ARNO*

Geek dilettante habitant une belle et grande propriété sur la Côte d’améthyste

  • Non Monsieur Macron, l’antisémitisme n’est pas la cause du massacre du 7 octobre
    La Coordination nationale de l’UJFP le 7 février 2024
    https://ujfp.org/non-monsieur-macron-lantisemitisme-nest-pas-la-cause-du-massacre-du-7-octobre

    (...) La Cour Internationale de Justice a confirmé qu’il y a une tentative de génocide. Monsieur Macron n’a rien dit sur ce qui se passe à Gaza. Il n’a rien vu, il ignore que ce n’est pas seulement la population palestinienne qui est assassinée, c’est aussi le Droit international.

    Il a sciemment fait une confusion majeure : les victimes de l’attaque du 7 octobre n’ont pas été tué.es en tant que juifs/ves. Pour leur malheur hélas, elles ont été tuées en tant que membres d’un État colonial et désormais fasciste, qui enferme depuis 16 ans plus de deux millions de personnes dans un ghetto dont il a construit les murs. Seize ans dans la plus parfaite illégalité et avec la complicité des nations dites civilisées ! Seize ans sans discontinuer jusqu’à la brèche du 7 octobre.


    Toutes les vies ont la même valeur et parler des victimes israéliennes du 7 octobre sans un mot pour les milliers de victimes palestiniennes d’aujourd’hui et de demain est d’une indécence absolue.

    Accuser le peuple palestinien d’antisémitisme, c’est légitimer les assassins au pouvoir en Israël qui sont allés jusqu’à justifier les meurtres des civil.es et des enfants.

    Monsieur Macron semble ignorer totalement le Droit international. Résister à l’occupation et à l’oppression est un droit et même un devoir. L’occupation de la Palestine est illégale et les nombreux Français qui vivent dans les colonies violent le Droit international. Les milliers de Français engagés dans l’armée israélienne participent à des crimes contre l’humanité et à un génocide.

    En mélangeant sciemment juif et israélien, en faisant de la Palestine un peuple d’antisémites, Monsieur Macron ne protège pas les Juifs. Il les met en danger. Il en fait les complices d’un génocide sur lequel il est étrangement silencieux. Il détruit la mémoire de l’antisémitisme et du génocide nazi qui n’ont rien à voir avec le soutien à un régime suprémaciste dirigé par des fascistes.

    Il fait honte.

    • Mary Hannigan: Ireland’s basketball team left in impossible position as they travel to play Israel
      https://www.irishtimes.com/sport/2024/02/07/mary-hannigan-irelands-basketball-team-left-in-impossible-position-as-th

      Meanwhile, Dublin need to get their act together in the league while Gordon D’Arcy was suitably impressed by Friday’s win over France

      Mary Hannigan. Wed Feb 7 2024 - 12:17

      After all the discussion on the rights and wrongs of Ireland’s basketball team playing Israel in a European qualifier in Latvia on Thursday evening, the game is set to go ahead and, writes Malachy Clerkin, “no amount of noise or pressure from the outside is going to change that fact”. Basketball Ireland CEO John Feehan reiterated his sympathy for the people of Gaza, but insisted that a boycott of the game wouldn’t make “a blind bit of difference”. “I’m not prepared to destroy my sport for a gesture that will have no impact,” he said of the fine of up to €180,000 and a potential five-year ban from international competition that Ireland would incur if they refused to play.

      Dublin Gaelic footballer Martha Byrne has sympathy for the Irish players who have been put in this impossible situation, five of them opting not to play in the game. Last month, before their league game against Kerry, the Dublin team held up a banner calling for a ceasefire in Palestine. Byrne tells Gordon Manning that she is sure the players will look back at that protest as “something we’ll be proud of”.

      #BDS

    • Irish Examiner view : Calling foul on basketball boycott comments
      https://www.irishexaminer.com/opinion/ourview/arid-41327116.html

      Regarding a boycott, Basketball Ireland CEO John Feehan went further, referring to €1bn worth of trade between Ireland and Israel, and adding: “Is it going to make a blind bit of difference if we make a grand gesture? The simple answer is ‘no’, and I am not prepared to destroy my sport for a gesture that will have no impact.”

      Citing the volume of trade between Ireland and Israel was a careless point to make, as it invites some obvious questions: If there were less trade between the two countries, would a boycott then be justified? How low would the value of the trade have to be to justify such a stance?

      Those comments also contain a profound misreading of the purpose of a boycott.

      Nobody expects Ireland refusing to play a basketball game to have any impact on Israel’s conduct.

      Where it might make a small difference is in Gaza itself, as a small gesture of solidarity to those living there, a reminder that they have been neither forgotten nor forsaken.

      It would also create headlines around the world, and could lead to further gestures of solidarity.

      Ireland’s opponents have already shown no reticence when it comes to symbolic gestures: The Israel team has been pictured with members of the Israeli defence forces in recent days, thus endorsing its military activities.

      The Irish team has already suffered callous accusations of antisemitism by an Israeli player, something Basketball Ireland rightly criticised as “inflammatory and wholly inaccurate”.

      Basketball Ireland may feel aggrieved at being pushed into this situation, and it is not fair, but the challenge to do the right thing — no matter the cost — rarely occurs at the most convenient time.

  • Piratage de Viamedis et Almerys : les données de santé plus de 33 millions de personnes concernées, selon la CNIL
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2024/02/07/piratage-de-viamedis-et-almerys-les-donnees-de-plus-de-33-millions-de-person

    Les données des millions d’assurés qui ont été compromises lors du piratage des bases de données sont « l’état civil, la date de naissance et le numéro de Sécurité sociale, le nom de l’assureur santé ainsi que les garanties du contrat souscrit », selon la CNIL.

  • Crise climatique : l’année 2024 commence par de nouveaux records de température
    https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20240208-r%C3%A9chauffement-climatique-l-ann%C3%A9e-2024-d%C3%A9bute-par-d

    Le mois de janvier 2024 a été le plus chaud jamais enregistré dans le monde et, pour la première fois, la barre de 1,5 °C de réchauffement par rapport à l’ère préindustrielle a été franchie sur 12 mois consécutifs, selon les données de l’observatoire européen Copernicus.

