• Confort-plus, une solution libre contre la #dyslexie
    http://confort-plus.orange.com

    Je découvre en jetant un œil au programme de Paris-web cette conférence sur la dyslexie et de manière plus générale sur l’accessibilité
    https://www.paris-web.fr/2017/conferences/dyslexie-des-solutions-numeriques-pour-rendre-le-web-plus-lisible.php

    Ce service offre une vingtaine d’options pour adapter les sites Web à votre besoin : que vous ayez des déficiences visuelles ou une simple fatigue, des problèmes de reconnaissance des mots pour des raisons de dyslexie ou autres, de la difficulté à utiliser une souris ou que vous ne sachiez pas comment paramétrer votre ordinateur, Orange Confort+ vous apporte des solutions : un paramétrage à réaliser une fois et tous les sites Web prendront en compte vos préférences

    Apparemment assez léger à intégrer sur son site (et pourquoi pas dans l’interface privée de Spip ?). L’outil est dispo sur GitHub et en GPL.

    • tiens un brouillon

      Pour la rentrée, le forum de SPIP fait peau neuve.
      Après 8 ans de bon service, le forum a été entièrement refondu par marcimat,
      Couleurs vives, responsive, pondération des messages, le nouveau forum s’inspire du site stackoverflow pour constituer une véritable base de connaissances sur SPIP : 24000 sujets traités , 5 ans d’activités. A vous de jouer !
      https://forum.spip.net

    • Oups, désolé je n’étais pas au courant ...
      Voilà corrigé avec les crédits :)

      Pour la rentrée, le forum de SPIP fait peau neuve.
      Après 8 ans de bon service, le forum a été entièrement refondu par Marcimat (programmation), Jordan (design) et Mézigue (intégration du squelette)
      Couleurs vives, responsive, pondération des messages, le nouveau forum s’inspire du site Stackoverflow pour constituer une véritable base de connaissances sur SPIP : 24000 sujets traités , 5 ans d’activités. A vous de jouer !

    • Haha, excellent, mézigue ça veut dire « moi », en argot :D

      Voilà l’histoire : Jordan a conçu le design, cf la capture écran sur l’article
      https://contrib.spip.net/Refonte-de-l-identite-graphique

      proposition de rafraichissement pour les sites de la galaxie

      J’ai intégré ce design dans un squelette générique Galactic, dispo sur la zone, sur lequel on développe des thèmes.
      Le squelette donne les bases du layout, la typo, le responsive etc., et les thèmes apportent les spécificités du site (contenus, navigation...) en surchargeant des blocs z, et un jeu de couleurs.

      On a donc sorti en premier le thème de programmer.spip.net.

      Marcimat a travaillé sur le thème du forum mais en a surtout redéveloppé certaines parties et réorganisé tout le contenu (gros boulot).

      La refonte va continuer sur d’autres sites de la galaxie, à la fois pour moderniser les sites (lisibilité, responsive etc.) et pour que l’ensemble ait une identité propre.

  • Mise à jour de mon plugin « Afficher date relative » :
    http://zone.spip.org/trac/spip-zone/browser/_plugins_/plugins_seenthis/date_relative_dynamique

    Pour rappel, ce plugin permet d’afficher une date de la forme « Il y a x minutes » au lieu d’une date en dur (de la forme « 27 octobre 2012 »). Les deux modifs :
    – ça fonctionne désormais avec la balise HTML5 <time> ;
    – ça fonctionne désormais si le script est appelé en crossdomain. Il semble qu’en crossdomain, javascript n’a pas accès au header HTTP "Date", du coup je ne peux pas connaître l’heure du serveur. Dans ce cas, je me contente de décider que l’heure du serveur est l’heure du client ; c’est pas bon, mais c’est mieux que rien.

    Note : le plugin a un processus assez rigolo qui fait qu’au chargement, il appelle un petit fichier statique ("vide_date.html"), qui ne sert rigoureusement à rien, sauf à permettre à javascript de lire la date du serveur. De cette façon, le script peut correctement calculer la date relative par rapport au serveur, et non par rapport au client :
    – indispensable pour les serveurs comme Seenthis qui ne sont jamais à la bonne heure,
    – ultra-indispensable, plus sérieusement, parce que le serveur et le visiteur ne sont pas forcément dans le même fuseau horaire.

    #plugin #SPIP

    • Ultra indispensable, à partir du moment où l’on utilise ce genre d’affichage. Là, ces derniers jours, je me suis fais vanner parce que mon serveur avait un gros décalage horaire par rapport… à la réalité. C’est juste parce que la date s’est mise à apparaître en clair ; sinon, justement, avec cette astuce, le décalage n’était pas perceptible par les visiteurs (ça doit faire des mois que mon serveur n’était pas à l’heure). Si le serveur était à l’heure canadienne avec des visiteurs français, même topo.

    • Je vois qu’il y a encore un décalage horaire mais moindre. Par exemple, le mail de notification seenthis affiche 20:44 alors que je le reçois à 20:39

  • Les sites en texte seul font leur retour
    https://www.poynter.org/news/text-only-news-sites-are-slowly-making-comeback-heres-why

    A few days before Hurricane Irma hit South Florida, I received a query on Twitter from a graphic designer named Eric Bailey.

    “Has anyone researched news sites capability to provide low-bandwidth communication of critical info during crisis situations?” he asked.

    The question was timely — two days later, CNN announced that they created a text-only version of their site with no ads or videos.

  • Comment le nouvel algorithme de Google détruit la presse progressiste aux Etats-Unis

    Une lettre du boss de Alternet dans le cadre d’une demande de soutien. Un tableau des plus significatif :

    et pour les lecteurs pressés cette phrase des plus claire :

    So the reality we face is that two companies, Google and Facebook—which are not media companies, which do not have editors, or fact checkers, which do no investigative reporting—are deciding what people should read, based on a failure to understand how media and journalism function.

    La lettre dans son intégralité.

    Dear AlterNet Reader:

    The story I am going to share with you is very disconcerting for independent media and America’s future, and frankly it is unprecedented in AlterNet’s history.

    It is hard to imagine anything scarier than Donald Trump’s presidency. But this problem is actually bigger than Trump, and it is a situation that certainly helps him.

    This story affects you too, in ways you may not fully be aware of—in fact it affects our whole media system and the future of democracy, and that is not an exaggeration.

    We have not yet gone public with our own story. I wanted you, and the rest of our supportive community, to know the details first. We are going to need your help.

