue le cousin d’une fondatrice de Black Lives Matter
    https://www.revolutionpermanente.fr/Plaque-au-sol-tase-a-10-reprises-la-police-tue-le-cousin-d-une-

    Keenan Anderson, cousin de la co-créatrice de Black Live Matter et militant antiraciste, a été tué par la police de Los Angeles ce 13 janvier. Un nouveau meurtre policier qui vient rappeler le racisme et la violence qui structurent cette institution.

    #police #crimes_policiers #acab #blm #black_lives_matter #racisme

  • Childfree – Un jeu de rôle pro-choix - Renversé
    https://renverse.co/infos-locales/article/childfree-un-jeu-de-role-pro-choix-3837

    Childfree est un jeu de rôle grandeur nature – c’est-à-dire que les participant·e·s incarnent physiquement des rôles pour (se) raconter ensemble une histoire, sans public – pour 5 à 7 personnes, qui se joue en quatre heures tout compris. Il traite d’avortement, ou plus exactement d’interruption volontaire de grossesse, en proposant aux joueur.euse.x.s d’incarner d’une part les injonctions sociales associées à la grossesse ou l’avortement, d’autre part l’individualité de la personne enceinte. Le cadre du jeu, souple et non dirigiste, permet d’imaginer et de projeter des situations variées : le genre de la personne enceinte, les détails de sa vie, le contexte législatif… sont entièrement laissés aux personnes qui jouent ensemble, soutenues en cela par les documents de jeu, qui se veulent les plus clairs et simples possibles. La décision d’avorter ou de poursuivre la grossesse est également, bien entendu, laissée au personnage enceint (et donc à la personne qui l’incarne). En proposant une expérience entièrement co-créée par les participant·e.x·s, je voulais partager un peu de ce qu’avoir recours à une IVG (interruption volontaire de grossesse) m’a appris, et le sentiment de libération qui s’en est suivi.

    J’ai écrit ce jeu en 2018 : à l’occasion de la sortie de l’édition par le Projet-Évasions, je vous propose de revenir sur mon expérience personnelle et ce qui a motivé l’écriture.

    #childfree #pro-choix #enfants #maternité #jeu_de_rôle #gn #féminisme

  • RSA conditionné. La métropole EELV de Lyon au cœur de l’expérimentation anti-pauvre de Macron
    https://www.revolutionpermanente.fr/RSA-conditionne-La-metropole-EELV-de-Lyon-au-coeur-de-l-experim

    En réalité, il s’agira d’une activité obligatoire extrêmement mal rémunérée, puisque ce sera la condition pour toucher les 575€ du RSA. Olivier Dussopt ne veut surtout pas que cela soit considéré comme un emploi, puisque la logique est bien celle des « mini-jobs » qui permettent de déroger au Code du Travail, pour exploiter une main-d’œuvre en dessous du SMIC qui ira donc « s’insérer » entre 15 et 20 heures par semaines au service d’une entreprise ou d’une association.

    [...] L’enjeu est de stigmatiser, de contrôler les allocataires du RSA et de les rendre redevable d’une activité sous peine de ne plus recevoir le minimum vital. Parce que c’est bien connu, s’il y a du chômage, c’est à cause des chômeurs, et non parce qu’il n’y a pas de travail. Dans la même logique qu’avec l’attaque brutale que représente la nouvelle réforme de l’assurance chômage qui réduit de 25 % le temps d’indemnisation, l’idée est de couper les vivres aux allocataires pour qu’ils retrouvent du travail. Ces deux réformes font partie de la même offensive bulldozer contre l’ensemble des travailleurs, déployée sous la transformation de Pôle Emploi en « France Travail ».

    #travail #exploitation #rsa #précarité #chômage

  • Libé des auteur·es jeunesse
    « Beaucoup de militants ont un engagement corps et âme pendant des années » – Ration
    https://www.liberation.fr/culture/livres/beaucoup-de-militants-ont-un-engagement-corps-et-ame-pendant-des-annees-2

    « Beaucoup de militants ont un engagement corps et âme pendant des années »
    Le sociologue et universitaire Colin Robineau décrit le profil et les types d’actions des activistes autonomes, au-delà du stéréotype.

    Black bloc, antifa, ultragauche, les mouvements militants sont souvent caricaturés par des expressions qui ne disent rien des motivations et actions des personnes qui les composent. Dans Devenir révolutionnaire. Sociologie de l’engagement autonome (La Découverte), le sociologue Colin Robineau s’attache à définir les conditions sociales de leur engagement politique. Il évoque pour nous les contours de ce milieu militant.

    Qu’est-ce que le mouvement autonome ?