    #It_is_done

  • Piratage d’opérateurs de tiers payant : 33 millions de Français concernés par un vol de données | Actu
    https://actu.fr/societe/piratage-d-operateurs-de-tiers-payant-33-millions-de-francais-concernes-par-un-

    Piratage d’opérateurs de tiers payant : 33 millions de Français concernés par un vol de données

    Viamedis et Almerys, sous-traitants s’occupant du tiers payant des mutuelles, ont été frappés par des cyberattaques ces derniers jours.

    Pour savoir si des informations vous concernant sont potentiellement dans la nature, vous pouvez consulter ce tableau sur resopharma.fr pour savoir si votre assurance santé est gérée par l’un de ces deux opérateurs de tiers payant.

    https://www.resopharma.fr/organismesconventionnes.php?g=7c

    • @rod1001 : exact et pourtant c’était visible hier. Ces petits salopards ont donc dépublié l’information.

      Information importante concernant la communication autour des cyberattaques contre Almerys et Viamedis et vos données personnelles
      Après les cyberattaques dont ont été victime Viamédis et Almerys, certains médias ont relayés une fausse information sur le fait qu’il était possible de vérifier sur le site internet de Résopharma si votre assurance santé est gérée par l’un de ces deux acteurs, afin de savoir si vos données à caractère personnel ont été dérobées.
      La société R+ n’a pas accès à ces informations. R+ est une société offrant des services exclusivement aux professionnels de santé et à leurs partenaires.

      Par conséquent, nous vous invitons à vérifier sur votre carte complémentaire d’assuré s’il est fait mention de l’un des deux acteurs ci-dessus, ou à vous rapprocher directement de votre mutuelle afin d’avoir un état des lieux précis de l’utilisation de vos données à caractère personnel.

      Et donc, ils mentent éhontément.

      Je n’ai pas pensé à faire une copie d’écran. C’est ballot.

    • Des données réexploitables par les pirates

      Selon la Cnil, « les données concernées sont, pour les assurés et leur famille, l’état civil, la date de naissance et le numéro de sécurité sociale, le nom de l’assureur santé ainsi que les garanties du contrat souscrit ». Mais elles ne contiennent pas a priori les informations cruciales pour des pirates comme les informations bancaires, données médicales, remboursements santé, coordonnées postales, numéros de téléphone, courriels…

      Par ailleurs, les données volées ne permettent pas à elles seules de monter des attaques et n’ont quasiment pas de valeur en tant que telles sur le marché noir de la donnée. Si elles sont croisées avec d’autres fichiers par des pirates disposant d’un bon niveau d’organisation, elles permettent toutefois de monter des attaques de hameçonnage (phishing). Le pirate aura à sa disposition des informations lui permettant d’asseoir sa crédibilité aux yeux de sa victime.

      https://www.nouvelobs.com/societe/20240209.OBS84303/cyberattaque-contre-viamedis-et-almerys-enquete-apres-le-vol-des-donnees-

      En fait, je me suis fait la réflexion suivante : la « dématérialisation », c’est le pendant « cyber » de la crise climatique : on attend la grosse catastrophe pour se dire que, bah c’est trop tard, on peut plus rien faire, va falloir « s’adapter » ...

  • Un papyrus d’Herculanum carbonisé lors de l’éruption du Vésuve a été déchiffré
    https://www.lefigaro.fr/sciences/un-papyrus-d-herculanum-carbonise-lors-de-l-eruption-du-vesuve-a-ete-dechif


    Un rouleau de papyrus d’Herculanum carbonisé lors de l’éruption du Vésuve, et conservé à l’Institut de France, est en cours de numérisation par des rayons X.
    Image courtesy of the Digital Restoration initiative/University of Kentucky

    RÉCIT - Grâce à un concours international, de jeunes chercheurs sont parvenus à lire un texte vieux de 2000 ans.

    C’est un texte qui parle de musique, de plaisir et de câpres ! Ce rouleau de papyrus avait littéralement cuit il y a 2000 ans à plus de 320 °C, quand les torrents de boue et de matières volcaniques sont descendus du Vésuve pour recouvrir les villes d’Herculanum et de Pompéi (79 apr. J.-C.). Les pages sont soudées et son contenu était, pensait-on, perdu à jamais. Mais un concours international a permis de réussir l’immense exploit de déchiffrer et de lire des centaines de mots qui s’étalent sur plus de 15 colonnes.

    Découvert entre 1752 et 1754, avec plusieurs centaines d’autres manuscrits, dans une somptueuse villa romaine d’Herculanum appartenant à Calpurnius Pison Caesoninus, le beau-père de Jules César, et appelée depuis « Villa des papyrus », le rouleau de papyrus était depuis conservé dans les bibliothèques de l’Institut de France à Paris. Il avait été offert, avec cinq autres rouleaux, par Napoléon Bonaparte qui les avait reçus en 1802 en cadeau du roi de Naples. Le manuscrit…

  • Guerre en Ukraine : une nouvelle « attaque massive » de la Russie fait au moins cinq morts
    https://www.ouest-france.fr/europe/ukraine/guerre-en-ukraine-une-nouvelle-attaque-massive-de-la-russie-fait-au-moi

    Plusieurs vagues de missiles et de drones se sont abattus sur l’Ukraine, mercredi 7 février 2024, faisant au moins cinq morts, dont quatre dans un immeuble résidentiel de la capitale. Le président Volodymyr Zelensky a dénoncé une « énième attaque massive ».

    Les russes font des attaques massives...

    Bombardements sur Gaza : ces mesures sans précédent prises par Israël pour limiter les pertes civiles pendant une guerre urbaine | Atlantico.fr
    https://atlantico.fr/article/decryptage/bombardements-sur-gaza-ces-mesures-sans-precedent-prises-par-israel-pour-l

    Différents dispositifs sont mis en place pour essayer, dans la mesure du possible, de prévenir les civils pour limiter les pertes lors des frappes aériennes ou durant certaines interventions.

    Les israéliens limitent les pertes de civils.

    D’un côté, tu as 5 morts, et c’est bien trop, évidemment. De l’autre, tu as des dizaines de morts, que personne ne décompte jamais vraiment, et dont en fait on ne parle pas, parce qu’ils sont des dommages collatéraux, involontaires, et fort malheureux, et d’ailleurs, on ne va pas leur rendre hommage.