    The New Media Monopoly Is Badly Hurting Progressive and Independent News

    The story is about monopoly on steroids. It is about the extreme and unconstrained power of Google and Facebook, and how it is affecting what you read, hear and see. It is about how these two companies are undermining progressive news sources, especially AlterNet.

    In June, Google announced major changes in their algorithm designed to combat fake news. Ben Gomes, the company’s vice president for engineering, stated in April that Google’s update of its search engine would block access to “offensive" sites, while working to surface more “authoritative content.”

    This seemed like a good idea. Fighting fake news, which Trump often uses, is an important goal that we share.

    But little did we know that Google had decided, perhaps with bad advice or wrong-headed thinking, that media like AlterNet—dedicated to fighting white supremacy, misogyny, racism, Donald Trump, and fake news—would be clobbered by Google in their clumsy attempt to address hate speech and fake news.

    The Numbers Are Striking

    We have had years of consistent search traffic averaging 2.7 million unique visitors a month, over the past two and a half years. But since the June Google announcement, AlterNet’s search traffic plummeted by 40 percent—a loss of an average of 1.2 million people every month who are no longer reading AlterNet stories.

    AlterNet is not alone. Dozens of progressive and radical websites have reported marked declines in their traffic. But AlterNet ranks at the top in terms of audience loss because we have a deep archive by producing thousands of news articles for 20 years. And we get substantial traffic overall—typically among the top five indy sites.

    So the reality we face is that two companies, Google and Facebook—which are not media companies, which do not have editors, or fact checkers, which do no investigative reporting—are deciding what people should read, based on a failure to understand how media and journalism function.

    The Harvey and Irma of Journalism

    Britain’s famed journalist Sir Harold Evans described Facebook and Google as “the Harvey and Irma of journalism—and democracy”:

    “Whatever else they do, the electronic duopoly deprive millions of information and argument as surely as the series of super storms deprive millions of light, power, home and hearth.

    “The climate change deniers will go on calling the link between hurricanes and greenhouse gases a ‘hoax’… but no one can deny the devastating effect of Facebook and Google on the viability of news organizations to investigate complexity and resist suppression.”

    The Google Hit Goes Right to Our Bottom Line

    We need your help because we are going to take a financial hit over the coming months.

    Why? Because Google’s undermining of progressive journalism means we have lost a major chunk of audience and as a result are looking at big potential losses in ad revenue.

    AlterNet’s long-term success is based on our balanced economic model. We get roughly half of our revenue from advertising and half from contributions from readers and supporters like you, as well as a handful of foundations. But now 40 percent of our traffic, earned over many years, has disappeared due to Google’s arbitrary tactics.

    We need to stay strong, keep our great staff, and fight Donald Trump and his cult of core supporters.

    We are proud to have never made a desperate appeal for money. We were pleased that we didn’t harass you with fundraising pitches every day for months. We had a very healthy balance, and our financial supporters contributed exactly what we needed each year. But now, due to media monopoly on steroids, we are very concerned.

    Can you rededicate yourself to AlterNet and its mission of producing important and powerful independent journalism?

    This fall fundraising campaign is necessary; we need to bolster our finances and prepare to pivot AlterNet so it can survive and continue to be read by a huge audience of millions, without having to rely on Facebook and Google to do it. That means we need to rely on you—will you help?

    Warmly,

    Don Hazen
    Executive Editor, AlterNet

    P.S.: Your contribution today is 100% tax-deductible.

    AlterNet | 1881 Harmon St. | Berkeley, CA 94703

  • Incendie d’un entrepôt de gendarmerie : à Nantes et à Grenoble, l’État s’attaque au réseau #Indymedia
    http://paris-luttes.info/a-nantes-et-grenoble-le-reseau-8757
    Communiqué commun des sites #Mutu et d’autres après les menaces de blocage et de déréférencement des moteurs de recherches contre les Indymedias de Nantes et Grenoble

    Alors que les notions de terrorisme et de provocation ne sont pas définies, la loi française permet depuis février 2015 de faire disparaître des sites ou des textes sans recours au juge, sur simple requête de l’administration policière. A notre connaissance, c’est la première fois que ces dispositions sont brandies contre des médias alternatifs appartenant à la sphère anti-autoritaire. Les deux sites visés par les menaces des autorités ont décidé de retirer le communiqué de revendication incriminé. Les collectifs de modération de chacun des deux sites s’en expliquent dans deux textes distincts.

    L’usage de lois anti-terroriste pour attaquer spécifiquement des sites d’informations indépendants renvoie à la violence des peines requises contre les personnes inculpées dans l’affaire de la voiture brûlée du quai Valmy. Il s’agit tout autant de dissuader les militant.e.s que d’en dépolitiser les actes.

    #censure #oclctic #répression

  • Pourquoi et comment développer les stratégies médiatiques de nos mouvements, par It’s Going Down
    https://atelier.mediaslibres.org/Pourquoi-et-comment-developper-les-strategies-mediatiques-de-n

    Début juin, le site américain It’s Going Down a publié d’intéressantes réflexions et propositions d’actions en terme de « stratégie médiatique ». La plupart d’entre elles recoupent des préoccupations qui traversent les mouvements anti-autoritaires et en particulier les médias libres, notamment le réseau Mutu qui en a proposé une première traduction, retravaillée ici.

    Le site It’s Going Down (IGD) est aujourd’hui l’une des principales ressources d’information sur ce qu’il se passe aux USA dans le mouvement anarchiste au sens large. Participatif et en lien avec de nombreux autres collectifs, il relaie chaque jour des publications des quatre coins des Etats-Unis.

    Sur It’s Going Down, nous parlons beaucoup de stratégie. De la manière de renforcer nos capacités d’actions, de comment grossir en tant que force matérielle au sein de nos communautés. Il y a un aspect dont nous avons peu parlé : le besoin que davantage de gens montent des médias alternatifs et de contre-information là où ils vivent.

    Comme nos amis le signalaient dans Puget Sound Anarchists, une plateforme en expansion pour les anarchistes du Pacifique Nord-Ouest, si la croissance de médias comme IGD est importante, il revient aussi aux gens, à une échelle locale, de construire leur propre média régional et autonome ; cela permet de décentraliser à la fois comment nous obtenons nos informations et qui les relaient.

