Apichat

L’extrême droite stagne depuis les années 80. Regarder ce que font les citoyens au lieu de « qui gagne ».

  • Ça se passait au tout début du mois de janvier. Une ado demande à son père, un certain Kris Jones, de chanter une vieille
    #chanson_country, Tennessee Whiskey, le filme et balance la vidéo sur les réseaux sociaux…
    En à peine plus d’un mois, la vidéo a déjà été vue par plus de 15 millions de personnes. Jusqu’alors, Kris Jones n’était qu’un modeste chauffeur routier, chanteur amateur à ses moments perdus.
    Regardez bien sur la vidéo les mimiques de l’ado : en adoration complète devant son père. Et nous avec ! Avouez qu’en ces périodes de glauque descente aux enfers, ce genre de scène est un baume au cœur et à l’esprit :

    https://youtu.be/FgpF6YodTG4


    source : http://yetiblog.org/index.php?post/2242
    #Jack_Daniel's

  • Merkel reaches deal with German states on faster migrant deportations

    Merkel and state leaders agreed to a plan to quickly deport rejected asylum-seekers. Although deportations are a state matter, the federal government made it clear it wants to play a bigger role.


    http://www.dw.com/en/merkel-reaches-deal-with-german-states-on-faster-migrant-deportations/a-37470199
    #renvois #expulsions #asile #migrations #réfugiés #Potsdam #chiffres #statistiques #2016

  • Creating a Hubble Galaxy in Two Minutes - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=p5c1XoL1KFs

    Hubble images are made, not born. Images must be woven together from the incoming data from the cameras, cleaned up and given colors that bring out features that eyes would otherwise miss. In this video from HubbleSite.org, online home of the Hubble Space Telescope, a Hubble-imaged galaxy comes together on the screen at super-fast speed.

    Comment la #Nasa colorise ses #images sur la danse du sabre d’Aram Khatchaturian. #colorisation

  • Toute la pornographie est une vengeance contre les femmes | Entre les lignes entre les mots
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2017/02/09/toute-la-pornographie-est-une-vengeance-contre

    il est important de comprendre que l’abus du « consentement », ainsi que l’humiliation et la dégradation, sont les caractéristiques principales de l’industrie de la pornographie.

    D’abord, les inégalités que subissent les femmes – sur le plan économique, social, politique et sexuel – contribuent à une sorte de contrainte culturelle à leur participation à l’industrie de la pornographie. Il est insensé de laisser entendre que la pornographie commerciale est une question de « libre choix », comme si le consentement pouvait exister à l’extérieur d’une culture pornographique capitaliste et patriarcale.

    Ensuite, il y a la représentation des femmes. La violence sexuelle et l’agression sexuelle contre les femmes sont extrêmement courantes dans la pornographie commerciale. La façon dont certains groupes de femmes y sont représentés démontre que l’humiliation et la dégradation accompagnent la violence sexuelle la plus évidente.

    Le racisme est également omniprésent dans la pornographie hétérosexuelle (et gay). Comme l’explique Gail Dines

    « Se cachant derrière la façade du fantasme et du divertissement inoffensif, la pornographie se permet de promouvoir des stéréotypes racistes réactionnaires qui seraient considérés comme inacceptables fussent-ils présentés dans n’importe quel autre type de média de masse. Cependant, la puissance de la pornographie est que ses messages agissent en profondeur, se maintiennent et résonnent toujours, à un niveau sous-textuel, avec l’idéologie de la suprématie blanche, qui continue de diriger les politiques tant sur le plan économique que social en discriminant contre les personnes de couleur. »

    Dines démontre comment le sexisme et le racisme sont inséparables des tropes régulièrement utilisés tels que : les femmes asiatiques sont fragiles et soumises ou les femmes noires sont pauvres, « du ghetto », et facilement influencées par les proxénètes. La pornographie non seulement renforce la domination masculine et la suprématie blanche, mais elle sexualise aussi les inégalités : l’inégalité est quelque chose qui aide les hommes à s’exciter sexuellement.

    Fondamentalement, l’industrie de la pornographie requiert l’objectivation sexuelle afin de fonctionner. Comme Kathleen Barry le fait valoir dans The Prostitution of Sexuality, la prolifération de la pornographie a été, du moins en partie, basée sur la réduction des femmes à des organes sexués disponibles pour le regard masculin. Elle affirme que, dans les sociétés post-industrielles :

    « Lorsque les femmes atteignent un potentiel d’indépendance économique, les hommes se sentent menacés par leur perte de contrôle sur elles, qui ne sont plus leur propriété juridique et économique dans le mariage. Pour reprendre le contrôle, la domination patriarcale se reconfigure autour du sexe en produisant une condition sociale et publique de subordination sexuelle qui suit les femmes jusque dans la sphère publique. »

    En ce sens, en termes de classes, toute pornographie est du revenge porn. Au lieu qu’un individu homme profite et abuse d’une individue femme – comme ce qui est entendu avec le revenge porn – ce sont les hommes en tant que classe qui tirent profit et abusent des femmes en tant que classe.

    #domination_masculine #pornographie #féminisme #racisme #sexisme #classisme

  • Unlearning descriptive statistics, by Stijn Debrouwere
    http://debrouwere.org/2017/02/01/unlearning-descriptive-statistics

    conseils pour faire des #statistiques parlantes :
    – d’abord, regarder la distribution, s’il y a plusieurs modes, les traiter séparément (plutôt que dire qu’un participant-moyen est à 50% un homme et à 50% une femme, dire qu’il y a environ autant d’hommes que de femmes)
    – plutôt que la moyenne, préférer la médiane, plus représentative de quelque chose qui existe vraiment (le fameux taux de naissance à 2,1 enfant par femme)
    – plutôt que l’écart-type, préférer la médiane de l’écart à la médiane (la moitié des gens font plus de 1m70, et la moitié des gens sont à plus de 5cm de cette valeur), l’exemple est plus compliqué car c’est justement un cas où on devrait distinguer deux modes (H et F) assez distincts
    – plutôt que « plus loin que 3 écarts-types, » on définira les outliers comme les éléments dont la disparition provoquent un changement majeur dans les éléments ci-dessus
    – plutôt que chercher des coefficients de corrélation, montrer graphiquement des distributions : histogrammes et nuages de points

    l’argument, si j’ai bien compris, est que les outils habituels sont plus utiles pour faire de l’inférence (des modèles prédictifs) que de la description

    je pense que ça intéressera entre autres @simplicissimus @reka @freakonometrics

    [EDIT : ma « traduction » à la va-vite introduit certainement des erreurs, je vous laisse vérifier sur l’original et me corriger le cas échéant]

    en lien avec le #machine_learning

    • Un exemple qui me vient en lisant ces conseils : les salaires, le salaire moyen et le salaire médian. Le second correspond sans doute mieux à ce que l’on croise autour de soit, alors que le « moyen » masque à la fois la sur-représentation des bas salaires, et les montants astronomiques des très hauts salaires.

      Selon une étude de l’Insee, le salaire net mensuel médian s’élevait à 1.730 euros en 2012. Quant au salaire net moyen, il atteignait 2.154 euros, en baisse de 0,4% en euros constants par rapport à 2011.

      http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20141216tribe5a5aab3c/le-salaire-net-median-mensuel-s-eleve-a-1-730-euros.html

    • C’est marrant, je ne sais pas si c’est unlearning, mais ça ressemble pas mal à la façon dont je les enseigne :-D

      (mais je ne fais que de la formation d’adultes, en formation initiale, c’est très compliqué de demander aux apprenants à « voir » quelque chose dans les données ; le dressage scolaire aboutit très vite à un questionnement « spontané » des élèves sous la forme « qu’est-ce que je dois calculer » (sous-entendu, pour avoir une bonne note à l’examen) et donc très peu réceptif à l’exploration visuelle et à l’interrogation méthodique)

      (ps : je n’ai pas lu (mais je lirai) j’ai un peu la tête dans le guidon)

    • je trouve ça quand même un peu simpliste, voire faux....
      déjà les stats sans formalisme, j’ai du mal
      cette histoire moyenne / médiane par exemple.... c’est mignon, mais si on a un mélange de deux lois, avec des proportions égales, genre une normale N(-2,1) et une normale N(2,1), la médiane et la moyenne sont identiques, et sans vrai sens... l’affirmation « The median, on the other hand, can be interpreted as a typical sort of value » ne veut pas dire grand chose....
      si on regarde ensuite du bernoulli {0,1}, la médiane ne veut rien dire du tout, alors que la moyenne a l’avantage de devenir une proba....
      pareil ensuite, présenter la dispersion avec l’écart-type c’est absurde, surtout sans le formalisme des moments ! il faudrait arrêter d’utiliser la variance si on ne formalise pas ! un écart interquantile a plus de sens je pense !
      bref, je pourrais continuer des heures...
      le dernier truc, au delà des maths, c’est que faire un article de stats (descriptif) sans un dessin !?! non, j’ai du mal !

    • je ne parle pas de la corrélation, impossible à définir avec des mots.... étrangement, avec des mots, j’ai réussi à définir un truc qui ressemble plus à du Kendall.... genre la proba, quand on tire un vecteur Gaussien corrélé, centré réduit, que le signe des deux composantes soit identique... dans le cas Gaussien, c’est proba est liée directement au tau de kendal (et donc à un arcsinus près à la corrélation)

  • #Richard_Poulin : « Les hommes ne veulent pas voir ce qui se cache derrière la prostitution » (interview par #Irene_Hernández_Velasco)

    http://tradfem.wordpress.com/2017/02/06/les-hommes-ne-veulent-pas-voir-ce-qui-se-cache-derriere-la-prosti


    Les études faites en Espagne montrent à quel point les appels à normaliser la prostitution comme si c’était un travail comme un autre sont de plus en plus forts. Qu’en pensez-vous ?

    Je pense que c’est monstrueux. Mais laissez-moi vous dire qu’alors que les appels en faveur d’une réglementation de la prostitution sont très forts en Europe, ils sont relativement faibles en Amérique du Nord. De plus, il faut distinguer entre ceux et celles qui sont favorables à l’absence totale de réglementation de la prostitution et ceux et celles qui partent du principe qu’il s’agit d’un travail comme un autre, et que ce qu’il faut faire c’est appliquer les lois du monde du travail, point final. Selon le raisonnement de cette dernière catégorie de gens, les bordels sont des lieux de travail, des environnements professionnels comme ceux de n’importe quelle entreprise, et il serait illégal de pratiquer la prostitution hors de ces endroits réglementés. Ce que je peux vous dire c’est que ne rien faire face à la prostitution ou la réguler comme s’il s’agissait d’un travail comme un autre serait quelque chose de très grave qui ferait augmenter de manière inédite le nombre de femmes et de filles recrutées par l’industrie du sexe. Et tout cela alors que maintenant, il y a de plus de plus de demande de prostituées parce qu’il y a de plus en plus d’hommes qui paient pour avoir des relations sexuelles. On peut constater cela en Allemagne, en Hollande, en Thaïlande, en Espagne…

    Il y a donc en Espagne une augmentation du nombre d’hommes qui paient pour du sexe ?
    Oui. D’ailleurs, l’Espagne est le pays où la demande de femmes qui exercent la prostitution est l’une des plus fortes d’Europe.

    Et comment expliquer que, dans une société où il existe depuis longtemps une certaine liberté sexuelle, le business de la prostitution soit aussi juteux ?

    Il y a plusieurs niveaux de réponse. Du point de vue sociologique, je dirais qu’on sait qu’une bonne partie des femmes recrutées dans la prostitution sont mineures. On sait aussi que beaucoup d’entre elles sont des filles qui ont fugué parce qu’elles ont subi des agressions sexuelles et que c’est précisément au moment où elles s’enfuient et qu’elles sont loin des membres de leur famille qu’elle sont recrutées dans la prostitution. C’est également pour cela que, pour elles, il est plus facile de devenir des prostituées parce que, pour survivre aux agressions sexuelles, elles ont déjà développé la capacité de se dissocier de leur corps. Sachez que, selon les études faites jusqu’à maintenant, entre 75% et 83% des prostituées ont été victimes auparavant d’agression sexuelle.

    La prostitution est donc un prolongement de la violence sexuelle ?

    Oui. C’est complexe, mais je vais essayer d’expliquer cela avec un exemple.

    Traduction : Tradfem
    Version originale : http://www.elmundo.es/sociedad/2017/01/02/58692f5f468aebbd108b45e0.html
    #prostitution#néolibéralisme #violences sexuelles #pornographie #El_Mundo

  • Not Your Exotic Fantasy - Tropes vs. Women in Video Games
    https://www.youtube.com/watch?v=K2hYdBxxTTM

    This episode explores the ways in which sexist, racist stereotypes about Black women and tribal cultures that date back for centuries are often still perpetuated today in representations of women from indigenous and tribal cultures in video games. These representations link sexism and racism to exotify these women, depicting them as primitive, savage, and hypersexualized. We examine the historical roots of these racist and sexist myths in America and the damage they continue to cause, and demonstrate how these representations are acts of cultural appropriation. We then conclude by sharing some examples of games that challenge damaging stereotypes rather than reinforcing them by offering representations of people and cultures that are honest, respectful, and humanizing.

    GAMES REFERENCED IN THIS EPISODE
    Far Cry 3 (2012)
    Resident Evil 5 (2009)
    Hyrule Warriors (2014)
    Diablo III (2012)
    Golden Axe: Beast Rider (2008)
    Gun.Smoke (1985)
    StarTropics (1990)
    The Witcher 3: Wild Hunt (2015)
    Street Fighter IV (2008)
    Half-Life 2: Episode 1 (2006)
    Half-Life 2: Episode 2 (2007)
    Remember Me (2013)
    Mafia III (2016)
    1979 Revolution: Black Friday (2016)
    Never Alone (2014)

  • Une courte réflexion sur la gymnastique politique de directions syndicales pendant le mouvement contre la loi « travaille ! »
    http://paris-luttes.info/home/chroot_ml/ml-paris/ml-paris/public_html/local/cache-vignettes/L524xH480/k_way_chasuble-4-570cf-59355.jpg?1486065443
    http://paris-luttes.info/une-courte-reflexion-sur-la-7476?lang=fr

    Les centrales syndicales ont indéniablement joué un rôle clé au printemps dernier dans le mouvement contre la loi « travaille ! ». Mais leur gymnastique politique de collaboration avec le gouvernement nous a coûté une lutte. Organisons-nous dès maintenant de façon autonome, pour contrôler nos objectifs politiques et nos moyens de lutte ! Pour les maints affronts à venir, préparons la riposte !