  • Forêts : le Conseil d’Etat rejette la limitation des coupes rases
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/02/07/forets-le-conseil-d-etat-rejette-la-limitation-des-coupes-rases_6215210_3244

    Plusieurs associations environnementales demandent purement et simplement l’interdiction des coupes rases, comme c’est le cas en Suisse et en Autriche pour toute coupe de plus de deux hectares.

    Le #Conseil_d’Etat a rejeté une requête du parc naturel du Morvan visant à limiter les « coupes rases », abattages de la totalité des #arbres d’une parcelle accusés de dégrader durablement les #écosystèmes, a appris l’Agence France-Presse (AFP), mercredi 7 février, auprès du Conseil.
    Le parc naturel régional du Morvan, recouvert de forêts sur 135 000 hectares, avait saisi le Conseil d’Etat en avril 2022. Il lui demandait de contraindre le gouvernement français à accepter sa demande, faite en 2018, de soumettre à autorisation toute coupe rase à partir de 0,5 hectare, contre quatre hectares actuellement.
    Selon le parc, la France se serait ainsi conformée à la directive européenne du 13 décembre 2011, qui exige l’évaluation des « incidences sur l’environnement » de tout déboisement, laissant aux Etats membres le loisir de fixer le seuil d’application (à partir de 0,5 hectare, a décidé la France).

    Des associations environnementales demandent son interdiction
    Mais, dans un jugement consulté par l’AFP, le Conseil d’Etat rappelle qu’un arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne a estimé que la directive invoquée par le parc « vise, non pas tout déboisement, mais uniquement les opérations réalisées en vue de conférer aux sols concernés un nouvel usage ». Les coupes rases qui ne mettent pas fin à une destination forestière ne sont donc pas concernées, selon le Conseil.
    Ces coupes, également dites « à blanc », libèrent de grandes quantités de carbone tout en détruisant non seulement un paysage, mais également les écosystèmes et les sols, selon les opposants.

    Plusieurs associations environnementales demandent purement et simplement l’interdiction des coupes rases, comme c’est le cas en Suisse – depuis 1876 – et en Autriche pour toute coupe de plus de deux hectares. De plus, ces coupes franches sont très souvent destinées à planter des monocultures de résineux, plus rentables mais très pauvres en biodiversité.
    « L’enrésinement » (plantation de résineux) du Morvan, petite montagne qui forme un prolongement bourguignon du Massif central, est régulièrement dénoncé par les associations environnementales.
    Les feuillus (chênes, hêtres et autres châtaigniers) représentent encore 54 % de la forêt morvandelle, contre 35 % pour les résineux et 11 % pour les essences mélangées. Mais la part des pins et autres épicéas progressent rapidement : de 2005 à 2016, 10 800 hectares de résineux ont été plantés, tandis que 4 300 hectares de feuillus ont été arrachés, selon les chiffres du parc.

    #forêt #résineux #coupes_rases #économie #écologie #justice #propriété (la liberté d’user et d’abuser)

  • À Rennes, cette famille palestinienne de Gaza est menacée d’expulsion
    Ouest-France Laurent LE GOFF- Publié le 05/02/2024
    https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/a-rennes-cette-famille-palestinienne-de-gaza-est-menacee-dexpulsion-8ae
    La préfecture d’Ille-et-Vilaine estime que rien ne s’oppose à l’expulsion de ce couple de Palestiniens et de leurs trois enfants. À Rennes, leurs soutiens dénoncent « un acharnement délirant ».

    Ils vivent dans l’angoisse d’apprendre, à nouveau, la mort d’un proche sous les bombardements. « Nos familles n’ont plus de toit, elles ont fui vers le sud de la Bande de Gaza, où 2,5 millions de personnes s’entassent, sans nourriture, sans eau ni électricité », expliquent Shaden et Ibrahim Awad.

    Quand ils arrivent à joindre quelqu’un, ils se disent ce qui compte le plus : « On veut juste savoir s’ils sont en vie ». Le couple vit dans un stress permanent, en essayant de l’épargner au maximum à leurs enfants de 7, 5 et 3 ans. « Surtout, on éteint la télé quand ils sont là. »

    Ils vivaient à Khan Younès, « l’une des sept villes de Gaza », où ils se sont mariés en 2015 et où ils ont eu leur aînée. Ibrahim enseignait alors dans un collège le français, une langue et une culture qu’il aime depuis son enfance à Tizi-Ouzou en Algérie, où son père était professeur. À Gaza, la langue de Molière est proposée dans de nombreux établissements.

    Un visa étudiant en 2016

    En 2016, le jeune prof muni d’un passeport palestinien décide de venir parfaire son bagage linguistique en master à Rennes 2, avec un visa étudiant délivré par l’ambassade de France à Jérusalem. Son épouse professeure d’anglais le rejoint en 2018, elle aussi pour étudier. « Notre projet était de retourner à Gaza. » Mais l’insécurité croissante, la mise en danger des populations civiles, ont ruiné tout espoir de retour près des leurs, en Palestine.

    En 2018, Ibrahim a déposé une demande d’asile, refusée malgré plusieurs recours. Fort d’une promesse d’embauche, il a déposé en préfecture en janvier 2022, une demande de titre de séjour. En mai, Shaden a fait la même demande. Aucune réponse, jusqu’à ce que l’obligation de quitter le territoire français (OQTF) leur soit notifiée en mai 2023.

    « Nous pensions tous naïvement que les arrêtés seraient abrogés en raison de la situation en Palestine depuis le 7 octobre 2023 », avouent les bénévoles qui les soutiennent, à Rennes. Mardi 23 janvier 2024, le tribunal administratif devait examiner leur demande d’annulation des OQTF. Mais la veille de l’audience, la préfecture d’Ille-et-Vilaine adressait à leur avocate un mémoire justifiant ses refus.
    Renvoyés en Cisjordanie ou en Egypte ?

    Après huit années en France, deux masters en linguistique, des expériences professionnelles, trois enfants scolarisés et une promesse d’embauche, la préfecture a considéré que « ces circonstances ne justifient pas à elles seules leur admission au séjour ».

    Au sujet des promesses d’embauche, le préfet estime que rien n’empêche les futurs employeurs de s’adresser directement « aux autorités françaises à Jérusalem, pour une demande d’introduction d’un travailleur étranger ».

