ARNO*

Geek dilettante habitant une belle et grande propriété sur la Côte d’améthyste

  • Is Google Getting Worse? A Longitudinal Investigation of SEO Spam in Search Engines
    https://downloads.webis.de/publications/papers/bevendorff_2024a.pdf

    Abstract Many users of web search engines have been complaining in recent years about the supposedly decreasing quality of search results. This is often attributed to an increasing amount of search-engineoptimized but low-quality content. Evidence for this has always been anecdotal, yet it’s not unreasonable to think that popular online marketing strategies such as affiliate marketing incentivize the mass production of such content to maximize clicks. Since neither this complaint nor affiliate marketing as such have received much attention from the IR community, we hereby lay the groundwork by conducting an in-depth exploratory study of how affiliate content affects today’s search engines. We monitored Google, Bing and DuckDuckGo for a year on 7,392 product review queries. Our findings suggest that all search engines have significant problems with highly optimized (affiliate) content—more than is representative for the entire web according to a baseline retrieval system on the ClueWeb22. Focussing on the product review genre, we find that only a small portion of product reviews on the web uses affiliate marketing, but the majority of all search results do. Of all affiliate networks, Amazon Associates is by far the most popular. We further observe an inverse relationship between affiliate marketing use and content complexity, and that all search engines fall victim to large-scale affiliate link spam campaigns. However, we also notice that the line between benign content and spam in the form of content and link farms becomes increasingly blurry—a situation that will surely worsen in the wake of generative AI.

    We conclude that dynamic adversarial spam in the form of low-quality, mass-produced commercial content deserves more attention.

  • Netanyahu says Israel needs to control ’from the river to the sea’ | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/netanyahu-says-israel-needs-control-river-sea

    Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu said during a televised address that Israel needs to have control over all areas of occupied Palestine, which is in direct opposition to the Biden administration’s calls for a Palestinian state.

    The prime minister said that every area in which Israel has previously withdrawn from, including Gaza and the now occupied West Bank, has led to “terrible terror” for Israel.

    “In the future, the state of Israel has to control the entire area from the river to the sea,” Netanyahu said.

  • Demande d’explication au Premier ministre au sujet de la politique étrangère de la France

    jeudi 18 janvier 2024 - Association France Palestine Solidarité
    https://www.france-palestine.org/Demande-d-explication-au-Premier-ministre-au-sujet-de-la-politique

    (...) Pour rappeler la position de la France, Il a toutefois demandé - dans ce que nous imaginons être un terrible lapsus - de « permettre de garantir les souffrances des Palestiniens ». Une expression nullement corrigée par son auteur, ce qui à nos yeux justifierait la présentation de ses excuses. À moins qu’elle ne rejoigne la demande du même Stéphane Séjourné, alors député européen, lors de la dernière conférence des présidents, d’enlever le terme « permanent » à « cessez-le-feu » dans la résolution présentée au Parlement européen par la députée Manon Aubry ce 18 janvier : un cessez-le-feu oui, mais temporaire, les Palestiniens n’ont pas fini de souffrir !

    Mais nous n’étions pas au bout de notre stupéfaction. Quand le ministre a abordé la position de la France quant à la résolution de l’Afrique du Sud au sujet du génocide en cours à Gaza, il a tenu les propos suivants : « accuser l’État juif de génocide c’est franchir un seuil moral – on ne peut exploiter la notion de génocide à des fins politiques, c’est notre position constante […] ».

    Nous avons donc découvert que désormais une nouvelle page s’ouvrait et que la France, par la voix de son ministre, qualifie désormais Israël d’« État juif ».

    Monsieur le Premier ministre, pouvez-vous nous dire ce qui justifie ce virage dans la politique extérieure de la France ? Depuis quand la France se fait-elle la porte-parole d’un État étranger, en l’occurrence Israël, qui dans son droit constitutionnel ignore 20% de sa population ? (...)

  • Oui, on retourne les tombes des cimetières de Gaza, mais c’est pour la bonne cause.

    IDF indicates it dug up graves in Gaza to search for hostages’ bodies
    https://www.timesofisrael.com/liveblog_entry/idf-indicates-it-dug-up-graves-in-gaza-to-search-for-hostages-bodies

    The IDF appears to confirm reports that its soldiers dug up some of the graves in a Gaza cemetery, explaining that it took the action in order to confirm that the bodies of hostages were not buried there.

  • Analysis | We Cannot Overlook the Mental Burden of the Gaza War on Israeli Soldiers
    https://www.haaretz.com/israel-news/2024-01-18/ty-article/.premium/overlooking-the-burden-on-soldiers/0000018d-18e9-db77-ad9f-dffbe7cc0000

    The war against Hamas is unlike anything Israel has ever experienced. While soldiers are united around its just cause, Israeli politicians’ message that they can continue fighting with no end in sight is untrue – and dangerous

    Ah, Haaretz vient donc de nous faire une « Golda Meir » (« Nous vous pardonnerons peut-être un jour d’avoir tué nos enfants, mais nous ne vous pardonnerons jamais de nous avoir mis dans la situation de tuer les vôtres. »)

    Après, les vidéos que ces mêmes soldats postent sur les réseaux sociaux ne donnent pas l’impression qu’ils souffrent beaucoup de participer à un génocide. Au contraire.

  • Tribune : Nous refusons que Sylvain Tesson parraine le Printemps des poètes, par un collectif dont Baptiste Beaulieu, Chloé Delaume, Jean D’Amérique…
    https://www.liberation.fr/idees-et-debats/tribunes/nous-refusons-que-sylvain-tesson-parraine-le-printemps-des-poetes-par-un-

    Plus de 1200 poétesses, poètes, éditrices et éditeurs, libraires, actrices et acteurs de la scène culturelle française refusent la nomination de Sylvain Tesson, qu’ils considèrent comme une « icône réactionnaire », comme parrain du Printemps des poètes 2024.

  • Holocaust Survivor Marione Ingram Decries Climate of Censorship After Her Hamburg Talks Are Canceled
    https://www.democracynow.org/2024/1/18/gaza_israel_palestine_solidarity_censorship

    We are joined by 88-year-old Jewish German American Marione Ingram, who describes how her scheduled speaking tour in Hamburg — the city she fled in the Holocaust — was “postponed” this month amid a wider backlash against those speaking out against Israel’s assault on Gaza.