    #loi_travail #black_bloc #autonomie

  • #humour puissance 10
    Audiard avait raison, on les reconnait à ça. J’en suis sur le cul. Après avoir bien rit (post précédent) j’ai cliqué l’onglet VERIFICATION :-) :-) :-). C’est pas une blague, ils l’ont fait, tu leur files un URL et ils te disent si c’est bon ou pas :-) :-) Surréaliste !!

    J’ai essayé avec Libé => tout y’a bon, tu peux être chloroformé sans crainte
    J’ai essayé ensuite avec les-crises.fr ==>

    Ce site diffuse régulièrement de fausses informations ou des articles trompeurs. Restez vigilant et cherchez d’autres sources plus fiables. Si possible, remontez à l’origine de l’information.

     :-) :-) :-)

    Tu n’y crois pas... Le truc positif maintenant c’est que quand t’as un doute sur un site, tu vas la bas et s’ils te disent que c’est bon c’est qu’il faut fuir de ce site et s’ils te disent que ça vaut rien, alors reste y car c’est certainement un site crédible.
    Bon dieu, incroyable, incroyable !!!

  • Comment les #médias ont fabriqué le candidat Macron - Le Vent Se Lève
    http://lvsl.fr/medias-ont-fabrique-candidat-macron

    Quelques mois après son entrée au ministère de l’économie, Emmanuel Macron jouissait d’un niveau de popularité plutôt faible. En octobre 2014, seules 11% des personnes interrogées souhaitaient le voir jouer un rôle plus important dans la vie #politique. Un an et demi plus tard, il conservait une cote de popularité très basse chez certaines catégories sociales : en mars 2016, seuls 6% seulement des ouvriers et 4% des artisans appréciaient le très libéral ministre de l’économie. Aujourd’hui, les « sondages » le considèrent régulièrement comme la personnalité politique préférée des Français. Que s’est-il passé entre-temps ? Quel rôle a joué la presse dans le basculement de l’opinion ?

    Je parlerais plus de #fabrique de l’#opinion !

    • Macron l’anti-système

      Macron avait beau faire, son parcours incarnait à lui seul les collusions entre le monde politique et les grands intérêts financiers ; un candidat aussi peu suspect de sympathies marxistes que François Bayrou a même pu s’en émouvoir. Rien de tel, lorsqu’on est porté par le système, que de se déclarer « anti-système » pour se refaire une virginité. Que le normalien, l’énarque, le banquier, le ministre Macron puisse se déclarer « anti-système » est une chose. Que cette information loufoque soit relayée avec autant de sérieux par la grande presse en est une autre.

      voir aussi :
      « Emmanuel Macron veut liquider le modèle social français »
      http://lvsl.fr/macron-liquider-modele-social-farah
      https://seenthis.net/messages/563970

  • Régence des Sorcières
    https://lepieddenez.wordpress.com/2016/12/10/regence-des-sorcieres

    La zone la plus touchée par la persécution des sorcières et aussi sans doute la plus étudiée en France est le Nord Nord-Est. On a un bon nombre de chiffres à ce propos ce qui en fait un exemple saillant du phénomène, pour la France en tout cas et on va donc se baser sur cet exemple.

    Lorsque l’on regarde les chiffres de la persécution, on se rend compte qu’il y a quelques pics et montées très clairs, pour les situer nous avons :

    Une stagnation relative du 14e siècle jusqu’à la seconde moitié du 16e siècle avec des procès qui se comptent sur les doigts d’une main.

    Un début de montée à partir de 1560, le nombre de procès augmente lentement jusque dans les années 1580.

    Le premier pic a lieu durant les années 1590 avec une féminisation notable des victimes mais encore un peu en dessous de la moyenne finale (3 femmes pour 1 homme)

    Après un certain apaisement dans la décennie 1600-1610, marquée également par un déclin important du taux d’hommes jugés, un second pic très important a lieu à partir de la décennie 1610-1620 avec un taux de femmes en jugement très important (plus de 30 femmes pour 1 homme).

    Après un un second déclin, la reprise de la persécution a lieu vers les années 1640-1650. puis la chasse aux sorcières freine notablement dans les trois décennies qui suivent pour se terminer dans les années 1670 en France.

    Maintenant voyons donc qui est et arrive ou pouvoir en France à ces moments là…

    Catherine de Médicis devient régente en 1559, elle ne quittera jamais vraiment le pouvoir et son rôle dans la politique française ne diminuera guère jusqu’à sa mort en 1589. Son exercice du pouvoir est particulièrement marqué par le massacre de la Saint-Barthélémy (1572) qu’elle assumera en partie même si sa responsabilité n’est pas très claire dans cette affaire.

    Henri IV arrive au pouvoir en 1589, protestant (qui se convertira plus tard au catholicisme), il est haï par une grande partie de la population, la France est en guerre civile jusqu’en 1598, par la suite, une importante œuvre de propagande durant la décennie 1600-1610 nous laisse plus ou moins avec l’image du Bon Roi Henri qui nous suit encore de nos jours.

    Marie de Médicis devient régente en 1610 à la mort de son mari, elle est vue comme une figure influençable et influencée (à raison), sa régence directe se termine un peu avant 1620.

    Une importante crise nobiliaire a lieu lors de la régence d’Anne d’Autriche (1643-1652), princesse venant du camp traditionnellement ennemi (l’Espagne), cette révolte des puissants se termine à la majorité du roi Louis XIV.

    Il n’y a pas vraiment besoin d’être un génie du crime pour remarquer un lien entre intensification des persécutions et arrivée au pouvoir de femmes (Catherine et Marie de Médicis, puis Anne d’Autriche) ou d’une figure jugée hérétique (Henri IV). Que l’arrivée au pouvoir de telles personnes ait résulté d’une ambiance perçue comme décadente, qui se traduit par une poussée de la répression mais aussi lorsque le nouveau dirigeant est une dirigeantE, par une attention d’autant plus portée vers les femmes me semble tout simplement évident, bien que cela ne soit bien sûr qu’un élément sans doute minime d’explication.

    #histoire #sorcières #femmes #inquisition #historicisation

  • L’ergonomie, indispensable à l’adoption massive du libre - Matthias Dugué - Luc Chaffard | April
    https://www.april.org/l-ergonomie-indispensable-l-adoption-massive-du-libre-matthias-dugue-luc-chaf

    En gros, l’un des principaux soucis, c’est qu’il y a un vrai manque de dialogue, un vrai manque de confiance entre les différents acteurs du projet. Quand vous développez une interface en tant que dev et que avez imaginé votre produit, vous, vous savez très bien où vous voulez aller donc, pour vous, c’est limpide. Ça ne le sera pas forcément pour l’essentiel des gens. Donc il faut collaborer avec des gens qui sont capables de vous apporter du savoir-faire, vous apporter de l’expérience, de l’expertise - des ergonomes, par exemple, des designers, entre autres - mais ça veut dire qu’il va falloir faire confiance à ces gens-là, il va falloir travailler avec ces gens-là et pas contre ces gens-là.

    Le problème, c’est qu’on est dans une espèce de relation qu’on a nommée assez aimablement une relation « égosexuelle », je nomme le « aimablement » quand même, parce que, très vite, on en vient à faire de l’entre-soi. On fait un produit, on l’a pensé pour nous, on l’aime bien, c’est notre bébé, on l’a vachement pensé, on le raisonne énormément. C’est super ! Pas très inclusif, mais c‘est super ! Donc l’enjeu c’est d’apprendre à vivre ensemble, c’est d’apprendre…

    #opensource #libre #ergonomie #ux #design #ui

    • Mouarf ils vont se faire des amis :

      Les blogs du Monde Diplomatique

      Il ne s’agit pas d’articles du « Monde Diplomatique », mais de blogs hébergés par le site. Leur pertinence ne peut donc être jugée qu’au cas par cas.
      Ce site est-il fiable ?

      Attention, ce site n’est pas une source à proprement parler ou sa fiabilité est trop variable pour entrer dans nos critères. Pour en savoir plus, cherchez d’autres sources et remontez à l’origine de l’information.

      Probablement parce qu’ils n’ont pas digéré ce billet de blog :

      Politique post-vérité ou journalisme post-politique ? par Frédéric Lordon, 22 novembre 2016
      http://blog.mondediplo.net/2016-11-22-Politique-post-verite-ou-journalisme-post

      La réponse à l’époque était « drôle » : https://twitter.com/Antonyn6/status/803972350664384512

    • Oh il y a des perles dans leurs jugements, Les déconneurs sont-ils fiables ?

      Valeurs actuelles

      Un hebdomadaire d’information généraliste positionné politiquement à droite. Le magazine a été condamné pour provocation à la haine raciale envers les Roms en 2015 après sa couverture « Roms : l’overdose ». Le site Internet et le journal mentionnent leurs clairement leurs sources et publient des informations vérifiées mais certaines enquêtes ou reprises d’autres médias sont à prendre avec précaution.

      Ce site est-il fiable ?

      Ce site est en principe plutôt fiable. N’hésitez pas à confirmer l’information en cherchant d’autres sources fiables ou en remontant à son origine.

      Fakir

      Un journal indépendant de gauche, situé à Amiens, dirigé par François Ruffin, réalisateur du film « Merci patron », avec une ligne éditoriale militante et un parti pris clairement revendiqué.

      Ce site est-il fiable ?

      Ce site peut être régulièrement imprécis , ne précisant pas ses sources et reprenant des informations sans vérification. Soyez prudent et cherchez d’autres sources. Si possible, remontez à l’origine de l’information.

    • Impressionnant :

      BFMTV

      Chaîne de télévision d’information en continu, propriété du groupe NextRadio TV.

      Ce site est-il fiable ?

      Ce site est en principe plutôt fiable. N’hésitez pas à confirmer l’information en cherchant d’autres sources fiables ou en remontant à son origine.

      –----------

      La Horde

      Un site d’extrême gauche et anti extrême droite, dont les contenus proviennent souvent de militants sans être vérifiés.

      Ce site est-il fiable ?

      Ce site peut être régulièrement imprécis , ne précisant pas ses sources et reprenant des informations sans vérification. Soyez prudent et cherchez d’autres sources. Si possible, remontez à l’origine de l’information.

      –-------------

      Paris Lutte Info

      Un site militant qui se présente comme anticapitaliste, anti-autoritaire et révolutionnaire.

      Ce site est-il fiable ?

      Ce site peut être régulièrement imprécis , ne précisant pas ses sources et reprenant des informations sans vérification. Soyez prudent et cherchez d’autres sources. Si possible, remontez à l’origine de l’information.

    • Merci @fil pour la carte.

      Le fichier .csv est vraiment pratique pour visualiser rapidement les différents avis, je le remets ici : https://framadrop.org/r/uet9Fw0uf_#zuTD8ZA0qZ1v4sf5pRgf+7hQAioSYMKrAsJ/vkQsQpo=

      @intempestive : j’ai repéré 4 sites d’extrême gauche / anars (Fakir, Paris-luttes, Rebellyon et La Horde) + les blogs du Diplo.

      Je serai vraiment intéressé d’avoir une analyse sur le fond, à la fois ce que ça sous-entend comme conception de la presse, de la « fiabilité », du fait, sans parler du méli mélo « les extrêmes sont un peu pareilles ». J’attends impatiemment le retour d’Acrimed, qui n’apparaît pas dans la base de données.

      Ca me rappelle l’intention de labelliser les sites d’info que le gouvernement Sarkozy avait évoqué en 2007 :
      http://www.zdnet.fr/actualites/bientot-un-label-de-qualite-pour-les-sites-web-d-information-39367199.htm
      http://www.culture.gouv.fr/culture/actualites/rapports/tessier/rapport-fev2007.pdf

      L’outil très critiquable des Décodeurs a eu le mérite de lancer quelques discussions sur Twitter (je pense qu’il y en a eu beaucoup d’autres, je note déjà celles-ci) :
      https://twitter.com/melo_meli/status/827159693835505665
      https://twitter.com/okhin/status/827166190107783168

      Sinon, l’édito du Monde au sujet du Decodex est sidérant à tous points de vue :

      La défense des faits
      http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/02/02/editorial-la-defense-des-faits_5073248_4355770.html

      #journalismplaining

    • Je suis d’accord avec tes arguments mais pas tout à fait avec ta conclusion. En défense de leur truc, ça répond aux angoisses d’un certain public, liées à l’actualité (fake news). Il me semble pertinent qu’un journal s’empare de ce sujet, et le format de « l’outil de vérification » est plutôt original.

      On peut critiquer le résultat tant qu’on veut, démontrer que la « neutralité » est fallacieuse, que ça ne passera jamais à l’échelle du web, que c’est très superficiel (à peine passable au niveau 1ère année de socio), mais je ne crois pas qu’il est illégitime pour un journal d’approcher ce sujet de cette façon.

      (Qu’un journal « se fasse de la publicité » en parlant de tout et n’importe quoi, c’est comment dire, la base du métier…)

      Ce qui est plus inquiétant à mon sens, à l’analyse de la carte, c’est ce que ça montre du paysage mental de nos journalistes décodeurs, ou en tout cas de la perception qu’ils ont d’Internet : une place de marché où des médias sérieux, des médias pas sérieux, des blogs militants extrémistes, et des plateformes neutres se battent pour l’attention et le buzz.

      Ou plutôt, que le web est fait de 1) la presse sérieuse et vertueuse (Le Monde et les journaux régionaux) 2) de sites qui sont soit faux-pour-rire, soit faux-par-idéologie, soit faux-par-appât-du-gain, soit encore faux-par-incurie.

      À l’exception d’un ou deux blogs scientifiques ou site de ministère, pas la moindre trace de sites institutionnels, de bases de données, d’associations, de bibliothèques, de musées, d’artistes, d’universités, etc.