    Concernant le pays de renvoi, la préfecture se défend avoir fixé La Palestine. « S’il est exact que la situation sécuritaire dans la bande de Gaza est très dégradée, l’ONU qualifiant la situation qui y prévaut d’insupportable […] il n’en est pas de même pour la Cisjordanie […] où, si des heurts épars sont constatés, la situation est globalement stable ». Pour le préfet, « il paraît concevable que les intéressés peuvent s’y installer ».

    Un frère de Shaden est mort le 24 décembre

    Dans le mémoire adressé par la préfecture, « iI est précisé qu’il n’est pas prouvé que les enfants puissent poursuivre leur scolarité en Cisjordanie », souligne le collectif de soutien aux sans papiers. Alors même que leur fille aînée bénéficie « d’un suivi psycho médical en France pour un syndrome post-traumatique lié à son enfance à Gaza ».

    La préfecture suggère même d’autres terres d’accueil pour la famille. C’est-à-dire, « tous pays dans lequel elle est légalement admissible. Il est en effet relevé que les Palestiniens de Cisjordanie et de Gaza peuvent légalement séjourner en Égypte ». Un pays qui empêche tout afflux de réfugiés sur son territoire…

    En attendant la décision du tribunal administratif, la famille sollicite le réexamen de sa demande d’asile.

    Un frère de Shaden a obtenu, en janvier 2023, la protection subsidiaire par la CNDA (Cour nationale du droit d’asile). Son jeune frère, âgé de 23 ans n’a pas eu cette chance… Il est mort sous les bombes à Gaza le 24 décembre dernier.

    • Comment peuvent-ils dire vouloir « éradiquer Hamas » et en même temps demander au Hamas de leur rendre leurs otages ?
      Si je tenais des otages et que la partie adverse disait vouloir l’éradiquer, accepterais je de les rendre ?

      Et où sont les questions sur la doctrine Hannibal à l’origine du meurtre d’israéliens par l’armée elle-même ?

    • Les indiens d’Amérique étaient aussi mauvais que le Hamas. A l’époque ils attaquaient les pionniers pour un rien, alors même qu’on leur avait donné un territoire rien qu’à eux, et qu’on avait signé la paix. Alors pour faire cesser ces actes de terrorisme, menés par les indiens sur les pionniers, la seule solution était de montrer que force devait rester à la loi et à la paix, en refusant les cesser le feu, et en détruisant les membres des terroristes, jusqu’au dernier. Il y avait des victimes collatérales, certes. Mais elles n’avaient qu’à pas être au mauvais endroit. Et parfois, sincèrement, si elles étaient là, c’est qu’elles n’étaient pas tout à fait innocentes.

      La mauvaise foi est sans limite et la seule façon d’y mettre fin est encore plus de mauvaise foi. Le donnant-donnant est hélas la seule solution.

    • « Jamais nous ne laisserons prospérer l’esprit de revanche », affirme Emmanuel Macron, qui souligne que « dans ces moments de deuil, rien ne doit nous diviser ». « La France restera unie pour elle-même et pour les autres, (…) unie dans ces moments de souffrance pour les Israéliens et les Palestiniens, afin d’œuvrer sans relâche pour répondre aux aspirations à la paix et à la sécurité de tous au Proche-Orient », ajoute le chef de l’Etat.
      [...]
      https://www.lemonde.fr/politique/live/2024/02/07/en-direct-hommage-aux-victimes-du-hamas-suivez-la-ceremonie-aux-invalides-pr

      N’y aurait-il pas quand même un peu "d’esprit de revanche" dans les propos de l’ambassadrice ? En fait, non, c’est plus que cela : c’est de la haine à l’état brut, comme la haine qui s’exprime par le pilonnage de Gaza et la colonisation sauvage de Cisjordanie, depuis 4 mois.

      "La France restera unie". Bien entendu, et ceux qui osent avancer une vision critique du discours officiel seront traités de nazis.

      Quant aux réponses de la France aux "aspirations à la paix et à la sécurité de tous", on voit ce qu’il en est pour les Palestiniens. Avec de telles "réponses" Macron ferait mieux d’arrêter de faire le coq et de se la boucler pour de bon pour venir, queue entre les pattes, au pied du grand frère américain.

      Et encore une fois ce « Proche-Orient », voire ce « Moyen-Orient », employé en tant qu’élément de rhétorique globalisant, quand il est question d’évoquer le conflit entre Israël et les Palestiniens. C’est très commode : d’une part, ça permet d’escamoter les rapports de pouvoir et de domination coloniale et, d’autre part, on désigne de cette façon une entité géopolitique confuse, dans laquelle Israël semble s’imposer pour apporter la lumière, la démocratie et la civilisation (j’ai entendu ce genre de propos à la radio, dès le 8 octobre). C’est d’ailleurs pour cela, nous dit-on, que les puissances occidentales fournissent à ce pays - qui n’est absolument pas dirigé par des populistes - le soutien inconditionnel qu’il mérite.

  • Ça doit pas être triste, le moment où tu essaies d’expliquer à ton client que son site Web vient d’être attaqué par une armée de brosses à dents.

    Three million malware-infected smart toothbrushes used in Swiss DDoS attacks — botnet causes millions of euros in damages
    https://www.tomshardware.com/networking/three-million-malware-infected-smart-toothbrushes-used-in-swiss-ddos-a

    According to a recent report published by the Aargauer Zeitung (h/t Golem.de), around three million smart toothbrushes have been infected by hackers and enslaved into botnets. The source report says this sizable army of connected dental cleansing tools was used in a DDoS attack on a Swiss company’s website. The firm’s site collapsed under the strain of the attack, reportedly resulting in the loss of millions of Euros of business.

    In this particular case, the toothbrush botnet was thought to have been vulnerable due to its Java-based OS. No particular toothbrush brand was mentioned in the source report. Normally, the toothbrushes would have used their connectivity for tracking and improving user oral hygiene habits, but after a malware infection, these toothbrushes were press-ganged into a botnet.

  • L’affaire Bitcoin : comment un agent de la DGSI a détourné l’argent du service secret | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/060224/l-affaire-bitcoin-comment-un-agent-de-la-dgsi-detourne-l-argent-du-service

    L’affaire Bitcoin : comment un agent de la DGSI a détourné l’argent du service secret

    En pleine période des attentats de 2015, un agent de la DGSI a détourné des fonds destinés à rémunérer des hackers qui infiltraient les réseaux djihadistes. Si l’affaire a été jugée, les services se sont bien gardés de révéler cette histoire embarrassante.