    #contre_info #anarchisme #mediaslibres

  • Nouveau manuel complet de #typographie : historique, composition, règles orthographiques, imposition, travaux de ville, journaux, tableaux, algèbre, langues étrangères, musique et plainchant, machines, papier, stéréotypie, illustration / par Émile Leclerc,... ; préface de M. Paul Bluysen,... | Gallica
    http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6336729h/f9.image
    http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6336729h/f9.medres

  • Les do-don’t de l’accessibilité - romy.tetue.net
    http://romy.tetue.net/affiches-do-dont-accessibilite

    Cette série d’affiches aide à concevoir pour tou·te·s en expliquant ce qu’il faut faire et ne pas faire (do & don’t) pour chaque type de déficience. Ces conseils simples et compréhensibles, généraux plutôt que trop prescriptifs constituent une excellente entrée en matière. À afficher, sans modération, dans vos locaux !


    Sources : https://github.com/UKHomeOffice/posters/tree/master/accessibility

    #accessibilité #a11y #a11yDesign #designForAll #webdesign

    • Chère @tetue , je profite que le sujet est ouvert : je voudrais pouvoir transmettre à mon éditeur, pour mon prochain roman, des recommandations pour qu’il soit plus facilement lisible pour les dyslexiques, c’est une sorte de promesse que j’ai faite à ma fille Adèle qui veut pouvoir lire le prochain. Existe-t-il une charte ? Et dans cette charte quelles sont les recommandations les plus importantes parce que je ne pourrais sans doute pas exiger toute la refonte de la maquette déjà existante.

      Cet été, la discussion est venue avec Adèle en cherchant dans mes livres d’adolescent dans la maison cévenole ceux des livres qu’Adèle trouvait les plus lisibles. La maquette des Folio des années septante par exemple n’était pas sans donner des problèmes tandis qu’un tout petit éditeur qui n’avait pas du beaucoup se donner de mal avait produit quelque chose d’assez parfait du point de vue d’Adèle.

      Par la suite, ayant lu de mon côté Rose-Ronce d’Eric Chevillard, l’ayant bien apprécié et me demandant si d’aventure ce ne serait pas du goût d’Adèle cette espèce d’actualisation d’ Alice au Pays des merveilles , j’ai eu à découvrir de la bouche d’Adèle que la maquette tellement sobre et belle des éditions de Minuit , c’était juste parfait, loué soit Garamond !

      Bref, si tu as quelques ressources sur ce sujet spécifique, je suis ton public captif.

      Amicalement

      Phil

    • @philippe_de_jonckheere : pour en avoir discuté avec des enseignant·e·s, il y a autant de dyslexies, et donc de solutions, que de dyslexiques… Spour ça que l’approche est plutôt de laisser à chacun·e la possibilité d’adapter à ses besoins .

      Il n’y a pas de police recommandée pour les dyslexiques :
      http://romy.tetue.net/quelle-police-pour-les-dyslexiques

      Les seules recommandations visent à améliorer la lisibilité (marges, alignements, etc.) :
      http://romy.tetue.net/ameliorer-lisibilite-typographique

      Et laisser chacun·e adapter à ses besoins, via des plugins navigateurs, etc. ou cette webapp du CNED :
      https://accessidys.org

      #dyslexie

    • @tetue Mille mercis, je regarde. Dans le cas présent, il s’agirait d’un livre en papier et donc sans plugin. J’avais déjà noté les considérations typographiques (encore que je ne me résouds pas encore à Comic Sans, mais je remarque que le Garamond est généralement bien apprécié d’Adèle) et celles de la mise en page (notamment la justification qui ne serait pas top, j’aurais pourtant cru). Merci d’avoir pris le temps de répondre en tout cas.

  • The Conspiracy of Colors

    http://www.incidentalcomics.com/2012/05/conspiracy-of-colors.html

    repéré sur Twitter par l’excellent @freakonometrics

    While browsing the unwanted books section at a local thrift store, I came across an amazing item: The Elements of Color by Johannes Itten. The book’s subtitle is “A treatise on the color system of Johannes Itten based on his book The Art of Color,” and the contents are full of beautiful diagrams and fascinating (if a tiny bit overblown) writing on the practice and history of color theory. It was definitely worth the $2.99 spent. I adapted some of the figures within the book for this comic. I loved the way Itten wrote of the colors as if they were living, breathing entities, with the capacity for good - or evil.
    You can order a poster here.

    #couleur #sémiologie

  • Ruiner l’énergie d’un continent pour avoir une adresse web esthétique

    Facebook est accessible via Tor comme service caché (les fameux .onion). Cela permet d’accéder à Facebook dans des zones géographiques où il est interdit (les chanceux).
    La différence avec les services cachés classiques, c’est que Facebook utilise un Single Onion. Donc ne protège pas la localisation de ses serveurs (mais comme on sait où ils sont…)
    https://en.wikipedia.org/wiki/Facebookcorewwwi.onion

    L’adresse (web) de service caché est une chaîne de 16 caractères aléatoires (80 bits en base32) obtenus à partir de sa paire de clés.
    (donc d’abord on génère une paire de clés, et ensuite , ça donne l’adresse aléatoire du site caché qu’on va se coltiner toute sa vie)

    Pour en avoir une lisible par un humain, ou partiellement compréhensible, il faut générer un très grand nombre de clés. C’est très long.
    Souvent, on s’arrête à quelques caractères compréhensibles, et on laisse le reste aléatoire. Car c’est trop gourmand.

    par exemple : http://sms4tor3vcr2geip.onion => sms4tor

    Mais facebook a un nom complet : https://facebookcorewwwi.onion

    Donc, ils ont dû générer une quantité de clés dingue.

    Il y a des outils libres comme Shallot , Scallion ou encore Eschalot pour arriver à ses fins.

    Temps pour générer un nom de site valable, en fonction du nombre de caractères désirés, c’était en 2013 sur une machine à 1,5 Ghz (les machines sont plus rapides aujourd’hui, mais surtout les algo s’améliorent) :

    characters | time to generate (approx.)
    –------------------------------------------------------------------
    1 | less than 1 second
    2 | less than 1 second
    3 | less than 1 second
    4 | 2 seconds
    5 | 1 minute
    6 | 30 minutes
    7 | 1 day
    8 | 25 days
    9 | 2.5 years
    10 | 40 years
    11 | 640 years
    12 | 10 millenia
    13 | 160 millenia
    14 | 2.6 million years
    .
    .
    .