      Au final si on regarde le fichier, il s’agit d’une poignée de bookmarks, commentés de manière superficielle et appartenant à des domaines assez étriqués. Les sujets couverts sont particulièrement restreints (un peu de santé, un peu de news généraliste, beaucoup d’extrême droite et de conspi).

      Si c’est ça le web qu’ils fréquentent au quotidien, je les plains du fond du cœur.

    • #Le_Monde : où comment s’approprier la critique des médias ... Testé le bousin hier. Ils n’ont pas encore d’avis sur « Seenthis » mais je parie qu’on aurait droit à
      « Attention, ce site n’est pas une source à proprement parler ou sa fiabilité est trop variable pour entrer dans nos critères. Pour en savoir plus, cherchez d’autres sources et remontez à l’origine de l’information. »
      Par contre là où je commence à trouver ça flippant, c’est que le réseau « Canopé » ( réseau de création et d’accompagnement pédagogique !!!, ex centres de documentation pédagogique) en fait un outil « fiable » pour les enseignants et leurs élèves qui se confrontent à l’information. Ci-dessous le lien vers le « scoop-it » de Canopé du Loiret :
      http://www.scoop.it/t/infos-docs-crdp-45

      et l’article d’Arrêt sur Image linké par la page sus-nommée :
      https://www.arretsurimages.net/articles/2017-01-25/Comment-le-Decodex-du-Monde-va-labelliser-l-infaux-en-ligne-id9493
      L’article est sous ¨Paywall" mais on n’en a cure ; rien que le début vaut son pesant de beaujolais ...

      Ce qui me fait braire, c’est que les baronnets de l’éducnat préfèrent remplacer l’esprit critique par des algorithmes. Air du temps ...

    • La fin de l’article d’ASI :

      RT et Sputnik en orange, Egalité et réconcilation en rouge, @si en vert

      A partir de combien de "mauvaises" réponses bascule-t-on de la catégorie "fiable" à "pas fiable" ? "Il n’y avait pas de critères pointus", répond Laurent. "Ce n’était pas : « A partir de 7/10, vous n’êtes pas fiable ». C’est simplement une grille qui nous a guidé dans notre choix. On ne l’a pas utilisée de manière scientifique". Le classement du Monde risque d’en froisser quelques uns : Melty, le site qui cartonne chez les 15-30 ans, où les rédacteurs sont payés au nombre de clics, se retrouve par exemple dans la même catégorie que le blog d’extrême-droite FDeSouche ou les sites financés par le gouvernement russe, Russia Today ou Sputnik : la catégorie "Orange, soit des "sites régulièrement imprécis, ne précisant pas leurs sources et reprenant des informations sans vérification".

      Dans quelle catégorie est classée Le Monde ? "Vert". Et Arrêt sur images ? "Vert aussi" répond Laurent, qui assure que "toute la presse française est en vert". Les médias traditionnels, forcément fiables, contre le reste du monde ? Voilà qui ne manquera pas de faire grincer quelques dents, au sein de la fachosphère notamment. "On en est bien conscient", répond Laurent, qui assure que le but n’est pas de se poser en police de la presse ou en apôtre de la vérité, mais juste de rendre service aux lecteurs, pour leur permettre d’identifier les sites de fake-news, mis sur le devant de la scène depuis l’élection de Trump aux Etats-Unis. "C’est une beta, on se lance, on sait que c’est perfectible", reconnaît le fondateur des Décodeurs. "Notre idée, c’est vraiment de se concentrer sur les sites pas fiables". Rendez-vous le 1er février.

    • Le pesant de beaujolais :

      Comment le « Decodex » du Monde va labelliser l’infaux en ligne
      FDeSouche, RT et Sputnik en orange, toute la presse française en vert

      « Parodique, totalement faux, peu fiable ou fiable », choisissez votre camp. A partir du 1er février, Les Décodeurs du Monde proposeront une extension, financée par le fonds Google, censée permettre aux internautes de mieux se repérer en ligne, et séparer les bons et les mauvais sites d’info. Comment ça va marcher et quelle est la définition, au juste, d’un site « pas fiable » ? Mode d’emploi, à quelques jours du lancement du « Décodex ».

      Arretsurimage.net

    • Merci pour les arguments ! L’article de Vincent Glad est plutôt intéressant également :
      http://an-2000.blogs.liberation.fr/2017/02/03/pour-chasser-les-fake-news-le-monde-donne-une-definition-du

      On pourra également signaler que dans la construction de leur liste, les Décodeurs ont manqué à la première définition qu’ils appliquent : la vérification des informations. Aucune personne ou collectif s’occupant d’un site n’ont été contactés pour connaître leurs pratiques en terme de vérification.

    • @fil @intempestive 60 000 euros, c’est ce qu’on avait demandé pour réaliser l’idée d’un atlas géopolitique ou mondialisation ou politique, on était pas encore très sur de l’approche à adopter :)

      Mais on avait envie d’imaginer la possibilité d’images carto avec des visions un peu inédites et originales, basées en même temps sur l’analyse de grosses bases de données et d’observations qualitatives, avec une extension Internet, mais je suis sur que nos décodeurs auraient classés ça en super non fiable, infos jamais vu ailleurs etc...

      A ce rythme là, les équipes et projets de recherche un peu créatives, qui proposent des pistes de réflexions un peu nouvelles, ou en tout cas peu ou pas explorées n’ont aucune chance de passer le test Decodex ou Verificator (on pouvait pas trouver des noms plus débiles d’ailleurs)

      On sait maintenant que pour le même prix, tu peux faire un truc magique qui te dit instantanément si t’es tricard ou pas quand tu aimes bien un site qui t’apprends des trucs.

      @fil

      je ne crois pas qu’il est illégitime pour un journal d’approcher ce sujet de cette façon.

      J’ai beau essayé de retourner le sujet dans tous les sens, je n’arrive pas à ne pas voir un énorme conflit d’intérêt. Je veux bien croire qu’il soit nécessaire de répondre à l’angoisse des lecteurs sur la question des fake news, et c’est pertinent de la part d’un journal comme le Monde d’y répondre (même si ce canard est vérolé jusqu’à la moële du fait de son actionnariat), mais Décodex pour faire office de Temesta ou Tranxène, ça fait plutôt placebo. Ça va pas beaucoup aider.

      Et pour un journal appartenant à des Industriels, point de vue fake news, ils auraient pu commencer à imaginer un logiciel magique qui mouline tout ce qui se dit et s’écrit dans leurs colonnes et dans tous les autres journaux qui appartiennent à des industriels (c’est pas ce qui manque), puis de faire des croisements avec des groupes de pressions, des lobbies, des amitiés politiques, etc... Là, oui, ce serait pertinent et légitime qu’ils s’emparent de ce sujet, mais bon. Ils vont pas non plus se suicider.

      Mais Comme Juliette, je reste terriblement choqué que les mecs du Monde se soient lancé dans cette initiative, que la hiérarchie a laissé faire (remarque en même temps, ils ont du se dire qu c’était un bon coup de pub - ndt : un truc bien putassier).

      Voilà, hélas : Le Monde, toujours plus bas.

      @fil Tu pointes d’ailleurs que leur univers mental Internet est minuscule. Sachant que la biodiversité Internet c’est des centaines de milliers pour ne pas dire des millions de sites en toutes langues qui évoluent, changent, produisent, proposent, invitent, crée, nous émerveillent ou nous affligent ; tous les jours, toutes les heures, on comprend que Décodex est voué à remplir les poubelles fantômes d’Internet assez rapidement tellement leur truc n’est pas soutenable dans le temps.

      C’est vrai que pour s’y retrouver et choisir « ses » sites c’est beaucoup de travail individuel (merveilleusement mis en commun sur seenthis d’ailleurs) et il me semble que pour l’instant, avec cette méthode, ça marche assez bien (seenthis fonctionne parfois comme un lieu de « peer review » : parfois, les retours des seenthisien·nes font mal parce qu’on ne s’y attend pas, mais c’est toujours très riche et au bout du compte, on apprend toujours à être plus prudent, plus critique et à encore mieux vérifier ce qu’on lit et ce qui nous plait. En tout cas, c’est foisonnant, on s’y perd avec délice, on en a la tête qui tourne, mais avec un peu de méthode, on reprend un peu le contrôle de nous même (et de nos journées de travail) :)

      Peut-être d’ailleurs qu’une fois de plus, tout ce bruit, ce n’est qu’un gros plan marketing, ou plan com, je sais pas, ou une justification qu’ils ont bien dépensés 60 000 boules pour un truc spectaculaire auquel cas on poursuit dans le grand guignol et il n’y a rien de vraiment nouveau.

    • Un logiciel magique qui mouline tout ce qui se dit et s’écrit dans leurs colonnes (…), puis de faire des croisements avec des groupes de pressions, des lobbies, des amitiés politiques

      Exactement. Ce genre de logiciel existe, pour l’analyse ou la cartographie de #controverses. Le plus souvent c’est appliqué aux « controverses scientifiques », mais il n’y a pas de raison que ça y reste confiné.

      Il faut jeter un oeil par exemple aux programmes tout à fait surprenants #Prospero et #Marlowe :
      http://prosperologie.org/?sit=22#1
      https://tcp.hypotheses.org/1039
      http://prosperologie.org/mrlw/blog

    • Un petit bilan quantitatif (graphiques à suivre plus tard)

      Comme l’explique Le Vilain Petit Canard cité dans l’article pointé ci-dessus par @arnoferrat
      https://seenthis.net/messages/566065#message567135
      l’appli est une simple interface de consultation d’un tableau de 1289 jugements « personnels ».

      Les données sont fournies dans l’article
      http://www.levilainpetitcanard.be/articles/actu/decodex-sous-le-capot_1461042316
      ainsi que, tout en bas dans les références, un lien vers la gg:sheet contenant les données.

    • @aude_v ah si, moi j’avais trouvé ça très chelou, j’ai même écrit pourquoi (en critique constructive parce que j’aime bien Basta !) depuis Hongkong en décembre 2015. Mais depuis, je n’ai pas consulté ce portail une seul fois et je n’ai aucune idée de ce que ça devient.

    • Le FINP oblige à « chercher » des sujets « innovants »... l’innovation n’en a rien à faire des états d’âme.
      Et là, ils ont réussi à sortir un dossier qui certes n’aurait sans doute pas du être mené par Le Monde, mais bon... ça leur a permis de croûter quelques mois hein... :-) Et si ça ne vit pas, ou si c’est mis hors ligne dans 15 jours, l’argent lui, il aura bien été dépensé.

  • L’antiracisme idéaliste | Mignon Chaton
    https://mignonchatonblog.wordpress.com/2016/07/23/lantiracisme-idealiste

    Dans cet article nous nous proposons de critiquer deux analyses, que nous jugeons idéalistes, du racisme et qui sont, selon nous, surtout propres à ce que l’on pourrait appeler la gauche française, à savoir la sociale- démocratie humaniste et universaliste, et l’extrême- gauche marxiste. Or, la spécificité de l’analyse du racisme que nous voulons essayer de développer dans ce blog s’inscrit en rupture avec l’analyse de cette gauche.

    #racisme #races #idéalisme #humanisme #gauche

    • Et pour aller plus loin (avec les chats), on peut aussi profiter de cet article qui me semble bien compléter le précédent :

      https://mignonchatonblog.wordpress.com/2016/08/29/pour-en-finir-avec-le-mot-racialisateur

      Face à l’émergence politique de la question raciale en France, on peut voir se dégager plusieurs types de réponses de gauche, qui ont toutes en communs d’être des d’avatars « respectables » d’un même discours raciste. Un même discours raciste qui fait des immigrés et des fils d’immigrés des facteurs de division et qui justifie leur invisibilisation, donc leur exclusion de la sphère politique.

      Mais c’est encore le raciste Alain Soral qui synthétise le mieux ce discours, citons le donc ici :

      « Le regroupement familial ne fut pas une naïveté humaniste de grand bourgeois qui plane, mais un projet pervers, dégueulasse : transformer les banlieues rouges à très forte conscience et solidarité de classe (avec un PCF à 30 %) en banlieues beurs.
      Car on ne dira jamais assez à quel point la maghrébisation, l’africanisation, la tiers-mondisation de la France ont fait baisser vertigineusement le niveau de civisme et de civilité de la population française. » [1]

      Alain Soral, peu soucieux de parler d’exploitation et de restructuration du capitalisme et de l’organisation du travail, met sur les dos de l’immigration la détérioration de la conscience de classe. Discours raciste- populiste classique dira t- on, mais pourtant ce discours n’est pas cantonné à l’extrême- droite si l’on y regarde de plus près. Nous allons voir comment cet argument de la division, au cœur de ce discours, est repris à gauche, et même à l’extrême- gauche sous des formes respectables.

      Merci @rastapopoulos

  • Communiqué commun SUD Educ #EHESS & Solidarités Etudiant-e-s EHESS concernant la revue Éléments et ses contributeurs récents.
    https://twitter.com/ArSaintMartin/status/826192205719171072

    #Marcel_Gauchet #Jacques_Sapir #Pierre_Manent #Alain_de_Benoist

    Avec cette justification de Marcel Gauchet (de 5min35s à ) :

    J’ai accepté de faire un entretien avec des gens que je connais un peu et qui me paraissent des intellectuels respectables . Je me serai bien passé de cette Une. [...] Pour moi l’esprit démocratique, #pluraliste, ça consiste à discuter avec tout le monde. C’est à dire notamment avec les gens avec lesquels on n’est pas d’accord. Je suis loin d’être d’accord avec Alain de Benoist sur l’essentiel de sa pensée, mais je ne vois pas de raisons dès lors... Pour moi les gens avec lesquels je ne discute pas ce sont ceux qui se proposent de renverser la #démocratie. Mais à partir du moment où les gens sont dans l’ #espace_démocratique, il me semble que la règle de base c’est d’accepter le désaccord. C’est la coexistence. [...] Il y a une extrême gauche et une extrême #droite, le champs politique est polarisé par nature. Je discute aussi avec des gens d’ #extrême_gauche. Je dois dire, par ailleurs, beaucoup plus souvent avec l’extrême #gauche qu’avec l’ #extrême_droite.

    https://www.youtube.com/watch?v=AwOmFwRzxQU

  • Françoise Giroud :

    « #Journaliste, je dépends de ceux qui possèdent les journaux. Attendre des représentants du #capital qu’ils vous fournissent gracieusement des armes - c’est-à-dire en l’occurrence des journaux - pour s’élever contre une forme de société qui leur convient, et une morale qui est la leur, cela porte un nom : l’imbécillité. Mais la plupart de ceux qui travaillent dans les grands journaux sont, en gros, d’accord avec cette société et cette morale. Ils ne sont pas achetés, ils sont acquis. La nuance est importante. Ceux qui ne le sont pas, peuvent en théorie, créer d’autres organes pour exprimer leurs vues. En pratique, les fonds nécessaires à la création d’une telle entreprise ne se trouvent pas dans les poches des révolutionnaires ».

    via http://www.arretsurimages.net/chroniques/2017-01-31/Macron-et-les-journalistes-pas-achetes-mais-acquis-id9509

    • Au lendemain de l’élection de Benoit Hamon, un des trois propriétaires du groupe Le Monde, Pierre Bergé, tweetait hier son soutien résolu, et indéfectible, à Emmanuel Macron. C’est son droit de citoyen le plus strict. Et je ne tomberai pas dans la caricature consistant à penser, ou à laisser entendre, que ce soutien personnel aurait un quelconque rapport avec la multiplication, dans Le Monde et dans L’Obs, d’articles, de couvertures, de sondages plus ou moins bidon, favorables audit Macron. Par ses tweets intempestifs, par ses fulminations parfois publiques contre les journalistes du Monde, Bergé agirait plutôt comme un répulsif, et susciterait plutôt dans lesdites rédactions de furieuses envies - vite réprimées, heureusement - de prendre son contrepied.