    Fabrice, acupuncteur au cœur de l’Auvergne, ne comprend pas quand, en janvier 2021, ses anciens collègues de la DGSI viennent le chercher pour le placer en garde à vue, sept ans après qu’il a quitté le service de renseignement intérieur. Ils veulent l’entendre dans une affaire pour laquelle il sera finalement mis hors de cause. En attendant, lors de sa cinquième audition, Fabrice confie la raison de son incrédulité : « Je ne savais pas pourquoi [les policiers] se déplaçaient car j’ai déjà témoigné deux fois dans une affaire de détournement de fonds publics et faux et usage de faux [...], un ancien collègue ayant détourné au moins 1,5 million d’euros. » 

    Ce simple commentaire lève le voile sur « l’affaire Bitcoin » que révèlent conjointement Mediapart et BFMTV, une affaire tellement embarrassante que la DGSI a cherché à l’étouffer durant des années et que son auteur a été jugé en catimini fin 2022 par une procédure de plaider-coupable. En 2015, un agent de la DGSI, chargé de gérer des hackers infiltrant notamment les réseaux djihadistes, a volé l’argent destiné à payer ses sources et a ensuite utilisé différents moyens du service de renseignement pour faire fructifier le produit de son vol…

    L’affaire Bitcoin débute au dixième étage du siège de la DGSI à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), là où se trouvent les bureaux de la direction technique (DT) et notamment la section chargée du « backstopping » (c’est-à-dire la fourniture du matériel démarqué pour conduire des actions d’espionnage sans que rien ne permette de remonter au service), mais aussi de traiter des sources humaines dans le milieu technique (en l’espèce des hackers capables d’infiltrer n’importe quel système informatique, sans que l’on puisse impliquer la DGSI).

    Durant des années, les agents de la DT doivent se débrouiller avec très peu de moyens financiers. Jusqu’à ce que les attentats de 2015 amènent les gouvernements successifs à financer les services de renseignement. « Il y avait tellement de pognon qu’on ne savait plus quoi en faire », confie un ancien de la DT. Par exemple, deux de ces achats anonymisés de la DGSI s’élèvent à 95 000 dollars pour l’un, à 104 852 euros pour l’autre.

    C’est aussi l’époque où le service s’intéresse au bitcoin, cette monnaie numérique n’ayant cours que sur Internet. « On s’est dit : on va se lancer à fond dans le bitcoin pour acheter ce dont avait besoin le service et s’assurer que nos achats restent intraçables », continue la même source. Fabrice, le futur acupuncteur, et Xavier Julie, un brigadier, étudient la manière de procéder et se spécialisent peu à peu.

    Parallèlement, ledit Xavier Julie gère des « sources techniques », autrement dit des hackers de très haut niveau. « Des punks à chien avec le QI d’Einstein, résume un autre ancien du service. Des hackers capables de craquer des sites djihadistes, par exemple. » Ces hackers, notamment quand il s’agissait d’opérer sur lesdits sites djihadistes, n’étaient pas très bien rémunérés, quelques milliers d’euros.

    Mais, d’après une source ayant eu à connaître des fonds spéciaux des services de renseignement, cela pouvait monter à 100 000 euros pour acheter des vulnérabilités sur des sites de grandes entreprises ou d’administrations d’autres États.

    Le brigadier et sa femme prospectaient pour acquérir divers biens immobiliers estimés entre 700 000 et 1,4 million d’euros.

    Et justement, parmi les sources qu’il a gérées, Xavier Julie a « un diamant », dixit le premier ancien de la DT cité. Un hacker français très convoité, qui travaillait pour plusieurs services de renseignement. Tellement doué que la DGSI lui avait demandé de tester la sécurité informatique de l’Otan. En une trentaine de minutes, le « diamant » aurait réussi à pirater tous les mots de passe… Et donc Xavier Julie rémunère ces hackers qu’il a en portefeuille et, à côté, paye en cryptomonnaie le matériel demandé par sa direction. Jusqu’ici tout va bien, ou presque.

    Un capitaine explique avoir eu plusieurs accrochages avec le brigadier Julie qui avait, selon lui, du mal à honorer ses tâches administratives avec rigueur. Un commandant le décrit comme « un collègue de travail atypique et talentueux », excellent technicien, « toujours agréable mais peu rigoureux dans les tâches administratives ». Un troisième collègue soulignera son « comportement solitaire » mais insiste sur le fait que Xavier Julie était « très doué pour rapporter de l’information ».

    Sur son temps libre, Xavier Julie mine du bitcoin. Il a voulu en offrir un à deux collègues qui ont refusé. Rien de grave. Rien en tout cas qui n’alarme en interne.

    Un magot de cryptomonnaies

    Mediapart n’a pas pu déterminer avec certitude les faits à l’origine de l’enquête qui va entraîner la chute de Xavier Julie. Un agent aurait dénoncé des dérives au sein de la direction technique. Un audit mené sur les fonds spéciaux utilisés par l’ensemble de la DT aurait révélé des incohérences dans les chiffres de la section backstopping, une section qui comptait moins de cinq agents.

    Un voyage aurait également attiré l’attention de l’IGSI, la police des polices du service de renseignement intérieur. Avec un collègue de sa section, Xavier Julie s’est rendu en Suisse pour remettre une somme d’argent à un informateur. Durant le court séjour, il avise une montre qui lui plaît beaucoup. Mais le seul moyen de paiement en sa possession ce jour-là est une carte bancaire du service. La tentation est trop forte pour Julie qui, à son retour, rembourse le coût de la montre. Ce comportement, contraire à tous les protocoles de sécurité, interroge l’IGSI.
     
    Ses agents vont découvrir que le brigadier Xavier Julie a utilisé un jeu de faux papiers à disposition de sa section, utilisés en temps normal pour acquérir du matériel d’espionnage qui ne pourra pas être attribuer à la DGSI. Lui s’en sert pour acheter des bitcoins avec l’argent qu’il a volé aux hackers rémunérés par la DGSI, voire détourné des propres avoirs de son service.

    Fabrice, l’acupuncteur, évoque sur procès-verbal un détournement de fonds publics d’« au moins 1,5 million euros ». Une de nos sources évoque le même montant. Interrogée en 2023, la DGSI confirme le détournement mais conteste une somme supérieure au million, tout en refusant de donner le montant précis de l’escroquerie dont elle a été victime.