  • Le Noble Jeu de Mail de la ville de #Montpellier
    https://www.apgf.fr/patrimoine/le-noble-jeu-de-mail-de-la-ville-de-montpellier

    Alors certains Languedociens ont pu se demander si par hasard, il n’aurait pas existé dans cette province un jeu plus ou moins voisin, plus ou moins parent du golf ; les plus anciens ont répondu tout de suite ; ils avaient pratiqué ou vu pratiquer par leurs aînés le noble Jeu de Mail servi par Les chevaliers du Bois Roulant. D’autres ont découvert que le chanoine d’Aigrefeuille avait écrit dans son Histoire de Montpellier, éditée en 1730 que “le jeu de mail est plus ancien et plus particulier à la ville de Montpellier que le jeu de ballon, puisqu’on dit en proverbe que les enfants y naissent un mail à la main”.

    Le jeu consiste à pousser à l’aide d’un maillet, une boule en racine de buis pour atteindre un but déterminé constitué par une borne de pierre.

  • Paris 2024 : Israël participera à la cérémonie d’ouverture des Jeux
    https://www.lemonde.fr/sport/article/2024/01/19/paris-2024-israel-participera-a-la-ceremonie-d-ouverture-des-jeux_6211722_32

    Paris 2024 : Israël participera à la cérémonie d’ouverture des Jeux

    La présidente du Comité olympique israélien se dit convaincue que les autorités françaises « feront tout ce qu’elles peuvent pour que cet événement soit sûr ».

    Le Monde avec AFP
    Publié aujourd’hui à 06h19, modifié à 08h05

    « Nous serons là », sur la Seine, pour la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris-2024, a assuré la présidente du Comité olympique israélien, Yael Arad, se disant confiante, dans un entretien accordé, jeudi 18 janvier, à l’Agence France-Presse à Tel-Aviv, dans le fait que les autorités françaises sauront en assurer la sécurité.
    [...]

    Aucun doute là-dessus.

    • 300 clubs sportifs palestiniens appellent à exclure Israël des Jeux Olympiques - BDS France
      https://www.bdsfrance.org/300-clubs-sportifs-palestiniens-appellent-a-exclure-israel-des-jeux-olymp

      300 clubs sportifs palestiniens appellent à exclure Israël des Jeux Olympiques
      Appels
      | Actus | BOYCOTT SPORTIF
      Date d’origine : 18/01/2024
      Auteur : Palestinian Campaign for the Academic and Cultural Boycott of Israel (PACBI)
      Source : Site du BNC
      Traduit par : JC pour BDS France

      Alors que le Comité international olympique (CIO) se réunit aujourd’hui, plus de 300 clubs sportifs palestiniens et des dizaines d’importantes organisations de la société civile palestinienne lancent un appel (voir ci-dessous) pour exclure Israël #BanIsraël des Jeux olympiques, à commencer par ceux de Paris cet été.

      Les clubs palestiniens, qui comprennent des équipes masculines et féminines de football, de basket-ball et de volley-ball, ainsi que celles dont les joueurs ont été tués par des balles israéliennes, demandent au CIO « d’appliquer ses principes et de remplir ses obligations en excluant Israël des prochains Jeux olympiques qui se tiendront à Paris en juillet 2024, jusqu’à ce qu’Israël mette fin à ses graves violations du droit international, en particulier à son système d’apartheid et à son génocide en cours à Gaza. »

      Plus de 24 000 Palestiniens de Gaza ont été tués par Israël, dans le cadre de ce que les experts des Nations unies ont qualifié de génocide en cours. Parmi les nombreux athlètes et entraîneurs professionnels et amateurs tués par Israël figure l’entraîneur de l’équipe olympique de football palestinienne, le capitaine Hani Al Masdar. Les bombardements israéliens ont également détruit le bureau du Comité olympique palestinien à Gaza.

      Israël a été traduit devant la Cour internationale de justice pour crime de génocide par l’Afrique du Sud, avec le soutien d’États, de partis politiques, d’universitaires et d’artistes.

      L’appel palestinien rappelle à la communauté sportive mondiale que « permettre à Israël, en plein génocide, de participer aux prochains Jeux olympiques signifierait à la communauté internationale que le CIO approuve le plus grave des crimes de guerre ».

      Les équipes palestiniennes appellent les communautés sportives, les amateurs de sport et les militants des pays arabes, de tout le Sud et du monde entier à adopter leur demande et à « faire pression sur le CIO pour qu’il interdise Israël, par des moyens efficaces, notamment en perturbant pacifiquement les réunions et les rassemblements organisés en vue des Jeux olympiques ».

      Les clubs sportifs palestiniens notent également que si le CIO a rapidement imposé des sanctions globales à la Russie, il a non seulement refusé d’appliquer les mêmes normes au système d’occupation militaire et d’apartheid d’Israël, vieux de plusieurs décennies, mais il a également sanctionné « les fédérations sportives et les athlètes individuels qui osent s’élever contre les violations des droits humains commises par Israël ou qui prennent des positions morales en solidarité avec les Palestiniens ».

      Le centre de jeunesse de Balata a commenté :

      Les attaques d’Israël contre les sports palestiniens nous touchent personnellement. Notre joueur de 16 ans, Said Odeh, a été tué par une balle israélienne. Il fait partie des dizaines et des dizaines d’athlètes palestiniens tués par Israël, notamment lors de l’assaut génocidaire contre Gaza. Il est temps de mettre un terme à l’approche honteuse des organismes sportifs dominés par l’Occident, qui se contentent de faire comme si de rien n’était avec l’État génocidaire d’Israël. Des campagnes mondiales créatives visant à exclure l’Afrique du Sud de l’apartheid ont contribué de manière significative au démantèlement du régime oppressif de ce pays. Nous devons exercer le même niveau de pression, des conseils d’administration à la rue, pour obliger le CIO à mettre fin à son hypocrisie et à bannir Israël. Nous avons besoin de votre soutien pour perturber pacifiquement la route vers les Jeux de Paris.

      De plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer l’exclusion d’Israël du sport international.

      À la suite d’un raid militaire israélien sur le stade Al Yarmouk à Gaza, qui a été transformé en centre de détention, de torture et d’interrogatoire avant d’être détruit au bulldozer, la Fédération palestinienne de football a demandé à la FIFA et aux fédérations sportives internationales de « soumettre Israël à la responsabilité légale » pour les violations flagrantes qu’il a commises.

      Plus de 200 athlètes irlandais pratiquant de nombreux sports demandent aux instances sportives internationales, dont la Fédération olympique d’Irlande, d’exiger une enquête sur la violation par Israël de la charte olympique et d’imposer des sanctions.

      Plus de 37 000 personnes ont signé une récente pétition du Mouvement pour la démocratie en Europe 2025 appelant à une « suspension immédiate de la participation d’Israël à tous les sports internationaux jusqu’à ce qu’il se conforme pleinement au droit international et aux règlements sportifs ».

      La Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF) a annoncé qu’elle n’autoriserait pas la participation d’Israël aux championnats de l’IIHF, invoquant les mêmes raisons de « sécurité » que celles utilisées pour suspendre la Russie et le Belarus des compétitions.