    Source : https://security.stackexchange.com/questions/29772/how-do-you-get-a-specific-onion-address-for-your-hidden-serv

    Alors imaginez les moyens qu’à du mettre en place Facebook pour son adresse sur Tor de 16 caractères.
    @stephane @maliciarogue
    #librenet

  • Presentator.io : Une plateforme collaborative Libre pour faire des prototypes
    http://ilphrin.com/planet/2017/05/17/une-plateforme-open-source-collaborative-de-prototypage.html

    Lorsqu’on se lance dans le design d’un projet, souvent les premiers mots qui viennent a l’esprit sont : Sketch, inVision. Dorénavant, nous avons une alternative libre et gratuite à ce dernier : Presentator

    Le design avec Presentator

    Dans un processus de conception d’un application ou d’un site web, lorsque l’objectif de l’outil à été clairement défini et les utilisateurs potentiels identifiés, le designer va produire une maquette avec son outil préféré, avant de le rendre un peu plus interactif et en donnant une logique entre les différente maquettes.

    Cette logique et cette interactivité donnent un prototype.

    Jusqu’à récemment, la plupart des outils liés au design étaient propriétaire et payant (très cher même parfois). Un outil très connu est inVision qui permet d’importer des images ou des fichiers Sketch. Mais depuis tout récemment, Presentator est sorti dans sa version 1.0, et il mérite clairement le coup d’oeil

  • Partyshare - Free file sharing
    https://partysha.re

    A free, open source file sharing application, built on the peer-to-peer hypermedia protocol #IPFS.

    Quelques avantages de ipfs : c’est #décentralisé et « incensurable », on peut se mettre #offline, on est certain que ce qu’on récupère est exactement ce qu’on a envoyé.

    (Inconvénient : une fois qu’on a partagé un truc impossible de le supprimer du réseau.)

    #partage

  • Dans les ateliers de la #modération en continu
    http://www.humanite.fr/de-quoi-cauchemardent-les-nettoyeurs-invisibles-de-la-toile-635868

    Sarah T. Roberts, enseignante et chercheuse aux États-Unis, a rencontré ces travailleurs invisibles, qu’ils soient dans la #Silicon_Valley ou dans des centres d’appels aux #Philippines.

    Certains tentent de trouver un sens à ce qu’ils font et m’ont dit : « Je peux le supporter, je fais cela pour protéger les autres, que vous n’ayez pas à voir toutes ces horreurs. » Mais je n’ai rencontré personne qui se sente bien. Cette #violence rejaillit sur leur #vie_privée, leur sommeil. Certains ont sombré dans l’alcool ou la dépression… On ne connaît pas non plus les effets à long terme de ce travail sur les gens. Et, bien entendu, aucun de ces travailleurs n’est formé, préparé à ce qu’il va devoir regarder au quotidien. Il n’y a aucun suivi, aucune aide. Le pire est qu’ils ne peuvent même pas en parler à leurs proches. Deux d’entre eux ont récemment été déclarés en incapacité totale de travailler à la suite d’une expertise médicale et psychologique. Depuis qu’ils ont dû voir des vidéos de viols de jeunes enfants, ils souffrent de stress post-traumatique et ont demandé plusieurs fois à être changés de service. Juste avant le Nouvel An, ils ont porté plainte contre Microsoft, leur employeur. Ce sont les seuls à voir pu le faire puisque dans toutes les autres plateformes, les modérateurs de contenu sont employés par des sous-traitants, ce qui permet aux géants du Web de ne pas être tenus directement responsables. Là, ils travaillaient de plein droit pour Microsoft. On ne sait pas encore quand le procès aura lieu, mais je reste assez surprise que la multinationale ne leur ait pas versé une belle somme d’argent assortie d’une clause de non-divulgation et choisisse de se risquer en justice…

    #travail #entreprise #digital_labor via @cuisineanxious

    Autre entretien avec la dame dans Usbek & Rica
    https://usbeketrica.com/article/les-eboueurs-du-web-moderateurs-invisibles-des-reseaux-sociaux

    • Juste un retour d’expérience d’une novice : 4 utilisations pour votre plugin Insertion avancée d’images (particulièrement le slide) : 2 utilisations « telles quelles » => 1) en espace public ; 2) espace privé, pour afficher des slides de copies écran des fantaisies typographiques (exergue, épigraphe et autres qui ne « passent » pas autrement dans l’espace privé (et l’affranchissement de Java est un gros « plus » dans l’espace privé) ; et 2 utilisations « hors-normes » (ou "hack si vous voulez !) dans l’espace public : 3) création de slide façon « vrai slide javascript », avec les poignées précédent/suivant sur le côté et les bulles de positionnement en haut (ça marche super, le seul hic c’est qu’évidemment la bulle de positionnement ne se met pas à jour - ne change pas de couleur - quand on choisit la slide avec les poignées de côté, mais bon, les visiteurs s’en accomoderont !) et 4) un super petit truc pour afficher les articles suivant/précédent façon « Monde Diplomatique » (les flèches en Java du haut de l’article), en jouant à nouveau sur le CSS uniquement (ce qui fait que, en affichant une double flèche en haut de l’article, ce qui s’affiche en-dessous est initialement « rien » puis si on clique dessus, on fait venir le titre de l’article suivant à l’intérieur du système « slide » (invisible) et de même pour le « précédent ». Je suis très contente de ma trouvaille de débutante et voulais vous en faire part, ça fonctionne à merveille. Merci beaucoup.

  • Archetype
    http://www.archetypeapp.com
    A priori un truc de génie :) Chez moi les menus sont pas toujours super fluides, mais c’est vraiment intéressant pour envisager des combinaisons de typos (et sortir une feuille CSS correspondante dans la foulée). L’outil permet aussi de définir les propriétés des typos qui seront affichées sur petit écran.

    Archetype lets designers like you very quickly and easily create consistent typography styling and spacing live, in the browser. These styles are all underpinned by established typographic best practices meaning less guesswork and more harmonious designs.

    Archetype helps you create a design system of consistent, reusable components which can be easily implemented as your finished design is exported as developer-friendly CSS so everyone’s happy!

    #typo #css #outil

  • Introduction to #CSS variables
    https://vgpena.github.io/winning-with-css-variables

    CSS variables, like variables in any programming language, let us reference the same values over and over. As of April 2017, they are supported by all modern browsers and are an effective way to write tight, clean styles.
    Any CSS property — color, size, position, etc. — can be stored in a CSS variable. Their names are all prefixed with —, and you declare them by adding them to an element right where you add its other styles:

    body {
    —primary: #7F583F;
    —secondary: #F7EFD2;}
    You refer to a CSS variable by wrapping it in var().

    a {
    color: var(—primary);
    text-decoration-color: var(—secondary);}

  • CSS Grid Layout arrive, préparez-vous ! – La Tête dans le Flux
    https://blog.goetter.fr/2016/11/30/css-grid-layout-arrive-preparez-vous/comment-page-1/#comment-616

    En résumé :
    Grid Layout est un module de positionnement parfait pour construire ses templates et ses grilles, bref l’architecture globale de la page
    Flexbox est parfait pour les composants qui constituent l’intérieur de nos gabarits : navigations, sliders, fiches produits, etc.