    Historiquement, l’autonomie se situe dans la filiation marxiste, mais un marxisme hétérodoxe qui a pris le nom d’opéraïsme en Italie à la fin des années 60. Hétérodoxe non seulement parce que ce courant a produit très tôt une critique du régime soviétique mais aussi des organisations traditionnelles de la classe ouvrière, partis et syndicats, comme institutions bureaucratisées. Donc il fallait que le prolétariat s’en libère et s’autonomise. Les luttes devaient se structurer par le bas, par les ouvriers eux-mêmes. Au départ, l’ouvrier était la figure centrale du mouvement, puis, dans les années 1970, de nouveaux fronts de lutte sont apparus : les luttes homosexuelles, féministes, le mouvement punk, les indiens métropolitains, les marginaux, les prisonniers, le mouvement antipsychiatrique…

    Les militants autonomes ont-ils un mode de vie, des modes d’action particuliers ?

    L’autonomie se construit dans des espaces communautaires de type squats, des centres sociaux autogérés, mais aussi avec des velléités insurrectionnelles, des luttes assez déterminées qui, dans les années 70, ont pu conduire certains groupes autonomes à s’engager dans la lutte armée. La perspective insurrectionnelle peut se retrouver encore aujourd’hui, essentiellement dirigée contre des biens matériels, à travers des pratiques émeutières, des actes de sabotage ou la tactique du black-bloc, qui est très médiatisée, mais qui ne constitue qu’un mode d’action parmi d’autres des autonomes. Par exemple, mon terrain à Paris était un squat d’activités qui organisait tout un tas d’activités. Il y avait des repas à prix libre le midi avec une soixantaine de couverts tous les jours. Il y avait aussi une permanence de soutien aux sans-papiers, sur le mal-logement, un cinéclub… L’idée était de construire, sur le temps long, un espace de solidarité de classe à l’échelle locale. On est donc assez loin de la vision caricaturale d’un mouvement autonome exclusivement porté sur la violence politique.

    Vous parlez d’une période d’engagement total des militants.

    Beaucoup de militants avec lesquels je me suis entretenu ont connu un engagement très intense, corps et âme on pourrait dire, pendant plusieurs années. Un engagement qui passe par une participation active aux mouvements sociaux, dans des collectifs de lutte, mais aussi bien souvent par un refus du travail et un mode de vie en squat. Cela génère évidemment des coûts : une vie sans le sou, un habitat précaire dont on peut se faire expulser à tout moment, le risque de la répression. Et en même temps, c’est un milieu, un microcosme politique avec une vie culturellement assez fournie dans laquelle les lectures et les discussions politiques occupent une place considérable, ce qui favorise l’acquisition d’un langage théorique et une argumentation très structurée. D’ailleurs beaucoup sont passés par des études en sciences sociales.

    Les militants autonomes prennent-ils part aux ZAD ?

    Les autonomes y sont assez présents, même s’il n’y a pas qu’eux. Ce sont des lieux qui marient une forte dose de conflictualité contre des adversaires puissants, l’Etat et le capitalisme, et l’expérimentation d’autres formes de vie collective. C’est ce qui fait je crois leur caractère original, en étant à la fois des terrains de lutte et des espaces qui ouvrent des possibles.

    Y a-t-il des facteurs qui prédisposent à l’engagement à l’extrême gauche ?

    Le plus évident est que beaucoup d’entre eux ont des parents de gauche ou d’extrême-gauche, qui ont souvent connu un engagement politique, en Mai 68 par exemple. Par ailleurs, beaucoup de militants avec lesquels je me suis entretenu ont des parents qui appartiennent aux classes moyennes à fort capital culturel : des instituteurs et des enseignants notamment. Mais ce qui est intéressant c’est que très souvent l’un de leurs parents vient d’un milieu populaire, et l’autre d’un milieu petit bourgeois ou bourgeois. C’est ce que j’ai appelé une configuration familiale polarisée. L’interprétation que je propose, c’est que cette socialisation précoce au croisement de deux mondes très différents tend à dévoiler l’arbitraire du monde social, de ses hiérarchies et de ses classements. Ça tend à produire un regard aiguisé sur le monde et une sensibilité particulière aux injustices.

    Comment devient-on militant autonome, une fois ces dispositions acquises ?

    Le passage à l’acte, chez les militants qui apparaissent dans mon livre, s’opère généralement dans des contextes étudiants très politisés. Mais c’est surtout leur première participation à un mouvement social qui, en leur donnant l’occasion de ressentir la puissance de l’agir collectif, va en quelque sorte servir de rampe de lancement à leur engagement futur.

    L’écologie fait-elle partie des préoccupations de ces militants et est-ce que les militants autonomes et les militants écologistes peuvent se rejoindre ?