      Les clubs sportifs palestiniens et les organisations de la société civile, qui comprennent les principaux syndicats, l’Association du barreau palestinien, l’Union générale des femmes palestiniennes et le Conseil des forces nationales et islamiques de Palestine, appellent les comités olympiques de la région arabe, du Sud et des États amis de l’Ouest à les rejoindre et à « exiger qu’Israël soit banni des prochains Jeux olympiques ».

      Appel palestinien au CIO pour l’exclusion d’Israël aux prochains JO

      Nous soussignés, clubs sportifs et centres de jeunesse palestiniens, et organisations de la société civile palestinienne, appelons le Comité international olympique (CIO) à appliquer ses principes et à remplir ses obligations en bannissant Israël des prochains Jeux olympiques qui se tiendront à Paris en juillet 2024, jusqu’à ce qu’Israël mette fin à ses graves violations du droit international, en particulier à son système d’apartheid et à son génocide en cours dans la bande de Gaza.

      Depuis plus de trois mois, Israël mène une guerre génocidaire contre 2,3 millions de Palestiniens dans la bande de Gaza occupée et assiégée, dont des dizaines de milliers d’athlètes, de supporters et de personnes qui suivent les Jeux olympiques. Face à ce génocide télévisé, les organisations sportives et non sportives internationales n’ont plus aucune excuse pour ne pas expulser Israël ou, au minimum, suspendre sa participation. Permettre à Israël, en plein génocide, de participer aux prochains Jeux olympiques signifierait à la communauté internationale que le CIO approuve le plus grave des crimes de guerre.

      Sur la base des principes olympiques, des résolutions des Nations unies, du Conseil de coopération islamique et de la Ligue arabe, ainsi que des conférences et conventions internationales, en particulier celles relatives aux crimes d’apartheid et de génocide, nous appelons les comités olympiques de la région arabe, du Sud global et des États amis de l’Occident à se joindre à nous et à exiger qu’Israël soit banni des prochains Jeux olympiques.

      Nous appelons également les communautés sportives, les amateurs de sport et les activistes de la région arabe, du Sud et du monde entier à adopter notre demande et à faire pression sur le CIO pour qu’il interdise Israël par des moyens efficaces, notamment en perturbant pacifiquement les réunions et les rassemblements organisés en vue des Jeux olympiques.

      Au fil des ans, le secteur sportif palestinien a souffert et continue de souffrir des violations israéliennes flagrantes des droits humains et du droit de pratiquer le sport. Les violations israéliennes comprennent l’établissement de colonies illégales sur des terres palestiniennes volées, ce qui inclut l’établissement de clubs sportifs et de stades réservés aux colons sur ces terres ; le bombardement et la destruction de stades palestiniens ; la prise d’assaut de clubs sportifs et l’obstruction de matchs ; la confiscation d’équipements sportifs ; la privation de liberté de mouvement des athlètes palestiniens pour assister à des entraînements ou à des matchs ; la restriction du développement de clubs sportifs dans la partie occupée de Jérusalem ; et la prise pour cible d’athlètes palestiniens, les tuant ou leur causant des handicaps qui les privent à jamais de la pratique du sport. Dans le cadre de son génocide en cours, Israël a tué l’entraîneur de l’équipe olympique palestinienne de football, le capitaine Hani Al Masdar, et a détruit le bureau du Comité olympique palestinien à Gaza.

      La Charte olympique oblige clairement le CIO à « respecter […] les droits humains internationalement reconnus et les principes éthiques fondamentaux universels dans le cadre du Mouvement olympique ». Pourtant, nous n’avons pas vu le CIO prendre la moindre responsabilité pour mettre fin ou sanctionner les graves violations des droits humains perpétrées par Israël à l’encontre des athlètes palestiniens et de l’infrastructure sportive palestinienne.

      Le CIO applique le principe de neutralité politique de manière hypocrite et sélective en fonction du contexte politique mondial et des intérêts des puissances coloniales qui le dominent. Par exemple, le CIO a rapidement appelé à la solidarité sportive avec l’Ukraine à la suite de l’invasion russe, en imposant des sanctions globales aux organismes sportifs russes et aux athlètes russes. En revanche, lorsqu’il s’agit du système d’occupation militaire et d’apartheid mis en place par Israël depuis des décennies, le CIO impose les sanctions les plus sévères non pas à Israël, mais aux fédérations sportives et aux athlètes individuels qui osent dénoncer les violations des droits humains commises par Israël ou qui adoptent des positions morales de solidarité avec les Palestiniens. Aujourd’hui, alors que les Palestiniens sont victimes d’un génocide à Gaza, le CIO menace d’une « action rapide » tout athlète ou officiel qui prendrait une position morale contre les crimes israéliens.

      Le CIO ignore également que l’armée d’occupation israélienne a créé un statut spécial pour les soldats « athlètes olympiques » et leur accorde des privilèges particuliers afin qu’ils puissent continuer à s’entraîner et à concourir tout en servant dans l’armée israélienne. L’armée israélienne estime que 150 athlètes olympiques israéliens servent dans l’armée.

      Le président du CIO déclare : « Nous devons être politiquement neutres, mais pas apolitiques. Nous savons bien que nos décisions ont des implications politiques et nous devons en tenir compte dans notre réflexion ». Nous sommes tout à fait d’accord. Dans le cas du régime israélien de colonialisme, d’apartheid et d’occupation militaire, sans parler du génocide en cours contre notre peuple, ne pas demander des comptes à Israël est en soi une position politique, qui consacre l’impunité dont il jouit pour poursuivre son carnage.

      Tout au long de l’histoire moderne, les décisions des organisations sportives « internationales » telles que le CIO, la Fédération internationale de football association (FIFA) et d’autres ont joué un rôle décisif pour mettre fin aux violations des droits humains et aux crimes contre l’humanité dans le monde entier. L’exemple le plus marquant est le rôle que les sanctions sportives et le boycott sportif mondial ont joué dans le démantèlement du régime d’apartheid en Afrique du Sud. Cependant, la lecture de l’histoire montre également que ces décisions morales n’ont pas été prises d’emblée. À l’époque, les organisations sportives internationales ont également invoqué le principe de neutralité et de séparation du sport et de la politique pour résister aux appels à sanctionner l’apartheid. Cependant, la pression mondiale du mouvement anti-apartheid, suivie par la pression des membres des organisations, en particulier dans le Sud, a menacé les intérêts de ces organisations sportives internationales, les incitant finalement à imposer des sanctions au régime de l’apartheid.

      Nous nous joignons à ceux et celles qui protestent contre les Jeux de Paris, qui imposent des infrastructures nuisibles à l’environnement à la « colonie française de Tahiti », qui déplacent les sans-abri et les migrants de la ville, et qui utilisent les Jeux comme un laboratoire pour la surveillance intrusive par l’IA.