    L’idée serait de pouvoir se passer de bootstrap pour gérer les grilles dans les pages HTML...

    Voir aussi :
    – comparatif de toutes les possibilités pour des grilles en CSS : float, inline-block, table-cell, columns, flexbox, grid https://blog.goetter.fr/2014/10/27/le-point-sur-les-grilles-en-css

    Grid layout :
    – le positionnement par grid layout : http://www.alsacreations.com/article/lire/1388-css3-grid-layout.html
    – le site de référence pour grid layout, page des exemples : http://gridbyexample.com/examples
    – des exemples avancés d’utilisation de grid layout : https://blog.goetter.fr/2016/01/02/grid-layout-vers-la-grille-parfaite
    – une sélection de références par le gourou d’Alsacréation : https://www.alsacreations.com/astuce/lire/1739-CSS-Grid-Layout-les-ressources-indispensables-pour-apprendre.htm
    – plein d’exemples de layout basés sur grid : https://gridbyexample.com/examples
    – l’outil de développement de Firefox spécialisé pour l’inspection des grilles : https://www.mozilla.org/en-US/developer/css-grid

    Flexbox :
    – revue exhaustive des caractéristiques de flex : https://chriswrightdesign.com/experiments/flexbox-adventures
    – une présentation complète et progressive de flexbox : https://la-cascade.io/flexbox-guide-complet
    – exploration des possibilités de CSS flexbox (flex, flex-item, order...) : http://www.alsacreations.com/tuto/lire/1493-css3-flexbox-layout-module.html
    – un générateur de code pour les propriétés flex : http://the-echoplex.net/flexyboxes
    – des exemples de grilles en flex : https://philipwalton.github.io/solved-by-flexbox

    Et pour la norme :
    – Flexible box : https://www.w3.org/TR/css-flexbox-1
    – Grid layout : https://www.w3.org/TR/css-grid-1

    #css, #flex, #flexbox, #grid, #grid_layout, #grille #bootstrap

  • Je sais pas s’il est possible que #seenthis et #diaspora survivent tous les deux à long terme.
    N’empeche, je crois, à mon petit degré de compréhension, que diaspora a un modèle plus durable techniquement (autant de pods qu’on veut qui communiquent).

    Bref, c’est certes pas seenthis qu’il faut dégoogliser en priorité, mais je vous invite quand meme sur le pod de framasoft : https://framasphere.org/i/5d67e39e7a98

    Il y a un connecteur twitter, facebook etc, et on n’est pas limités à 140 caractères ! (et il y a un ou deux défauts, ok ok).

    • Diaspora a surtout un modèle économique de startup, avec des levées de fond conséquentes, et ils ne développent rien s’ils n’ont pas (beaucoup) de fric. À ma connaissance, la dernière fois ils ont levé 200.000 dollars (OK, en Kickstarter), après un passage chez Y Combinator.

      C’est un peu comme comparer SPIP et Wordpress et se demander si SPIP peut survivre à Wordpress, en occultant le fait que Automattic a levé plus de 300 millions de dollars. Il y a une question éthique qui devrait se poser, au moins dans une logique de logiciel libre.

      Du coup et en gros : je ne vois même pas l’intérêt de la question.

    • @arno Je n’ai pas été clair : la vie et la mort des entreprises m’importent peu ici, parce que j’ai confiance en framasoft pour ne pas nous laisser tomber comme des vieilles chaussettes en cas de succès de son pod.
      Le logiciel lui-meme n’a pas une logique de startup. Le jour où la startup se plante, il existe encore, parce qu’il est libre, et encore mieux : auto hébergeable.
      Ma question, mieux formulée pour lever l’ambiguité, pourrait etre : « est-ce que, si diapora émerge (et c’est pas gagné), les réseaux sociaux seenthis et diaspora ne sont pas redondants ? Est-ce que ça a du sens de garder les deux »
      Et sinon, l’idée c’était davantage d’inviter des utilisateurs de facebook/twitter à poster depuis diaspora.

    • Il y a plusieurs choses qui se mélangent…

      – dans ma vieille tradition à moi, la logiciel produit ne peut pas être séparé de son mode de production, et c’était l’un des enjeux vraiment intéressants du logiciel libre ; quand les gens comparent SPIP et son équipe (zéro levée de fond depuis 15 ans) à Wordpress/Automattic (300 millions de dollars) et Acquia/Drupal (120 miions de dollars), sans se poser cette question, c’est qu’on abandonne toute une partie de la philosophie du logiciel libre (et pour moi, franchement franchement, une grosse partie de son intérêt tout court) ;

      – l’idée qu’un logiciel libre survit automatiquement à la mort de son équipe de développeurs initiale, au simple motif qu’il est libre, est une vue de l’esprit ; ça ne se vérifie pas, surtout si le mode de production initial se fonde sur de la levée de fond ;

      – pour être plus dans l’esprit de ta question (redondance) : un réseau social n’est pas le logiciel qui le fait fonctionner ; pas plus qu’un site Web n’est le CMS qui le fait fonctionner ; si on va dans la logique de « nœud » de Diaspora, alors il serait encore plus logique qu’on obtienne un réseau non seulement décentralisé mais ne demandant pas un logiciel spécifique, mais simplement le respect d’une norme d’échange. Auquel cas non seulement il serait logique que Diaspora et Seenthis existent en même temps, mais pourraient même finir par échanger de manière transparente ;

      – de toute façon, Seenthis ne se caractérise pas par le succès de son logiciel libre :-)) mais par la qualité de la parole qui en émerge (bref c’est un réseau social). À nouveau, je ne vois pas grand chose de comparable en terme de réseau social entre ce que produit actuellement Diaspora et ce que produit Seenthis (au sens : ce que produisent leurs utilisateurs). Et sur cet aspect, il y a beaucoup plus de déterminants qui interviennent que le choix du logiciel sous-jacent (peut-être, si : le fait que le logiciel qui fait fonctionner Seenthis revendique certaines valeurs, telles qu’évoquées dans le premier point ci-dessus, n’est pas anondin pour les gens qui l’utilisent et qui, donc, fabriquent collectivement un certain type de contenu :-)).