      #journalisme_de_service

  • Des artistes appelés en renfort pour propager la « véritable » histoire de l’Afrique
    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/01/25/des-artistes-appeles-en-renfort-pour-propager-la-veritable-histoire-de-l-afr

    Cette semaine à La Havane, l’entreprise monumentale lancée au lendemain des Indépendances pour donner aux Africains un récit de leur Histoire écrit par des Africains franchira un pas supplémentaire. Les scientifiques, réunis du lundi 23 au samedi 28 janvier par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) fixeront les derniers détails qui devraient permettre au neuvième volume de l’Histoire générale de l’Afrique (HGA) de voir le jour d’ici à la fin de l’année. Composé de trois tomes de 850 pages, il viendra s’ajouter aux 8 000 pages déjà produites depuis la parution du premier volume en 1980. Il y sera question de l’histoire récente du continent et du rôle des diasporas africaines. Une mise à jour des huit prédécents volumes est également annoncée.

    ...

    En revanche, aucun pays européen n’a jusqu’à présent souhaité soutenir la diffusion de cette autre histoire qui corrige la vision dominée par le récit des puissances coloniales. « C’est dommage, regrette le fonctionnaire de l’Unesco. Si les Européens veulent construire un partenariat apaisé avec l’Afrique, il faudra accepter la narration africaine de l’Histoire ».

    L’#Histoire générale de l’#Afrique est en accès libre sur le site de l’Unesco. Elle est traduite en treize langues, dont trois langues africaines (fulfulde, haoussa et kiswahili).

    http://www.unesco.org/new/fr/social-and-human-sciences/themes/general-history-of-africa/volumes
    #Ray_Lema

  • The data that turned the world Upside Down

    http://motherboard.vice.com/read/big-data-cambridge-analytica-brexit-trump

    Psychologist Michal Kosinski developed a method to analyze people in minute detail based on their Facebook activity. Did a similar tool help propel Donald Trump to victory? Two reporters from Zurich-based Das Magazin (where an earlier version of this story appeared in December in German) went data-gathering.

    On the same day, a then little-known British company based in London sent out a press release: “We are thrilled that our revolutionary approach to data-driven communication has played such an integral part in President-elect Trump’s extraordinary win,” Alexander James Ashburner Nix was quoted as saying. Nix is British, 41 years old, and CEO of #Cambridge_Analytica

    His company wasn’t just integral to Trump’s online campaign, but to the UK’s Brexit campaign as well.

    What Kosinski did not know at the time: SCL is the parent of a group of companies. Who exactly owns SCL and its diverse branches is unclear, thanks to a convoluted corporate structure, the type seen in the UK Companies House, the Panama Papers, and the Delaware company registry. Some of the SCL offshoots have been involved in elections from Ukraine to Nigeria, helped the Nepalese monarch against the rebels, whereas others have developed methods to influence Eastern European and Afghan citizens for NATO. And, in 2013, SCL spun off a new company to participate in US elections: Cambridge Analytica.

    “Pretty much every message that Trump put out was data-driven,” Alexander Nix remembers.

    Our smartphone, Kosinski concluded, is a vast psychological questionnaire that we are constantly filling out, both consciously and unconsciously.

    Macron tenterait-il le même genre d’approche ? Qui d’autre encore ?

    #Trump #big_data #Psychometrics #psychologie #manipulation #Strategic_Communication_Laboratories

    • Pour Macron :
      http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/rue89-politique/20161116.RUE3756/comment-emmanuel-macron-a-fait-son-diagnostic.html

      La démarche a l’air plus proche de celle de l’équipe Obama. La boite derrière :
      https://www.liegeymullerpons.fr (Liegey Muller Pons est la première startup de stratégie électorale en Europe — WTF ?)

      Voir aussi https://seenthis.net/messages/120960 (2013)

      Je ne sais pas bien quoi penser de tout ça. Je trouve les présupposés « théoriques » de Kosinski assez « faibles » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Mod%C3%A8le_des_Big_Five_(psychologie) ), mais ça doit être suffisant pour être opératoire — vu les volumes de données brassées : une étude de pyscho classique, c’est péniblement une centaine de sujets... là ce sont des millions...

      On dirait un mélange entre la société du spectacle et le projet CyberSyn...

    • To him, (Kosinski, ce chercheur tout à fait neutre, sans préjugé) the internet had always seemed like a gift from heaven. What he really wanted was to give something back, to share. Data can be copied, so why shouldn’t everyone benefit from it?

      « Aleksandr Kogan (qui, pour le compte d’une boîte visant à influencer les votes lors d’élection divers, SCL Compagny, a profité de l’idiotie spectaculaire de Kosinski) then moved to Singapore, married, and changed his name to Dr. Spectre. »
      Non mais, sérieux ! C’est quoi cette histoire !

      Nix finishes his lecture at the Concordia Summit by stating that traditional blanket advertising is dead. “My children will certainly never, ever understand this concept of mass communication.”

      But to what extent did psychometric methods influence the outcome of the election? When asked, Cambridge Analytica was unwilling to provide any proof of the effectiveness of its campaign. And it is quite possible that the question is impossible to answer.

      Another big winner is Cambridge Analytica. Its board member Steve Bannon, former executive chair of the right-wing online newspaper Breitbart News, has been appointed as Donald Trump’s senior counselor and chief strategist.

      The world has been turned upside down. Great Britain is leaving the EU, Donald Trump is president of the United States of America. And in Stanford, Kosinski, who wanted to warn against the danger of using psychological targeting in a political setting, is once again receiving accusatory emails. “No,” says Kosinski, quietly and shaking his head. “This is not my fault. I did not build the bomb. I only showed that it exists.”

      Quel grand esprit !

      Cette histoire me ramène à un docu de David Curtis, de la BBC qui rappelait l’usage intensif d’une méthode de classification de psychologie cognitive lors de l’élection de Reagan. Il s’agit du quatrième épisode de la série « The century of the Self » (autour de l’influence de Freud sur Bernays et, plus généralement sur l’usage de la psychologie par les politiques dans la seconde moitié du XXè s.), intitulé « Eight People Sipping Wine in Kettering »
      http://www.dailymotion.com/video/x17b3nc_the-century-of-the-self-eight-people-sipping-wine-in-kettering-

      (je précise que l’étrange David Curtis se définit comme un libertarien)

    • Un commentaire de la chercheuse qui a collaboré avec Kosinski à l’élaboration de la méthode :

      The need to control psychological targeting - Das Magazin
      https://www.dasmagazin.ch/2016/12/22/need-control-psychological-targeting

      Texte intégral de l’original. La version anglaise est complémentée par un paragraphe écrit par Cambridge Analytica qui dément toute manipulation des électeurs démocrates. A mourir de rire.

      Ich habe nur gezeigt, dass es die Bombe gibt - Das Magazin
      https://www.dasmagazin.ch/2016/12/03/ich-habe-nur-gezeigt-dass-es-die-bombe-gibt

      Von Hannes Grassegger und Mikael Krogerus

      Das Magazin N°48 – 3. Dezember 2016

      Am 9. November gegen 8.30 Uhr erwacht Michal Kosinski in Zürich im Hotel Sunnehus. Der 34-jährige Forscher ist für einen Vortrag am Risikocenter der ETH angereist, zu einer Tagung über die Gefahren von Big Data und des sogenannten digitalen Umsturzes. Solche Vorträge hält Kosinski ständig, überall auf der Welt. Er ist ein führender Experte für Psychometrik, einen datengetriebenen Nebenzweig der Psychologie. Als er an diesem Morgen den Fernseher einschaltet, sieht er, dass die Bombe geplatzt ist: Entgegen den Hochrechnungen aller führenden Statistiker ist Donald J. Trump gewählt worden.

      Lange betrachtet Kosinski Trumps Jubelfeier und die Wahlergebnisse der einzelnen Bundesstaaten. Er ahnt, dass das Ergebnis etwas mit seiner Forschung zu tun haben könnte. Dann atmet er tief durch und schaltet den Fernseher aus.

      Am gleichen Tag versendet eine bis dahin kaum bekannte britische Firma mit Sitz in London eine Pressemitteilung: «Wir sind begeistert, dass unser revolutionärer Ansatz der datengetriebenen Kommunikation einen derart grundlegenden Beitrag zum Sieg für Donald Trump leistet», wird ein Alexander James Ashburner Nix zitiert. Nix ist Brite, 41 Jahre alt und CEO von Cambridge Analytica. Er tritt stets im Massanzug und mit Designerbrille auf, die leicht gewellten blonden Haare nach hinten gekämmt.

      Der nachdenkliche Kosinski, der gestriegelte Nix, der breit grinsende Trump – einer hat den digitalen Umsturz ermöglicht, einer hat ihn vollführt, einer davon profitiert.

      Wie gefährlich ist Big Data?

      Jeder, der nicht die letzten fünf Jahre auf dem Mond gelebt hat, kennt den Begriff «Big Data». Big Data bedeutet auch, dass alles, was wir treiben, ob im Netz oder ausserhalb, digitale Spuren hinterlässt. Jeder Einkauf mit der Karte, jede Google-Anfrage, jede Bewegung mit dem Handy in der Tasche, jeder Like wird gespeichert. Besonders jeder Like. Lange war nicht ganz klar, wozu diese Daten gut sein sollen – ausser dass in unserem Facebook-Feed Blutdrucksenker beworben werden, weil wir grad «Blutdruck senken» gegoogelt haben. Unklar war auch, ob Big Data eine grosse Gefahr oder ein grosser Gewinn für die Menschheit ist. Seit dem 9. November kennen wir die Antwort. Denn hinter Trumps Onlinewahlkampf und auch hinter der Brexit-Kampagne steckt ein und dieselbe Big-Data-Firma: Cambridge Analytica mit ihrem CEO Alexander Nix. Wer den Ausgang der Wahl verstehen will – und was auf Europa in den nächsten Monaten zukommen könnte –, muss mit einem merkwürdigen Vorfall an der britischen Universität Cambridge im Jahr 2014 beginnen. Und zwar an Kosinskis Department für Psychometrik.

      Psychometrie, manchmal auch Psychografie genannt, ist der wissenschaftliche Versuch, die Persönlichkeit eines Menschen zu vermessen. In der modernen Psychologie ist dafür die sogenannte Ocean-Methode zum Standard geworden. Zwei Psychologen war in den 1980ern der Nachweis gelungen, dass jeder Charakterzug eines Menschen sich anhand von fünf Persönlichkeitsdimensionen messen lässt, den Big Five: Offenheit (Wie aufgeschlossen sind Sie gegenüber Neuem?), Gewissenhaftigkeit (Wie perfektionistisch sind Sie?), Extraversion (Wie gesellig sind Sie?), Verträglichkeit (Wie rücksichtsvoll und kooperativ sind Sie?) und Neurotizismus (Sind Sie leicht verletzlich?). Anhand dieser Dimensionen kann man relativ genau sagen, mit was für einem Menschen wir es zu tun haben, also welche Bedürfnisse und Ängste er hat, und aber auch, wie er sich tendenziell verhalten wird. Das Problem aber war lange Zeit die Datenbeschaffung, denn zur Bestimmung musste man einen komplizierten, sehr persönlichen Fragebogen ausfüllen. Dann kam das Internet. Und Facebook. Und Kosinski.

      Für den Warschauer Studenten Michal Kosinski begann ein neues Leben, als er 2008 an der ehrwürdigen Cambridge University in England aufgenommen wurde: am Zentrum für Psychometrie, im Cavendish Laboratory, dem ersten Psychometrie-Labor überhaupt. Mit einem Studienkollegen stellte Kosinski eine kleine App ins damals noch überschaubare Facebook: Auf MyPersonality, so hiess die Applikation, konnte man eine Handvoll psychologischer Fragen aus dem Ocean-Fragebogen ausfüllen («Lassen Sie sich bei Stress leicht aus der Ruhe bringen?» – «Neigen Sie dazu, andere zu kritisieren?»). Als Auswertung erhielt man sein «Persönlichkeitsprofil» – eigene Ocean-Werte –, und die Forscher bekamen die wertvollen persönlichen Daten. Statt, wie erwartet, ein paar Dutzend Studienfreunde hatten schnell Hunderte, Tausende, bald Millionen ihre innersten Überzeugungen verraten. Plötzlich verfügten die beiden Doktoranden über den grössten jemals erhobenen psychologischen Datensatz.