      Ces organismes dominés par l’Occident qui prétendent être mondiaux ne comprennent que le langage de la pression. Unis dans nos appels à la justice, nous avons le pouvoir d’exercer la pression nécessaire pour mettre fin à la complicité et à l’hypocrisie du CIO. Si ce n’est pas maintenant, quand ?

  • Le ministère de l’Intérieur envisage la dissolution de trois associations qui soutiennent la Palestine
    https://www.streetpress.com/sujet/1705598072-ministere-interieur-envisage-dissolution-rois-associations-p

    Selon des documents rédigés par les services de renseignements, le ministère de l’Intérieur envisage la dissolution de trois associations pro-palestiniennes : le Comité Action Palestine, Samidoun Paris Banlieue et Capjpo EuroPalestine.

    Ce cauchemar.

    • Dans les commentaires, les gens regrettent l’absence de Last train to Busan (2016). Certes sympathique, mais je comprends qu’il ne figure pas dans un top-10.

      Par contre, l’absence de Shaun of the dead (2004) me semble plus discutable.

      Et j’avais bien aimé l’ambiance de Last girl (The Girl with All the Gifts, 2016), mais ça se discute. Et dans mon souvenir, 28 Jours plus tard (28 Days Later, 2002), c’était un des rares films de zombies à m’avoir fait vraiment très très peur (alors que bon, on est bien d’accord que les zombies, en vrai, ça ne court pas).

      #cinéma_barré

    • J’ai donc ainsi découvert Ne coupez pas ! (One cut of the dead, 2017), qui n’est pas réellement un film de zombies. C’est une comédie, horrifique pour de faux, avec une structure très maline (mais je veux pas te spoiler). Le premier tiers est sympatoche, façon film fauché, maladroit mais inventif. Le deuxième tiers est le ventre mou du film, pas au niveau du reste. Mais la troisième partie justifie la « maladresse » du premier tiers d’une manière très maline, et là ça part en délire complet. Alors c’est de l’humour japonais, c’est pas toujours super-subtile, mais je me suis surpris à rire bruyamment devant mon ordinateur.

    • Ensuite autre film japonais, I Am a Hero (2016). Adaptation du manga du même nom.

      Je lis un peu partout que l’originalité, c’est la fusion entre les cultures zombies et manga, mais je sais pas trop ce que veut dire « culture manga » dans un film avec des personnages réels.

      En tout cas, le côté « zombies » est très convenable, les effets spéciaux sont impressionnants, et il y a au début quelques scènes qui font (un peu) peur. (Comme dit ci-dessus : généralement les films de zombies ne font pas vraiment peur.)

      Par contre, à la mode japonaise (ou manga ?), tout est trop explicité, y compris pour les choses évidentes ou déjà archi-vues (les zombies dans un centre commercial, j’ai pas besoin qu’on explicite une fois de plus le truc…).

      Et ça dure une bonne demi-heure de trop. La fin traîne en longueur, malgré sa prétention à être la partie « action » du film.

      Grosse déception de se traîner la lycéenne zombifiée pendant tout le film, personnage que le film prend énormément de temps à rendre attachant et dont on est persuadé qu’elle va faire un truc intéressant, et finalement rien du tout.

      Bref : le film est pas désagréable, mais personnellement je ne le mettrais pas dans un top 10.

    • Vu Pontypool (2008), un huis-clos dans une station de radio en Ontario, avec pour originalité (outre le huis-clos) que la zombification se transmet par des « mots contaminés ».

      Marrant de voir que les critiques positive et négative les plus partagées sur SensCritique, grosso modo, disent la même chose, et pointent les mêmes éléments positifs et négatifs du film (perso je pencherais plutôt pour la note positive).

      La première heure est quasiment parfaite, et installe une ambiance bien angoissante avec des moyens limités et des acteurs parfaits, la première mutation est gentiment flippante (on n’est pas du tout dans un film gore), et dans la résolution, l’explication assez confuse et l’introduction du personnage explicatif fait baisser le rythme. Mais il me semble que le film est assez unanimement considéré comme une belle surprise.

    • Vu The Battery (2014), que le gars a classé en numéro 2 de sa liste. D’après toutes les critiques, le truc a été réalisé avec un budget de 6000 dollars et un Canon 5D Mark II.

      Et, oui, c’est une petite merveille de film indé qui suit deux types qui deviennent attachants au fur et à mesure du film, dans un road movie à la campagne avec des zombies.

      Le début est assez maladroit, ça traîne un peu, il ne se passe pas grand chose, pour être franc au bout de 10 minutes je me suis demandé si j’avais envie de regarder ça… et puis d’un coup, assez rapidement, je me suis retrouvé happé dans le truc et j’ai bien fait de rester.

    • Vu Return of the living dead 3 (1993). Alors là on n’est plus (du tout) dans le film de zombie à prétention artistique… Mais même si c’est du Brian Yuzna, et que c’est typiquement le genre de film qu’on a tous emprunté au vidéo-club sur une VHS passablement usée dans les années 90, ce n’est pas non plus un nanar typique des années VHS. (D’après Kikipédia, le film a eu un budjet de 2 millions de dollars, ce qui n’est pas totalement ridicule.)

      Je ne l’avais vu qu’une fois, effectivement en VHS du vidéoclub il y a 30 ans. Ben dans le genre ça a plutôt bien vieilli. C’est complètement foutraque (on dit « décomplexé »), mais pas débile non plus, le film joue plus sur les sentiments que les deux précédents, même si ça reste du gore rigolo. Et la deuxième partie est bien délirante à souhait. J’ai passé un bon moment, même si ça reste au niveau du plaisir coupable.

      Un aspect qui m’a surpris, c’est que la qualité d’image est très honnête maintenant qu’on le voit sur autre chose qu’une VHS usée jusqu’à la moelle. C’est honnêtement joué. Et comme le souligne Azz dans sa vidéo, le personnage de Julie Walker est tout à fait marquant (d’ailleurs il me restait des souvenirs 30 ans plus tard).

    • Vu Dead Snow (2009), encore un film qui fait dans le gore rigolo.

      Pour l’instant, c’est celui de la liste que j’ai le moins aimé, et les critiques en ligne vont plus ou moins toutes dans le même sens : c’est très moyen, pas totalement réussi mais pas nul non plus.

      C’est gore, mais c’est pas très gore. C’est rigolo, mais pas très rigolo. Ça joue avec la vulgarité, mais c’est pas très vulgaire. C’est un peu original (les zombies à mi-chemin entre Le lac des morts vivants et Les bronzés font du ski), mais ce n’est pas très original…

      Autre aspect un peu casse-pied : ça passerait bien si c’était un tout petit budget. Mais là, 2 millions de dollars, c’est une vraie production qui pourrait faire un peu mieux.