    • l’idée qu’un logiciel libre survit automatiquement à la mort de son équipe de développeurs initiale, au simple motif qu’il est libre, est une vue de l’esprit ; ça ne se vérifie pas

      Carrément. La technique et/ou la licence, n’implique pas en eux-mêmes le succès ni la pérennité d’un logiciel. Pour ça il faut aussi, entre autre, une documentation correcte et une communauté soudée derrière (ce qui n’est pas une mince affaire). Et encore, ce ne sont pas les seuls facteurs, ce sont seulement des choses nécessaires sans être forcément suffisantes.

      #matérialisme #conditions_de_production :D

      alors il serait encore plus logique qu’on obtienne un réseau non seulement décentralisé mais ne demandant pas un logiciel spécifique, mais simplement le respect d’une norme d’échange

      Oui, il s’agit là d’une approche par #protocole, et par #format_ouvert, et non par logiciel.

      C’est un peu ce que font plusieurs projets de rezosocio se basant sur XMPP (il y en a plusieurs, Jappix, Movim, ou Salut à Toi de @goffi).

      Mais il y a d’autres projets qui tentent de promouvoir leur propre protocole (toujours pareil : doit-on se baser sur un protocole décentralisé existant ou en inventer un nouveau… @stephane a plusieurs fois parlé de ce genre de dilemme il me semble).

    • Merci de m’avoir cité, je n’avais pas vu ce fil.

      Une correction pour Diaspora : bien que c’était dans un esprit startup au début, ça n’est plus le cas depuis que c’est passé à la communauté (les développeurs d’origine ont abandonné), et la dynamique est assez sympa en ce moment. Je ne commence à faire confiance à ce projet que depuis qu’il est passé communautaire.

      Après oui de notre côté on pense qu’un standard est essentiel, et on est amis avec les équipes de Movim et Jappix et on collabore comme on peut (surtout avec Movim, on a beaucoup de contacts). Et comme ça vient d’être dit dans une conf ejabberd : XMPP était là y’a 15 ans, et sera encore là dans 15 ans

      L’intérêt du contenu est dépendant de la médiatisation de la plate-forme : @seenthis a vu des acteurs très intéressants arriver (le @mdiplo pour ne citer que lui), et ça joue énormément sur la qualité globale. Est-ce que c’est dû à sa médiatisation ? À un effet boule de neige avec d’autres personnes ?

      Sur Salut à Toi on est dans une logique éthique (cf notre contrat social) et politique : on refuse d’utiliser Twitter et FB pour communiquer - ce qui serait incohérent vu qu’on les critique par ailleurs -. Le revers de la médaille c’est qu’on est très peu connus en dehors du milieu technophile francophone (et j’ai même envie de dire français : je suis passé à un hackerspace Belge hier, personne ne connaissait), et donc beaucoup moins soutenus que d’autres.

      Ah au passage, c’est sympa de m’avoir cité mais ce n’est pas le « salut à Toi de goffi » : on est 2 dévs à y laisser une partie de notre vie + des contributions ponctuelles, et on espère bien que ça deviendra le Salut à Toi de tout le monde un jour :)

    • Oui le « de @goffi » c’est juste parce que toi je savais que tu avais un compte ici, par pour citer spécifiquement les auteur⋅e⋅s. :)

      Oui je m’en doutais, mais je me devais de spécifier, comme c’est moi qu’on voit le plus souvent en conf et sur les forums, on pense que c’est « mon » projet, alors que l’autre dév principal y a passé un temps fou (et c’est pas marrant tous les jours). Et puis comme disaient les bérus : « ici y a pas de chefs, tous dans les mêmes galères » ;)

    • @Rastapopoulos Oui, cette histoire d’utiliser un protocole standard est essentielle. Le réseau social, celui qui écrase tous les autres en taille et en pérennité est le courrier et il est un tel succès parce qu’il ne nécessite pas de logiciel spécifique. Un Unixien féroce, utilisateur de mutt + Postfix, peut communiquer avec un fana Microsoft qui utilise Outlook + Exchange ou avec un googlisé qui ne connait que Gmail.

      Attention avec les exemples cités : dire « on est fondés sur XMPP » ne suffit pas car XMPP est très modulaire et a plein d’extensions. Movim, par exemple, ne marche pas avec la plupart des serveurs XMPP (et ce n’était, la dernière fois que j’ai essayé, quasiment pas documenté).

    • @stephane c’est un problème qu’on est en train de régler. J’ai écrit 2 extensions pour permettre d’utiliser un service externe au serveur pour avoir ce qu’il nous faut pour le microblogage.

      En d’autres termes : une fois que les serveurs auront implémenté ces 2 XEPs (extensions XMPP), on ne sera plus dépendant des fonctionnalités des serveurs, il suffira de connecter le bon composant au serveur de notre choix.

      On a franchi un gros, gros pas là.

      P.-S. : je parle des serveurs logiciels là, évidemment ça va prendre du temps avant que la plupart des instances existantes gèrent tout ça.

    • Si on peut faire quelque chose côté seenthis pour entrer dans cet écosystème, on est partants.

      Ben le top serait que vous ayez un serveur XMPP (par exemple j’interroge fil@seenthis.net et j’ai tes billets), avec la possibilité de commenter. C’est un peu de dév mais c’est pas insurmontable.

      Sinon nous après la version qu’on va sortir là qui est surtout destinée à avoir un microblogage correct (on arrive au bout), on va faire des passerelles (donc pendant l’été), et j’avais déjà l’intention d’en faire une pour seenthis et une pour Diaspora (enfin selon la complexité de la tache). Là ce qu’il faut c’est de la doc surtout : s’il y a une API comment l’utiliser.

      Sinon j’ai fait une demande pour faire une table ronde sur les nouveaux médias aux prochaines RMLL à Beauvais, j’attends la confirmation pour demander officiellement qui veut participer, mais ça serait super de t’y voir et d’y voir seenthis en général. L’idée serait d’avoir une discussion non technique et surtout une réflexion/un débat de fond : quel rôle le libre a à jouer dans les nouveaux médias, comment collaborer entre nos différents projets, faut-il reproduire les fonctionnement des gros réseaux commerciaux etc. Bref aller un peu plus loin que les traditionnelles questions de vie privée (qui sont essentielles bien sûr, mais qui masquent souvent tout le reste).

    • I have not yet seen anything like this.

      Personnellement je n’ai plus te temps de tout suivre sur internet afin de ne pas rater quelque chose qui m’intéresse.
      Mon Netvibes explose déjà et pourtant il grandit encore avec de nouveaux flux RSS pour lesquels je n’ai pas le temps.

      Seenthis est la seule communauté dans laquelle je suis présent et que je suis parce que sa qualité diversifiée me permet d’avoir une relative confiance de ne pas trop rater de ce qui est important à savoir (pour moi).