    Selon nos informations, l’IGSI établit que Xavier Julie a détourné près de 92 949 euros de fonds publics entre 2009 et 2016. Au minimum. Pour les autres opérations qui ont été détectées comme suspectes, l’IGSI ne peut que déplorer dans un rapport de synthèse « les opérations d’anonymisation très élaborées » de Xavier Julie qui l’empêchent d’investiguer, mais prend tout de même le soin d’écrire que malgré l’absence de réponse des opérateurs de cryptomonnaies – Julie traitait avec au moins sept sociétés basées à Hong Kong ou en Écosse –, « les détournements semblent probables compte tenu du fait de l’absence, sur ses comptes bancaires, d’un investissement initial ».

    Ce montant, qui n’a pu être établi judiciairement, devient vertigineux. Dans un fichier, rédigé en langue anglaise, Xavier Julie se vante de pouvoir convertir 120 bitcoins dans le but d’acheter un bien immobilier. Et l’IGSI de relever que le brigadier et sa femme prospectaient en 2020 pour acquérir divers biens immobiliers estimés entre 700 000 et 1,4 million d’euros. Alors qu’à ce jour, écrivent les « bœufs-carottes » du service secret, « les sommes qui auraient permis cet investissement n’ont pu être découvertes… ».

    Contactée, la DGSI répond que l’enquête judiciaire a été déclenchée « à son initiative et au terme de procédures de contrôle interne qu’elle mène de manière régulière en son sein », précise que « ledit agent a par ailleurs été révoqué de ses fonctions depuis » et qu’elle « procède de manière constante à des contrôles de ses propres services et adapte en permanence ses structures et pratiques pour corriger les dysfonctionnements constatés ».

    Trois ans de prison dont six mois ferme, interdiction définitive d’exercer le métier de policier et une amende de… 1 000 euros.

    Pour maximiser ses gains, le brigadier utilisait un robot comparant les taux des bitcoins pour acheter et vendre quand c’était le plus profitable. Il se serait ensuite rendu dans un pays d’Europe de l’Est pour convertir en euros sonnants et trébuchants son magot numérique, perdant, selon une source, la moitié de ses profits dans la transaction.

    Fin juin 2020, Xavier Julie est mis en examen pour « faux et usage de faux et détournement de fonds publics ». Le 1er juillet, il est incarcéré, en détention provisoire, dans le quartier VIP à la maison d’arrêt de la Santé durant huit mois, où il a hérité de la cellule occupée par Patrick Balkany. 

    Une fois l’enquête close, la justice va pour une fois aller très vite. Extrêmement vite. Le 9 novembre 2022, le parquet de Nanterre rend son réquisitoire définitif, dans lequel le procureur de la République demande une comparution sur reconnaissance de culpabilité (la procédure de plaider-coupable). Deux semaines plus tard, le juge d’instruction renvoie Xavier Julie devant le procureur de la République.

    Le 30 novembre, un magistrat homologue la peine négociée : trois ans de prison dont six mois ferme couvrant la détention provisoire, l’interdiction définitive d’exercer le métier de policier et une amende de… 1 000 euros. Pour rappel, il était accusé d’avoir détourné 92 000 euros, même si les soupçons portent sur plus d’un million d’euros,.

    Aujourd’hui libre, ce père de famille est désormais « entrepreneur individuel » spécialisé « dans le secteur des activités de design », peut-on lire sur divers registres. Sur son profil sur X, fermé depuis la semaine dernière, il se définissait comme « touche-à-tout en informatique et crypto-enthousiaste depuis 2012 ».

    Contacté via diverses adresses mails et par l’entremise de son avocat, Xavier Julie nous a répondu lundi 5 février : « Vous m’interpellez sur une affaire qui a été définitivement jugée et qui par conséquent est close. Je ne souhaite pas y revenir. Par ailleurs, je ne peux ni infirmer ni confirmer vos informations relatives à mes fonctions passées en raison de leurs natures classifiées qui m’interdisent de les évoquer. »

    Un élu de la République connaissant ces problématiques confie à Mediapart qu’il y a eu ces dernières années plusieurs cas de fraude comme celle développée par Xavier Julie. « Les services n’osent pas le dire. Ils ont du mal à le reconnaître. Parfois, c’est un autre service qui dénonce le problème chez son partenaire… »

    L’affaire n’a pas fini d’avoir des conséquences au sein de la DGSI. Quatre de ses collègues ont été un temps suspectés d’être les complices du brigadier. Ils ont été placés en garde à vue avant d’être tous blanchis. Une procédure judiciaire a été lancée à l’égard d’un capitaine parce qu’il utilisait un iPhone ainsi que deux ordinateurs portables MacBook du service pour son usage personnel, et parce qu’il avait offert un téléphone portable de la DGSI à sa fille. 

    Au-delà des détournements de fonds spéciaux, la DGSI n’a pas été épargnée par les affaires ces dernières années. Il y a eu « Doumé », un agent impliqué, comme l’a révélé RTL, dans un meurtre commis dans le cadre de l’affaire « Légendes ». Lors de la perquisition de son domicile, a été retrouvé du matériel informatique destiné, explique Doumé, à « créer de la cryptomonnaie par minage ». 

    Il y a surtout eu l’affaire « Haurus », d’après le pseudonyme utilisé par un agent du service pour vendre sur le darknet des données confidentielles. Un policier et un douanier, écroués avec Haurus, ont confié sur PV avoir recueilli ses confidences et notamment la façon dont il aurait « sécurisé ses bitcoins en plusieurs coffres [numériques] que la police ne trouvera jamais ».

    Lors de ses auditions, le commandant qui était le supérieur hiérarchique de Xavier Julie a juré tout ignorer des détournements de son subalterne, ajoutant que, de toute façon, il n’était pas capable de les connaître, arguant que ses effectifs avaient des connaissances techniques bien supérieures aux siennes. Il a toutefois précisé que les procédures en vigueur aujourd’hui étaient bien plus rigoureuses qu’auparavant.