      Das Verfahren, das Kosinski mit seinen Kollegen über die nächsten Jahre entwickelt, ist eigentlich recht einfach. Zuerst legt man Testpersonen einen Fragebogen vor. Das ist das Onlinequiz. Aus ihren Antworten kalkulieren die Psychologen die persönlichen Ocean-Werte der Befragten. Damit gleicht Kosinskis Team dann alle möglichen anderen Onlinedaten der Testpersonen ab: was sie auf Facebook gelikt, geshared oder gepostet haben, welches Geschlecht, Alter, welchen Wohnort sie angegeben haben. So bekommen die Forscher Zusammenhänge. Aus einfachen Onlineaktionen lassen sich verblüffend zuverlässige Schlüsse ziehen. Zum Beispiel sind Männer, die die Kosmetikmarke MAC liken, mit hoher Wahrscheinlichkeit schwul. Einer der besten Indikatoren für Heterosexualität ist das Liken von Wu-Tang Clan, einer New Yorker Hip-Hop-Gruppe. Lady-Gaga-Follower wiederum sind mit sehr hoher Wahrscheinlichkeit extrovertiert. Wer Philosophie likt, ist eher introvertiert.

      Kosinski und sein Team verfeinern die Modelle unablässig. 2012 erbringt Kosinski den Nachweis, dass man aus durchschnittlich 68 Facebook-Likes eines Users vorhersagen kann, welche Hautfarbe er hat (95-prozentige Treffsicherheit), ob er homosexuell ist (88-prozentige Wahrscheinlichkeit), ob Demokrat oder Republikaner (85 Prozent). Aber es geht noch weiter: Intelligenz, Religionszugehörigkeit, Alkohol-, Zigaretten- und Drogenkonsum lassen sich berechnen. Sogar, ob die Eltern einer Person bis zu deren 21. Lebensjahr zusammengeblieben sind oder nicht, lässt sich anhand der Daten ablesen. Wie gut ein Modell ist, zeigt sich daran, wie gut es vorhersagen kann, wie eine Testperson bestimmte Fragen beantworten wird. Kosinski geht wie im Rausch immer weiter: Bald kann sein Modell anhand von zehn Facebooks-Likes eine Person besser einschätzen als ein durchschnittlicher Arbeitskollege. 70 Likes reichen, um die Menschenkenntnis eines Freundes zu überbieten, 150 um die der Eltern, mit 300 Likes kann die Maschine das Verhalten einer Person eindeutiger vorhersagen als deren Partner. Und mit noch mehr Likes lässt sich sogar übertreffen, was Menschen von sich selber zu wissen glauben. Am Tag, als Kosinski diese Erkenntnisse publiziert, erhält er zwei Anrufe. Eine Klageandrohung und ein Stellenangebot. Beide von Facebook.

      Nur für Freunde sichtbar

      Facebook hat inzwischen die Unterscheidung zwischen öffentlichem und privatem Posten eingeführt. Im «privaten» Modus können nur die eigenen Freunde sehen, was man likt. Aber das bleibt kein Hindernis für Datensammler: Während Kosinski stets das Einverständnis der Facebook-User erfragt, verlangen viele Onlinequiz heute den Zugang zu privaten Daten als Vorbedingung für Persönlichkeitstests. (Wer keine grosse Sorge um die eigenen Daten hat und sich selbst anhand seiner Likes auf Facebook einschätzen lassen will, kann das auf Kosinskis Seite applymagicsauce.com machen und anschliessend seine Ergebnisse mit denen eines «klassischen» Ocean-Fragebogens vergleichen: discovermyprofile.com/personality.html.)

      Aber es geht nicht nur um die Likes auf Facebook: Kosinski und sein Team können inzwischen Menschen allein anhand des Porträtfotos den Ocean-Kriterien zuordnen. Oder anhand der Anzahl unserer Social-Media-Kontakte (ein guter Indikator für Extraversion). Aber wir verraten auch etwas über uns, wenn wir offline sind. Der Bewegungssensor zeigt zum Beispiel, wie schnell wir das Telefon bewegen oder wie weit wir reisen (korreliert mit emotionaler Instabilität). Das Smartphone, stellt Kosinski fest, ist ein gewaltiger psychologischer Fragebogen, den wir konstant bewusst und unbewusst ausfüllen. Vor allem aber, und das ist wichtig zu verstehen, funktioniert es auch umgekehrt: Man kann nicht nur aus Daten psychologische Profile erstellen, man kann auch umgekehrt nach bestimmten Profilen suchen – etwa: alle besorgten Familienväter, alle wütenden Introvertierten. Oder auch: alle unentschlossenen Demokraten. Was Kosinski genau genommen erfunden hat, ist eine Menschensuchmaschine.

      Immer deutlicher erkennt Kosinski das Potenzial – aber auch die Gefahr seiner Arbeit.

      Das Netz erschien ihm immer wie ein Geschenk des Himmels. Er will ja eigentlich zurückgeben, teilen, sharen. Daten sind kopierbar, sollen doch alle etwas davon haben. Es ist der Geist einer ganzen Generation, der Beginn eines neuen Zeitalters ohne die Grenzen der physischen Welt. Aber was passiert, fragt sich Kosinski, wenn jemand seine Menschensuchmaschine missbraucht, um Menschen zu manipulieren? Er beginnt, alle seine wissenschaftlichen Arbeiten mit Warnungen zu versehen. Mit seinen Methoden könnten «das Wohlergehen, die Freiheit oder sogar das Leben von Menschen bedroht» werden. Aber niemand scheint zu verstehen, was er meint.

      In dieser Zeit, Anfang 2014, tritt ein junger Assistenzprofessor namens Aleksandr Kogan an Kosinski heran. Er habe eine Anfrage eines Unternehmen, das sich für Kosinskis Methode interessiere. Die Facebook-Profile von zehn Millionen US-Nutzern sollen psychometrisch vermessen werden. Zu welchem Zweck, das könne er nicht sagen, es gebe strenge Geheimhaltungsauflagen. Kosinski will erst zusagen, es geht um sehr viel Geld für sein Institut, zögert dann aber. Schliesslich rückt Kogan mit dem Namen der Firma heraus: SCL – Strategic Communications Laboratories. Kosinski googelt die Firma: «Wir sind eine weltweit agierende Wahl-Management-Agentur», liest er auf der Unternehmenswebsite. SCL bieten Marketing auf Basis eines psycho-logischen Modells. Schwerpunkt: Wahlbeeinflussung. Wahlbeeinflussung? Verstört klickt sich Kosinski durch die Seiten. Was ist das für eine Firma? Und was haben diese Leute in den USA vor?

      Was Kosinski zu diesem Zeitpunkt nicht weiss: Hinter SCL verbirgt sich ein kompliziertes Firmenkonstrukt mit Ablegern in Steuerparadiesen – wie die Panama Papers und Wikileaks-Enthüllungen zeigen. Manche haben bei Umstürzen in Entwicklungsländern mitgewirkt, andere entwickelten für die Nato Methoden zur psychologischen Manipulation der Bevölkerung in Afghanistan. Und mittlerweile sind SCL auch die Mutterfirma von Cambridge Analytica, jener ominösen Big-Data-Bude, die für Trump und Brexit den Onlinewahlkampf organisierte.

      Kosinski weiss davon nichts, aber er ahnt Ungutes. «Die Sache begann zu stinken», erinnert er sich. Bei seinen Nachforschungen entdeckt er, dass Aleksandr Kogan heimlich eine Firma registriert hat, die mit SCL Geschäfte macht. Aus einem Dokument, das dem «Magazin» vorliegt, geht hervor, dass SCL Kosinskis Methode durch Kogan kennenlernte. Plötzlich dämmert Kosinski, dass Kogan sein Ocean-Modell kopiert oder nachgebaut haben könnte, um es der Wahlbeeinflussungsfirma zu verkaufen. Sofort bricht er den Kontakt zu ihm ab und informiert den Institutsleiter. Innerhalb der Universität entfacht sich ein komplizierter Konflikt. Das Institut sorgt sich um seinen Ruf. Aleksandr Kogan zieht erst einmal nach Singapur, heiratet und nennt sich fortan Dr. Spectre. Michal Kosinski wechselt an die Stanford University in den USA.

      Ein Jahr lang ist es ziemlich ruhig, dann, im November 2015, verkündet die radikalere der beiden Brexit-Kampagnen, «leave.eu», getragen von Nigel Farage, sie habe eine Big-Data-Firma beauftragt, ihren Wahlkampf online zu unterstützen: Cambridge Analytica. Kernkompetenz der Firma: neuartiges Politmarketing, sogenanntes Mikrotargeting – auf Basis des psychologischen Ocean-Modells. 

      Kosinski bekommt Mails, was er damit zu tun habe – bei den Stichworten Cambridge, Ocean und Analytics denken viele zuerst an ihn. Zum ersten Mal hört er von der Firma. Entsetzt schaut er auf die Website. Sein Albtraum ist wahr geworden: Seine Methodik wird im grossen Stil für politische Zwecke eingesetzt.

      Nach dem Brexit im Juli prasseln Beschimpfungen auf ihn ein: Schau nur, was du getan hast, schreiben Freunde und Bekannte. Überall muss Kosinski erklären, dass er mit dieser Firma nichts zu tun hat.

      Erst Brexit, dann Trump

      Zehn Monate später. Es ist der 19. September 2016, die US-Wahl rückt näher. Gitarrenriffs erfüllen den dunkelblauen Saal des New Yorker Grand Hyatt Hotels, Creedence Clearwater Revival: «Bad Moon Rising». Der Concordia Summit ist eine Art Weltwirtschaftsforum in Klein. Entscheidungsträger aus aller Welt sind eingeladen, unter den Gästen befindet sich auch Bundesrat Schneider-Ammann. «Bitte heissen Sie Alexander Nix, Chief Executive Officer von Cambridge Analytica, willkommen», verkündet eine sanfte Frauenstimme aus dem Off. Ein schlanker Mann im dunklen Anzug betritt die Bühnenmitte. Es herrscht gebannte Stille. Viele hier wissen: Das ist Trumps neuer Digital-Mann. «Bald werden Sie mich Mr. Brexit nennen», hatte Trump einige Wochen zuvor etwas kryptisch getwittert. Politikbeobachter hatten zwar auf die inhaltliche Ähnlichkeit zwischen Trumps Agenda und jener des rechten Brexit-Lagers verwiesen. Die wenigsten aber hatten den Zusammenhang mit Trumps kürzlichem Engagement einer weithin unbekannten Marketingfirma bemerkt: Cambridge Analytica.

      Trumps Digitalkampagne hatte davor mehr oder minder aus einer Person bestanden: Brad Parscale, einem Marketingunternehmer und gescheiterten Start-up-Gründer, der Trump für 1500 Dollar eine rudimentäre Website aufgebaut hatte. Der 70-jährige Trump ist kein Digitaltyp, auf seinem Arbeitstisch steht nicht einmal ein Computer. So etwas wie eine E-Mail von Trump gibt es nicht, hat seine persönliche Assistentin einmal verraten. Sie selber habe ihn zum Smartphone überredet – von dem aus er seither unkontrolliert twittert.

      Hillary Clinton hingegen verliess sich auf das Erbe des ersten Social-Media-Präsidenten, Barack Obama. Sie hatte die Adresslisten der Demokratischen Partei, sammelte Millionen über das Netz, bekam Unterstützung von Google und Dreamworks. Als im Juni 2016 bekannt wurde, dass Trump Cambridge Analytica angeheuert hatte, rümpfte man in Washington die Nase. Ausländische Gecken in Massanzügen, die Land und Leute nicht verstehen? Seriously?

      «Es ist mein Privileg, vor Ihnen, verehrte Zuhörer, über die Macht von Big Data und der Psychografie im Wahlkampf zu sprechen.» Hinter Alexander Nix erscheint das Logo von Cambridge Analytica – ein Gehirn, zusammengesetzt aus ein paar Netzwerkknoten, wie eine Landkarte. «Vor ein paar Monaten war Cruz noch einer der weniger beliebten Kandidaten», sagt der blonde Mann mit diesem britischen Zungenschlag, der Amerikanern dasselbe Gefühl einjagt wie vielen Schweizern Hochdeutsch, «nur 40 Prozent der Wähler kannten seinen Namen.» Alle im Saal haben den Blitzaufstieg des konservativen Senators Cruz mitbekommen. Es war einer der seltsamsten Momente des Wahlkampfes. Der letzte grosse innerparteiliche Gegner Trumps, der aus dem Nichts gekommen war. «Wie also hat er das geschafft?», fährt Nix fort. Ende 2014 war Cambridge Analytica in den US-Wahlkampf eingestiegen, zunächst als Berater des Republikaners Ted Cruz, finanziert vom verschwiegenen US-Softwaremilliardär Robert Mercer. Bisher, so Nix, seien Wahlkampagnen nach demografischen Konzepten geführt worden, «eine lächerliche Idee, wenn Sie drüber nachdenken: Alle Frauen erhalten die gleiche Nachricht, bloss weil sie das gleiche Geschlecht haben – oder alle Afroamerikaner, wegen ihrer Rasse?» So dilettantisch arbeitet das Kampagnenteam von Hillary Clinton, das braucht Nix hier gar nicht zu erwähnen, es unterteilt die Bevölkerung in vermeintlich homogene Gruppen – genauso wie all die Meinungsforschungsinstitute es taten, die Clinton bis zuletzt als Gewinnerin sahen.

      Stattdessen klickt Nix weiter zur nächsten Folie: fünf verschiedene Gesichter, jedes Gesicht entspricht einem Persönlichkeitsprofil. Es ist das Ocean-Modell. «Wir bei Cambridge Analytica», sagt Nix, «haben ein Modell entwickelt, das die Persönlichkeit jedes Erwachsenen in den USA berechnen kann.» Jetzt ist es absolut still im Saal. Der Erfolg des Marketings von Cambridge Analytica beruhe auf der Kombination dreier Elemente: psychologische Verhaltensanalyse nach dem Ocean-Modell, Big-Data-Auswertung und Ad-Targeting. Ad-Targeting, das ist personalisierte Werbung, also Werbung, die sich möglichst genau an den Charakter eines einzelnen Konsumenten anpasst.