      Seenthis fonctionne pour moi comme un noise filter.
      Si les gens ici trouvent que ça vaut la peine que quelque chose soit posté, c’est que ça vaut la peine. (selon mes critères et besoins).

      Quand je n’ai pas le temps, je check juste Seenthis (et mes mails).

      Le seul truc qui me manque un peu sur Seenthis c’est la possibilité de pouvoir contacter directement quelqu’un.
      (or am I missing something ?)

      #FOMO

    • Seenthis fonctionne pour moi comme un noise filter.
      Si les gens ici trouvent que ça vaut la peine que quelque chose soit posté, c’est que ça vaut la peine. (selon mes critères et besoins).

      Je serais curieux de savoir ce qui fait la différence. Effectivement le contenu est la plupart du temps intéressant ici, sur framasphère je trouve parfois (très rarement) quelque chose qui m’intéresse. C’est peut être dû aux sujets que je suis.

      Comment @seenthis a été médiatisé au début ? Moi j’ai connu via un billet de @stephane sur DLFP (et je suis venu parce que c’était libre et ça m’a semblé très bien au niveau éthique - je le pense toujours -), mais la communauté était déjà bien en place.

      Qu’est-ce qui fait un @mdiplo ou un @cqfd soient venus ? Est-ce que c’est dû au fonctionnement (qui n’est au final pas très différent d’un point de vue interface que ce qu’on voit ailleurs) ?

      P.-S. : une remarque hors sujet pour @fil : j’ai un bogue très chiant : sur mon iceweasel quand j’écris un commentaire en bas de page ça « saute » et remonte de quelques lignes, et je ne vois plus ce que j’écris. Bon du coup j’édite via vim donc ça va. Je suis le seul à avoir ça ?

    • @erratic :

      Seenthis fonctionne pour moi comme un noise filter.

      Exactement pareil. Même si malgré ça, ça me fait encore beaucoup trop de choses à lire ou à regarder.

      @goffi :

      Qu’est-ce qui fait un @mdiplo ou un @cqfd soient venus ? Est-ce que c’est dû au fonctionnement (qui n’est au final pas très différent d’un point de vue interface que ce qu’on voit ailleurs) ?

      Le co - pi - na - ge. C’est ça la clé. :)

      Seenthis, c’est quand même fortement lié à @rezo, au portail des copains, à l’internet non-marchand, @arno et donc à @spip du coup, et donc aussi à @mdiplo et aux journaux indépendants (dont une bonne partie sont sous #SPIP aussi, comme par hasard). Et du coup il y a aussi des journalistes ici, pas juste des techos ou des pro-LL. Ça a directement été rempli en premier lieu par des gens ayant une sensibilité politique commune, même si pas tou⋅te⋅s pareil⋅le⋅s. Tout ça est lié… Machination ! Complot !

      Bref, Seenthis, c’est quand même pas mal un fruit, un enfant, de l’histoire des internets indépendants francophone. Il est nééééé le diviiin enfannnnt.

    • @goffi

      Je serais curieux de savoir ce qui fait la différence.
      [...]
      Comment @seenthis a été médiatisé au début ?

      Les gens, leur attitude, leur « maturité pas qu’ intellectuelle » ? Je ne sais pas.
      Par contre je pense que le fait que le site soit moins « populaire » (dans le sens « connu ») est un facteur clef dans une dynamique qui s’auto-régule ;
      (1) Les gens qui ont un besoin auquel répond Seenthis trouvent ce site grâce à la force sérendipitale
      (2) Les gens qui n’ont pas besoin de cette particularité de Seenthis ne le « trouvent » que si c’est médiatisé par un truc de masse qui atteins un très large public (les autres « réseaux sociaux »)
      Seenthis s’autofiltre.

      Seenthis aurait un autre visage s’il eut été (trop) médiatisé.

      Pour ma part, j’ai connu Seenthis fin 2012 via Place de la Toile sur France Culture ; @xporte et @thibnton l’ayant mentionné plusieurs fois à l’antenne comme aide dans leur recherches afin de se retrouver dans tous ces informations qu’ils ont déjà vu quelque part... and that was exactly what I needed.

      Aussi, je ne pense pas que les utilisateurs de Seenthis aient besoin de ce site pour se donner une impression d’exister / d’avoir une vie (en tout cas pas que), contrairement à d’autres réseaux.
      Je remarque souvent que ses utilisateurs postent des messages non seulement pour leur faciliter la recherche d’informations ultérieure, mais qu’ils sont également conscients des personnes présents pouvant être intéressés par cette information, et ils ne manquent pas de leur tirer l’attention. On commence un peu à savoir qui est intéressé à quoi. Genre, pour donner un exemple, je sais qui je dois mettre « en copie » si je poste un truc qui critique la technologie inférieure des lasers israéliens. (je ne dis pas que c’est le cas ; je provoque).
      Il s’agit d’un partage également pour l’Autre et non pas qu’un effet secondaire d’un besoin narcissique. (en tout cas pas que).

      Dans les mathématiques des systèmes dynamiques et théorie du chaos on pourrait appeler Seenthis un « Strange Attractor » (dont les conditions initiales sont les points 1 et 2)
      °____°

      –->

    • C’est très intéressant, parce que de notre côté on critique l’usage des outils et la non neutralité de la technologie, en étant pas mal influencés par des gens comme Cédric Biagini (sans être totalement sur la même longueur d’onde), mais là on voit l’importance de l’effet de groupe, et probablement des premiers participants.

      Seenthis aurait un autre visage s’il eut été (trop) médiatisé.

      Est-ce que ça changerait s’il devenait trop médiatisé maintenant ? Est-ce que les plateformes médiatisées ont atteint un point de non retour ?

      Je pense quand même que l’outil a un rôle majeur, ainsi que la structure qui le créé (comme dit plus haut dans ce fil).

    • Je pense que pour Seenthis le bouche à oreille marche mieux que la médiatisation. Mieux dans le sens de maintien de son identité et de sa valeur (pour ses utilisateurs).

      Les médias ne font pas de discrimination - je veux dire, ils ne veulent qu’une chose : faire parvenir un message à tout le monde / n’importe qui. Dans certains cas de figure c’est très bien, voire essentiel.

      Mais personnellement je préfère boucher certaines oreilles ; je choisis à qui je parle de Seenthis. Je ne veux pas casser le filtre à particules sinon il y aura trop de pollution. Et il n’est jamais trop tard pour choper un cancer.

      Ah toujours cette recherche du succès...