    Matthieu Suc

    https://seenthis.net/messages/1038563#message1040344

  • Les premiers revers de l’uniforme à l’école - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/societe/les-premiers-revers-de-luniforme-a-lecole-03-02-2024-DNMCZRIE6FHLDBP7UGMI


    L’uniforme a l’école est déjà en vigueur dans les classes élémentaires et maternelles de l’institut [#privé] Saint-François-de-Paul à Nice (Alpes-Maritimes), ici en septembre 2023. Mais dans les collèges où on a laissé le choix aux élèves, ces derniers ont massivement voté contre.

    Pour participer à l’expérimentation, les établissements volontaires doivent obtenir l’aval du conseil d’école ou d’administration. Les premières déconvenues n’ont pas tardé. Parents d’élèves, collégiens et lycéens ont déjà mis à mal la liste établie par le ministère.

    L’uniforme, non merci ! À peine annoncée, l’expérimentation de l’uniforme à l’école voulue par le ministère de l’Éducation nationale connaît ses premières volte-face. À Marseille (Bouches-du-Rhône), par exemple, les quelque 500 collégiens de Chape ont été invités à s’exprimer sur la mise en place de la tenue unique via l’application Pronote. Sur les trois quarts des élèves ayant participé au scrutin, 66 % ont voté contre. La direction de l’établissement a suspendu le projet dans la foulée. Au département désormais de trouver un autre établissement volontaire. Mais les délais sont serrés : l’appel à manifestation d’intérêt du ministère sera clos le 15 février.

    Même cas de figure au Mans (Sarthe). Consultés par vote électronique, les élèves de la cité scolaire Touchard-Washington ont rejeté, à 78 %, l’idée d’une tenue unique, proposée par la présidente LR de région, Christelle Morançais. « La suite ? Il n’y en aura pas, affirme Jean-François Bourdon, le proviseur du lycée. J’étais partant pour l’expérience quand la région m’a contacté, mais à la condition que les élèves et les étudiants soient partants aussi. Là, il n’y a pas photo. » Le proviseur assure ne pas être déçu » que l’aventure s’arrête prématurément. « Les élèves ont connu une expérience démocratique comme rarement ils en ont eu.

    edit

    seule une vingtaine d’établissements seraient volontaires

    http://www.touteduc.fr/fr

    #école #uniforme #règlement_intérieur #vote #mdr

  • J. Sapori : « La police nationale traverse une crise sans précédent sous la Cinquième République » - Actu-Juridique
    https://www.actu-juridique.fr/justice/j-sapori-la-police-nationale-traverse-une-crise-sans-precedent-sous-l

    En 2023, le nombre d’homicides a passé la barre symbolique du millier, en progression de 19% sur quatre ans !

    #homicides #brutalisation #police #cogestion #syndicats_policiers #maintien_de_l'ordre #police_judiciaire #atteintes_aux_personnes #grande_criminalité

    • La monsieur envisage les stratégies de réforme possibles : virer la police et tout miser sur la gendarmerie

      Entre continuer à ne rien faire et entamer un bras de fer périlleux avec les syndicats, il resterait, pour le ministère, la possibilité d’une stratégie médiane, écartant à la fois la stagnation mais, aussi l’hypothèse d’une réforme ambitieuse. Je m’explique. La Police Nationale et la Gendarmerie Nationale sont deux institutions conçues « en miroir », chacune disposant de services qui, dans une certaine mesure, doublent ceux de l’autre « maison ».

      Les Groupements Départementaux de la Gendarmerie sont des alter ego des Directions Départementales de la Police, la Gendarmerie Mobile l’est des CRS, tandis que les Sections de Recherche sont des duplicatas des services territoriaux de la Police Judiciaire. Il serait finalement assez aisé de renforcer les structures de la Gendarmerie au détriment de celles d’une Police Nationale considérée désormais comme ingouvernable. Je ne sais pas si cette stratégie sera mise en œuvre (elle risquerait de faire « tiquer » Bercy : un gendarme, ça coûte environ 25 % plus cher qu’un policier, puisqu’il est logé) mais de toute manière, même si c’était le cas, elle ne sera pas annoncée. Il existe quand même un voyant, qui permettra de constater que le processus est amorcé : l’évolution des effectifs des Sections de Recherche de la Gendarmerie, destinées peut-être, à terme, à remplacer l’antique Police Judiciaire dans la lutte contre la grande criminalité.

    • Ce commissaire divisionnaire retraité dit plutôt redouter que cela arrive (tout en espérant que cela coûte trop cher pour que ce soit fait) et qu’une police efficace nécessite un ministre qui ne soit pas un paltoquet de communicant mais un politique (Joxe pour modèle), l’instauration (ou réinstauration) de directions centrales de services et fonctions policières spécialisés, des formations elles-aussi adaptées à la spécificité des missions sans prétendre à une polyvalence aussi générale que vide de contenu, et prône la sempiternelle « simplification des procédures ».

  • IA : floué par une visioconférence avec des collègues deepfakes, il transfère 26 millions de dollars à des escrocs – Libération
    https://www.liberation.fr/economie/economie-numerique/ia-floue-par-une-visioconference-avec-des-collegues-deepfakes-il-transfer

    Un employé d’une entreprise basée à Hongkong s’est vu ordonné d’effectuer quinze transactions bancaires par ses supérieurs... qui étaient en fait des avatars complexes générés par intelligence artificielle. Le tout au profit d’escrocs.

  • Gaza. Sérieuses fritures sur la ligne au Parti communiste français | Jean Stern
    https://orientxxi.info/magazine/gaza-serieuses-fritures-sur-la-ligne-au-parti-communiste-francais,7048

    De nombreux communistes s’inquiètent de ce qu’ils estiment être une mollesse dans la riposte de leur parti depuis le 7 octobre 2023. Ils ajoutent que si une partie de la direction joue profil bas sur la solidarité avec Gaza, c’est d’abord pour préparer les esprits à un changement de ligne sur l’analyse du conflit et sur l’organisation de la solidarité. Les enjeux du débat n’ont donc rien d’anodin.

    C’est un débat où les mots volent parfois bas, sans toutefois franchir le plafond invisible entre polémiques internes et place publique. Certes le Parti communiste français (PCF) semble toujours aux premières loges de la solidarité avec la Palestine et les Palestiniens, Fabien Roussel le réaffirme haut et fort en exclusivité pour Orient XXI. Cependant, beaucoup de militants et d’élus locaux, engagés de longue date dans des associations ou des comités de jumelages, déplorent que leur parti fasse « profil bas » depuis le 7 octobre, pour reprendre le mot d’un élu.