      Nix erklärt freimütig, wie seine Firma das macht (der Vortrag ist auf Youtube frei einsehbar). Aus allen möglichen Quellen kauft Cambridge Analytica persönliche Daten: Grundbucheinträge, Bonuskarten, Wählerverzeichnisse, Clubmitgliedschaften, Zeitschriftenabonnements, medizinische Daten. Nix zeigt die Logos global tätiger Datenhändler wie Acxiom und Experian – in den USA sind quasi alle persönlichen Daten käuflich zu erwerben. Wenn man wissen will, wo zum Beispiel jüdische Frauen wohnen, kann man diese Informationen einfach kaufen. Inklusive Telefonnummern. Nun kreuzt Cambridge Analytica diese Zahlenpakete mit Wählerlisten der Republikanischen Partei und Onlinedaten wie Facebook-Likes – dann errechnet man das Ocean-Persönlichkeitsprofil: Aus digitalen Fussabdrücken werden plötzlich reale Menschen mit Ängsten, Bedürfnissen, Interessen – und mit einer Wohnadresse.

      Das Vorgehen ist identisch mit den Modellen, die Michal Kosinski entwickelt hatte. Auch Cambridge Analytica verwendet IQ-Quiz und andere kleine Ocean-Test-Apps, um an die aussagekräftigen Facebook-Likes von Usern zu gelangen. Und Cambridge Analytica macht genau das, wovor Kosinski gewarnt hatte: «Wir haben Psychogramme von allen erwachsenen US Bürgern – 220 Millionen Menschen», Nix öffnet den Screenshot, «so sehen unsere Kontrollzentren aus. Lassen Sie mich zeigen, was wir damit tun.» Ein digitales Cockpit erscheint. Links Diagramme, rechts eine Karte von Iowa, wo Cruz überraschend viele Stimmen im Vorwahlkampf gesammelt hatte. Darauf Hunderttausende kleiner Punkte, rot und blau. Nix grenzt die Kriterien ein: Republikaner – die blauen Punkte verschwinden; «noch nicht überzeugt» – wieder verschwinden Punkte; «männlich» und so weiter. Am Schluss erscheint ein einzelner Name, darunter Alter, Adresse, Interessen, politische Neigung. Wie bearbeitet Cambridge Analytica nun eine solche Person mit politischen Botschaften?

      In einer anderen Präsentation zeigt Nix am Beispiel des Waffengesetzes zwei Versionen, wie man psychografisch durchleuchtete Wähler ansprechen kann: «Für einen ängstlichen Menschen mit hohen Neurotizismus-Werten verkaufen wir die Waffe als Versicherung. Sehen Sie links das Bild dazu: die Hand eines Einbrechers, die eine Scheibe einschlägt.» Die rechte Seite zeigt einen Mann und ein Kind im Sonnenuntergang, beide mit Flinten in einem Feld, offensichtlich bei der Entenjagd: «Das ist für konservative Typen mit hoher Extraversion.»

      Wie man Clinton-Wähler von der Urne fernhält

      Trumps auffällige Widersprüche, seine oft kritisierte Haltungslosigkeit und die daraus resultierende ungeheure Menge an unterschiedlichen Botschaften entpuppen sich plötzlich als sein grosser Vorteil: Jedem Wähler seine Botschaft. «Trump agiert wie ein perfekt opportunistischer Algorithmus, der sich nur nach Publikumsreaktionen richtet», notiert bereits im August die Mathematikerin Cathy O’Neil. Am Tag der dritten Präsidentschaftsdebatte zwischen Trump und Clinton versendet Trumps Team 175 000 verschiedene Variationen seiner Argumente, vor allem via Facebook. Die Botschaften unterscheiden sich meist nur in mikroskopischen Details, um den Empfängern psychologisch optimal zu entsprechen: verschiedene Titel, Farben, Untertitel, mit Foto oder mit Video. Die Feinkörnigkeit der Anpassung geht hinunter bis zu Kleinstgruppen, erklärt Nix im Gespräch mit «Das Magazin». «Wir können Dörfer oder Häuserblocks gezielt erreichen. Sogar Einzelpersonen.» In Miamis Stadtteil Little Haiti versorgte Cambridge Analytica Einwohner mit Nachrichten über das Versagen der Clinton-Stiftung nach dem Erdbeben in Haiti – um sie davon abzuhalten, Clinton zu wählen. Das ist eines der Ziele: potenzielle Clinton-Wähler – hierzu gehören zweifelnde Linke, Afroamerikaner, junge Frauen – von der Urne fernzuhalten, ihre Wahl zu «unterdrücken», wie ein Trump-Mitarbeiter erzählt. In sogenannten dark posts, das sind gekaufte Facebook-Inserate in der Timeline, die nur User mit passendem Profil sehen können, werden zum Beispiel Afroamerikanern Videos zugespielt, in denen Hillary Clinton schwarze Männer als Raubtiere bezeichnet.

      «Meine Kinder», beendet Nix seinen Vortrag am Concordia Summit, «werden sich so etwas wie ein Werbeplakat mit der gleichen Nachricht für alle, ja das ganze Konzept eines Massenmediums, nicht mehr erklären können. Ich bedanke mich für Ihre Aufmerksamkeit und kann Ihnen sagen, dass wir mittlerweile für einen der beiden verbliebenen Kandidaten arbeiten.» Dann verlässt er die Bühne.

      Wie gezielt die amerikanische Bevölkerung bereits in diesem Moment von Trumps digitalen Truppen massiert wird, ist nicht erkennbar – weil sie selten breit im Mainstream-TV attackieren, sondern meist personalisiert auf Social Media oder im Digitalfernsehen. Und während sich das Clinton-Team auf Basis demografischer Hochrechnungen in Sicherheit wiegt, entsteht in San Antonio im Sitz der Trump-Digitalkampagne ein «zweites Hauptquartier», wie Bloomberg-Journalist Sasha Issenberg nach einem Besuch überrascht notiert. Das Cambridge-Analytica-Team, angeblich nur ein Dutzend Leute, hatte im Juli von Trump etwa 100 000 Dollar erhalten, im August bereits 250 000 Dollar, fünf Millionen im September. Insgesamt, so sagt Nix, habe man etwa 15 Millionen Dollar eingenommen.

      Und die Massnahmen der Firma sind radikal: Ab Juli 2016 wird für Trump-Wahlhelfer eine App bereitgestellt, mit der sie erkennen können, welche politische Einstellung und welchen Persönlichkeitstyp die Bewohner eines Hauses haben. Wenn Trumps Leute an der Tür klingeln, dann nur bei jenen, die die App als empfänglich für seine Botschaften einstuft. Die Wahlhelfer haben auf den Persönlichkeitstyp des Bewohners angepasste Gesprächsleitfaden bereit. Die Reaktion wiederum geben die Wahlhelfer in die App ein – und die neuen Daten fliessen zurück in den Kontrollraum von Cambridge Analytica.

      Die Firma unterteilt die US-Bevölkerung in 32 Persönlichkeitstypen, man konzentriert sich nur auf 17 Staaten. Und wie Kosinski festgestellt hatte, dass Männer, die MAC Cosmetic liken, sehr wahrscheinlich schwul sind, fand Cambridge Analytica heraus, dass eine Vorliebe für US-gefertigte Autos das beste Anzeichen für mögliche Trump-Wähler ist. Unter anderem solche Erkenntnisse zeigen nun Trump, welche Botschaften ziehen und wo genau am besten. Die Entscheidung, dass er sich in den letzten Wochen auf Michigan und Wisconsin konzentriert, geschieht auf Basis einer Datenauswertung. Der Kandidat wird zum Umsetzungsinstrument eines Modells.

      Was macht Cambridge Analytica in Europa?

      Aber wie gross war der Einfluss der psychometrischen Methoden auf den Ausgang der Wahl? Cambridge Analytica will auf Anfrage keine Belege für die Wirksamkeit der Kampagne liefern. Und es ist gut möglich, dass die Frage nicht zu beantworten ist. Und doch gibt es Anhaltspunkte: Da ist die Tatsache, dass Ted Cruz dank der Hilfe von Cambridge Analytica aus dem Nichts zum schärfsten Konkurrenten Trumps in den Primaries aufstieg. Da ist die Zunahme der ländlichen Wählerschaft. Da ist der Rückgang der Stimmenabgabe durch Afroamerikaner. Auch der Umstand, dass Trump so wenig Geld ausgab, könnte sich mit der Effektivität persönlichkeitsbasierter Werbung erklären. Und auch, dass er drei Viertel seines Marketingbudgets in den Digitalbereich steckte. Facebook erwies sich als die ultimative Waffe und der beste Wahlhelfer, wie ein Trump-Mitarbeiter twitterte. Das dürfte beispielsweise in Deutschland der AfD gefallen, die mehr Facebook-Freunde hat als CDU und SPD zusammen.

      Es ist also keineswegs so, wie oft behauptet wird, dass die Statistiker diese Wahl verloren haben, weil sie mit ihren Polls so danebenlagen. Das Gegenteil ist richtig: Die Statistiker haben die Wahl gewonnen. Aber nur jene mit der neuen Methode. Es ist ein Treppenwitz der Geschichte, dass Trump oft über die Wissenschaft schimpfte, aber wohl dank ihr die Wahl gewonnen hat.

      Ein anderer grosser Gewinner heisst Cambridge Analytica. Ihr Vorstandsmitglied Steve Bannon, Herausgeber der ultrarechten Onlinezeitung «Breitbart News», ist gerade zu Donald Trumps Chefstrategen ernannt worden. Marion Maréchal-Le Pen, aufstrebende Front-National-Aktivistin und Nichte der Präsidentschaftskandidatin*, twitterte bereits, dass sie seine Einladung zur Zusammenarbeit annehme, und auf einem internen Firmenvideo steht über dem Mitschnitt einer Besprechung «Italy». Alexander Nix bestätigt, dass er auf Kundenakquise sei, weltweit. Es gebe Anfragen aus der Schweiz und Deutschland.

      All das hat Kosinski von seinem Büro in Stanford aus beobachtet. Nach der US-Wahl steht die Universität kopf. Kosinski antwortet auf die Entwicklungen mit der schärfsten Waffe, die einem Forscher zur Verfügung steht: mit einer wissenschaftlichen Analyse. Zusammen mit seiner Forscherkollegin Sandra Matz hat er eine Reihe von Tests durchgeführt, die bald veröffentlicht werden. Erste Ergebnisse, die dem «Magazin» vorliegen, sind beunruhigend: Psychologisches Targeting, wie Cambridge Analytica es verwendete, steigert die Clickraten von Facebook-Anzeigen um über 60Prozent. Die sogenannte Conversion-Rate, also wie stark Leute – nachdem sie die persönlich zugeschnittene Werbung gesehen haben – auch danach handeln, also einen Kauf tätigen oder eben wählen gehen, steigerte sich um unfassbare 1400 Prozent**.

      Die Welt hat sich gedreht. Die Briten verlassen die EU, in Amerika regiert Donald Trump. Begonnen hat alles mit einem Mann, der eigentlich vor der Gefahr warnen wollte. Bei dem jetzt wieder diese Mails eintreffen, die ihn anklagen. «Nein», sagt Kosinski leise und schüttelt den Kopf, «das hier ist nicht meine Schuld. Ich habe die Bombe nicht gebaut. Ich habe nur gezeigt, dass es sie gibt.» 

      Mitarbeit: Paul-Olivier Dehaye; www.personaldata.io
      Die Fotografin Lauren Bamford lebt in Melbourne und Sydney

      *Am Samstag den 3. Dezember wurde nach einem Leserhinweis diese Stelle verdeutlicht, damit es nicht zu einer Verwechslung mit Marine Le Pen kommt.

      **Die genannte Studie bezieht sich auf eine Vergleichsreihe: Ein Konsum-Produkt wurde online beworben. Verglichen wurde die Reaktion auf zwei unterschiedliche Ansprachen: Eine genau auf den Charakter des Konsumenten angepasste Werbung mit einer dem Charakter widersprechenden Werbung. Die Steigerung der Conversionrate liegt bei genau angepasster Werbung bei 1’400 Prozent gegenüber dem Charakter widersprechender Werbung.

      #surveillance #monopoles #1984

    • Même si oui, il y a sûrement (forcément) eu des manipulations (et pas que du côté républicains, probablement), pourquoi est-ce qu’on s’échinerait à trouver une explication « technique » de ce genre alors que dès les résultats on a vu que la quantité de votes républicains était sensiblement similaire aux précédentes élections ?

      Après, les manipulations peuvent aussi avoir fait baisser les votes démocrates sans avoir fait augmenter les votes républicains… mais bon… l’incroyable impopularité d’Hillary a quand même dû pas mal jouer. Et il n’empêche qu’au final il n’y a pas spécialement plus de votes républicains qu’avant.

    • @rastapopoulos On pourrait prèsque appeler anecdotique le côté manipulation.

      Je trouve beaucoup plus intéressante la déscription de du changement de paradigme en ce qui concerne les voies de communication et la révélation des méthodes big data qui d’habitude restent opaques et incompréhensbibles pour le commun des mortels.

      Si je comprends bien l’article les fausses estimations du résultat des élections par les grandes agences sont duês en partie à la négligeance complète des voies et méthodes de communication choisies par l’équipe Trump. On abandonne la réflexion sur un type aux humeurs et opinions aléatoires pour découvrir un pro de la com qui est complètement data driven .

    • cette histoire est fortement contestée

      The Truth About The Trump Data Team That People Are Freaking Out About - BuzzFeed News
      https://www.buzzfeed.com/kendalltaggart/the-truth-about-the-trump-data-team-that-people-are-freaking

      interviews with 13 former employees, campaign staffers, and executives at other Republican consulting firms who have seen Cambridge Analytica’s work suggest that its psychological approach was not actually used by the Trump campaign and, furthermore, the company has never provided evidence that it even works. Rather than a sinister breakthrough in political technology, the Cambridge Analytica story appears to be part of the traditional contest among consultants on a winning political campaign to get their share of credit — and win future clients.

    • #merci @fil #snake_oil

      ... pourtant c’est inquiétant ..

      A Data Team Tied To Trump’s Campaign Has A Pretty Unusual Past - BuzzFeed News
      https://www.buzzfeed.com/kendalltaggart/company-tied-to-trump-campaign-once-pushed-voter-suppression

      Among SCL Group’s other projects:

      It worked to dissuade some Nigerians from voting during the 2007 election by organizing “anti-poll rallies,” according to SCL Group’s website.