      Mais les maquillages des zombies nazis sont réussis, alors ça passe…

  • Je suis très embêté : ma gazette locale titre sur « La nouvelle Espla » :

    Alors je dois être bouché à l’émeri, parce que je n’ai jamais entendu qui que ce soit appeler l’esplanade l’« Espla », pas plus que je n’ai entendu des gens dire « Montpeul » pour Montpellier dans la vraie vie (d’autant que la tradition occitane locale, ce serait plutôt « Montpéllier » au lieu de « Montpeullier »).

  • Je lis dans la Gazette de Montpellier que les quatre villes de l’académie qui « ont répondu à la proposition […] d’expérimenter l’uniforme à l’école » sont Perpignan, Bézier, La Grande-Motte et Pérols.

    C’est-à-dire les deux grandes villes d’extrême-droite du coin, et deux bleds de droite. (Le maire de Pérols voulait récemment réintroduire la corrida, parce que les traditions tout ça. À la Grande-Motte, au premier tour des législatives 2022, les candidats Renaissance, RN, LR et Reconquête ont obtenu 80,7% des voix.)

  • Entretien avec Stéphan Rossignol, maire LR de la Grande Motte. Question à propos du tram (qui ne va pas, et n’ira donc pas, jusqu’à la mer) - décembre 2023 :
    https://www.midilibre.fr/2023/12/03/ce-nest-pas-dans-lair-du-temps-laeroport-de-montpellier-nest-pas-pres-dint

    Lors des premiers mois de son mandat, Michaël Delafosse avait annoncé que le tram arriverait à la mer. Est-ce possible  ?

    Non. Pour deux raisons. L’aberration, c’est que Georges Frêche a arrêté le tram à Pérols. Aujourd’hui, faire arriver le tram à la mer, cela coûterait combien ? Et qui le financerait ? Pas nous en tout cas. C’est un projet qui bénéficierait aux habitants de la Métropole, pas aux habitants du Pays de l’Or. C’est la seconde raison  : ce n’est pas une demande de la population du Pays de l’Or de voir arriver le tram. Aujourd’hui, il y a des navettes, une offre de transport, le tram n’est pas d’actualité.

    (Avec ça, la question de pourquoi la gratuité des transports de la Métropole de Montpellier est réservée aux habitants de la Métropole, je crois qu’elle est vite répondue.)

    • En effet, ça démontre un environnement politique particulièrement toxique, et quand on se souvient de Frèche, ce n’est pas surprenant.

      La gratuité, à mon sens, c’est la suppression des péages, c’est le retour de l’anonymat dans les transports publics. La gratuité sans le retour de l’anonymat, c’est louper la moitié de la problématique.

    • @biggrizzly Il n’y a plus de validation des billets quand tu as la gratuité. Auparavant, que ce soit avec la gratuité partielle ou les voyages payants, tu validais chaque voyage. Maintenant tu ne valides plus en montant dans le bus ou le tram, il faut seulement avoir ta carte de transport (ou l’appli sur le smartphone) avec toi. Donc tu n’es pas suivi quand tu voyages.

    • Ah, cool. Je me demandais comment ils pouvaient gérer la non-gratuité. A Lyon, dans le métro, avec les portillons, la gratuité ne pourrait pas se passer d’identification par exemple. Ou alors, ils devraient démonter les portillons. J’ai vécu la mise en place des portillons comme une abomination, tout comme l’obligation de monter par l’avant dans les bus, ce genre de choses...

    • En vrai, les côtiers, blindés de petits commerçants bien bien à droite, ne veulent pas que « La Paillade vienne à la plage ».

      Ils sont trop fachos pour voir que ce sont précisément les quartiers populaires qui viennent massivement dépenser leur argent avec leurs gosses dans leurs bancs de sables puants. En bagnole. D’où des embouteillages monstrueux en fin de belle journée.

      Parce que les bourgeois, franchement, Palavas et la Grande Motte, c’est pas leur kiff du tout.

  • CSS : comment appliquer une autre font à certains caractères ?

    Je travaille sur un projet de plusieurs centaines de pages avec beaucoup d’endroits où le numérique est là et peut être combiné à des lettres.

    L’équipe design m’a demandé si on pouvait mettre une typo différente pour les chiffres. J’ai d’abord proposé le font-variant-numeric qui peut permettre de les gérer avec du tabular-num. Mais l’espacement n’est pas forcément idéal avec la font utilisée.

    J’ai continué de creuser et j’ai trouvé comment utiliser une font spécifique uniquement pour certains caractères. J’ai fait un Codepen pour partager ;-) Comme indiqué dedans, il faudra s’y prendre autrement si vous passez par une font que vous appelez chez Google.

    PS : j’ai mis le Arial Black en font pour les chiffres et je m’aperçois qu’on ne verra pas forcément la différence sur mobile (ça ne doit pas être dans les font déjà enregistrées sur les mobiles) mais sur un ordi, vous devriez voir

    https://codepen.io/AurelieT/pen/RwdGPJg

    #css #font

    • merci @aurelie

      @font-face {
              font-family: "NumericFont";
              src: local("Arial Black");
              /* https://fr.wikipedia.org/wiki/Table_des_caract%C3%A8res_Unicode_(0000-0FFF)
                      On peut faire de la même façon pour n'importe quel caractère        */
              unicode-range: U+30-39; /* chiffres de 0 à 9 */
      }
  • An anniversary West would rather forget - Indian Punchline
    https://www.indianpunchline.com/an-anniversary-west-would-rather-forget

    An epochal anniversary from the annals of modern history is coming up in another ten days that remains a living memory for the Russian people. The Siege of Leningrad, arguably the most gruesome episode of the Second World War, which lasted for 900 days, was finally broken by the Soviet Red Army on 27th January 1944, eighty years ago to be exact.

    The siege endured by more than three million people, of whom nearly one half died, most of them in the first six months when the temperature fell to 30° below zero. It was an apocalyptic event. Civilians died from starvation, disease and cold. Yet it was a heroic victory. Leningraders never tried to surrender even though food rations were reduced to a few slices of bread mixed with sawdust, and the inhabitants ate glue, rats — and even each other — while the city went without water, electricity, fuel or transportation and was being shelled daily.

    […]

    The epic siege of Leningrad was the longest endured by any city since Biblical times, and, equally, citizens became heroes — artists, musicians, writers, soldiers and sailors who stubbornly resisted the iron from entering their souls. Petrified by the prospect of surrender to the Soviet Union, the Nazis preferred to lay down arms before the western allied forces, but Gen. Dwight Eisenhower, Supreme Commander of the Allied Expeditionary Force in Europe, ordered that the honour of victory should go to the Red Army. 