    • @fil, @erratic, @goffi Intéressant cette idée de « végéter », de non-narcissisme et de non-neutralité de la technologie, parce que les trois points sont liés sur Seenthis.

      – Le premier aspect important est que, malgré ce que j’ai dit plus haut, je ne pense pas du tout que l’outil soit neutre. Je refuse même qu’il le soit. On a déjà eu ces discussions (notamment après l’annonce de la libération du code sur Framasoft) : l’outil est conçu avant tout sur des questions éditoriales, et sa façon d’orienter certains usages plutôt que d’autres (on avait déjà ces considérations dès les tout débuts de SPIP, l’outil devant avoir une vertu pédagogique, pas seulement publier des articles). Du coup, pour une part, la nature des contenus de Seenthis est largement orienté par certains concepts initiaux présents dans son ergonomie et ses fonctionnaltiés.

      – L’idée n’a jamais été de faire un « réseau social » neutre, qui pourrait faire la même chose que Facebook, ou Twitter, mais avant tout un outil de référencement de liens commentés et discutés. (Ce qui fait qu’il n’a jamais été non plus un outil à liens façon Delicious). C’est tout de même ça qui caractérise Seenthis, et qui également provoque une certaine forme de sociabilité.

      – Un aspect pas anodin non plus était qu’une orientation importante de l’outil est de tenter de limiter les comportements de « personal branding », qui à mon avis représentent l’un des principaux problèmes du Web : l’idée n’est pas de venir se faire sa pub, mais de participer à un travail collectif. (Les gens qui viennent se faire leur pub dégagent assez rapidement, en fait.) Par exemple, comme détails d’interface présents dès le début : un double référencement est signalé d’un petit triangle plein, et donc les usagers viennent signaler que ça a déjà été posté par Untel ; les forums sont obligatoires, on ne peut refuser d’en avoir sur ses propres messages, ni les restreindre à certaines personnes, ce qui est inconfortable si on n’a pas envie de bosser un peu sérieusement ; le système d’étoile pour « partager » qui se mélange avec les messages personnels (on ne s’approprie pas ainsi le message de quelqu’un d’autre)…

      – Du coup, cette non-neutralité revendiquée, en même temps, constituait un point que je n’arrivais jamais à expliquer aux amis. Ça fait tout de même longtemps que j’avais montré Seenthis autour de moi, et que je constatais que les gens ne voyaient pas vraiment l’intérêt (c’était toujours ramené à des comparaisons avec les produits commerciaux existants, et les autres « alternatives » non-marchandes étaient essentiellement des copies des produits commerciaux, ce qui ne m’intéressait pas). Du coup, effectivement, on peut dire que ça a « végété ». Mais surtout : pendant ce temps-là, une poignée de comptes a commencé à faire tourner le système, et notamment @nidal, qui a tenu un compte régulièrement dès 2009 (ce compte n’est pas une archive Delicious réintégrée, mais un vrai compte qui a tourné sur Seenthis depuis tout ce temps). Ce qui fait que, lorsque Seenthis a été ouvert au public, il y avait déjà cet exemple assez radical du principe de référencement/citation/commentaire, et même de forums pour enrichir l’information. Le fait qu’il y ait un « exemple pratique », extrêment cohérent (monomaniaque) pour montrer le « à quoi ça sert » a, à mon avis, servi à orienter le système dès son ouverture. (Sans compter : c’était/c’est-toujours un compte extrêmement suivi, qui représente une grosse partie des visites, et qui a lui-même généré une partie du bouche-à-oreille qui a ramené d’autres auteurs sur ces sujets.)

      – Le fait que le réseau revendiquait son aspect non-neutre (d’un point de vue éditorial et politique), notamment le fait qu’il est issu de @rezo et a commencé avec les Copains, a également rapidement amené à ramener d’autres personnalités très engagées sur différents sujets. Ça reste la principale méthode de « médiatisation » : les différents Copains ont contribué à créer des « pôles » d’intérêt/expertise qui continuent à faire l’intérêt de Seenthis (et sa faiblesse sur d’autres sujets…).

    • Je me permets de mettre le lien vers la conf que j’avais faite aux RMLL l’été dernier, en particulier pour le passage à partir de la 17ème minute : j’y explique notre point de vue et pourquoi c’est essentiel de réflechir à la conception de l’outil ; http://video.rmll.info/videos/salut-a-toi-et-si-on-repolitisait-tout-ca .

      Nous n’avons, par exemple, pas l’intention d’implémenter l’équivalent des « j’aime » (like), sauf changement d’avis après débat, car pour nous il s’agit d’un outil purement marketing.

      Ça rejoint en certains points les réflexions que vous avez visiblement eu avec @seenthis (et c’est pour ça que j’aimerais beaucoup vous voir si la table ronde se fait aux RMLL de Beauvais en juillet).

    • Salut à tous ! Je découvre seenthis et m’inscris pour répondre. Je suis un des principaux contributeurs au projet diaspora*.

      Je ne connais pas seenthis mais si j’ai bien compris, ici, tout est public. Pour moi, la comparaison entre les deux réseaux ne tient donc pas, l’objectif de diaspora* étant clairement de pouvoir communiquer de manière privée.

    • salut fla, on ne peut pas comparer toutes les fonctionnalités de tous les projets. La comparaison ici est sur la partie publique. Seenthis a une histoire intéressante, et la tendance ici est plus à l’article de fond. Et l’organisation de l’outil ainsi que l’histoire du projet jouent beaucoup sur le contenu à mon avis.

      Pour ma part, je n’utilise pas du tout Diaspora pour les communications privées.

  • SPIP-Story - SPIP auf Deutsch
    http://www.spip.de/spip.php?rubrique9
    Le blog du tournage du film sur l’histoire et la communauté de SPIP

    SPIP-Story le film

    Am 1.7.2001 wurde SPIP 1.0 zum Download freigegeben. Damit stand weltweit zum ersten Mal ein System zur Verfügung, mit dem jede und jeder in Minuten eine interaktive Website mit allen Features einer Online-Zeitung ins Netz stellen konnte. Es war der Beginn einer Revolution im Internet.
    Die Entwicklung von SPIP begann bereits im Jahr 1998, seine die Grundlagen wurden Jahre vorher gelegt. SPIP-Story le film berichtet aus zwanzig Jahren permanenter Revolution, Politik von unten, Kämpfen um Öffentlichkeit und dem Überleben im Zeitalter der Internetkonzerne.

    Am 1. Mai 2017 beginnen die Dreharbeiten.

    #SPIP