      Oakes, the CEO, was hired as an image consultant for the former president of Indonesia as he faced accusations of financial misconduct. In defending President Abdurrahman Wahid, Oakes was accused of covertly using government funds to stage a conference for journalists — ostensibly about journalistic independence but participants were unaware of the government’s involvement. Oakes told the Wall Street Journal at the time that he didn’t do anything unethical.

      The prime minister of St. Vincent and the Grenadines accused SCL Group of funneling foreign money into his opponents’ campaigns. The prime minister said the goal of this effort was to get laws passed allowing investors to buy citizenship. The leader of the opposition party denied receiving foreign funds from SCL Group, according to a local media report, but said that it did receive other forms of assistance from the company.

  • DE QUOI LES PRIMAIRES SONT-ELLES LE NOM ? - INITIATIVE COMMUNISTE
    http://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/de-quoi-primaires-nom

    Brecht disait : « Puisque le peuple vote contre le Gouvernement, il faut dissoudre le peuple. »

    Mais, allez-vous dire, c’est exactement le contraire que proclament les initiateurs des ces primaires !

    Ce serait oublier la grande leçon de ce début de siècle : dans la novlangue néolibérale actuelle, les mots veulent dire le contraire de ce qu’il sont censés signifier. Réforme veut dire régression. Courage politique veut dire lâcheté face aux lobbys du grand capital. Gouvernance (entrepreneuriale, gestionnaire et apolitique…) prend la place de gouvernement du peuple. Pédagogie nécessaire pour montrer que le peuple, ignorant et fruste, doit être éduqué par ses bons maîtres. Syndicat réformiste veut dire « jaune » comme Berger qui soutient des CONTRE-réformes. Coût du travail pour faire oublier que le travail produit et que le capital prélève. La Dette (affreuse) qu’il faut rembourser s’élève à 70 milliards d’euros en 2015 et le montant de la fraude fiscale s’élève à 80 milliards d’euros* auxquels aucun gouvernement ne touchera sérieusement puisque ces gouvernements truffés de Cameron et de Cahuzac sont des gouvernements des riches par les riches et pour les riches.

    Mais revenons aux Primaires.

    SUFFRAGE CENSITAIRE, LE RETOUR

    La première question que l’on doit se poser est qui vote aux primaires ?

    L’Institut CSA nous donne la réponse (tous les sondages sont unanimes) : » Les primaires n’ont pas permis d’atténuer les discriminations à l’œuvre dans le processus électoral. La mise en correspondance des taux de participation avec les caractéristiques sociologiques atteste que la participation aux primaires est d’autant plus élevée que le niveau social est élevé. Plus il y a concentration de catégories populaires, plus le taux de participation est faible. Il y a une relation évidente entre le poids des ménages issus des catégories populaires et la non-participation aux primaires. Cela confirme l’éloignement entre le PS (pour les primaires du parti socialiste) et les catégories populaires. » Quand on sait que 64% des militants du PS sont diplômés de l’enseignement supérieur (contre 14% dans la société dans son ensemble), on comprend où est la cible du PS. Et l’on voit bien en effet que les primaires non seulement n’amènent pas les abstentionnistes ou les déçus de la politique des gouvernements, c’est-à-dire les classes populaires, à réintégrer le jeu politique mais au contraire les en éloignent de fait.

    C’est là une donnée que les états-majors des partis bourgeois (LR et PS) n’ignorent pas.

    Au lieu de regretter ce fait, ils en sont fort satisfaits : le peuple, les ouvriers, les couches populaires sont hors-jeu et cela est conforme aux intérêts de classe des ces mêmes états-majors et de ceux qu’ils servent.

    • Oui de plus en plus ce parti réellement « communiste » a grand raison, ce vote est étrange, payer un euro mais qui peux voter ? Combien d’exclus ? espérons que cette comédie ne va pas durer c’est encore plus injuste que l’ancien modèle français. Qu’est-ce qui leur a pris de changer la façon croyaient ils gagner plus de voix ? L’abstention est le plus grand parti de France, c’’est minable de s’en tenir à ce mode à l’américaine qui évacuent des millions de votants.

    • Est-ce prendre le risque de passer soi-même pour un primaire, voire pour un primitif, que de rappeler aux militants du mouvement populaire que le véritable engagement civique a aujourd’hui pour théâtre principal les mobilisations populaires, les manifs de lutte, les grèves, le blocage des profits capitalistes, la contestation radicale de la « construction » européenne néolibérale, de l’OTAN belliciste et du capitalisme prédateur ? Comme le clame un slogan des manifestations lilloises qu’ont lancé des militants du PRCF lors des luttes de 2003, « c’est pas au patronat de faire la loi / la vraie démocratie, elle est ici ! » ?

      #Primaires #illusion_démocratique #manoeuvre_idéologique #lutte_des_classes

  • D’où vient la visualisation de données ? | Fabrice Sabatier PhD
    http://www.corp-lab.com/researchsabatier/project/242

    Ce poster explore les disciplines ou professions des créateurs et théoriciens qui ont marqué l’histoire de la visualisation de données. Aux 18e et 19e siècles, visualiser des données sert à penser l’économie, à découvrir les causes de diffusion d’une maladie, à raconter la déroute militaire d’un empereur. Puis progressivement, des méthodes, des techniques, des principes et des théories vont s’accumuler et construire un corpus qui s’applique désormais à la représentation graphique de données ou à la datavisualisation. En 250 ans, la #visualisation_de_données passe de l’outil à la discipline.

    #histoire #précurseurs

  • Ma journée avec Trump

    Tout d’abord merci @philippe_de_jonckheere pour ton message prévenant et oui, je sais que je vais vite me lasser. Ça va donc durer un peu et on va très vite arrêter de signaler le cortège d’obscénités politiques de Trump, on a aussi des projets intéressants à mener et à finaliser pendant la journée hein ? :) Et en plus il faudrait aussi rapporter les obscénités politiques d’autres grands personnages comme Theresa May, François Fillon ou Manuel Valls, Vladimir Poutine ou encore les néofascistes hollandais ou hongrois, ou les populistes polonais, etc...

    Ça fait du boulot tout ça, on signalera ce qu’on peut sous le tag #régression

    Mais aussi, je suis un peu emmerdé à propos du ban anti-réfugiés et anti-musulman de Trump. Il est parfaitement opportun et pertinent de se révolter et de dénoncer cette hérésie politique (je dois avouer que j’ai pêché par optimisme, je n’ai pas cru une seconde que ce gros crétin abyssal allait mettre en œuvre son programme, je vois maintenant qu’il fait pire), mais ce qui me trouble, c’est que pratiquement personne ne met en parallèle la décision décision Trump (scandaleuse bien sur) et les diverses directives européennes dont celle fameuse de 2001 qui empêche les réfugiés de monter à bord des avions pour 400 euros pour aller déposer une demande d’asile n’importe où en Europe, les forçant à dépenser de 2000 à 10 000 euros pour faire un voyage qui a été mortel pour quelques dizaine de milliers d’entre eux.

    Les directives européenne sont pires que le décret de trump et de très loin, d’une part parce qu’elle sont très durables dans le temps et d’autre part parce qu’elles ont provoqué une véritable boucherie pour laquelle l’Europe, avec une lâcheté invraisemblable, ne reconnaît aucune responsabilité.

    Ce serait donc super, quand on se scandalise des décisions de Trump, de se rappeler qu’il faut aussi se scandaliser de la politique migratoire européenne en général et de la directive archi-mortelle de 2001 en particulier. Cela dit, voici la pêche du jour :

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    1. Le clarinetiste Kinan Azmeh syrien qui vit à New York depuis 16 ne pourra peut-être pas rentrer chez lui. Il est en tournée avec le violonceliste Yo Yo Ma au Moyen orient.

    Donald Trumps innreiseforbud skapte kaos på amerikanske flyplasser - NRK Urix - Utenriksnyheter og -dokumentarer
    https://www.nrk.no/urix/donald-trumps-innreiseforbud-skapte-kaos-pa-amerikanske-flyplasser-1.13348094
    https://gfx.nrk.no/8OYqFnqP_wfy8BHoSaZINQTxASiVPJgyhfVjvDtOnAKg

    I tillegg er situasjonen usikker for mange USA-bosatte utlendinger. Den syriskfødte klarinettisten Kinan Azmeh har bodd i USA de siste 16 årene og er på konsertturné i Midtøsten, hvor han blant annet skal spille sammen med den kjente cellisten Yo-Yo Ma. Nå aner han ikke om han kan komme tilbake.

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    2. Des airs de guerre

    Week one of the Trump administration : A government of war and social reaction - World Socialist Web Site

    http://www.wsws.org/en/articles/2017/01/28/pers-j28.html

    Week one of the Trump administration: A government of war and social reaction
    28 January 2017

    It is one week since the inauguration of Donald Trump as president of the United States, and the actions and orders of the new government make clear what the working class can expect from the next four years.

    At the center of Trump’s “America First” agenda is a massive escalation of military violence. At a swearing-in ceremony at the Pentagon Friday for the new secretary of defense, retired general James Mattis, Trump signed an executive order to begin a major “rebuilding” of the military. The order directs Mattis to prepare a policy to upgrade the US nuclear arsenal and prepare for conflict with “near-peer competitors,” a term that traditionally refers to China and Russia.

    Trump orders military to prepare for world war - World Socialist Web Site

    http://www.wsws.org/en/articles/2017/01/28/pent-j28.html

    Trump orders military to prepare for world war
    By Tom Eley
    28 January 2017

    During a visit to the Pentagon on Friday, President Donald Trump issued an executive action calling for stepped up violence in Syria and a vast expansion of the US military, including its nuclear arsenal, to prepare for war with “near-peer competitors”—a reference to nuclear-armed China and Russia—and “regional challengers,” such as Iran.

    “I’m signing an executive action to begin a great rebuilding of the armed services of the United States,” Trump said during the signing of the document, entitled “Rebuilding the US Armed Forces.”

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    3. Ouvertement anti-européen ? il se prépare à « nous » mener la vie dure.

    Trump uses press conference with UK Prime Minister May to restate anti-EU agenda - World Socialist Web Site

    http://www.wsws.org/en/articles/2017/01/28/conf-j28.html

    Trump uses press conference with UK Prime Minister May to restate anti-EU agenda
    By Robert Stevens and Chris Marsden
    28 January 2017

    UK Prime Minister Theresa May suffered a public humiliation at the hands of US President Donald Trump during their joint press conference Friday.

    May arrived in the US Thursday with her government trumpeting the fact that hers was the first visit of any foreign leader to the White House since Trump’s inauguration.

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    4. Mettre à genoux le Mexique

    Trump repeats ultimatums to Mexico after call with Peña Nieto - World Socialist Web Site

    http://www.wsws.org/en/articles/2017/01/28/mexi-j28.html

    Trump repeats ultimatums to Mexico after call with Peña Nieto
    By Eric London
    28 January 2017

    The governments of Mexico and the US announced that presidents Enrique Peña Nieto and Donald Trump spoke for an hour on the telephone yesterday, the day after the Mexican president cancelled a state visit to Washington scheduled for January 31.

    Though Trump said the discussion was “very, very friendly” and an official statement from the Mexican government called the conversation “constructive and productive,” initial reports of the call indicate that Trump did not move an inch on his plan to build a wall and force Mexico to pay for it.

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    5. Une politique extérieure aanti-multilatérale

    Après le retrait américain du TPP, l’Asie dans les bras de la Chine ? - Asialyst

    https://asialyst.com/fr/2017/01/24/apres-retrait-trump-tpp-asie-dans-bras-chine

    Promesse tenue. Le nouveau président américain Donald Trump a signé hier lundi 23 janvier un décret retirant officiellement les États-Unis du Partenariat Transpacifique (TPP), laissant un « vide » politique et économique en Asie. La Chine va-t-elle le combler ? Est-ce vraiment une aubaine pour Pékin ? Le TPP est-il déjà mort et enterré ?

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    6. Trump va continuer de chatouiller la chine là où elle est le plus sensible : sur Taïwan et sur la Mer de Chine méridionale

    Taïwan : la peur d’un raidissement de la Chine - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2017/01/23/taiwan-peur-raidissement-chine

    L’avènement de Donald Trump à la Maison-Blanche ouvre à Taïwan une période d’incertitude à l’aube de l’année du coq. Alors que le gouvernement de Tsai Ing-wen semble miser sur un resserrement des relations avec la nouvelle administration républicaine, l’opinion publique taïwanaise a peur des représailles économiques de la Chine.

    #trump

    • A propos du fait que Trump est horrible mais qu’il ne faut pas qu’il cache les horreurs des autres, c’est pour ça que j’ai bien aimé ce texte :

      Manifestations du 21 janvier : soutien du Réseau syndical international de solidarité et de luttes
      https://seenthis.net/messages/564677

      Toutefois, le Réseau Syndical International de Solidarité et de Luttes souhaite souligner que Trump n’est pas seul à représenter tout ceci. Certes, il concentre en lui-même plusieurs archétypes et sa conduite fait que le caractère protectionniste, nationaliste et populiste de ses pensées apparaît au grand jour. Derrière tout président des USA se trouvent toujours les corporations pétrolières, l’industrie de l’armement, chimique, pharmaceutique, financière... ainsi que pour tous les présidents et présidentes de républiques, les dictatures ou monarchies. Ce sont les riches qui ont le pouvoir, qui nomment les généraux et les ministres afin qu’ils et elles gouvernent en leur nom tout en préservant leurs privilèges et propriétés. Les manifestations que le Réseau syndical international de solidarité et de luttes soutient portent sur tout cela.

    • Ah la la la vie est parfois dure. Je n’avais pas réalisé du tout que tout ça arrive automatiquement sur le Zinc du Diplo via 7h36 aussi !! ça leak et ça recopie dans tous les sens vers cette pale copie de Seenthis

      Je ne suis pas tout à fait sur comment se font ces liens automatiques et pourquoi, mais j’ai simplement envie de dire que si je suis sur Seenthis en lecture et en écriture, ce n’est pas pour me retrouver sur Zinc. Je suis moyen content là.

    • J’ai bien conscience que c’est un cas compliqué puisqu’on a tous des miroirs automatiques sur twitter ou facebook ou autre et que même moi quand j’étoile des gens, ils se retrouvent sur twitter sans l’avoir voulu et au fond, il pourraient légitimenent en être offusqué.