    Le refus d’appeler à certaines manifestations a en particulier marqué les esprits, donnant le sentiment d’un flottement, voire d’un changement de ligne par un parti qui s’est toujours mobilisé pour la Palestine, mais qui aurait désormais quelque indulgence pour Israël. « À force de vouloir plaire à tout le monde, on finit par pédaler à l’envers », constate avec amertume un ancien du bureau politique. Un autre dénonce « l’intelligence d’un chewing-gum » de l’actuelle direction.

    https://orientxxi.info/magazine/gaza-fabien-roussel-je-ne-suis-pas-dupe-de-l-usage-du-mot-terrorisme,704

  • Graphic Videos and Incitement: How the IDF Is Misleading Israelis on Telegram - Israel News - Haaretz.com
    https://archive.ph/2023.12.12-041247/https://www.haaretz.com/israel-news/2023-12-12/ty-article/.premium/graphic-videos-and-incitement-how-the-idf-is-misleading-israelis-on-telegram/0000018c-5ab5-df2f-adac-febd01c30000

    This isn’t the first time that an IDF psychological warfare operation targeting an Israeli audience has been exposed. Haaretz revealed this year that during the 2021 war in the Gaza Strip, the IDF Spokesperson’s Unit conducted a deceptive campaign against Israeli citizens aimed at boosting awareness of the IDF’s attacks and their “cost” to the Palestinians. The army posted to fake social media accounts images of the widespread destruction in the Strip and called on followers to share “so they know we are retaliating big time.” Officials in the spokesperson’s unit admitted, after the operation was exposed, that they had “erred.”

    The Telegram channel also urges followers to share its content. Next to an image of what are alleged to be captured terrorists is the exhortation, “Don’t forget that all the content here is exclusive first for you!!!!!! Share it so everyone will see what crybabies they are.”

    Over two years ago, Haaretz reported that the IDF hired the operator of a Telegram channel called Abu Ali Express as a consultant on the "war for public opinion on social media. The channel published exclusive reports, videos and pictures with its logo to its 100,000 followers, without proper disclosure of the cooperation with the IDF. More than once, the IDF spokesman referred journalists to Abu Ali Express for news on the fighting, while telling them that the information “did not come from the military.” Under the cloak of anonymity, Abu Ali Express discredited journalists who criticized IDF policy and then-Defense Minister Avigdor Lieberman. In 2022, the IDF announced it had terminated the consultant’s contract. This week, 72 Virgins shared a post from Abu Ali Express, which was given a prominent credit.

    For years, the IDF has used psychological warfare against Israel’s enemies in an effort to undercut their narratives, influence the population (including in the Gaza Strip, Iran and Lebanon) and tout its successes. These campaigns are conducted in secret, using fake accounts, without leaving evidence of IDF involvement. However, the IDF is barred by law from using these capabilities against Israelis.

    In a statement, the IDF Spokesperson’s Unit said 72 Virgins is not operated on the IDF’s behalf. “If there was any connection by soldiers or other parties connected to the IDF with the page or its operation, this was done without approval and without authority.” However, as mentioned, a senior military official confirmed that the channel was systematically operated by IDF personnel.

    #propagande #serial_menteurs #vitrine_de_la_jungle

  • @davduf m’apprend la mort de Wayne Kramer, guitariste du MC5.
    https://mamot.fr/@davduf/111867538601483082
    Wayne Kramer, Influential MC5 Guitarist, Is Dead at 75
    https://www.nytimes.com/2024/02/02/arts/music/wayne-kramer-dead.html
    https://www.youtube.com/watch?v=74jS3dW0DtE


    Remembering Wayne Kramer of the MC5
    https://www.discogs.com/digs/music/wayne-kramer-mc5

    https://jail-guitar-doors.myshopify.com

    In 1978, The Clash released the song, “Jail Guitar Doors.” The song tells the story of the imprisonment of their fellow musician #Wayne_Kramer. In 2007, to honor the life of Clash founder, Joe Strummer, Billy Bragg launches an initiative in England to provide musical equipment used to rehabilitate inmates serving time in Her Majesty’s Prisons in the United Kingdom. His initiative is named for that very same song, “Jail Guitar Doors.” In 2009, Wayne Kramer partners with Billy Bragg to found Jail Guitar Doors USA. Together, their combined effort continues the mission for prisoners in America. The circle is unbroken

    • 3 morts américains => 39 morts (dont des civils).

      il font la compèt avec les Israéliens ? (ils perdent haut la main)

  • Céréales, légumes... Les Français surexposés au cadmium
    https://reporterre.net/Cereales-legumes-Les-Francais-surexposes-au-cadmium

    Ça continue

    Or, les Français sont surexposés au #cadmium, avertit #Santé Environnement France. L’association s’appuie sur deux études de Santé publique France, la première réalisée en 2006-2007 et l’autre entre 2014 et 2016. L’agence nationale démontre qu’entre les deux, l’imprégnation moyenne au cadmium a bondi de 75 % chez les adultes français. Cette surimprégnation concerne près d’1 adulte sur 2, selon l’association. Plus inquiétant encore, 18 % des enfants dépassent les seuils définis par l’Agence nationale de sécurité sanitaire et alimentaire nationale (Anses), notamment ceux qui mangent des céréales au petit-déjeuner.

    Pour réduire les conséquences sur notre santé, le ministère de l’Agriculture a proposé fin novembre de réduire la teneur en cadmium de 60 à 40 mg par kilo dans les #engrais. Toutefois, cette baisse reste insuffisante pour les autorités sanitaires, qui recommandent pas plus de 20 mg par kilo.

    #agro-industrie

  • Ireland seeking review of EU-Israel agreement over rights concerns
    https://www.middleeastmonitor.com/20240201-ireland-seeking-review-of-eu-israel-agreement-over-right

    Ireland is in talks with other EU members who want a review of the EU-Israel Association Agreement on the basis that Israel may be breaching the agreement’s human rights clause, Prime Minister Leo Varadkar told reporters in Brussels on Thursday, Reuters reports.

    A number of EU States are also talking about a possible joint recognition of a Palestinian State after the current conflict, he said.

    “EU-Israeli relations are founded on an agreement which has a human rights clause, and a lot of us believe that Israel may be in breach of it,” Varadkar told reporters following an EU summit. “That’s something we’re talking about.”