    Herein lies one of the greatest paradoxes of war and peace in modern times. Today, the anniversary of the siege of Leningrad has become, most certainly, an occasion that the US and many of its European allies would rather not remember. Yet, its contemporary relevance is not to be glossed over, either.

  • “Refusés” de la #carte_de_presse : trois #journalistes lauréats du prix #Albert-Londres témoignent
    https://www.telerama.fr/debats-reportages/refuses-de-la-carte-de-presse-trois-journalistes-laureats-du-prix-albert-lo

    haque refus est une blessure », dit Hélène Lam Trong, lauréate du 39ᵉ #prix_Albert-Londres, catégorie audiovisuel, décerné en novembre 2023. À la suite de la parution d’une #tribune sur notre site dénonçant les conditions d’attribution de la carte de presse par la CCIPJ (Commission de la carte d’identité des journalistes professionnels), trois signataires témoignent des difficultés qu’ils rencontrent à faire valoir la réalité d’une profession qu’ils exercent pleinement : le journalisme.

    Sur le terrain, sans carte de #presse officielle (avec bandeau bleu blanc rouge et numéro), certains reporters sont en danger dans les pays où informer et enquêter dérange. Particulièrement vulnérables, les #reporters_indépendants qui partent sans le soutien d’une rédaction. Et pourtant, ces mêmes professionnels peuvent être honorés par la plus prestigieuse récompense du #journalisme_francophone : le prix Albert-Londres. Témoignages.

  • LCP. @LCP
    2:44 PM · 17 janv. 2024
    https://twitter.com/LCP/status/1747615905364750606

    Recours de l’Afrique du Sud contre Israël auprès de la CIJ : @Deputee_Obono
    dénonce la « complaisance » des gouvernements occidentaux. « La France doit urgemment emboîter le pas à l’Afrique du Sud » et enjoindre Israël à suspendre ses opérations militaires, plaide-t-elle.
    #DirectAN

    Réponse du ministre des Affaires étrangères :

    LCP @LCP
    2:46 PM · 17 janv. 2024
    https://twitter.com/LCP/status/1747616472392732794

    « Accuser l’État juif de génocide, c’est franchir un seuil moral », répond @steph_sejourne
    à @Deputee_Obono
    . « Nous n’avons pas de leçons à recevoir de votre parti ; vous n’êtes pas au clair, ni sur le Hamas, ni sur Gaza. »
    #DirectAN #QAG

    vers 0:54 « œuvrer à un cessez-le-feu immédiat pour permettre de garantir les souffrances des Palestiniens »
    #Francediplo #IsraelFrance

  • Birzeit University:
    https://twitter.com/BirzeitU/status/1747919397497319781

    Birzeit University condemns the brutal assault and bombing of @Al-Israa University campus by the Israeli occupation south of #Gaza city, this occurred after seventy days of the occupation occupying the campus; turning it into their base, and military barracks for their forces

    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1747918107824250880/pu/vid/avc1/1280x720/nKYPFBefSgryeBVR.mp4

    The attack wasn’t only on the campus, but it was also against the national museum established by the university, containing more than 3 thousand rare artifacts which the Israeli occupation stole, and then bombed the museum to cover up for the crime.

    Birzeit University reaffirms the fact that this crime is part of the Israeli occupation’s onslaught against the Palestinians. It’s all a part of the Israeli occupation’s goal to make Gaza uninhabitable; a continuation of the genocide being carried out in Gaza Strip.

  • l’Informé sur X : La SNCF devra financer seule la modernisation du réseau ferré en France
    https://twitter.com/LInforme_/status/1746919612782919685

    🚆La SNCF devra financer seule la modernisation du réseau ferré en France À l’issue de longues négociations avec l’État, Jean-Pierre Farandou a entériné que le groupe devra trouver en interne les ressources pour financer le rajeunissement du rail, révèle @thierrymestayer

    Pour 2024, l’investissement de la SNCF atteindra le montant record de 1,7 milliard d’euros.
    Une situation qui pourrait avoir des conséquences sur le prix des billets de TGV, que la SNCF souhaiterait augmenter.

    Un autre paramètre complique la situation de la SNCF : ses relations tendues avec les régions.
    Comme nous l’avons révélé récemment, huit d’entre elles contestent la hausse des péages des TER décidée par SNCF Réseau.

  • Licenciement : la preuve déloyale devient recevable
    https://www.lemonde.fr/emploi/article/2024/01/17/licenciement-la-preuve-deloyale-devient-recevable_6211261_1698637.html

    Carnet de bureau. Lorsque le marché de l’emploi se tend, des dossiers de #licenciement reviennent sur le bureau des DRH. Deux arrêts de la #Cour_de_cassation pris fin 2023 risquent de faciliter la tâche des employeurs aux dépens des salariés. « La Cour de cassation admet que des #moyens_de_preuve déloyaux peuvent être présentés au juge dès lors qu’ils sont indispensables à l’exercice des droits du justiciable », indique le communiqué de la haute juridiction publié le 22 décembre. « Toutefois, la prise en compte de ces preuves ne doit pas porter une atteinte disproportionnée aux droits fondamentaux de la partie adverse (vie privée, égalité des armes, etc.) », précise-t-elle. Autrement dit, la preuve obtenue de façon déloyale est désormais valable, mais à certaines conditions.
    Les deux affaires jugées concernaient, d’une part, un responsable commercial de la société Abaque Bâtiment Services licencié pour #faute_grave le 16 octobre 2016 sur la base des enregistrements de deux entretiens à l’insu du collaborateur ; et, d’autre part, un salarié de la société Rexel Développement licencié le 9 décembre 2015, également pour faute grave, en raison des propos insultants tenus à l’encontre de son supérieur hiérarchique et de son remplaçant lors d’un échange électronique sur sa messagerie privée, hébergée sur son ordinateur professionnel.
    Durant son congé, son remplaçant a consulté son compte Facebook, qui n’avait pas été déconnecté, a lu le message qui sous-entendait que ledit remplaçant avait obtenu son poste grâce à son orientation sexuelle et l’a transféré à la hiérarchie.

    Au juge de trancher

    Depuis 2011 et jusqu’alors, des #enregistrements_clandestins ou autres stratagèmes de l’#employeur pour justifier un licenciement étaient automatiquement irrecevables devant les #prud’hommes. La reconnaissance pour preuve de documents obtenus de manière déloyale, même sous conditions, marque ainsi un revirement certain du traitement des dossiers de #salariés. Les deux licenciés, qui contestaient la façon déloyale dont les preuves avaient été obtenues, ont été déboutés.
    Pourquoi ce revirement de #jurisprudence ? Dans la première affaire, pour « ne pas priver un justiciable [l’employeur] de la possibilité de faire la preuve de ses droits, lorsque la seule preuve disponible pour lui suppose, pour son obtention, une atteinte aux droits de la partie adverse », répond la Cour de cassation. Et dans la seconde, parce que la loyauté de la preuve n’était pas le sujet. Une conversation privée ne peut motiver un licenciement que si elle constitue « un manquement du salarié aux obligations découlant du contrat de travail », précise la Cour.