    Je pense qu’on peut faire l’hypothèse d’un double mouvement avec, d’un côté, une forme d’écologisation des militants autonomes – le processus est d’ailleurs bien avancé et les ZAD n’en sont qu’un exemple – et, d’un autre côté, même si c’est moins évident, une radicalisation des militants écologistes. Pour une partie de la jeunesse, l’écologie n’est plus une affaire de petits gestes individuels et d’accommodements raisonnables : elle s’articule avec une critique de l’ordre social et du capitalisme. Il reste à savoir si des interactions entre les uns et les autres, des espaces de rencontre et des mobilisations communes vont se structurer ou si, au contraire, des divergences idéologiques ou stratégiques, des inimitiés en termes d’origines ou de positions sociales vont faire obstacle à un rapprochement. D’un point de vue plus structurel, on peut aussi imaginer qu’une partie de la jeunesse confrontée à la menace du déclassement, voire sacrifiée au chômage, peut aussi se sentir condamnée au désastre écologique. A ce titre, une autre dimension qui me semble importante dans ce cadre-là est de savoir si la convergence des luttes sociales et écologistes s’accompagne, dans les faits, d’un recrutement militant propice aux alliances de classe, c’est-à-dire avec un ralliement des classes populaires.

    j’imaginais pas les dégâts causés par le fort capital culturel des instituteurs

    #autonomes #révolutionnaires #journalisme #sociologie_journalistique

  • « Regarder des bourgeois juger des pauvres et les envoyer en prison (...) - CQFD, mensuel de critique et d’expérimentation sociales
    http://cqfd-journal.org/Regarder-des-bourgeois-juger-des

    La comparution immédiate est une procédure accélérée qui permet de faire juger quelqu’un juste après sa garde à vue. Depuis plusieurs décennies, le recours à ce dispositif pénal s’est généralisé. Les gouvernements français s’en servent pour gonfler les chiffres de leurs politiques sécuritaires. À la base cantonnée à la catégorie restrictive du flagrant délit, on peut désormais être jugé en comparution immédiate pour la plupart des délits.

    #justice #comparution_immédiate #justice_de_classe #justice_bourgeoise

  • Opposition à l’Ordre des médecins.
    Nous appelons à la dissolution de l’Ordre des médecins et refusons de payer nos cotisations, car nous ne voulons pas contribuer à la vie d’une institution dont l’action va globalement à l’encontre de la santé publique et des droits des habitants.
    Nos refus s’inscrivent dans une histoire ancienne : depuis sa création en 1975, le Syndicat de la médecine générale (SMG) demande la dissolution de l’Ordre des médecins et dans les années quatre-vingt, certains d’entre nous ont été condamnés pour refus de cotisation ; depuis, nous faisons de la résistance en ne payant qu’après de nombreuses relances. https://pratiques.fr/Opposition-a-l-Ordre-des-medecins

  • Comment le #chauffage a modifié notre vie sociale
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/comment-le-chauffage-a-modifie-notre-vie-sociale-2019599

    Pendant des milliers d’années, nos ancêtres ont eu seulement le feu comme moyen pour se chauffer. Le bois est rare, précieux et les cheminées peu efficaces, « donc la chaleur était quelque chose de partagé, analyse Olivier Jandot. On avait tendance à se regrouper aussi bien dans les rues, où, lors des hivers rigoureux, on faisait des feux publics, qu’à l’intérieur des habitations, en particulier à ce moment précis de la journée qui était la veillée. »

  • Nancy Howell Lee : une pionnière dans l’analyse des chaînes relationnelles – Mondes Sociaux
    https://sms.hypotheses.org/33475

    Dans les années 1960, alors que l’avortement était illégal aux Etats-Unis, la sociologue Nancy Howell Lee a mené une analyse pionnière des chaînes de relations personnelles permettant aux femmes de trouver quelqu’un pouvant les aider à avorter. Aujourd’hui l’analyse des chaînes relationnelles est au cœur de travaux de sociologues sur des questions variées, notamment l’accès au marché du travail, aux ressources mobilisées par des malades, ou pour créer une entreprise.

    Au Texas, depuis 2021, l’avortement est à nouveau illégal. L’aide à l’avortement est également condamnée, la délation est même encouragée par des primes. Les femmes n’auront pu avorter dans des conditions légales que pendant 50 ans. Dans les années 60, l’avortement était illégal aux Etats-Unis comme en France, et pourtant des centaines de milliers de femmes étaient contraintes d’y avoir recours.