      Trouver une solution ad hoc à ce problème n’est simple pour personne et je ne veux pas mettre les géniaux inventeurs et entreteneurs de seenthis dans un embarras inutile, car je comprends que pas mal de contributeurs qui étoilent les posts de seenthis ont un miroir automatique sur Zinc - et pas seulement les comptes bloqués ;) - ce qui rend la chose très très sensible.

      Je ne demande donc rien de spécial, je me contente pour l’instant de suspendre (tristement) mes contributions, le temps de réfléchir un peu à ces modes de transmission et de partage de savoir, de réflexions, de découverte.

      c’est stupide car je me demande bien ce que ce plagiat de seenthis peut bien apporter, au fond si les contributions seenthis les intéressent, ils peuvent bien s’abonner ici plutôt que de canibaliser le projet. Mais bon. Ce qu’y font les autres m’est égal, mais moi, je calcule pas et j’adhère pas.

    • Oui, c’est justement pour cela que j’en parle parce qu’avec cette putain d’automatisation, j’avais oublié. Mais je te promets que je vais arrêter ça tout de suite. C’est à l’occasion de ce bug Zinc que j’ai déconstruit les actions de mon propre compte. Je déconnecte twitter et facebook, et je te présente mes plus plates excuses pour ça (une autre solution est de te lire sans t’étoiler, étoiler c’est un peu dire sa joie de la contribution qu’on lit, mais comme tu sais que tu me mets en joie, c’est bon sans étoile aussi sans doute :) En tout cas, l’occasion d’une profonde réflexion sur ce qu’on veut ou ne veut pas en terme de diffusion.

      On réfléchit aussi beaucoup avec @fil à la manière d’être présent ou visible ou accessible avec visionscarto, comment faire connaître le site, le projet dans son ensemble. Et en fait, rien de ce qui se fait nous va vraiment ! :) On a pas envie de plan com, ni de marketing, ni de bouton donate, ni de kiss kiss bang bang, ni des putasseries conventionnelles que beaucoup s’imposent ; Alors on fait rien, on travaille et on publie, on essaye d’être un peu visible sur certains réseaux comme facebook ou linkedin ou twitter ou pinterest, mais juste en miroir.

      Le problème de facebook, c’est qu’on aimerait bien s’en passer complètement, mais il y a encore des amis, des collègues des connaissances qui y publient des listes de savoir absolument remarquables, mélange de leurs réflexions, de leurs trouvailles, de leurs expériences sur le terrain ou dans leur métier. C’est le cas de Céline Bayou, du traducteur letton-français Nicolas Auzanneau, d’Isabelle Saint-Saëns, ou des réseaux Migreurop, pour n’en citer que quelques uns. Et eux ne sont pas sur seenthis (enfin si @isskein y est mais elle ne poste rien !).

      Cela dit, ça ne nous inquiète pas vraiment, car même si l’utilisation des savoirs qu’on met à disposition sur le site est encore assez modeste, on sait au moins que c’est un public intéressé, qui y trouve son compte et qui revient souvent parce qu’ils nous disent de temps en temps qu’ils aiment beaucoup, ce qui nous fait plaisir. On continue comme ça pour le moment, et on inventera la vie qui va avec au fur et à mesure des idées qui nous passerons par la tête pour diffuser ce qu’on fait (sans être intrusif) auprès de celles et ceux dont on pense que ça pourrait leur plaire. Je sais pas trop quoi dire d’autre.

      Mais à partir de maintenant, je te promets que je n’exposerai plus mes amis à un twitter inutile ! :)

    • @reka De mon point de vue c’est plus une blague qu’autre chose. J’ai beau être assez radicalement contre Facebook et Twitter , je sais malgré tout que cela existe, je ne fais pas comme si. Fut un temps je faisais de l’ironie à propos de celles et ceux qui étaient sur Facebook ou Twitter , en leur disant, notamment, qu’heureusement que d’autres personnes qu’elles et eux produisaient du contenu sur internet si non ils et elles n’auraient plus rien à poster dans leur cimetière des vanités. Je dois vieillir, en plus qu’on me laisse sa place assise dans le métropolitain, j’en ai de moins en moins à foutre de ce que je continue toujours cependant à considérer comme de la confiscation.

      Jusqu’à récemment je pensais que ce n’était pas si grave finalement que les deux mondes en quelque sorte pouvaient exister même sans vraies frontières communes et donc sans régions communes, en revanche une chose que je remarque c’est que sur la forme cela a changé beaucoup de choses, que l’on ne peut presque plus attendre d’un visiteur ou d’une lectrice qu’il ou elle prennent l’ascenseur, les ascenseurs, qu’ils ou elles passent au dessus d’une image en roll over , les images maps qui ont longtemps fait mon délice cela ne fonctionne plus du tout (et pourtant quel plaisir c’était pour moi de les paramétrer et de les imaginer, je pense que je devais toucher au plaisir du fabricant de puzzle tel qu’il est décrit dans la Vie mode d’emploi de Georges Perec), bref la navigation est singulièrement normée alors qu’il reste encore tout à inventer avec elle, seul problème les visiteurs ne savent plus se servir des ascenseurs. Un comble.

      En revanche ce que je ne comprends pas du tout c’est le plaisir que les unes et les autres peuvent trouver à de la bête syndication, quel plaisir y trouver ? celui de compter le nombre de clics à la fin de la journée ? Cela me paraît tellement dérisoire ces histoires statistiques, puisque ce n’est pas le nombre de likes ou de commentaires, ou de que sais-je qui est important, c’est la petite étoile sur seenthis à 8H30 le matin qui signale le passage de l’ami nordique, ou encore la déconstruction clairvoyante de l’amie de Lille (@aude_v, tes remarques à propos du dû masculin sous mon billet à propos de Passengers résonnent assez fort dans ma tête, depuis quelques jours je pense à une idée de roman sur le sujet), la qualité quoi.

      Il n’y a pas si longtemps une de mes filles ironisait en me voyant consulter seenthis , elle descendait dans le garage pour me demander de lui imprimer un truc, elle me dit : « Ah t’es encore sur son réseau social bio ».

    • Quand même il y a quelques faits précis : dans la configuration du compte de chacun, on DOIT choisir la licence de nos contenus.

      Si on a choisi le droit d’auteur par défaut et non pas une licence libre, alors les gens ne sont pas censés avoir le droit, ni à la main, ni en activant des robots, de copier le contenu complet de tes contenus autre part.

      Parfois dans nos seens, il peut n’y avoir que des liens/citations, et dans ce cas, les gens peuvent tout recopier ton seen autre part. Mais ça ne peut se décider que manuellement, puisque par automatisation, il est plus difficile de savoir si dans le seen il y a du contenu propre à toi ET long (car un contenu court même perso à le droit d’être cité en entier autre part).

      Les robots ne devraient pouvoir copier autre part que les contenus qui sont en licence libre, en citant le lien de la source ici. Mais les contenus sans licence libre (ce qui est ton cas @reka), non, seulement à la main en décidant au cas par cas.

    • Il y a ça, et aussi l’autre suggestion de Reka, qui serait si je me souviens bien de ne pas autoriser l’étoilage par les gens qu’on a bloqué.

      Mais dans les deux cas ça pose un autre souci : un but premier sur Seenthis c’est d’éviter les référencement en double. Il y a le système de petites flèches, et la pédagogie permanente des habitués pour éviter les doublons. Ça n’a échappé à personne, la recherche de qualité sur Seenthis se fait énormément par l’organisation des fils de discussion sur ce principe.

      Si on met en place des outils pour bloquer des partages qu’on jugerait indésirables, alors ça veut dire qu’on encourage la duplication des référencement, et au pire la duplication des messages eux-mêmes.

    • Yes. Je sais, je comprends que tout cela n’est pas simple puisqu’à priori, ce qu’on poste ici est public. A priori ce n’est pas un problème si on comprend que ce qu’on dit est pour tout le monde et assumé, nous écrivons et partageons des témoignages, des réactions, des pensées, des doutes, des informations, du savoir, des liens qui nous ont plu ou déplu.

      L’énorme avantage de seenthis est de pouvoir choisir les thèmes et les personnes, et de faire disparaître les thèmes dont on ne veut pas entendre parler, ni des personnes ou institutions dont on ne veut plus entendre parler, et finalement d’avoir un fil vraiment efficace et riche de ce qu’on veut.

      Le problème réel est donc sans doute cette étoile, et la question de la syndication. J’avais cédé à la tentation de la syndication automatique pour des raisons pratiques, pour alléger les actes quotidiens de référencement : de seenthis vers twitter et facebook, mais heureusement le lien facebook a été pété très tôt :) et j’ai donc signalé en miroir quasi uniquement des productions visionscarto pour prévenir celles et ceux qui s’intéressent à nous par contre twitter a bien fonctionné, mais ça signalait — outre les productions et réflexions visionscarto — tout ce que j’étoilais sur seenthis et j’ai beaucoup étoilé. Je comprends maintenant que ce n’est pas du tout la bonne méthode et je vais revenir au manuel.

      Si ce n’est pas trop de travail de code, peut-être peut-on envisager que lorsqu’on étoile quelqu’un, ça reste sur seenthis et ça ne part pas en syndication ailleurs (et surtout pas sur zinc) parce que certains ici ont syndiqués leurs compte pour que ça publie aussi automatiquement sur zinc, mais aussi twitter etc... Et ceux qui veulent publier sur zinc absolument n’auront qu’à recopier, après tout on peut pas les empêcher. Je n’ai pas envie d’être plus copain avec Zinc qu’avec Twitter ou Facebook. Seenthis est un système et un projet assez ouvert en lui même et assez universel.

      Il y a une époque où on ne pouvait pas étoiler quand quelqu’un bloquait, puis cette fonction a disparu, mais ce n’est sans doute pas une solution car en effet, ça encourage les duplications. Moi ça m’irait très bien que celles et ceux que je bloque puissent étoiler, mais dans ce cas, ce serait bien d’interdire la syndication automatique de sorte qu’on ne se retrouve pas là où on veut pas.

      Reste l’épineux problème de @7:36 repris par @7:37 et là je sais pas quoi dire d’autre que la ou le responsable de Zinc pourrait puiser dans ses ressources éthiques pour arrêter ce pillage. Je pense que Seenthis est un outil merveilleux, multiparamétrique où tout le monde peut tailler sur mesure une utilisation qui se révèle toujours très riche, c’est une plateforme totalement ouverte y compris aux gentils utilisateurs de Zinc qui peuvent très bien aussi tailler un compte seenthis (à mon avis à leur avantage, mais bon, ils ont l’air d’aimer être entre eux) avec lequel ils peuvent faire disparaître celles et ceux qu’ils ne peuvent pas voir en peinture. Je trouve idiot que beaucoup de trucs pour lesquels on est cité soient dupliqués là bas sans qu’on le sache, sans qu’on soit prévenu ; je trouve cela très contraire aux principes plutôt très flexibles qui font fonctionner seenthis.

      Donc voilà. Pour ma part, je continue de réfléchir à un mode opératoire correct, et pour le moment, j’archive et je référence en local en attendant de trouver une solution un peu nouvelle pour référencer mes trucs ici.


  • https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/6b/Lion_distribution.png%23

    Description
    English: Geographical distribution of lions. Red (and blue) shows areas historically inhabited, blue shows areas currently inhabited.

    Date
    21:02, 24 August 2009 (UTC)

    Source
    The present distribution in Africa is based upon a map created by ’The African Lion Environmental Research Trust (ALERT) which can be viewed here. http://www.wildlifeextra.com/go/news/lion-reintroduction.html#cr. While I consider this a reliable source, I researched two countries in depth to verify this, Uganda and Namibia. The map is indeed correctly shaded in the National Parks where lions are present. However I did not include the ’Occasional’ shaded areas as these are obviously much more ambiguous. For the historic distribution, which will never be completely accurate, I used information here on Wikipedia with its own sources.

    Author
    Tommyknocker (talk)

    Via :
    Historic vs Present Geographical Distribution of Lions (April 26, 2016)
    http://brilliantmaps.com/distribution-of-lions

    Via aussi (attention article du 10 août 2014) :

    http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/rue89-afrique/20140810.RUE5233/un-monde-sans-lions-la-carte-qui-annonce-la-fin-du-roi-des-anim

    Il y avait encore 250 000 lions dans le monde en 1975, ils ne sont plus que 30 000 aujourd’hui. Pour comprendre pourquoi, il suffit de regarder cette carte diffusée à l’occasion, ce dimanche, de la Journée mondiale des lions (oui, ça existe...).

  • Vous connaissiez La Brique Internet ?

    C’est un mini relais VPN tout en un qui se connecte au réseau de la FDN. La connexion physique se fait en wifi vers Internet et en cable ou wifi vers les utilisateurs.
    https://labriqueinter.net
    Ça a l’air de sacrément retenir l’attention des personnes qui avaient ce besoin de neutralité du net. Dit autrement, c’est une réponse adaptée aux problèmes de privatisation du net.

    Passé ce descriptif, c’est donc une solution « physique » qui a été retenue à un problème séculaire. Et étonnamment, ça a fait mouche.

    C’est lié à la notion de fournisseur d’accès à Internet libre.
    @laquadrature
    #neutralité_du_net #mycélium #fdn #ffdn #tétaneutral #brique_internet

  • ChatSecure 4.0 ronronne et adopte OMEMO
    https://linuxfr.org/news/chatsecure-4-0-ronronne-et-adopte-omemo

    ChatSecure est un client de messagerie #XMPP chiffré pour iOS. Il est publié sous licence GPLv3.

    Jusqu’ici ChatSecure chiffrait ses messages avec #OTR. La version 4.0 de ChatSecure permet d’utiliser #OMEMO pour chiffrer ses conversations. Cette nouvelle fonctionnalité a été ajoutée avec l’aide de Daniel Gultsch, le développeur du client Conversations et superviseur du développement par Andreas Straub du protocole OMEMO.

    Trois personnes utilisant chacune soit ChatSecure, soit Conversations.im (Android) soit Gajim (Windows & Gnu/Linux) peuvent tenir une conversation chiffrée avec OMEMO.