    Faut-il craindre pour autant un engouement des employeurs pour les pratiques déloyales ? Pas forcément, dans la mesure où la recevabilité de la preuve déloyale n’est pas automatique. Ce sera au juge de trancher, mais l’approche a changé.

    #travail #droit_du_travail

  • « A la conférence de presse de Macron, le fantôme du général de Gaulle était omniprésent »
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/01/17/a-la-conference-de-presse-de-macron-de-gaulle-etait-omnipresent_6211299_8234

    Tout, dans la mise en scène et le timing (le soir, en prime time), rappelait les conférences de presse, très théâtrales, du Général. Arnaud Jolens, le responsable « image » de la présidence, s’était d’ailleurs plongé dans les archives de l’Elysée pour bâtir son « plan de réalisation » pour les télévisions, nombreuses à retransmettre l’événement. Pour être fidèle aux images de l’époque, le fauteuil de Macron avait été remonté de 20 centimètres, afin que « le rapport buste-table » soit le même que pour de Gaulle.

    Ah ouais, quand même…

    • Se mettre sur la pointe des pieds, est-ce c’est de droite ?

      https://www.rtbf.be/article/petit-nicolas-sur-la-pointe-des-pieds-5328483

      Les couples Obama et Sarkozy se sont pliés à la traditionnelle séance de photos protocolaires du sommet de l’OTAN, le week-end dernier. Les mauvaises langues du Spiegel ont remarqué que le Président français se mettait sur la pointe des pieds lorsque les flashs crépitaient. De quoi créer un portfolio. C’est un peu facile. Mais l’image est forte.

    • « A la conférence de presse de Macron, le fantôme du général de Gaulle était omniprésent »

      Une France sépia idéalisée
      Renouer avec le macronisme des origines, comme le suggèrent les stratèges de l’Elysée, passait donc d’abord, mardi soir, par l’affirmation d’un imaginaire gaullien dont s’était inspiré Macron dans sa conquête et ses premiers mois au pouvoir : position transpartisane, pragmatisme et efficacité, méfiance à l’endroit des représentants politiques, des syndicats et des journalistes (des « stylographes », méprisait le Général), appel à de hauts fonctionnaires zélés pour gouverner par ordonnances, pratique verticale du pouvoir.

      Une référence utile – dans le gaullisme se mêlent grandeur de la France et valeurs de la République – au moment où le chef de l’Etat lance un « #réarmement_civique » afin de tenter de redonner aux Français le goût du vivre ensemble dans un pays travaillé par les inégalités et la question identitaire.

      Le « rendez-vous avec la nation » de ce président impopulaire, qui entend retrouver l’oreille et le cœur des Français, passe donc par la réponse à une « angoisse culturelle », doublée d’une supposée « demande de conservation », théorisées depuis longtemps à l’Elysée – et quotidiennement alimentées par les médias de Vincent Bolloré.
      Macron a choisi de rassurer en proposant aux Francais un retour vers une France sépia idéalisée : instauration progressive de l’uniforme à l’école, apprentissage de La Marseillaise par les élèves de primaire, cérémonie de remise du diplôme au collège. « La France sera plus forte si nous sommes plus unis, si nous réussissons à partager des valeurs, une culture commune, le sens du respect », a-t-il plaidé, assumant entre les lignes une nostalgie pour la période supposée glorieuse des années 1960, où la France exerçait encore un rayonnement dans le monde.

      Clins d’œil à la droite conservatrice
      Tout au long de sa conférence de presse, Macron a ainsi multiplié les formules désuètes, vantant sa fréquentation de « la laïque », ou se présentant comme « un enfant des deux écoles », comme le chantait Michel Sardou. Elevé par une grand-mère adorée, Macron a toujours revendiqué une forme de décalage avec son temps, étalant des goûts loin des standards de sa génération. « J’ai grandi de manière anachronique », confiait-il au Monde en 2018.
      Mais, au-delà de ce tropisme personnel, et de ce fameux « ethos de droite » qui s’épanouit à mesure que le temps passe, la convocation de la #France_d’hier répondait d’abord à un calcul électoral, à six mois des européennes. En multipliant les clins d’œil à la droite conservatrice, le président entend conserver son socle et contrer la progression du Rassemblement national.

      Interrogé sur le décalage entre un gouvernement présenté en préambule comme étant « le plus jeune de la Ve République » et des mesures qui fleurent bon la France d’antan, Macron s’est défendu d’être « vieux jeu ». En 1967, de Gaulle avait terminé sa grande conférence de presse en dissertant sur « l’après-gaullisme » : « Tout a toujours une fin. Chacun se termine. Pour le moment, ce n’est pas le cas. » « Je gouvernerai jusqu’au dernier quart d’heure », fait valoir Macron en écho. Il y a décidément des ritournelles qui ne changent pas.

      https://justpaste.it/2gtup

      "c’est pas de la pipe"

    • pardon mais ça veut dire quoi ça sent le sépia ? je vois cette expression associée à macron, est-ce ça sent le brun, le fascisme ? ou le sapin ? ou la vieille photo ? ou tout ça à la fois ?

      1. Liquide brun-noir sécrété par des glandes ventrales de la seiche, pour camoufler sa fuite. · 2. Encre brune préparée avec ce liquide

    • Une photo ancienne, bien loin de la staretupenaicheune. Ni contraste, ni définition, ni allant, pas même « en marche » donc. Une France du passé, imaginaire. Notre jeune homme moderne de la politique ? Un boomer au carré qui ne sait pas élargir son micro socle électoral de retraités.
      En écho, "ca sent le sapin", pour un kamikaze sans panache.

      edit Seul le journaliste de la BBC aurait quitté la conférence de presse salle lorsque la manip est devenue trop visible.

    • @colporteur je me suis étonnée aussi que plus de 200 journalistes lui tiennent le bavoir et restent assis sagement, la promesse d’un buffet a du les retenir. J’évite même les images et vidéos parce que ça me rend malade, et en général je me demande comment on peut rester stoïque devant cette litanie pétainiste.