    En 1969, Nancy Howell Lee, une chercheuse américaine a étudié ce phénomène dans le cadre de sa thèse, s’intéressant aux circonstances des grossesses involontaires et de la prise de décision conduisant à un avortement, à la recherche d’une personne pratiquant l’avortement, à la manière dont l’avortement s’est déroulé, aux suites physiques, psychologiques et dans les relations avec le partenaire masculin ou avec les autres personnes. Il s’agissait aussi de comprendre la circulation d’information, et surtout les inégalités sociales. Elle a publié ensuite un ouvrage qui n’a jamais été traduit en français

    #avortement #ivg #socio

  • En Angleterre, ils sauvent leur village grâce à l’autogestion
    https://reporterre.net/En-Angleterre-ils-sauvent-leur-village-grace-a-l-autogestion

    Confrontés aux fermetures, les habitants d’un village anglais ont repris le centre social, la bibliothèque, l’épicerie et le pub. Faisant de Trawden le seul village autogéré de Grande-Bretagne.

    Trawden (Lancashire, Angleterre), reportage

    En 2014, Trawden a bien failli devenir une cité-dortoir comme tant d’autres dans cette région verdoyante du nord-ouest de l’Angleterre. Commerces fermés, services publics supprimés, ce village de 2 500 âmes semblait voué au déclin avec la crise du textile [1]. La fermeture du centre social a eu l’effet d’un électrochoc. « Nous avons senti que c’était une ligne rouge. Il fallait réagir. Notre esprit communautaire n’y survivrait pas », raconte Steven Wilcock, figure locale du village qui a pris la tête de la fronde.

    Ça me rappelle un peu l’histoire de l’île Eigg
    https://www.geo.fr/voyage/ecosse-eigg-l-ile-rachetee-par-ses-habitants-190304

    Trente kilomètres carrés, 105 habitants, une seule route… ce petit bijou des Hébrides intérieures est devenu propriété de ses résidents en 1997. Vingt ans après, ils ont inventé un mode de vie bien à eux. Direction l’île d’Eigg, en Ecosse.

    #autogestion

  • Alternative au béton, l’« habitat léger » est la cible de phobies et d’entraves administratives - Basta !
    https://basta.media/Alternative-au-beton-l-habitat-leger-est-la-cible-de-phobies-et-d-entraves-

    De nombreux jeunes agriculteurs souhaitent vivre sur leurs exploitations, et s’installent en « habitat léger ». Outre les économies générées, cela permet de ne pas bétonner les parcelles. Ils doivent pourtant faire face à maintes hostilités.

    Depuis le 8 novembre, Adrien Cano et sa famille, jeune couple de maraîchers installé en Vendée, sont redevables de 50 euros par jour à leur commune, soit 1500 euros par mois. Le maire les a mis en demeure pour avoir installé un mobile home sur la ferme où ils travaillent. Le couple a déposé un recours contre l’arrêté. Leur recours était examiné ce 22 novembre au tribunal administratif de Nantes. « On espère la suspension de cette astreinte ridicule de 50 euros par jour, en attendant un jugement sur le fond ou un dénouement autre de cette affaire. » La décision du tribunal devrait être rendue dans quelques jours.

    L’affaire est loin d’être anecdotique. Il y a quelques semaines, un couple d’agriculteurs cultivant du safran dans les Alpes-Maritimes a saisi le tribunal de Nice. La mairie les menaçait de 200 euros d’amende par jour s’ils n’enlevaient pas la tiny house qu’ils ont construite sur leur ferme [1]. « Le tribunal a suspendu l’arrêté pour doute sérieux sur la légalité, c’est une première jurisprudence sur l’habitat léger », se réjouit Paul Lacoste, du réseau Halem (Habitants de logements éphémères ou mobiles) qui renseigne et accompagne juridiquement les personnes en habitat léger [2].

    Le réseau Halem alerte depuis longtemps sur la situation des agriculteurs qui s’installent. « Les habitations légères de type caravane, mobile home, yourte, roulotte, cabane, etc., servent de plus en plus pour une installation progressive agricole en permettant au paysan de se concentrer sur son installation le temps de trouver une solution de logement. Il faut cesser de dire que ces personnes sont un problème, mais bien dire qu’elles ont un problème. Il appartient au législateur d’intervenir pour le résoudre », suggérait-il dans un communiqué cosigné avec la Confédération paysanne en 2013.

    Neuf ans se sont écoulés et les appels de paysans, souvent jeunes et non issus du milieu, voulant s’installer sur de petites surfaces et sans élevage, demeurent réguliers. « Il y a beaucoup de demandes de jeunes agriculteurs pour poser durablement de l’habitat léger et démontable », confirme Béatrice Mesini, chargée de recherche scientifique au CNRS. « Il y a un enjeu à faire de la place aux agriculteurs dans la loi, et à pousser l’installation dans toutes ses formes. »

    #agriculture #habitat #logement #habitat_léger