  • « La décision de déconventionner le lycée Averroès, à Lille, est inéquitable et disproportionnée » [sauf à déconventionner Stanislas à Paris, et bon nombre d’autres lycées privés]
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/12/16/la-decision-de-deconventionner-le-lycee-averroes-a-lille-est-inequitable-et-

    Dans une tribune au « Monde », Pierre Mathiot, directeur de Sciences Po Lille, s’étonne de la décision de l’Etat de mettre fin à son contrat avec le lycée musulman lillois, alors que son excellence académique est reconnue et que les reproches pouvant être faits à l’établissement sont mineurs.
    16 décembre 2023

    Par un courrier dont la presse a eu la primeur, le préfet du Nord a notifié à l’association Averroès la fin du contrat du lycée du même nom avec l’Etat. C’est par là même son existence qui est mise en cause avec la fin des financements publics et des moyens qui l’accompagnent.
    Le lycée Averroès est le premier établissement musulman à avoir bénéficié d’une contractualisation avec l’Etat en 2008. La démarche alors engagée par ses fondateurs visait justement à placer l’établissement sous le contrôle de la puissance publique.
    Installé à Lille-Sud, dans un quartier prioritaire de la politique de la ville, il accueille plus de 50 % d’élèves boursiers : un record pour un établissement privé. Il a été classé en diverses occasions depuis 2013 parmi les tout premiers lycées en France pour sa performance scolaire. Son excellence académique et sa capacité à faire réussir des élèves issus de milieu modeste, au bac puis dans leurs études supérieures, sont reconnues et saluées par l’ensemble du monde éducatif.

    En octobre 2017, Xavier Bertrand et Gérald Darmanin, lors d’une séance du conseil régional, avaient défendu avec force le #lycée après une prise de parole d’un élu du Front national. Ils avaient expliqué qu’il était normal de compter des établissements musulmans sous contrat, comme il existait des établissements catholiques, protestants ou juifs. Pourtant, à l’époque, le président de l’association [Amar Lasfar] était en même temps le président national de l’Union des organisations islamiques en France (UOIF) et, en 2015, une polémique avait eu lieu autour de propos critiques sur l’établissement scolaire portés par deux anciens enseignants…

    Equité, nuance et respect du droit

    Si la décision préfectorale est confirmée par la justice administrative, qui sera saisie par l’association Averroès, ce sont 470 élèves qui resteront sur le carreau à la fin de l’année scolaire. Dans l’histoire désormais ancienne des contrats d’association entre l’enseignement privé et l’Etat, une telle décision est rarissime. On imagine donc que les motivations qui l’accompagnent sont fortes, attestées, indiscutables, et qu’il n’existe aucune autre option possible que la plus radicale d’entre elles : le #déconventionnement.

    Si je m’exprime ici, c’est au nom de principes pour moi centraux : l’équité, la nuance et le respect du droit. Des principes qui devraient constituer en toutes circonstances la matrice de notre société. Disons-le, ce sont ces principes qui sont en jeu dans le cas présent, quoi que l’on pense, par ailleurs, de la place de l’islam ou de l’#enseignement_privé dans notre pays.

    On ne peut, me semble-t-il, se permettre de donner un avis que si l’on prend le temps de lire et de tout lire. Une analyse posée et nuancée implique de prendre connaissance des dossiers. Avant donc de parler, nous avons regardé – avec Jean-René Lecerf, ancien sénateur (UMP) et ancien président du département du Nord, et Roger Vicot, député socialiste de Lille – l’ensemble des pièces, tant les éléments produits par la préfecture, le ministère de l’éducation nationale, la chambre régionale des comptes, que les réponses apportées par l’association.
    Au total, et sauf bien entendu à ignorer des informations « sensibles » qui ne seraient pas présentes dans le dossier, il nous apparaît en conscience que la décision est tout simplement inéquitable et disproportionnée.

    Un rapport extrêmement favorable

    Inéquitable, car « l’instruction » (comment ne pas utiliser ce terme) conduite contre l’association a majoré les reproches en mélangeant à l’envi les dossiers, les dates et des sources d’origine et de « qualité » très diverses, tout en minorant, voire en ignorant, les appréciations positives. On ne citera ici qu’un exemple : en 2020, le ministre de l’éducation nationale Jean-Michel Blanquer a commandé un rapport sur le lycée qui a été mené conjointement par l’inspection générale de l’éducation nationale et la direction régionale des finances publiques.

    Ce rapport est resté longtemps confidentiel [une manie dès qu’il s’agit d’établissement financés publiquement ?] et n’a été communiqué à l’association Averroès que quelques jours avant son audition à la préfecture, le 27 novembre. Ce sont les avocats de l’établissement qui ont dû demander en urgence à la justice administrative d’en imposer l’ accès contre l’avis de la préfecture. On comprend assez bien pourquoi : ce rapport est extrêmement favorable, tant sur les aspects pédagogiques que sur la gestion financière. Il revient même de façon claire, transparente et, disons-le, rassurante sur le dossier du financement qatari du lycée.

    Disproportionnée, car le retrait du contrat avec l’Etat, sans d’ailleurs que le ministère de l’#éducation_nationale ne s’exprime, revient à utiliser une arme ultime qui met en péril l’existence même de l’établissement et le cursus de ses élèves. Pourtant, les reproches qu’il est effectivement possible de faire à l’association et qu’elle reconnaît – comme les délais trop longs dans la transmission des comptes à la tutelle – sont amendables dans le cadre de la contractualisation.

    Un questionnement plus général

    Nous avons d’ailleurs proposé avec mes deux collègues, sans succès, de mettre en place un comité de suivi chargé de s’assurer que les quelques éléments problématiques du fonctionnement de l’association – que l’on retrouve dans de très nombreux autres cas – puissent être pris en compte et réglés.
    On peut comprendre d’une autre manière l’importance que je veux donner ici aux notions d’équité et de proportionnalité : que n’entendrait-on demain si l’Etat portait autant d’attention à tous les établissements privés sous contrat qu’il n’en porte au lycée Averroès depuis sa création, et si des préfets prenaient des décisions identiques à niveau comparable de « problème » ?
    Enfin, on ne peut pas isoler cette décision d’un questionnement plus général sur la manière dont on considère les #musulmans de France et dont on respecte leurs droits. Ils sont pour l’immense majorité d’entre eux français et ne se posent même pas la question de leur appartenance à une République dont ils sont, comme moi, les enfants.

    On ne peut pas sérieusement laisser entendre que les musulmans, ou l’islam, défendent une vision du monde qui n’est pas compatible avec la République, et mettre fin sans aucune mesure ni médiation au contrat d’un établissement qui, justement, a demandé à être placé sous le contrôle de l’Etat. Faire cela serait justement accréditer aux yeux de la société que les musulmans se situent sur le côté de la République.
    Il est plus que temps de revenir à la raison, au droit, aux faits et à la nuance. Sur ce dossier comme sur beaucoup d’autres.

    Pierre Mathiot est professeur de science politique, directeur de Sciences Po Lille. Il s’exprime ici à titre personnel.